les textes qui hantent mes tiroirs

petit premier de la liste :

allez un ptit deuz ^^ :

Changements d'heures

Son visage, à la peau aussi noire que la terre sur laquelle je reposais , fût la première chose que je vis lorsque j'ouvris les yeux . D'une main ,Carpo me souleva . C'était l'incarnation de l'été déclinant pour laisser place à l'automne arrivant . Tout dans cet Heure magnifique évoquait ce passage d'une saison à une autre . Sa chevelure surmontait d'une couronne de feuille rougissante , sa longue tunique beige , jusqu'à ces yeux qui m'évoquait le ciel bleu rose des derniers soirs d'été ¿ Elle m'emmena dans la grotte où elle vivait . Elle fit pour moi une couche de brindille et je m'installais avec elle . Nous vivions en parfait harmonie , je lui tenais compagnie et elle me nourrissait de jeunes pousses . Chaque soir , nous contemplions la nuit étoilé . Je l'aimais comme une mère . C'est pourquoi je pris peur lorsque je vis venir le changement . La brise d'habitude légère se transforma en bourrasque de vent glacial , et les fines gouttelettes ,que je buvais sur sa joue ,devinrent des torrents .Elle ,toujours tièdes , frémissait désormais . Un soir , elle m'annonça son départ . Sa s¿ur s'occuperait de moi car là ou elle partait seul les dieux pouvaient entrer . Je pleurais son absence et les jours défilaient, chaque fois plus froids . Désespérant de voir cet s¿ur mystérieuse , je finis par me fabriquait un sac douillet pour me protégeait des grands froids . J'allais enfin m'y blottir quand Auxo arriva .Tout de blanc vêtue , les cheveux gris emmêlaient par le vent , je ne fis que l'apercevoir car sa venue annonçait l'hivers et je ne sus résister à la chaleur de mon cocon . La vielle Saison me conta les beautés du monde enneigée et des lacs gelées .Elle aimait à parler des hommes et des statuts de neige qu'ils érigeaient pour elle . Son haleine fraîche berça mon sommeil . Puis revint la vie , tout autour de moi semblait bouger à nouveau et le froid s'estompa .Je ne la vis pas partir . Pourtant un matin , je m'éveillais enfin ,le soleil tapant sur ma couche rendait ma chrysalide étouffante . Alors j'entrepris de m'en extirper . Thallo me regardait avec émerveillement . C'était la plus jeune des trois Heures . Ses yeux pétillaient de malice .La robe courte et les cheveux fleuris virevoltait autour de l'enfant alors qu'elle dansait pour moi . Accaparé par ce spectacle , je ne me rendis pas immédiatement compte du changement survenu en moi .Mon corps ,autrefois mou et pataud, était devenu léger et dynamique .Mais la plus grande différence se situait sur mon dos . Deux paires d'ailes immenses y était accrochait .Je m'envolais dans un tourbillon de couleurs resplendissantes et me mis à danser au milieu des fleurs avec ma jeune amie . Nous jouâmes ainsi tant et si bien que le soir nous rattrapa vite .Fatigué je me reposais quelques instant sur la tige d'une jonquille .L'innocente Thallo se pencha sur moi et de sa petite main voulut caresser mes ailes bleues . Pauvre petite , sa force si supérieur à la mienne arracha d'un coup mes nouveaux attributs .Chutant , dégringolant je ne me sentis pas mourir , mais j'entendis ses pleurs déchirants lorsqu'elle comprit sa faute . Elle pleura tant et si fort que Carpo et Auxo vinrent se joindre à sa tristesse . Les trois Heures réunit ,le temps se détraqua . Des grêlon gros et dures comme la pierre arrachaient les fruits pourrissants et les arbres encore en fleurs se dépouillèrent . Zeus ameutait par les cris de détresse des humains descendit alors vers ses filles. Ce fût Thallo qui par ses larmes toucha le plus le c¿ur de son père. ému, ce dernier accepta de m'offrir une vie éternelle auprès de mes Saisons ,en échange de quoi ,je répèterais indéfiniment mon cycle de vie . Depuis les jours défilent sans compter ,chacun de saveurs différentes mais tous m'offrent tant de bonheur .

