Deux mots d'humour

Il faut être ministre pour perdre son portefeuille et en retrouver un autre dans la foulée.

Il est compliqué d'attendre de pied ferme quand on est mou du genou.

D'un simple point de vue sécuritaire, mieux vaut souhaiter bonne route à un Allemand que fausse route à un aliment.

Face à une situation où les autres hésitent à se mouiller, mieux vaut être doté d'un caractère bien trempé pour se jeter à l'eau.

Les politiques incapables de choix éclairés mais qui se prennent pour des phares, feraient mieux de la mettre en veilleuse s'ils ne veulent pas finir à la lanterne.

Refuser d'accepter qu'on ne nous accepte pas n'est pas toujours inacceptable.

La tête et les jambes

Il n’est pas rare d’entendre le proverbe « quand on n’a pas de tête, il faut avoir des jambes ! ». Un proverbe qui s’avère être sans queue ni tête lorsqu’on sait que même un poulet ayant perdu la tête ne va jamais très loin. Et je ne fais absolument pas allusion à l’avancement d’agents assermentés de la Police nationale. Quand on n’a pas de tête, la capacité de prendre ses jambes à son cou diminue fortement, même avec de bonnes jambes. J’ajouterais que si vous avez perdu la tête, vous pouvez toujours courir pour vous porter tête de liste aux Municipales de Cannes. La réciproque de ce proverbe paraîtrait plus plausible, rien n’interdisant à un cul-de-jatte d’obtenir haut-la-main le prix Nobel de Physique.

Un constat s’impose. On ne peut nier la réalité d’un lien étroit entre la tête et les jambes. Les exemples ne manquent pas. Un casse-pied qui vous tient la jambe finit toujours par vous prendre la tête. Prendre les choses par-dessus la jambe quand on en a par-dessus la tête est édifiant. L’existence même de la tête du fémur ne l’est pas moins. Peut-on finir en tête quand on n’est pas en jambes ? D’autres illustrations viendraient confirmer ce constat mais je ne les ai plus en tête. Malheureusement, j’ai bien peur que le fait que je n’aie plus toute ma tête vous fasse une belle jambe.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! 

Le 27/11/2010 à 11:17, Pierre-de-Jade a dit :

Quelquesoient ses opinions, un fier à bras sera toujours plus efficace qu'un manchot modeste pour déplacer une brouette

Ne froissez jamais une femme sur sa mise en plis, elle pourrait se mettre en boule

Passer un savon à quelqu'un qui passe son temps à buller n'a pas forcément l'effet escompté

Fermière auvergnate vend deux vaches pour payer ses traites

A suivre...

On imagine Bowie en "Thin White Duke", chantant "White Light/White Heat" en entrant dans un "White Night shop" pour s'acheter une dose de "white line"...

Quand tout va de mal en pis, aller vers le moins mauvais est un pis-aller.

La chaleur des relations familiales ne se mesurent pas en degrés de parenté.

Mettre deux détenus par cellule accroît considérablement le risque qu'ils se fassent la paire.

Je n'ai jamais compris cet engouement pour le gel douche si c'est pour se laver à l'eau chaude.

Les personnalités peu amènes ne sont pas très attirantes.

Les coups de sang finissent souvent en eau de boudin.

Bout de luxe

Qu’est-ce que le luxe ? Faire toute la lumière sur le luxe n’est pas chose facile, même éclairé par un lustre en verre de Murano. Tout dépend des moyens et des goûts de luxe de l’observateur, pas toujours très compatibles entre eux.

Pour certains, le luxe est une manifestation ostentatoire de la richesse où des rombières de l’avenue Foch en tailleur Chanel et escarpins Louboutin se laissent envahir par une béatitude christique entretenue par le cliquetis d’une quincaillerie estampillée Chaumet à chaque grand-messe célébrant la sortie d’un nouveau sac Louis Vuitton.

Pour d’autres, plus prosaïquement, finir le mois sans avoir recours à l’assistance des restos du cœur est déjà un luxe. Rouler en Porsche Cayenne pour certains, ne pas dormir sous un porche à Cayenne pour d’autres. Passer une semaine dans un palace à Dubaï ou apprendre que la prolongation de son bail de HLM ne passe pas à l’as. L’échelle du luxe varie du minimum vital au faste tape-à-l’œil. Le luxe haut-de-gamme n’est pas à la portée de tout le monde mais il rapporte à quelques-uns qui s’accordent sur la note à payer.

