un jour = une histoire

La peur glaça soudain le sang de Juliette. Elle était incapable de ne serait-ce que cligner une paupière. Sa respiration s'était arrêtée. Elle ne sentait plus ses mains, et ses jambes se mirent à trembler... Quand le jeune homme sortit de l'ombre et la fixa du regard. Juliette sentit à ce moment précis une étrange chimie qui s'opérait en con corps tout entier. Elle avait reconnu le jeune homme qui lui avait offert une banane devant l'école l'an dernier. Elle sentait à présent une si voluptueuse légèreté qu'elle croyait léviter. Le regard perçant du jeune homme la déshabillait avec une telle puissance qu'elle se sentait entièrement à sa disposition et elle mourait d'envie qu'il s'approche tout contre elle. Quand le jeune homme s'approcha d'elle, elle l'attira machinalement contre elle, et ses mains se promenaient sur son corps brûlant comme une braise.

La pension des mimosas......... (j'aime bien et volontiers posterais la vidéo du générique du dessin animé concerné si je n'étais quasi sûr à quatre vingt dix pour cent que ton texte en est un petit peu inspiré) ; la pension des mimosas......

"Juliette je t'aime ! Juliette je t'aime ! à la pension des mimosas......" :coeur:

agréable souvenir ce dessin animé que je regardais entre deux autres plus "intéressants" pour moi à l'époque, notamment les chevaliers du zodiaque ; mais à la réflexion et le recul dont je dispose à présent, je trouve que cela résonne bien, "à la pension des mimosas" n'empêche.....

Peut-être dans mon subconscient morphée. Je regardais également tantôt ce dessin animé, qui me permettait sans doute d'exorciser mes propres idylles... Ah le temps...

Tu es le chemin qui rétrécit.

Je te sens jusque dans moi.

Dans mes cheveux blanchis.

Au miroir poli qui réfléchit.

Tu es un allié si fidèle,

Un ami intime froissé,

Comme une clé rouillée,

Tu me prends sous tes ailes.

Ah le temps, le temps, ...

Tu passes et je l'attends,

Tu glisses entre mes doigts,

Tu régis ma vie telle une loi...

Ennemi des coupables,

Crainte des injustes,

Tu es une délicieuse prison,

Un ultime poison qui agit...

Evasive, c'est un beau souvenir que tu as là. :)

Frelser, j'admire l'aisance de tes vers! Bien que la touche finale soit plutôt pessimiste.

Cosette, merci, mais en réalité, c'est simplement des questions qui me viennent à l'esprit quand j'écris tout autre chose ou quand je fais tout autre chose. Parfois, je me demande de quelle manière je fais un rapprochement quelque peu logique entre tout ça. Mais, j'ai l'impression que j'ai des jours différents des autres, parce que j'ai plus d'idées qui se suivent à rendre chaotique, parfois, ce que je dis. Surtout lorsque je parle de ce que j'ai dans la tête. Peut-être ais-je une route, et que je fais comme y entrevoir tout et n'importe quoi? Ou alors, ais-je un arbre, et chaque branche mène à de multiples autres? C'est, dans le fond, un questionnement étrange, mais ayant tout son sens. Car je ne sais pas si je privilégie le linéaire à l'arborescence, ou l'inverse.

Bonne journée à vous!

Merci, c'est gentil. Pour ton écriture s'est de l'écriture spontanée. C'est un bon moyen d'écrire ce qu'on ressent vraiment. Amitié.

+1 pour la pension des mimosas, je regardais aussi :blush:

Frelser, tu nous tiens en haleine là.....

Merci Jedino, allez encore un de souvenir très cher...

Week -end

Toujours avec pépère et bobone, mais moi, beaucoup plus petite cette fois j'espèrais que mes parents allaient être de sortie le samedi , c'était plus gai d'aller chez mes pti vieux. Ce samedi là s'annonçait bien, comme tous les samedis après-midi, maman allait faire les cheveux de bobone, bigoudis tout ça , j'en profitais également pour faire des crolles à mon pépère, ce qu'il n'aimait guère et faisait tout pour l'éviter, mais bobone lui gueulait dessus comme quoi il pouvait me faire plaisir quand même! ( pauvre vieux, qu'est ce que je lui ai pas fait subir, avec le recul, je me rends compte que j'étais pas mal capricieuse.....bref) .

Séance coiffure terminée, maman est partie me laissant chez eux, c'était l'heure de la promenade avec le chien " milou" à l'époque, tous les jours, par tous les temps, pépère promenait son chien dans les chemins de maïs derrière chez lui pendant plus ou moins deux heures.