Putain mais tous vos articles c'est d'un gai, mais d'un gai...

Ce serait normalement à moi, le dépressif, d'écrire ce genre de choses.

Je vais décrire la mort de ma première copine, dont il ne restait que le bassin et les jambes après qu'un camion ai grillé un stop.

Ou bien la fameuse blague ignoble sur les trisomiques pourquoi pas.

C'est à force de ne regarder que des séries policières glauques avec que des meurtres et des horreurs que vous êtes devenus comme ça ou quoi ?

Nous à notre époque on écrivait de la SF et des poèmes de paix.

@halman :

Il y a un grand nombre de catalyseurs à l'écriture, mais l'un des plus efficace reste, et restera longtemps, la douleur et la souffrance. Ecrire est un moyen de l'évacuer. C'est cliché, je sais, mais c'est vrai. Il n'est pas étonnant que la plupart des textes soient noirs...

Pour ma part, je me plait un peu dans cette ambiance glauque. Cotoyer de près la douleur des autres est une manière de la partager et de partager la sienne propre je trouve. De trouver des ressentis communs, et un peu moins de solitude même parfois. Alors, je trouve que ces textes noirs, paradoxalement, me rendent un peu plus heureux... Etrange...

En tout cas, certains tiroirs renferment des trésors ^^ .

Malheureusement je me rend compte que les casses nouilles de première sont devenus la majorité ces dernières années.

Ca ne réfléchit pas aux conséquences de ce que cela dit et cela fait.

Ca envie de dire une connerie ça la dit, s'en foutent si ça blesse.

C'était bien vu et bien dit.

J'ai préféré le second texte et son style particulier, un brin fantastique, et imagé.

halman : celà dépend peut être du monde , du moment . j'espère ne pas trop t'avoir cassé l'ambiance ^^ , pour le coup la reine des glaces était un sujet imposé d'un groupe d'écriture ^^ plein de petite vielle dont le thême était " le froid " merci d'avoir lu

mad : merci

magus:

Ca envie de dire une connerie ça la dit, s'en foutent si ça blesse.

non non ^^ c'était une réponse au premier commentaire que je trouvais en inadéquation avec les idées de son auteur professées ailleurs =)

C'est moins le thème que le style du premier texte qui m'a dérangé. La description était longuette et manquait d'un rythme ou d'une accroche. Dans le second, on est davantage tiré par la manche dans ton univers.

pour ma part jme contente de lire ; j'y vois une quête spirituelle ; j'adore vraiment le fait qu'on apprenne à la fin du premier texte que la scène se situe au Tibet....... et ensuite, une sorte de paradis des idées..... j'aime bien ces textes, j'y vois une sorte de quête spirituelle avec de la sensualité en plus.....

magus : me voilà soulagé de ne pas te blesser ^^ , j'avoue je ne savais où j'allais , c'est surement cela qui le rend un peu fastidieux .

chateau : merci

une autre

« Je commence toujours ma tournée par la rue du général de gaulles .Vous savez cela fait quinze ans que je suis dans le métier , après autant de temps on finit par reconnaître les gens qui attendent leurs courrier avec impatience de ceux qui redoute son arrivée. Elle s'était bien plus que ça . Elle habitait dans cette rue , celle du général de gaulles depuis 2ans environs. Il ne m'a jamais semblé qu'elle travaillait mais elle était la tout les matins de bonne heure ,se tenant immobile derrière sa fenêtre , le petit dans ses bras . Oh bien sur même si je savais qu'elle était là je ne la regardais pas , c'est aussi ça le contact humain , savoir être discret quand on voit que quelque chose ne va pas . Enfin voilà ce matin là , je ne pouvais pas faire autrement , j'avais un recommandé pour elle . J'avais sentis qu'il y avait sûrement à l'intérieur ce qu'elle craignait . Pas que je sois devin mais cette femme ne recevais jamais que des factures ou quelques lettres d'une autre femme , Mme Frog je crois . Alors je suis allé frapper à sa porte , il ne lui a pas fallut longtemps pour ouvrir bien sur . Je me souviendrais toute ma vie de ce visage défait ,le visage d'une jeune femme trop vite grandi que le passé rattrape.» Jetant un coup d'¿il à l'inspecteur , je compris rapidement qu'il n'appréciait guère mes commentaires , mais comme de toute façon , le fait de devoir noter ma déposition ne l'avais pas enchanté le moins du monde , je continuais ¿

