Le directeur de la prison de Versailles suspendu

Une conjecture qui peut néanmoins réduire sa peine. La gravité des faits n'est pas la même si l'on peut établir le degré de consentement des détenues. Ces fameuses lettres me font davantage penser aux dénonciations de femmes n'ayant pas les moyens d'obtenir des faveurs, que de deux pauvres victimes d'un pervers sadique abusant du pouvoir que l'institution judiciaire lui confère.

Mesdames et messieurs les jurés. Jugez en votre âme et conscience, mais gardez à l'esprit qu'une femme déterminée sait user de ses charmes avec grande adresse.

Dire que vous vous foutez de nos gueule a cause des harem.Et qu un trouve une occas il lache rien.xD

des harems et des 2/3/4 femmes autorisées...là au moins le monsieur, il a de quoi assouvir ses besoins.

tandis que le pôvre dirlo était peut être en manque

et la détenue certainement igualmente !

et les dénonciatrices ? répudiées

il faut des femmes dirlo dans les prisons de femmes, c'est tout !

Une conjecture qui peut néanmoins réduire sa peine. La gravité des faits n'est pas la même si l'on peut établir le degré de consentement des détenues. Ces fameuses lettres me font davantage penser aux dénonciations de femmes n'ayant pas les moyens d'obtenir des faveurs, que de deux pauvres victimes d'un pervers sadique abusant du pouvoir que l'institution judiciaire lui confère.

Mesdames et messieurs les jurés. Jugez en votre âme et conscience, mais gardez à l'esprit qu'une femme déterminée sait user de ses charmes avec grande adresse.

Maître, de tels propos mysogines tenus dans l'enceinte d'un tribunal de la république vous vaudrait un échec cuisant, du moins je l'espère.

Je n'en suis pas convaincu, Madame l'avocat général.

Vous faites l'impasse, Maître, sur le lien de subordination entre le prévenu et les victimes, qui permet de qualifier cette affaire de droit de cuissage.

Le prévenu est un homme sans histoire qui a été manipulé par des détenues en quête perpétuelle de privilèges. Je ne peux pas croire un seul instant que ce pauvre homme pénétrait de cellule en cellule, faisant son "marché" morbide devant l'oeil passif du personnel de garde ! Si tel est le cas, ce qui relève du fantasme le plus absurde, les matons aussi devraient répondre devant la Justice !

Je le redis, mon client est victime d'une kabbale. Les détenues ont profité de sa faiblesse pour obtenir ce qu'elles souhaitaient et se sont retournées contre lui pour obtenir à nouveau des privilèges de l'institution judiciaire en dédommagement pour les "longs mois de calvaire" qu'elles ont subis ! Ce sont des manipulatrices !

Le prévenu est un homme sans histoire qui a été manipulé par des détenues en quête perpétuelle de privilèges. Je ne peux pas croire un seul instant que ce pauvre homme pénétrait de cellule en cellule, faisant son "marché" morbide devant l'oeil passif du personnel de garde ! Si tel est le cas, ce qui relève du fantasme le plus absurde, les matons aussi devraient répondre devant la Justice !

Je le redis, mon client est victime d'une kabbale. Les détenues ont profité de sa faiblesse pour obtenir ce qu'elles souhaitaient et se sont retournées contre lui pour obtenir à nouveau des privilèges de l'institution judiciaire en dédommagement pour les "longs mois de calvaire" qu'elles ont subis ! Ce sont des manipulatrices !

Pénétrer est le mot, Maître. A qui ferez vous croire que le directeur de cette prison a pu avoir des relations sexuelles dans leurs cellules avec des détenues sans la complicité active des gardiens ?

Merci Maître, d'avoir attiré l'attention de la cour sur ce point. Un supplément d'enquête est requis.

Le prévenu est un homme sans histoire qui a été manipulé par des détenues en quête perpétuelle de privilèges. Je ne peux pas croire un seul instant que ce pauvre homme pénétrait de cellule en cellule, faisant son "marché" morbide devant l'oeil passif du personnel de garde ! Si tel est le cas, ce qui relève du fantasme le plus absurde, les matons aussi devraient répondre devant la Justice !

Je le redis, mon client est victime d'une kabbale. Les détenues ont profité de sa faiblesse pour obtenir ce qu'elles souhaitaient et se sont retournées contre lui pour obtenir à nouveau des privilèges de l'institution judiciaire en dédommagement pour les "longs mois de calvaire" qu'elles ont subis ! Ce sont des manipulatrices !

Quelle métaphore (& quelle plaidoirie) !

C'est totalement absurde ! Pour satisfaire les lubies de criminelles notoires, vous seriez prête à faire condamner d'honnêtes citoyens ? Vous n'insultez pas seulement les gardiens de prison, mais tous les fonctionnaires de Police, gendarme, CRS intègres qui mettent leur vie au service de l'ordre et de la justice. Si les faits reprochés à mon client s'avérait, ils auraient été dénoncé, non pas par deux détenues envieuses, mais par les matons. Savez-vous ce que peut gagner un maton qui dénonce son directeur à qui l'on reprocher un comportement inédaquate avec ses fonctions ? Une promotion ! Oui, une promotion ! Pourquoi dans ce cas faire régner l'omerta quand on peut, sans effort, prendre du grade ? C'est ridicule !