Ce jour là, ma bobone me dit " Allez trinette, tu vas avec pépère, je te donne un petit seau et tu me ramènes des mûres pour une bonne confiture". Pépère et son chien, trinette et son seau partirent à l'aventure de recherche aux mûres, il faisait très bon, le sentier en regorgeait, je me mis donc à la tâche et en mangeais plus que je n'en cueillais, pépère me dis à un moment " Arrête de les manger comme ça , tu vas avoir mal au bidou et je vais "encore" me faire gronder par "Elle" ( dans tous mes souvenirs, je ne me souviens pas avoir vu mes ptis vieux s'entendre , pas de gestes affectifs, rien....plus tard , je me suis aperçue qu'ils ne se sont jamais vraiment aimé, c'est moche....). Bon en même temps, j'avais ma belle blouse super tâchée et là c'était moi qui allait en prendre avec maman ...

Le chien lâché, il courait dans tous les sens, pépère me racontait certains souvenirs, mais c'était surtout du temps de la guerre, comme le paysage avait changé etc.. je verrai toujours sa stature, droit comme un "i", ses mains derrière le dos , tenait la laisse du chien ( même quand il ne la tenait pas) qui parfois au passage venait mordiller dedans.

17h, il était temps de rentrer, pour surprise ma grand -mère avait fait des " rétons" ( patois) crêpes , mais très petites , un vrai régal, et cette odeur qui plainait dans la maison.......

18h, c'était les jeux télévisés, genre " chiffres et lettres" ou autres trucs du genre .

19h bain, dont mon pépère ne pouvait pas me regarder hein, sinon, je gueulais ( je devais avoir quoi 8ans....) , il prenait un malin plaisir à dire " attention, je vais passer" et bien sûr , je gueulais, mais jamais il n'est passé, c'était juste un jeu encore , comme ces fameux champignons....

20h , c'était celle que je détestait, l'heure du journal parlé, quelle horreur , je devais évidemment me tenir tranquille, puis on regardait une émission ou l'autre , y avait aussi " Columbo" , que j'aimais et aime encore par dessus tout .

Puis dodo, tout un cérémonial, je me prenais pour une sainte vierge en ce temps là ( le premier qui rit , je lui en colle une :D) donc, avec ma bobone ( qui elle était croyante) , nous priions au bord du lit, souhaitions un tas de bonnes choses pour ceux qui nous entouraient, puis pépère venait me souhaiter la bonne nuit ( en ayant auparavant fait le tour de la chambre, on sait jamais , les fantômes.....) et ça se terminait par le bisou de ma bobone. Voilà :)

( pour le lendemain, ça sera pour après lol)

bonjour les amis...

quel bonheur de vous lire, avec chacun votre style! c'est bien mieux qu'une histoire...puisque, c'est un peu de nos multiples vies que nous déposons là!

Evasive m'a fait me souvenir de ces matins où j'allais rejoindre mon papy dans son lit, pendant que mamie s'activait déjà à la cuisine!

Mon Papy avait eu un panaris et un de ses doigts était tout déformé!

Mon jeu favori était d'en faire une poupée en lui enroulant un de mes rubans autour et j'écoutais, ravie, toutes les histoires qu'il savait raconter en activant son doigt!

Une sorte de dessin animé!

Ce que je riais et ce que cela m'amusait!

Pas besoin de jeux sophistiqués pour divertir les enfants, à cette époque-là!

Bonjour tout le monde ,

Ceci n'est pas une histoire, c'est la pure vérité, et vous pourrez le vérifier dans votre vie de tous les jours :D

QUI DEVRAIT ETRE CHEF DANS LE CORPS HUMAIN ?

Quand le corps humain fut créé, toutes les parties voulaient être chef.

Le cerveau disait : " Puisque je commande tout et que je pense pour tout le monde, je devrais être le chef ".

Les pieds disaient : " Puisque nous transportons le corps là où il le désire et que nous permettons ainsi de faire ce que pense le cerveau nous devrions être chef ".

Les mains disaient : " Puisque nous faisons tout le travail et gagnons de l'argent pour entretenir tout le corps, nous devrions être chef ".

Et ainsi de suite pour le coeur, les yeux, Ies oreilles et les poumons.

Enfin, le trou du cul se fit entendre et demanda à être choisi comme chef.

Les autres parties du corps éclatèrent de rire à l'idée qu'un trou du cul puisse être chef.

Le trou du cul se mit en colère et refusa de fonctionner.