« Puis je lui ai tendu l'enveloppe , elle n'a fait que regarder la provenance et le papier lui a échappé des mains . Je l'ai ramassé et j'ai aperçut les larmes qu'elles n'avaient pas su retenir . Ensuite j'ai finit ma tournée ,et elle m'ai sortit de la tête . Le lendemain pourtant quand je ne l'ai pas vu à la fenêtre , j'ai eu un doute . Et voilà que trois jours plus tard alors que je faisais la cuisine pour mes chat , j'avais la télé allumé sur le bar, le bruit me tient compagnie vous comprenez, enfin bref j'ai vu sa photo dans le flash spécial , ils disaient qu'elle et son fils avaient disparut , qu'elle l'avait kidnappé . Je me suis demandé comment donc une mère pouvait elle kidnapper son fils , je veux dire : c'est normal qu'elle l'emmène , non? » Une fois de plus mon avis arracha une grimace à ce représentant de l'ordre obtus qui cessait à présent de noter mon récit . Enfin il me répondit :  « bien c'est là tout ce que vous aviez à raconter , -oui balbutiais-je étonné de ce ton moqueur , -eh bien je crois que vous pouvez signer et partir » Ce furent là ces seuls mots et je m'exécutais . Pourtant le soir même ,poussée par une intuition , je me rendis discrètement chez la femme mystérieuse . Je n'eu pas à chercher longtemps , la lettre était là sur le sol , à l'endroit exacte où je l'avais ramassé quelques jours plus tôt , enveloppe toujours fermée. Je la ramassais à nouveau et l'ouvris .  Elle commençait ainsi « chère madame , ceci est une convocation au tribunal des affaires familiales¿ » Trop curieuse je lus la suite . Apparemment ses propres parents, lui disputaient la garde de son enfant, elle avait fuis , fuit ces gens qui voulaient lui reprendre la vie qu'elle avait porté . Elle savait que ce courrier viendrait un jour , nul besoin pour elle de l'ouvrir pour comprendre ce qu'il contenait . Malgré sa fuite , je restais persuadé qu'elle n'avait rien à ce reprocher .Après cela, je repris le cours de ma vie ,pourtant chaque soir je continuais de guetter dans le journal le moment où la malheureuse serait retrouvé¿

un petit vieux fait sur un terrain en friche à coté d'un minigolf sur les cotes anglaises ^^

au milieu du vent des cieux

j'ai apperçu tes yeux

qui brillaient de milles feux

assise dans l'herbe je ne pensais qu'à lui

et ce gout amer dans ma bouche c'était lui.

Loin de tout

loin de vous

je voudrais vous rejoindre

pour que ma peine soit moindre

j'entends au loin les vagues

qui comme des enfants

vont sur la plage

en s'amusant .

Dans ce pays qui n'est pas mien

je me sentis si bien

je reviendrais ici

à la fin de ma vie

je voudrais que mes cendres reposent

près de ces quelques proses...

produit du jour :

une rose rouge se lamentait ,

seule dans son vase dorée.

le jardinier l'avait emprisonné

"ici tu sera protégé de la tempète " disait il

mais la rose ne voulait que la liberté

elle se fichait du vent

qui dehors secoué les jonquilles

une souris s'approcha de ses douces pétales

d'un blanc innocent

"qu'est ce qui peut bien attrister

votre blanche beauté ?