Ne tirez pas sur l’opulence, diront certains, peut-être, mais si le plus grand luxe était d’avoir les moyens de s’en passer ?

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! 

Quand on a le moral en dents de scie, mieux vaut couper un peu.

Il suffit d'un moment d'égarement pour que l'on se retrouve perdu.

Vendre la mèche suffit parfois à mettre le feu aux poudres.

Face à la hausse du prix de l'électricité, l'éclairage à la bougie n'est manifestement pas une économie de bouts de chandelles.

Paradoxalement, un gel de nos avoirs ne nous permet plus d'avoir de l'argent frais à disposition.

Il est toujours difficile de parler du lustre d'antan à des personnes qui n'ont rien à cirer du passé.

Histoire de saints

La Toussaint est l’occasion de rappeler que si nous ne sommes pas tous des saints, les saints, eux, le sont tous par définition. Et c’est aussi l’occasion d’en mettre quelques-uns à l’honneur.

Saint Honoré : Honoré, profitant que Charlotte soit aux fraises, démontra une fois de plus que passer pour un saint est du gâteau quand on est une crème

Saint Jacques : Jacques traça son chemin vers la sainteté grâce à sa quête inlassable de coquilles dans les enluminures de Compostelle.

Saint Lazare : Lazare, grand ami de Jésus qui répondait « ce Lazare fait bien les choses » à tous ceux qui le mettaient en garde en répétant sans cesse « gare à ce Lazare, un jour il te laissera à quai ! ».

Saint Bernard : Bernard doit sa célébrité au sauvetage de plusieurs gardes suisses pris dans une avalanche après le passage d’un col, les ramenant miraculeusement à la vie grâce à un tonnelet de Rome.

Saint Joseph : c’est en prenant de la bouteille que Joseph, le père adoptif de Jésus, réalisa que son fils deviendrait un grand cru.

Saint-Justin : Justin doit sa sainteté à l’évêque de Troyes, ébloui par sa capacité à s’engager sans compter à faire le bien, au point qu’il déclara un jour « des Justin, y en a pas deux ! ».

Saint André : André crut longtemps devoir faire une croix sur une future sanctification de par sa capacité réitérée à ne pas passer pour une pointure à force de paraître à côté de ses pompes.

J’aurais pu terminer en évoquant Saint Simon mais je n’ai plus son histoire en mémoire.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! 

Une pointe de cynisme sera toujours moins nocive qu'une dose de cyanure.

Ne pas tenir sa droite augmente considérablement les risques de passer l'arme à gauche.

- J'ai grossi. - Ah mince alors.

Réussir à dormir comme une souche quand on ne s'est pas cassé le tronc, personnellement, ça me scie.

Tenter de jouer de la cithare à l'abbaye de Cîteaux est pour le moins anachronique.

Agent double vend sous le manteau doublures de trois-quarts à moitié prix.

Ne pas perdre le fil

L’avènement du sans-fil n’a pas mis fin à ce constat, l’Homme reste très attaché à ses liens. Celles et ceux qui enchaînent les liaisons au risque de multiplier les ruptures ne me contrediront pas. On s’attache, on s’attache et on se retrouve un jour la bride sur le cou, pieds et poings liés. Mais à l’opposé, ne rien entraver nuit indiscutablement à la marche en avant de tout individu, lui faisant perdre le fil de sa vie. Un choix cornélien qui peut conduire à se faire des nœuds au cerveau car si on tranchait le nœud gordien d’un air détaché, ça se saurait. Tisser des liens est vital à condition de ne pas avoir maille à partir avec des individus usant de toutes les ficelles pour vous embobiner. J’ai l’exemple d’un joueur de trombone ayant des attaches parisiennes qui a fini par couper le cordon après avoir pris conscience que ce n’était que du vent. A deux doigts de péter un câble, il s’est attaché à trouver un pied-à-terre dans l’Allier après un court passage par Nœux-les-Mines, où il n’a pas vraiment accroché. Il le répétait souvent « je ne tenais pas la corde à Nœux ! ». Les liens se font, se défont, c’est la vie et on ne s’en lasse pas. La preuve en est que même dans les détachements, des liens se créent. Seuls les ermites tentent parfois de faire leur trou dans un endroit reculé pour se couper du monde. Mais malheureusement, beaucoup d’entre eux finissent fous à lier.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! 

il y a 5 minutes, Pierre-de-Jade a dit :

Seuls les ermites tentent parfois de faire leur trou dans un endroit reculé pour se couper du monde.

