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Pourquoi refuser la réforme des retraites ? (partie 1)


Charles2Gol

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Membre, Posté(e)
Charles2Gol Membre 25 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

1. Cette réforme n'est pas légitime.

Nicolas Sarkozy avait promis pendant sa campagne qu'il ne toucherait pas à l'âge de départ à la retraite. Cette promesse n'a pas été tenue.

Si comme moi, vous pensez qu'il faut signifier au président que son attitude est inacceptable, signez cette pétition :

http://www.referendumretraites.org/

Faites-la connaître au maximum de gens que vous connaissez. Elle a déjà recueilli près de 280 000 signatures mais il faut bien reconnaître que ça stagne depuis quelques jours. Aidez-nous, aidez-vous.

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Membre, 68ans Posté(e)
danielfr40 Membre 1 719 messages
Baby Forumeur‚ 68ans‚
Posté(e)

les promesses n'engagent que celles qui les écoute

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Invité Magus
Invités, Posté(e)
Invité Magus
Invité Magus Invités 0 message
Posté(e)

Tu as déjà un sujet sur ce thème du référendum. Cette fois, tu ne pourras pas trop te plaindre des foudres de la modération, si elles tombent ^^

M'étant déjà exprimé sur la forme, je reste sur le fond : Pourquoi refuser la réforme des retraites ? Voila ce que j'avais répondu à la même question :

Pour répondre au sujet, la contestation a pris différentes formes. Voici pour ma part ce que j'ai à reprocher à cette réforme :

- Une réforme paramétrique et non systémique : le système est inchangé, bien qu'en surchauffe. Il est poussé à bout en tournant les manettes à fond.

- Une réforme à courte vue et donc non pérenne : ce projet n'est prévu que jusque 2018. Il faudra tout remettre à plat à cette date.

- Un recul social : il n'y a pas que l'âge légal, il y a aussi (et surtout) la durée de cotisation qui ne tiennent compte que de l'espérance de vie et ne tiennent pas compte de deux données fondamentales, à savoir l'espérance de vie en bonne santé des catégories socio-professionnelles et l'âge moyen d'entrée sur le marché du travail.

- Un manque de liberté : le choix de partir à 60 ans (après 41 annuités ou avec une pension décotée, à part pour les "16ans au travail") n'est plus. La possibilité de poursuivre au-delà de 67 ans dans des conditions adaptées (temps partiel par exemple) n'a pas été permis.

- La conservation d'un système dépassé : si je suis pour le maintien de la répartition vaille que vaille, le gros loupé de la réforme est l'harmonisation des régimes de retraite (38 en France) et des différences privé/public.

- La cotisation vieillesse uniquement sur les revenus du travail : les revenus du capital ne sont toujours pas prélevés à la juste mesure.

- L'absence d'un volet emploi : augmenter la présence des actifs (par l'âge légal de départ et la durée de cotisation) sur le marché de l'emploi signifie encombrer l'arrivée de ceux qui n'y sont point (jeunes notamment). Or, pour éponger cet encombrement, on estime qu'il faudrait créer plus 2 millions d'emplois sur 10 ans pour ne pas voir les chiffres du chômage affectés. Ceci suppose un taux de croissance à 2,5%.

- Un projet assis sur des prévisions fantasques : le projet repose sur un taux de croissance prévisionnel de 2% (jusqu'en 2018). Or, comme dit au-dessus, c'est plus de 2,5% qu'il faudrait finalement pour éponger l'impact de la réforme sur l'emploi. FMI et INSEE s'accordent à dire que nous traversons une crise économique durable et que 2% de croissance en France est plus qu'optimiste.

- Un financement non garanti : pressurer la population active ne sera donc pas suffisant pour financer les retraites. Or, l'Etat a écarté les autres sources possibles de financement comme une part plus grande du PIB ou la taxation des revenus du capital.

- Des alternatives muselées : sans parler de la gauche qui n'a plus droit au chapitre tant sa planche est savonnée par l'UMP, des voix à droite se sont élevées pour proposer d'autres projets non seulement intéressants, mais qui ont fait leurs preuves dans d'autres pays. Le compte notionnel par exemple. Fin de non recevoir par le ministre Woerth : on a prié les voix dissonantes de rentrer dans le rang. Ce qu'elles ont fait.

- Les régimes parlementaires exemptés de réforme : cerise sur la gâteau, les parlementaires ont refusé l'amendement Cochet voulant mettre fin au cumul des retraites des parlementaires - énorme privilège. Les vrombissements de couloir ont tout de même lancé sur les rails un projet aux petits pieds de diminution de 8% de la retraite parlementaire. Projet qui n'est toujours pas voté, lui.

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Membre, Posté(e)
Charles2Gol Membre 25 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Désolé de me répéter... Cependant depuis ton excellent exposé (je suis sérieux), les choses ont changé. La loi a été votée et promulguée. Que nous reste-t-il donc pour faire valoir notre bon droit ? Tout ce que tu dis est exact et il faudrait laisser passer ça comme ça ?

De plus, ton exposé ne mentionnait pas l'attitude indigne de Sarkozy. Je l'ai donc modestement complété...

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Modérateur, Nikita, 154ans Posté(e)
_Dolph Modérateur 60 554 messages
154ans‚ Nikita,
Posté(e)

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