Bientôt, le cerveau devint fiévreux, les yeux, se vitrèrent, les pieds étaient trop faibles pour marcher, les mains pendaient sans force, et le coeur et les poumons luttaient pour survivre.

Alors tous supplièrent le cerveau de se laisser fléchir et de permettre au trou du cul d'être chef.

AINSI FUT FAIT.

Toutes les autres parties du corps faisaient le travail, tandis que le trou du cul dirigeait tout le monde et s'occupait principalement de la merde, comme tout chef digne de ce titre.

MORALITÉ :

Il n'est nullement nécessaire d'être un cerveau pour devenir chef ; un trou du cul a nettement plus de chances. Regardez autour de vous et vous en serez convaincu.

@ Evasive, donc si j'ai bien suivi à 8 ans tu te prenais pour une sainte vierge ? :p

Fresler , j'avais dit on se moque pas et oui, à ce moment là c'était divertissant et même que ma bobone pensait faire de moi une grande catholique, eh ben non, le cours de la vie en a décidé autrement Et encore , j'avais des moments où je voulais me marier, c'était ENCORE pour la tronche à pépère lol !

Cosette, de relater ce vécu ravive beaucoup d'autres encore, que je ne me souvenais plus, les vacances à la mer, mes 12 ans, puis mon entrée dans la vie active, ils ont toujours été présents, jusqu'à temps que les évènements, la maladie.... me fassent m'occuper d'eux, les rôles étaient inversés, mais c'était toujours avec coeur que cela se passait :)

allez savoir, je n'avais jamais eu cette vision des choses, mais au réel comme au figuré, en effet, on en dépend tous !

bonjour . le duel

holla ! monsieur , j ' ai deux mots à vous dire

- que me vau cet honneur ?

- ne vous en déplaise , monsieur , mais votre outrecuidance m ' affecte beaucoup

- laissez moi en rire ,

savez vous que je pourrais vous faire rosser par mes gens ?

- vos allures de spadassin m ' indiffére ,vous me faite perdre mon temps

- je suis un bretteur renommé et si je n ' étais point modeste , je m ' avancerais à dire , l 'une des plus fine lames du royaume

- je connai votre réputation et votre façilitée de provoquer pour croiser le fer

- ma réputation n ' est plus à faire et vous m ' en rendrez raison sur le champs .

les deux adversaires sorte leurs rapières de leurs foureaux et , apres un salut de mise , se rue l ' un vers l ' autre .

lol , bonne soirée

bonsoir, ça me rappelle certains mousquetaires...j'adorais lire leurs prouesses!

... à l'instant leurs fers se croisent, les yeux étincelants de rage animale, ils en oublièrent l'heure ainsi que le geste de la première vilénie.

Pourtant, une telle furie se devait d'être portée par une outrecuidance sans nom, l'insulte était elle si grave ?

Qu'importe puisqu'en eux maintenant se devait d'être assouvi le besoin viscéral.

Ils ferraillèrent ainsi longtemps, l'aube les trouva exangues, tous deux.

Ils ne surent jamais qui fut le vaincu, la victoire appartenant, sans conteste,

à la jouvencelle enfin, mais avec délectation esseulée...

Ainsi périrent, finalement sans interêt, deux presque gentilhommes.

+1 cosette :)

Bonsoir Infinitive ( joli pseudo :) ) et bel écrit au passage, Bienvenue :)

C'est un bar libertin qui rouvrait ses portes ce matin et toutes les nuits à venir au sein de ce forum m'a t-on dit

Bonjour Evasive...

Joli pseudo dites vous ? Autant pour vous !

Merci pour l'ecrivaillon(ne) que je suis...

Il y a des pages qui se sont remplis durant mon absence de deux semaines. Je ne les ais pas encore lus, veuillez m'excuser mais je me dois de transmettre certaines pensés.

Vous ne deviez pas le savoir. Je m'étais éloigné de ma plume pour délaisser l'imaginaire et découvrir des réalité inconnues. C'est au Burkina, sur ses terres rouges, son paysage urbain et sa population des plus accueillante que j'ai passé ses derniers jours de vacances. Je ne vais pas raconter tout mon séjours bien sûr mais j'aimerais partager deux moments durant qui m'on transformer, je remets donc encore plus tard la suite de mon histoire (je n'oublie pas ce que j'ai commencé ). Pour être plus à l'aise, j'ais préféré écrire sous forme d'un carnet de voyage. Bonne lecture !