Mais tous les Saint Antoine dans le " désert " (ermitage) ont fini par comprendre qu'ils avaient emmené leur Diable avec eux,   .

Qui parle pour ne rien dire finit toujours par trouver à qui parler.

Forte hausse du nombre d'abonnés à Netfisc, la chaîne d'impôts en continu.

Peut-on raisonnablement emballer du savon dans du papier à bulles en période de Mousson ?

Qu’il existe un infiniment grand et un infiniment petit est un problème de taille pour les personnes bornées.

Il est somme toute paradoxal qu'une perte d'argent liquide soit considérée comme une perte sèche.

Il est très rare de tenir le bon bout quand on en arrive à des extrémités.

L’accord imparfait

Si la grammaire est l’orchestration du vocabulaire, force est de constater que les accords ne sont pas à la portée de tout le monde, passant parfois pour du haut de gamme dont on n’a pas toujours la clé. Prenons pour exemple l’utilisation du verbe avoir, dont l’une des règles essentielles est souvent jugée indigeste : la consommation régulière de compléments alimentaires ne doit être mise en avant que si le sujet a suffisamment d’avoirs devant lui. Difficile de s’accorder sur son sens, non ?

On dit aussi que l’impératif est un temps qui tranche, qui permet d’avancer, au contraire du conditionnel, qui hésite, qui doute, mais c’est un peu vite oublier que prisonnier d’impératifs, la liberté conditionnelle est heureusement bien présente pour ne pas nous exposer à un futur trop imparfait.

Passons sur l’anachronisme du passé-composé pour bon nombre de familles qui, tout en composant avec le présent, se projettent sur un futur recomposé, tirant un trait sur les unions antérieures.

Et l’incompréhension suscitée par l’usage du plus-que-parfait alors qu’il est de notoriété publique que la perfection elle-même n’est pas de ce monde.

Et que dire de l’imparfait du subjonctif tombé en désuétude et dont on se demande objectivement s’il n’a pas été créé pour souligner l’imparfait du subjectif et, plus prosaïquement, amorcer un virage vers une plus forte utilisation du s, source de dérapages aussi soudains que sournois.

C’est une évidence, la grammaire est complexe. Autant l’on s’attend à ce que la concorde détende, autant la concordance des temps tend à tendre.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! 

Dans la vie on fait ce qu'on peut et quand on peut peu, on n'y peut rien.

Il faut vivre avec son temps mais autant vivre sans leurre.

Vivre aux crochets de quelqu'un, c'est le tenir en l'esse.

Certaines personnes ne paient pas de mine mais, mine de rien, sont toujours capables d'exploiter le bon filon quand il se présente.

Les avions ont des trains d'atterrissage, les trains se contentent de tarifs qui s'envolent facilement.

Faits divers : un chasseur parti chasser le naturel meurt piétiné.

La face cachée de la médecine

Dans la série, tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la médecine sans jamais oser le demander, je vous présente la face cachée de certaines de ses composantes pour dépasser les idées reçues sans dépassements d’honoraires.

Dermatologue : l’une des rares spécialités avec égoutier et chocolatier où le fait d’être à côté de la plaque témoigne du professionnalisme. Manque de pot, son image pâtit de délais de rendez-vous susceptibles d’aggraver le cas des malades en leur provoquant des crises d’urticaire.

Radiologue : praticien qui en connaît un rayon sur votre intérieur alors que vous ne l’avez jamais invité à la maison.

Hématologue : le seul capable de gagner de l’argent sur la base de tests sanguins. On lui reproche souvent de semer le doute chez ses patients en leur disant à plus en fin de consultation alors qu’au plus ils sont A-. Si vous avez les yeux globuleux et injectés de sang, consultez plutôt un ophtalmo.

Cardiologue : s’il n’a pas le rythme dans le sang ou que son cabinet est installé sur une grande artère bouchée aux heures de pointe, méfiez-vous, même s’il semble prendre son métier à cœur.

Anesthésiste :il vous connaît à peine qu’il vous fait déjà perdre connaissance. S’il vous raconte des histoires à dormir debout, ne vous laissez pas endormir.

Chirurgien-dentiste : l’association la plus angoissante. Pris séparément, l’idée d’avoir affaire à eux ne déclenche pas une allégresse au-delà du raisonnable, mais l’amalgame des deux peut aisément faire claquer des dents.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur !