Etes vous quelqu'un de bien ?

Je suis quelqu'un de bien mais pas pour tout le monde.

Très cher Broune,

Certes oui, faire quelque chose pour son propre intérêt est de l'égoïsme ; ce n'est pas "bien" !

Mais pourrions nous devenir quelqu'un de bien, de notre propre volonté, simplement pour ne pas devenir quelqu'un de "mauvais" par inadvertance et à cause de la complexité de notre esprit ?

S'il nous faut "devenir" quelqu'un de bien, cela veut dire que, selon toi, nous ne le sommes pas à la base, à la naissance?

Or, selon beaucoup, le bébé est "pureté", il n'est pas encore influencé par la société, la bienséance...il n'est pas encore endoctriné.

Les enseignements, dogmes.. ne viennent que plus tard.

étre dans "le bien" ne serait-il pas n'être tout simplement pas influencer par ce et ceux qui nous entoure, être en accord avec soi-même?

Avoir "la volonté de devenir quelqu'un de bien", oui, car si l'on se rend compte de ses erreurs, pourquoi ne pas faire en sorte de les tranformer en quelque de positif. J'ai tendance à penser que oui, on peut évoluer et devenir quelqu'un de bien.

Mais j'ai aussi tendance à me demander si la société ne nous à pas endoctriner et inculquer des valeurs de bien et de mal qui sont toutes relatives.

J'en reviens donc au fait que chacun peut avoir sa notion du bien et donc se satisfaire de ce qu'il est.

Mais se satisfaire de soi...selon comment c'est fait et ressenti (car se sont deux choses très différentes), peut encore revenir à du "moi je...".

(je crois que je me suis un peu perdue dans mes idées, je ne suis pas sûre d'être claire...)

Nous nous entendons tous, du moins sur les exemples à suivre, les icônes comme disait "toto" (deux pages avant)

L'être humain, en majorité, sait tout au moins ce qui est profondement bien et mauvais. Je parle des extrêmes, l'action qu'a mené l'Abbé Pierre, une immense partie la considérera comme une bonne, tandis que celle d'Hitler, comme mauvaise.

Il est dans la nature de chaque être vivant, de sauvegarder et perpétuer son espèce, offrir à manger à ceux qui en ont besoin, abonde dans ce sens. Les opprimés serons toujours plus nombreux que les opprimeurs, les pauvres que les riches, dans l'ordre des choses ils sont censés s'aider mutuellement pour assurer leur survie.

Etre quelqu'un de bien, c'est avant tout être pragmatique, en accomplissant de bonnes actions en pensant en bénéficier en retour.

Je ne crois pas qu'être quelqu'un de bien se soit faire une bonne action pour en ressentir l'effet positif. Car la encore, il s'agirait d'égoisme au final non?

A Broune,

J'entendais juste dans ce que je disais que l'esprit humain dans toute sa complexité ne pouvait pas faire la différence entre le bien et le mal.

Ainsi, il se peut qu'il puisse faire des erreurs regrettables, que chacun aurait pu éviter en se consacrant à être quelqu'un de bien.

Nous pouvons aussi nous satisfaire de ce que nous sommes, oui tout à fait ; mais ai-je dit que chacun devait se considérer comme quelqu'un de bien, ou que chacun le faisait ?

Non, et croyez-moi, beaucoup de gens se satisfont d'être une personne « méchante »¿

Et comment pourrions-nous avoir une opinion du bien et du mal la plus juste possible s'il n'existait pas les deux ?

Je ne crois pas qu'être quelqu'un de bien se soit faire une bonne action pour en ressentir l'effet positif. Car la encore, il s'agirait d'égoisme au final non?

L'altruisme pour moi n'est réellement présente que dans les rêves, le monde matériel nous corrompt irrémédiablement. La pureté de nos pensées les plus profondes se voient restreinte au moment ou nous affrontons la réalité.

En fait je dirai que l'altruisme, ne peut réellement se définir dans nos quotidiens, puisqu'un acte altruiste doit être accomplit pour ne pas être su. Dans le cas contraire, on peut dire que celui qui en est à l'origine, cherchait la reconnaissance. L'acte n'est donc plus désintéressé.

Cité quelqu'un d'altruiste est alors impossible, ce comportement n'est donc qu'hypothétique.

A Broune,

J'entendais juste dans ce que je disais que l'esprit humain dans toute sa complexité ne pouvait pas faire la différence entre le bien et le mal.

Ainsi, il se peut qu'il puisse faire des erreurs regrettables, que chacun aurait pu éviter en se consacrant à être quelqu'un de bien.

Nous pouvons aussi nous satisfaire de ce que nous sommes, oui tout à fait ; mais ai-je dit que chacun devait se considérer comme quelqu'un de bien, ou que chacun le faisait ?