Mon client a été influencé par une femme qui a déjà fait ses preuves dans le domaine de la séduction. Le gang des barbares l'aurait-il choisie comme appât si elle était incapable de faire chavirer le coeur d'un homme ? C'est de l'abus de faiblesse, purement et simplement.

C'est totalement absurde ! Pour satisfaire les lubies de criminelles notoires, vous seriez prête à faire condamner d'honnêtes citoyens ? Vous n'insultez pas seulement les gardiens de prison, mais tous les fonctionnaires de Police, gendarme, CRS intègres qui mettent leur vie au service de l'ordre et de la justice. Si les faits reprochés à mon client s'avérait, ils auraient été dénoncé, non pas par deux détenues envieuses, mais par les matons. Savez-vous ce que peut gagner un maton qui dénonce son directeur à qui l'on reproche un comportement inédaquate avec ses fonctions ? Une promotion ! Oui, une promotion ! Pourquoi dans ce cas faire régner l'omerta quand on peut, sans effort, prendre du grade ? C'est ridicule !

Mon client a été influencé par une femme qui a déjà fait ses preuves dans le domaine de la séduction. Le gang des barbares l'aurait-il choisie comme appât si elle était incapable de faire chavirer le coeur d'un homme ? C'est de l'abus de faiblesse, purement et simplement.

Votre argument n'est pas recevable, Maître. Un fonctionnaire peut se voir promotionner grâce à son mérite, pas pour avoir dénoncé un responsable défaillant. Les fonctionnaires subordonnés n'ont pas vocation à contrôler la hiérarchie, mais c'est l'inverse. Vous me répondrez, oui mais, qui dans ce cas contrôle les contrôleurs ?

Eh bien, c'est une bonne question, je ne vous remercie pas de me l'avoir posée. Force est de constater qu'il aura fallu l'intervention de 2 reprises de justice pour que les faits soient enfin mis au jour. De là à penser que la morale ne se trouve pas du côté des barreaux que d'aucuns qualifient de " bon ", il n' y a qu'un pas que je me refuse à franchir.

Ce type mérite la prison, j'aimerais assez qu'il soit incarcéré, et qu'il découvre la magie de la sodomie le soir au fond des douches.

Tu plébiscite donc le viol pour punir cet homme, tu n' as pas l'impression que la sanction que tu souhaite soit un peu disproportionné ?

Très bien, disons que mon argument n'est pas recevable. Je vois qu'il s'agit du seul auquel vous marquez une opposition farouche, donc on peut en déduire que les autres sont bien valables eux, n'est-ce pas ?

Vous n'avez pas réfuté l'assertion qui imputait à vos clientes des manoeuvres manipulatoires, vous n'avez pas réfuté le fait que vos clientes ont abusé de la faiblesse de mon client, vous n'avez pas clairement réfuté que les deux lettres ne venaient pas de "victimes", mais bien de détenues jalouses des faveurs obtenues par leurs compagnes d'infortune. C'est à cela que je vois que votre accusation ne tient pas la route Madame l'avocat général. Vous vous montrez tatillonne, vous ergotez parce que vous n'avez aucune prise sur cette affaire. On ne peut pas réfuter la vérité, n'est-ce pas Madame l'avocat général ?

Très bien, disons que mon argument n'est pas recevable. Je vois qu'il s'agit du seul auquel vous marquez une opposition farouche, donc on peut en déduire que les autres sont bien valables eux, n'est-ce pas ?

Vous n'avez pas réfuté l'assertion qui imputait à vos clientes des manoeuvres manipulatoires, vous n'avez pas réfuté le fait que vos clientes ont abusé de la faiblesse de mon client, vous n'avez pas clairement réfuté que les deux lettres ne venaient pas de "victimes", mais bien de détenues jalouses des faveurs obtenues par leurs compagnes d'infortune. C'est à cela que je vois que votre accusation ne tient pas la route Madame l'avocat général. Vous vous montrez tatillonne, vous ergotez parce que vous n'avez aucune prise sur cette affaire. On ne peut pas réfuter la vérité, n'est-ce pas Madame l'avocat général ?

J'y venais, Maître, je n'avais pas fini. Comment croire que les détenues aient un libre accès à la personne du directeur de prison ? Voyons, pensez-vous qu'il s'agit d'un établissement de séjour touristique ? Que le directeur rencontre ses clientes pour leur vanter les mérites de son hôtel, et s'enquérir de leur satisfaction ? Tout ceci est grotesque, les détenues ne sont pas libres de leurs déplacements, et vous le savez. Le directeur, par contre, est libre d'aller et venir.

Quant aux détenues qui ont signalé les faits, vous cherchez à les décrédibiliser en arguant d'une jalousie purement conjecturelle. Votre propos est-il de faire croire à la cour que toute femme est prête à vendre son corps pour quelques faveurs matérielles destinées à améliorer un quotidien bien difficile ? Nous ne saurions vous suivre sur ce terrain, Maître.

C'est lui le coupable. C'est lui qui est poursuivi, ne t'en déplaise.

La présomption d'innocence, c'est pour les chiens ?

Je me suis déjà fait reprendre là-dessus, chou, et j'ai rectifié : présumé coupable.

Je me suis déjà fait reprendre là-dessus, chou, et j'ai rectifié : présumé coupable.

Très drôle : présumé innocent.