- je voudrais voir le monde ,

combien la terre est ronde

mais je reste prisonnière

malgrès toute mes prières ..."

compatissant l'animal

lui offrit l'aventure .

"Ouvre donc la fenêtre que je puisse m'envoler"

la souris s'exécutais

mais bien mal lui en pris

car d'un bon coup de balai

le jardinier l'anéantit ...

l'automne déversait ses feuilles tout autour d'un petit carafon

sans jamais entrer dedans, pourtant la pluie l'avait rempli

d'une eau pure, claire, douce, alléchante......

croa, croa faisaient les grenouilles

telles des psychopathes installées

à demeure sur les nénuphars

du parc jouvet

dans le coeur

du petit gars

penché sur

son jouet

son ami

le petit

carafon

la salle de bal s'illumine .Pour la première fois c'est ensemble que nous entrons . Tant de bras me furent offert devant cette porte ,mais si le tien se tend, je ne peux refuser. les secondes durent des heures , et une chaleur etouffante nous entraine dehors . Toutes les fleurs du jardin sont fanées , je saurais m'en passer . Qu'importe si tu n'existe pas , et qu'à l'intérieur , ces étrangers contemplent ma solitude . Le boléro sur mes épaules à glissé , j'ai froid maintenant . je m'assoies sur le petit banc face à la fontaine éclairée. quelqu'un finira bien par venir me chercher , j'attends . " que fait elle là ? madame il faut partir ,vous ne pouvez pas dormir ici , ne me forçais pas à appeler la police" "elle ne respire plus?!?" "appelez une ambulance!!!" " encore une qui n'a pas eu de chance, l'hivers est rude cette année , les sans abris tombent comme des mouches"

alésia

Impatient tels le jeune homme trépignant avant sa première chasse , les terrassiers attendaient les ordres du jour . Depuis longtemps déjà , les gaulois été pris au piège. Nous autres avions du continuer les travaux de contrevallation protégés par un premier fossé . Le champ de lys comme l'appelé mes camarades été celui qui nous avait coûté le plus en hommes comme en temps . Nombreux étaient les imbéciles ,qui pris dans l'euphorie de notre bataille ,comme j'aimais a la nommé , chutaient dans l'un des nombreux trous et se retrouvaient déchiqueté par nos propres pieux . Ce n'était rien d'important , nul n'était irremplaçable parmi nous . Plus de 30000 hommes travaillant sans relâche ,cela laisse peu de temps pour se soucier de ceux qui manquent. Les jours passaient , apportant chacun leurs labeurs souvent répétés . Aujourd'hui ce serai sûrement l'heure de remplir d'eau le fossé intérieur . L'une des deux rivières allait devoir être dérivé pour cela , encore beaucoup de travaux pour nous. Pourtant c'était bien plus simple que l'attente , nous étions encore en infériorité numérique d'après nombre de mes connaissances et les renforts gaulois ne tarderaient pas à arriver . Bien sur , nous construisions en même temps nos défense contre ces possibles assaillants . Le temps me durait loin des miens dans cette vallée gauloise où la mort suintait . J'avais cheminé longtemps ainsi dans ma tête ,suivant machinalement mes camarades quand soudain j'entendis crier : « Attention , pousse toi de là » C'était le jeunot auprès duquel je faisait mon labeur , il était d'un naturel calme et me permettait de m'enfermer dans ma solitude . De grands gestes des bras , des cris et des visages moitié peinés moitié résignés, c' est tout ce que je vis avant d'être emporté par le courant , déjà été creusé une parti de la dérivation et je n'y survivrai pas . J'allais rejoindre les imbéciles que j'avais vu mourir sans que nul arme ne les touche , rien que leurs propres sottises . Adieu monde , adieu armé , fasse que Rome soit victorieuse .

aucune véxation

rien que des questions...

mon besoin de ressentir.

voulez-vous que je vous dise?

vous avez ravivé le pire.

que je vous méprise,

je sens l'amour qui ,par

couche d¿aventure , sépare

avec ces incertitudes blessantes.

vous, vos différences m'enchantent¿