Non, et croyez-moi, beaucoup de gens se satisfont d'être une personne « méchante »¿

Et comment pourrions-nous avoir une opinion du bien et du mal la plus juste possible s'il n'existait pas les deux ?

L'esprit humain ne peux pas faire la différence entre le bien et le mal? Nous avons pourtant bien une conscience...

Absolument, ce débat n'aurait pas lieu si le mal n'existait pas.

Mais se consacrer à être quelqu'un de bien, si cela veut dire (et je ne dis pas que c'est forcément le cas) réprimer ses envies ou ce que l'on est profondément, alors ce n'est pas être quelqu'un de bien mais paraître quelqu'un de bien. Alors, oui, des erreurs regrettables peuvent être évitées ainsi mais ce n'est pas le sujet...

L'altruisme pour moi n'est réellement présente que dans les rêves, le monde matériel nous corrompt irrémédiablement. La pureté de nos pensées les plus profondes se voient restreinte au moment ou nous affrontons la réalité.

Je suis bien d'accord avec toi pour ce qui est de la pureté des pensées mais pour l'altruisme... je crois qu'il est possible d'aimer ou d'être généreux...sans rien attendre en retour, juste parce que c'est comme ça, l'accepter et c'est tout.

(je ne sais pas si c'est une réponse qui est dans le sujet...:/ )

"alors ce n'est pas être quelqu'un de bien mais paraître quelqu'un de bien."

Je suis entièrement d'accord ! Vous venez de mettre le doigt sur un bien long sujet ;

"L'esprit humain est-il capable de bonté ou doit-il se camoufler derière un voile de joie pour paraître bien ?"

J'ai très envie de répondre un tit peu la même chose que tout à l'heure, l'esprit humain est, je pense, capable de bonté, s'il est capable d'accepter les choses telles qu'elles sont, sans pour autant que ça soit une fatalité qui influe sans reflexions sur le Moi.

Je pense que l'on doit admettre le paraître puisqu'il existe, mais je ne le cautionne pas donc pour ce qui est du voile de joie...

Voici ma définition du bien :

Mérite les qualificatifs "beau, bon, bien" tout être, objet, notion présentant quelque coïncidence (qualités morale et/ou physique) avec ma personne, ce qui me permet de me targuer d'un 10/10 aussi justifié que parfaitement logique.

Sinon... Est-il indispensable d'être quelqu'un pour être quelqu'un de bien ?

Voici ma définition du bien :

Mérite les qualificatifs "beau, bon, bien" tout être, objet, notion présentant quelque coïncidence (qualités morale et/ou physique) avec ma personne, ce qui me permet de me targuer d'un 10/10 aussi justifié que parfaitement logique.

Ce n'est pas vous à proprement dit qui fabriquez ce voile qui vous protège conte le mal et vous permet d'être acceptée telle que vous êtes ; mais votre esprit, qui vous fournit des masques parallèlement aux choses qui vous entoure et vous influe...

Moi je suis gentille

Ce n'est pas vous à proprement dit qui fabriquez ce voile qui vous protège conte le mal et vous permet d'être acceptée telle que vous êtes ; mais votre esprit, qui vous fournit des masques parallèlement aux choses qui vous entoure et vous influe...

Oui, mais en prenant conscience de l'existence de ces masques, il ne tient qu'à nous de les ôter pour être pleinement soi...

[je crois que nous nous éloignons du sujet, non? ]

A Broune,

Oui, je pense que nous nous éloignons du sujet, mais j'apprécie de parler avec vous.

Ces masques sont fabriqués par votre esprit, ils vous permettent de vous protéger de la vie ; en aucun cas, vous ne pouvez les retirer sans être totalement sur de faire confiance aux personnes à qui vous décidez de vous dévoiler à nu.

Car ils sont vos seuls et uniques protections¿

A Broune,

Oui, je pense que nous nous éloignons du sujet, mais j'apprécie de parler avec vous.

Ces masques sont fabriqués par votre esprit, ils vous permettent de vous protéger de la vie ; en aucun cas, vous ne pouvez les retirer sans être totalement sur de faire confiance aux personnes à qui vous décidez de vous dévoiler à nu.

Car ils sont vos seuls et uniques protections¿

Oui, c'est un vrai risque et une perte de repères, mais n'est-elle pas nécéssaire à un moment ou à un autre, pour vivre pleinement et avancer?

Moi, je crois que si.

Se mettre en danger pour savoir qui nous sommes réellement et savoir ou nous voulons aller au plus profond de soi...

pour ça, cela dépend de chacun...

.9/10 pour moi.

pour ça, cela dépend de chacun...

Ah oui, c'est sur =)

J'espère ne pas être "quelqu'un de bien".

par expérience je sais que je suis capable du meilleur comme du pire (et les deux en excès ) alors, non, je ne pense pas être quelqu'un de bien, tant pis....