Lettre à mon inspecteur des impôts

Cher Inspecteur des Impôts, cher ami des dettes,

Vous m'écrivez avec une telle assiduité depuis tant d'années que je me devais de vous répondre un jour.

La persévérance dont vous faites preuve depuis si longtemps dans l'accomplissement de votre tâche suscite mon admiration non plafonnée, déduction faite de mon abattement après calcul de mon impôt sur le revenu.

Vous n'oubliez jamais personne. Il vous arrive même par excès de conscience professionnelle je présume, de continuer à imposer une personne décédée : réclamer de l'argent à quelqu'un de déjà raide, c'est un peu dur !

Je ne vous parle pas de la malheureuse bourde qui avait consisté à refuser une demi-part à un menuisier, par ailleurs séparatiste des Deux-Sévres, qui avait été accidentellement coupé en deux par sa scie circulaire : déjà que son épouse avait du mal à joindre les deux bouts¿

Avec une telle volonté dans le recouvrement, nous avons un peu la perception que nos revenus repartent et franchement , certains jours, je me dis que les impôts fonciers et que ce n'est pas près de s'arrêter.

La suppression de l'abattement de 20% il y a quelques années n'y a rien fait : je reste très abattu quand je vois le traitement que vous faites subir à mes salaires mais je dois dire que je me suis fait à l'idée que l'impôt durera aussi longtemps que les contributions.

Je suis d'accord sur le fait qu'il y ait eu une évolution dans le langage fiscal : là où l'on parlait de gabelle, on évoque maintenant l'assiette. Mais au fil des siècles, ce sont toujours les mêmes qui dégustent.

Mais ce langage reste obscur. Soyez plus explicite ! Beaucoup pensent que le quotient familial est réservé aux familles divisées. Et lorsque vous prélevez un tiers, un fort sentiment d'effraction nous envahit.

Votre mansuétude, assez méconnue par ailleurs, vous amène à exonérer les plus démunis comme les sans-emplois, les personnes âgées avec une petite retraite, des ministres et des députés dans le besoin, bref, des personnes subsistant avec presque rien.

Mais que dire de ces malheureux obligés de fuir l'enfer de vos persécutions répétées et de se réfugier dans un paradis fiscal où, même si on peut y croiser le père et le Saint-Esprit, le fisc y est exclus.

Par votre faute, ces gens vivent un drame qui leur ferait presque oublier qu'ils sont pleins aux as.

Pour terminer, j'ai bien perçu qu'il était plus rentable fiscalement d'avoir des enfants que des chiens, les premiers générant des parts supplémentaires et, soit dit en passant, en consommant également quelques unes, les seconds ne donnant même pas accès à vos fameuses niches. Et comme je n'ai aucunement l'intention de donner ma part aux chiens ¿

Je dois vous laisser, je prépare mes vacances à La Tranche, qui elles-aussi me coûtent de plus en plus cher. Même à Super-Besse, les prix sont à la hausse : je vous le dis, tout augmente !

Veuillez percevoir, monsieur l'Inspecteur des impôts, l'expression de mes revenus les meilleurs.

Lettre à mon inspecteur des impôts

Cher Inspecteur des Impôts, cher ami des dettes,

Vous m'écrivez avec une telle assiduité depuis tant d'années que je me devais de vous répondre un jour.

La persévérance dont vous faites preuve depuis si longtemps dans l'accomplissement de votre tâche suscite mon admiration non plafonnée, déduction faite de mon abattement après calcul de mon impôt sur le revenu.

Vous n'oubliez jamais personne. Il vous arrive même par excès de conscience professionnelle je présume, de continuer à imposer une personne décédée : réclamer de l'argent à quelqu'un de déjà raide, c'est un peu dur !

Je ne vous parle pas de la malheureuse bourde qui avait consisté à refuser une demi-part à un menuisier, par ailleurs séparatiste des Deux-Sévres, qui avait été accidentellement coupé en deux par sa scie circulaire : déjà que son épouse avait du mal à joindre les deux bouts¿

Avec une telle volonté dans le recouvrement, nous avons un peu la perception que nos revenus repartent et franchement , certains jours, je me dis que les impôts fonciers et que ce n'est pas près de s'arrêter.

La suppression de l'abattement de 20% il y a quelques années n'y a rien fait : je reste très abattu quand je vois le traitement que vous faites subir à mes salaires mais je dois dire que je me suis fait à l'idée que l'impôt durera aussi longtemps que les contributions.

Je suis d'accord sur le fait qu'il y ait eu une évolution dans le langage fiscal : là où l'on parlait de gabelle, on évoque maintenant l'assiette. Mais au fil des siècles, ce sont toujours les mêmes qui dégustent.

Mais ce langage reste obscur. Soyez plus explicite ! Beaucoup pensent que le quotient familial est réservé aux familles divisées. Et lorsque vous prélevez un tiers, un fort sentiment d'effraction nous envahit.

Votre mansuétude, assez méconnue par ailleurs, vous amène à exonérer les plus démunis comme les sans-emplois, les personnes âgées avec une petite retraite, des ministres et des députés dans le besoin, bref, des personnes subsistant avec presque rien.

Mais que dire de ces malheureux obligés de fuir l'enfer de vos persécutions répétées et de se réfugier dans un paradis fiscal où, même si on peut y croiser le père et le Saint-Esprit, le fisc y est exclus.

Par votre faute, ces gens vivent un drame qui leur ferait presque oublier qu'ils sont pleins aux as.

Pour terminer, j'ai bien perçu qu'il était plus rentable fiscalement d'avoir des enfants que des chiens, les premiers générant des parts supplémentaires et, soit dit en passant, en consommant également quelques unes, les seconds ne donnant même pas accès à vos fameuses niches. Et comme je n'ai aucunement l'intention de donner ma part aux chiens ¿

Je dois vous laisser, je prépare mes vacances à La Tranche, qui elles-aussi me coûtent de plus en plus cher. Même à Super-Besse, les prix sont à la hausse : je vous le dis, tout augmente !

Veuillez percevoir, monsieur l'Inspecteur des impôts, l'expression de mes revenus les meilleurs.

bonjour .on pourait aussi lui ècrire ceçi . - mon très très cher amis , je tient à vous remercier pour l ' assiduitèe de vos courriers qui , bon an mal an sont toujours d ' une règularitèe touchante . un amis comme vous , n' à pas de prix , parmis tous mes amis , je sais que vous ne sauriez m 'oublier . je connais et comprend votre modestie et que dire de votre concience professionelle , n ' hèsitant pas à faire nos poubelles , pour rechercher un euro qui nous aurait èchappè et que , par oublis involontaire , nous n ' aurions pas dèclarè . bonne après midi .

Et finalement, ne pas avoir d'impôt c'est avoir de la chance !

bonjour . avoir des impots , prouve que l ' on à de l ' argent , lol , enfin , suffisament . la chance serait d 'en payer raisonnablement . on se demande , parfois , çi l ' ètat est un panier perçè ? lol . bonne journèe .

c'est plutôt bon signe de payer beaucoup d'impôts...