20 août 2011

J'ai passé une nuit horrible à cause de ces maux de ventre (j'ai eu une intoxication alimentaire) . J'ais fait le rêve d'une personne qui me vendait un médicament contre mes nausée mais je me réveillais avant d' apercevoir ce fameux remède. Mais étant trop faible, je ne fais qu’ouvrir les yeux avant de les refermer lourdement. Le cercle était refermé et la nuit veillait à ce qu'il ne soit plus brisé : S'endormir, faire le même rêve, se réveiller et ainsi de suite.

Après avoir vue le médecin ce matin, je me suis retrouvé seul dans la maison. Ayant aussi mal à la tête, je me résigne à lire ou regarder la TV. Je m'allonge donc sur mon lit et je me fit une sorte de bilan de ma vie. Je reviens alors sur mes passions. Pendant un instant je me suis demandé pourquoi est-ce que j'aime ceci où cela ? J'ais alors commencé à sentir une étrange sensation, un peu comme lorsque l'on bascule d'une chaise. Le vide. Une réflexion : celle de n'avoir jamais eu de passions propre, de me les être inventé juste pour faire l’intéressant, pour ne pas finir sans but. Ces passions étaient nés d'un certain orgueil . Toutes mes pensés se mirent à ne plus être celle qu'elles étaient avant, elles devenaient fades, stupides, irréfléchies.

Je me suis sentis con.

(Ce n'est pas la première fois que cela m'arrive. J'en ai presque l'habitude. J'en ais même fais une moyenne de cet état d'âme.J'en ai au plus une fois par mois. J'arrivais presque à prévoir cette "métamorphose" de l'âme et de l'esprit dû à la monotonie des jours dans le mois.)

Au dessus de ses 17 années, qu'avais-je fais? Rien en faite! De tout ce temps, il me semblais n'avoir rien aboutis. C'est quand même long dix-sept ans! Il suffit que de compter pour s'en rendre compte! Alors pourquoi si peut de souvenir Pourquoi si peu de connaissances et si peu d'envies !?

Je me suis sentis irresponsable.

"Et bien voilà, me suis-je dit. Mon passé n'est rien et mon futur en sera la continuité. Tout ça en vain...en vain..."

Le mot "vain" résonnait dans ma tête...Un autre fit aussi écho. C'est en cherchant dans un vieux dictionnaire que j'ai pu donner un nom à cette chose. Elle qui m'empêchait de tout faire. De me lever parfois, de manger de temps en temps et voir d'écrire ! Car son pouvoir était de rendre futile tout se que je voyais. Je pouvais tenir mon stylo, commencé à écrire et trouvé cela idiot. je me met alors à lâcher la plume pour tirer la couverture, comme si elle pouvait m'en protéger. Je l'ais nommé Vanité.

Maintenant que je sais qui elle est, il me faut la combattre, faire en sorte que son pouvoir cesse de me pourrir.

Je cherche encore...

Pas assez de temps pour écrire la suite, désolé

bonjour mes amis...

quel talent vous avez!

Est-ce la Juliette de Fresler qui a fait penser à Beach boy l'ouverture d'un bar libertin?

ou bien notre Châtooo endormi dans les bras de Morphée?

Faites comme vous voulez, dans libertin, à mon sens, il y a le mot liberté!

Infinitive, nouvelle poétesse au talent incontesté, bienvenue!

Jedino, que serait notre livre sans toi? je ne peux toujours pas faire cohabiter ton âge et tes écrits tant je les trouve réfléchis!

Allez-savoir, toujours spirituelle et pertinente! un plaisir que te lire!

Bizarre, magnifique narration dont tous, je suis sûre, attendent la suite...

Quant à mon amie Evasive, je souhaite, chaque jour, qu'elle me fasse replonger dans son enfance que j'assimile à la mienne par bien des coïncidences...

Bonne journée à tous!

On attend donc la suite Bizar :)

Oui cosette, je dois encore livrer le dimanche :D .....

... à l'instant leurs fers se croisent, les yeux étincelants de rage animale, ils en oublièrent l'heure ainsi que le geste de la première vilénie.

Pourtant, une telle furie se devait d'être portée par une outrecuidance sans nom, l'insulte était elle si grave ?

Qu'importe puisqu'en eux maintenant se devait d'être assouvi le besoin viscéral.

Ils ferraillèrent ainsi longtemps, l'aube les trouva exangues, tous deux.

Ils ne surent jamais qui fut le vaincu, la victoire appartenant, sans conteste,

à la jouvencelle enfin, mais avec délectation esseulée...

Ainsi périrent, finalement sans interêt, deux presque gentilhommes.

bonjour

pas mal , on peut décrire le combat acharné ou donner un résutat quelconque et continuer la suite .bonne journée