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Sauver ou être sauvé ?


existence

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Invité EnergetikFix76
Invités, Posté(e)
Invité EnergetikFix76
Invité EnergetikFix76 Invités 0 message
Posté(e)

Et il y a cette phrase très simple (peut-être beaucoup trop simple d'ailleur...)

"Il faut donner de l'amour là où se trouve de l'amour"

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Membre, 43ans Posté(e)
alexdesdébats Membre 4 280 messages
Baby Forumeur‚ 43ans‚
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Sauveur ou sauvé? Hmmm... Sauveur car si je dois être sauvé c'est que je me trouve dans une situation nécessitant une aide et donc asser inconfortable!

Mais je pense que le sauveur se sent lié à son bénéficiaire car sauver peut-être aussi choquant que se retrouver dans une situation nécessitant du secours et si ce n'est pas dans le cadre d'une profession qui fait que l'on se retrouve dans la position du sauveur, c'est la providence et il n'y a aucune fierté quelconque à avoir autre que le fait de ne pas avoir négligé d'avoir porté assistance à un semblable qui en avait besoin alors que l'on pouvait le faire!

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Membre, 43ans Posté(e)
alexdesdébats Membre 4 280 messages
Baby Forumeur‚ 43ans‚
Posté(e)

Pour annecdote, je me suis déjà retrouvé dans une situation où je pense que j'aurais pu porté assistance (enfin je pense que j'aurais pu le faire mais c'est pas vraiment sur...) et croyez moi, c'est je pense un sentiment beaucoup plus intense qu'est celui de culpabilisé à tord ou à raison que celui de l'accomplissement d'un sauvetage quelconque... Demandez à ceux qui font une profession qui au quotidien sont confrontés à divers drames et je pense que dans la majorité ils doivent penser pareil!

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Membre, Posté(e)
existence Membre 5 823 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

Ah ben on fait pas toujours les meilleurs choix, il y a des habitudes, diverses forces qui nous entrainent. Cela s'apprend à être bienveillant.

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)
Mais l'égoïsme n'est pas le mal. Le problème ce n'est pas de faire son propre bien, mais de le faire au détriment des autres alors qu'on pourrait faire le bien des autres ou au moins ne pas nuire aux autres. De la même manière, l'égocentrisme n'est un problème qu'à partir du moment où l'on a une considération exagérée de soi qui fait qu'on ne se rend pas compte de ce que vivent les gens qui nous entourent, et alors nous sommes aveugles de leurs souffrances éventuelles.

De façon complémentaire, un altruisme total est stupide, puisque nous sommes la personne la mieux placée pour nous occuper de nous-mêmes. En effet, si on pousse la logique jusqu'au bout, lorsqu'on partage un repas, il faudrait mettre la fourchette dans la bouche de l'autre et vice-versa.

Un altruisme sensé comprend une part d'égoïsme, puisque le bien de toute personne est alors équivalent, et alors notre bien est équivalent au bien d'une autre personne. D'autre part, faire le bien des autres procure de la joie, ce qui fait que nous faisons du bien à nous-mêmes en étant altruistes. Cette joie peut être une partie de la motivation de notre action altruiste.

Mais bien entendu, plus il y a de personnes, plus notre intérêt personnel est une petite proportion par rapport à l'intérêt de tous. D'un point de vue théorique, à l'infini, notre intérêt devient infime. Mais notre intérêt n'est jamais négatif. Le bien de soi est du bien tout court. C'est juste qu'il faut prendre dans l'équation le bien des autres aussi.

Bien sûr qu'il y a toujours de l'égoïsme, mais c'est lorsqu'on en est dupe que cela devient le mal. Pour le sauveur, il reste toujours la question de se dépasser ou non dans l'autre : faire du bien aux autres en ayant en vue son propre bien, ou faire son propre bien en ayant en vue le bien des autres. Dans le premier cas le baromètre serait l'estime de soi, et dans le second la satisfaction suffisante de nos besoins. Ce qu'on peut soupçonner dans le premier cas, c'est de considérer autrui comme un moyen. Dans le second cas, il y a juste la satisfaction de créer une dynamique positive en mettant toute sa fierté et son égoïsme dans cet idéal.

"Bien faire et se tenir en joie." Baruch Spinoza

Et il y a cette phrase très simple (peut-être beaucoup trop simple d'ailleur...)

"Il faut donner de l'amour là où se trouve de l'amour"

Superbe phrase que je partage ; c'est bien ici une dynamique/spirale positive : rien de meilleur que de vivre avec d'autres personnes dans le plaisir mutuel de faire plaisir. C'est l'ouverture d'un espace-temps à part entière. Sinon il est évident qu'on ne peut évaluer le bien de l'autre qu'en fonction de notre propre bien : d'où l'intérêt d'un dialogue et d'une compréhension réciproque qui permet de partager le même langage. Bon je suis peut-être un peu naïf, je veux bien le reconnaître....

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Membre, Posté(e)
existence Membre 5 823 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)
Bien sûr qu'il y a toujours de l'égoïsme, mais c'est lorsqu'on en est dupe que cela devient le mal.

C'est quoi "le mal" ?

Pour le sauveur, il reste toujours la question de se dépasser ou non dans l'autre : faire du bien aux autres en ayant en vue son propre bien, ou faire son propre bien en ayant en vue le bien des autres. Dans le premier cas le baromètre serait l'estime de soi, et dans le second la satisfaction suffisante de nos besoins. Ce qu'on peut soupçonner dans le premier cas, c'est de considérer autrui comme un moyen. Dans le second cas, il y a juste la satisfaction de créer une dynamique positive en mettant toute sa fierté et son égoïsme dans cet idéal.

J'ai rien compris.

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