un jour = une histoire

Le 15 août pour moi ressemble à une gerbe de muguet du 1er mai.....

(j'anticipe on n'y est pas encore)

mais c'est dans un mois tout rond.....

j'aime les chiffres ronds comme des galettes des rois en plein été.......

au revoir..... je -------------------------->

n b : sur l'émerveillement, j'y pense comme à une petite fleur bleue au sein d'un jardin fleuri, je sais pas pourquoi, en tout cas c'est clair apparemment que ça marche à chaque fois, d'où ma nette préférence peut-être, à choisir entre les deux, pour votre poème "Illusions" -en tout cas dites donc, et bien que je m'y connaisse pas des masses, je trouve que vous écrivez remarquablement, et bien que tout soit incertain en ce bas monde, aussi sec que quelqu'un a posté quelque chose, pas longtemps après on est "désenvouté" par les réponses qui y sont faites, au point que l'unicité ne semble s'atteindre que dans la mortalité, or je ne possède votre humilité, et...... voila quoi :)

"je"---------->

Modifié le 15 juillet 2011 par chat_ooo

J'écris car je n'ai plus rien à dire. Plus rien si ce n'est que les lamentations.

Les rêves...leurs impalpabilités interprète leur immoralités... pourtant, les miens sont brisés et leur éclats m'on déchiré. Ils n'ont pas plus de valeur pour les autres qu'un grain de sable sur une plage ; ils furent des navires qui voguaient dans un océan hostile pour moi. Un sentiment ridicule de noyade me prend avec la certitude de ne pouvoir nager vers la surface, et que de tout façon je ne plus trouver de navire à mon goût.

A ceci s'ajoute des angoisses, à savoir si je continu de couler ou si je nage désespérément vers une surface qui ne me mènera à rien. J'y pense tout le temps. J'aurais aimé détourner mon esprit de ces pensés hier soir mais rien ne m'aurait fait plus de bien que le feux d'artifice annulé par quelques vents.

"Ce monde n'est pas le mien". Il faut croire que non.

Oh. Mais il me reste un rêve, un dernier, celui que je peux entreprendre n'importe quand au prix d'un grand sacrifice. Mais ce sacrifice est trop grand pour l'instant. Que faire alors ? Vivre dans un monde sans rêves, où prendre une paire de basket, avancer sans jamais se retourner, avancer pour donner à chaque pas une nouvelle probabilité de mourir ailleurs ?

http://www.youtube.com/watch?v=Ftk4EqUDZr0

Bizar, prends donc cette paire de basket, cours jusqu'à ne plus avoir de souffle! ne te retourne pas, va donc droit devant toi!

Quand la nuit sera là, même sans feu d'artifice, les étoiles dans le ciel te feront voir l'espoir! Tu sais, les instants de désespoir ne doivent pas cacher cette lueur qui brille quelque part! Elle brille, rien que pour toi, ne sois donc pas aveugle au point de ne pas la voir! Il faut savoir regarder au-delà de l'horizon, dans la direction que t'indique le vent et qui se nomme la VIE...:)

Chat-000, tu me fais rougir et je ne sais plus quoi dire! J'ajoute des mots, toujours des mots, comme ça, comme ils viennent, et la plupart du temps je les trouve si nuls que je n'ose même pas les poster! Mais, bon, s'ils te plaisent, ça me fait grand plaisir! J'ai bien aimé ton essai "l'école des surdoués"! Je ne m'attendais seulement pas à ce que cela finisse si vite! Etais-tu à court d'idées? C'est vrai que tu t'étais lancé dans une histoire compliquée! Je n'aurais jamais pu m'en sortir! Ecrire est bien difficile! il faut vraiment que ce soit une passion!

Ah bon un essai ? remarquez possible "école des surdoués", "quotient intellectuel" toussa, en tout cas je trouvais ça original, simple et original à la fois ; non toutes les bonnes choses ont une fin je pense, sinon ça le fait pas vraiment, en tout cas le "feeling" était parti, ça va ça vient, comme le sac et le ressac de la mer, l'idée initiale consistait à me faire mon propre topic, parce que "l'animation" en quelque sorte ça donne envie, et puis par contre toutes ces musiques écoutées, toutes ces images aussi qui m'ont inspiré (c'est pas simple d'écrire en public, et surtout en live, sans préparation initiale quasiment, du spontané presque), effectivement c'est tue-l'amour au bout d'un moment, j'ai préféré me laisser aller quoi, savourer, et puis surtout il m'eût fallu beaucoup plus de temps, j'ai mis trois mois à rédiger "la colline corrompue", et j'écrivais pas tous les jours, par contre j'y pensais souvent, mais j'avais la chance d'être lycéen et donc là c'est plus pareil, je suis devenu plus réaliste, à court d'idées j'avoue :) (mais c'est pas sûr que ça revienne pas, après tout on sait pas à l'avance quelle sera la "piqûre" du scorpion qui vous incitera à une réponse d'une dizaine de pages :cool:)

Et oui, la réalité est tout autre, tout le monde peut en témoigner. Sauf moi, m'enfin, c'est pas grave :smile2:

Les histoires connaissent tous une fin. Si ce n'est par un point final, c'est par une mise à l'écart. Si nous étions éternels, peut-être que nos histoires seraient sans fins?

En tout cas, je comprends ce que tu dis chateau. L'inspiration, l'envie, et le courage, sont d'une durée très incertaine. Un peu comme la vague qui va et vient. Un temps, on se trouve en haut. Un autre temps, on se trouve en bas.

Bergson pensait que nous étions des êtres ivres de multitudes de petites perceptions, faisant celle que nous avons, globale et claire. Un peu comme si nous étions une grande vague qui, au final, n'en était que des centaines d'autres, plus petites.

Je suis habité par un animal qui hante mes jours et mes nuits. Il me suit partout sans aucun mal pour me rappeler que je m'ennuie. Je suis habité par une bête, mi-rapace, mi-poison, se satisfaisant de mes faiblesses pour me sucer la vie avec grâce. Pourtant, le spectacle ne suscite que ce dégoût proche de ce qui nous fait au mieux horreur. Un massacre aux yeux de tous, l'holocauste de tous espoirs. Tel serait le constat qu'on me dicterait machinalement. Et de ça, je ne tiendrais pas compte. Pour la simple raison que je n'y crois pas. Le démon qui me ronge parait vil et machiavélique, mais il est une partie de moi-même que je ne saurais laisser de côté. Il est autant ma tête que mon corps, mes sentiments que mon imaginaire. Il est ce que je suis devenu. Bien sûr, c'est une source certaine de conflits et de difficultés : combien de fois devrais-je encore accepter de déprimer, de perdre mes sens pour montrer que je suis aliéné, à ma façon? Probablement toujours de trop pour les autres, impuissants de compréhension.

Alors finalement, quel intérêt? Quelle signification associer à ce paragraphe insensé? Si j'en crois ce que je sais, il est un des moyens utilisés pour m'armer et me remettre en route pour un temps donné. Il est mon frère, mon ami, mon ainé, toutes les personnes qui auraient pu m'aider, si elles avaient voulu ou existé. C'est la conversation de mon conscient avec mon inconscient, la confrontation entre mon imaginaire et ma réalité. C'est le bref résumé, maladroit et infantile, des événements qui se déroulent au même instant dans le plus profond de mon encéphale. Une guerre incessante d'hormones, de messages chimiques et de connexions. Ce soir, tout est contre moi : mon environnement, mon moral, et moi. Mais, ce soir aussi, je me bas comme il se doit : ne dit-on pas que la vie est un combat? Ce que l'on dit plus rarement, malgré tout, c'est que notre ennemi n'est jamais trop loin. Il est même bien souvent au plus prêt de nous.

en tout cas (Jedino) je l'ai pas dit jusque là mais à vrai dire j'aime bien aussi tes textes (et même je garde le souvenir de celui où tu "interprétais" un prédicateur avec ses concombres (je trouve que le "je suis comme vous" résonnait particulièrement, plutôt pas mal du tout, ne nous voilons la face : les techniques littéraires, on les apprend pas en se regardant le nombril ^^ et si certaines nous viennent spontanément sous la plume, y en a d'autres dont on est davantage "fiers" et qu'on aime enfiler comme des perles sur un collier) goodnight ^^

Dis donc, c'est la forme ici encore pas mal de belles choses :) Mon inspiration m'a quittée, mais ne pourrait que revenir , plus tard......

en tout cas (Jedino) je l'ai pas dit jusque là mais à vrai dire j'aime bien aussi tes textes (et même je garde le souvenir de celui où tu "interprétais" un prédicateur avec ses concombres (je trouve que le "je suis comme vous" résonnait particulièrement, plutôt pas mal du tout, ne nous voilons la face : les techniques littéraires, on les apprend pas en se regardant le nombril ^^ et si certaines nous viennent spontanément sous la plume, y en a d'autres dont on est davantage "fiers" et qu'on aime enfiler comme des perles sur un collier) goodnight ^^

Ah, merci. Par contre, soit j'ai oublié, soit j'ai pas compris l'histoire du prédicateur avec ses concombres :D Ou alors, c'est ton interprétation d'un truc que j'ai écris? Je pense que c'est ça, ou alors j'ai à m'inquiéter :smile2:

Dis donc, c'est la forme ici encore pas mal de belles choses :) Mon inspiration m'a quittée, mais ne pourrait que revenir , plus tard......

On fait ce qu'on peut, oui. Et elle ne peut que revenir, l'inspiration, oui

Modifié le 16 juillet 2011 par Jedino

une inspiration?

oui, sans trop de rimes, ni raison...

Jeux d'enfants

Quand nous étions enfants

Tu as mis à mon doigt

Une bague en diamant

Qui était simplement

Un anneau de rideau.

Dans mes cheveux,

Un diadème d'argent

Qui n'était qu'un ruban!

Nous avons parodié

Un mariage de grands!

Nous n'étions pas peu fiers

Et nous nous pavanions

Comme si nous avions

Déja vingt ans...

Nous étions très sérieux,

Nous étions heureux!

Nous croyions à notre âge

En l'amour, au mariage,

A tout ce qui plus tard

Nous semblera désuet

Et plutôt démodé!

C'est beau d'être un enfant

Ça dure qu'un moment

La vie sait bien un jour

Nous jouer de drôles de tours!

Quand j'étais enfant,

je n'avais pas le droit d'exister.

J'attendais d'être adulte

pour découvrir la liberté.

J'ai mis du temps à me sentir libre

car finalement, j'ai mis du temps à comprendre, que je pouvais exister

pour les autres et pour moi même.

J'ai appris l'amour sur le tard

J'ai appris à le recevoir

à l'accepter,

puis à le donner

Je garde cependant des valeurs inculquées

mais je me sens parfois déconnectée

d'où un sentiment d'injustice intense

quant on me reproche ou qu'on me prête,

des intentions peu louables

alors que je n'ai rien dit ou fait

allant à l'encontre de ces valeurs que je trouve parfois bafouées

Quant on se couche blessé

Qu'on s'endort peiné

on de réveillé morose

Je ne pourrais me défaire de cette facette

parfois si perturbante pour les autres

de se repli sur soi

jusqu'à ce que la colère s'apaise

Il faut cependant accepter mes silences

afin que je m'apaise

que je retrouve ma sérénité

que je retrouve ma personnalité enjouée

de celle que j'aime présenter

Il n'est pas rare que je sois offensée

il est rare que je ne pardonne pas

qu'on me laisse seulement

le temps de penser à autre chose

de réfléchir, d'essayer de comprendre,

d'accepter qu'on ait pu se tromper

tant est il qu'on accepte en retour

qu'on se soit trompé.

Formidable Charmaine! Toi qui prétendais ne pas pouvoir participer!

"Pour un coup d'essai, c'est un coup de maître".

Continue, dès que tu en sens l'envie! J'ai adoré!

Formidable Charmaine! Toi qui prétendais ne pas pouvoir participer!

"Pour un coup d'essai, c'est un coup de maître".

Continue, dès que tu en sens l'envie! J'ai adoré!

J'ai toujours su écrire mes peines

et je ne suis pas souvent en peine ...

Cependant une grande joie se profile dans mon existence

quand naitra se bonheur intense

je pense que les mots jailliront avec les mes effusions.

Entre temps, j'espère retrouver rapidement

cette joie de vivre qui m'habite

et qui ces temps ci, comme le temps

reste en berne, malgré le vent

Merci

Nous attendrons alors cet instant de joie. Mais si jamais avant, l'inspiration te vient, surtout n'hésite pas

Merci pour cette gentille invitation :)

Cette histoire est en réalité "un fait divers" qui s'est passé en France , je ne sais plus où exactement...et il m'en reste juste quelques grandes lignes tant j'ai été "touché" et tant j'aurai voulu serrer "cette femme" dans mes bras et lui dire toute "mon admiration .."...

Nous sommes le 21 juin (fête de la musique) 2003 (je crois)...

Deux amis se rendent dans les différents bars ouverts à cet effet , des groupes musicaux jouent un peu partout...

Ils arrivent donc dans un bar avec petite piste de danse improvisée...une femme va attirer l'attention de l'un d'entre eux , tout de blanche vêtue avec un "collier" de rouge à lèvres...

"- Bon sang , tu l'as vue cette nana ?

- oui , elle a l'air bizarre ..

- mignonne en tous les cas , je vais la voir.."

Il s'en approche , elle l'envoie bouler , mais semble s'intéresser à son ami ..

Elle va tant le fixer , que lui-même va s'en approcher ,et discuter...

Il est cinq heures du matin , la nuit s'achève , elle lui donne rendez vous dans une heure sur une adresse "griffonnée" sur un bout de papier..il le prend mais décide de ne pas y aller seul mais avec son ami...

Cette adresse n'est pas "une adresse" mais un cimetière.. ils entrent , parcourrent les tombes et arrivent nez à nez avec la photo de la jeune fille rencontrée une heure auparavant sur une de ces fameuses tombes.. elle est morte , il y a un an ....

Apeurés il s'enfuient à toutes jambes.....

Un an s'écoule .. même endroit , même date , mêmes personnages.. sauf que là celui qui va devenir son ami est seul et assiste une fois de plus "au spectacle" de la jeune fille en blanc "maculée" de rouge à lèvres au niveau du cou...

Ils sympathisent et là elle l'invite réellement chez elle , et là stupéfaction , l'appartement de la jeune fille est un sanctuaire ... des bougies partout et des photos d'elle partout...

Le jeune homme lui dit :

"-Mais pourquoi toutes ces photos de toi ?

- moi ? il s'agit pas de moi , mais de ma soeur jumelle..morte il y 4 ou 5 ans violée et tuée ..,le coupable n'a jamais été identifié.."

En réalité la jeune fille "arpentait" tous les ans à la même époque (fête de la musique) les différents bars de la ville à la recherche de....une forte amitié va se nouer entre eux et il va l'aider à trouver le coupable... et aussi incroyable que celà puisse arriver .. un 21 juin..... dans ce bar même "show" de la nana sous les yeux attentifs de son ami...un groupe là , un batteur aperçoit cette forme blanche qui se déhanche .. elle le voit aussi . il est livide , figé transpire à grosses gouttes , elle a compris , elle s'avance vers lui en le fixant....il bégaie :

"Mais ... mais .. tu es morte.. tu es morte ...

Je ne sais plus exactement comment elle arrivera à le faire sortir dehors.. mais elle le fera en sortant un revolver de sa robe et en le menaçant de le tuer... qu'il avoue ! qu'il avoue , il a tué sa soeur...

Il avouera.... et l'ami qui était sorti la dissuadera de tirer et de le remettre aux mains de la justice...

Cette jeune femme vit en France quelque part .. où ? je n'en sais rien .. avec sa douleur..

stupéfiante cette histoire

Oui et réelle..