si on dit qu'on s'en tape..? s'est considéré comme.. genre.. un vote blanc ou.. pas.. ?

Bah personne ne te demande de voter pour quoi que se soit.

Comme je le dis souvent : si tu n'as rien à dire, contente toi de le faire.

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Le retrait des forces combattantes est une bonne chose, j'étais même surpris qu'elles étaient encore sur place en fait.

L'Irak va rester présent longtemps dans l'histoire américaine, c'est un traumatisme qui pèsera aussi lourd que celui du vietnam alors que l'ennemi combattu était diamétralement opposé.

L'Amérique ramène chez elle une populations de militaires traumatisés, les suivis psychologiques vont être longs et difficiles et j'imagine qu'ils ne seront pas sans conséquences à la rubrique des faits divers.

Alors je sais, certains esprits étriqués viendront dire "bien fait" sans ne trop rien y comprendre et même sans trop saisir la portée de cette considération inutile. L'Amérique est coupable de s'être engagée dans cette "guerre" certes, pour aucune raison valable certes, mais les hommes qui y étaient n'était pas responsable de grand chose vis à vis de ce qu'on peut condamner au niveau de la politique américaine.

L'Irak est aujourd'hui dans un état pire qu'avant 2003, c'est un fait, livrée à elle même, lapidée par cette liberté que nous sommes venus substituer (nous, l'occident j'entends) ; il faudra surement encore du temps mais cette liberté est acquise et n'a plus aujourd'hui qu'à être façonnée.

Ne perdons pas de vue les années de terreur qui ont suivi la prise de la bastille, ne perdons pas de vue les guillotines dressées dans toutes les villes et ne perdons jamais de vue que la liberté a parfois un prix mais qu'au final c'est toujours l'esprit qu'il faut défendre.

Si l'Irak est encore aujourd'hui qu'au seuil de cette vision des choses, elle a la possibilité de s'engager dans une voix, espérons juste, qu'au fil du temps, il parviendront à faire quelque chose de meilleur que ce qui a été chassé.

L'Irak est aujourd'hui dans un état pire qu'avant 2003, c'est un fait, livrée à elle même, lapidée par cette liberté que nous sommes venus substituer (nous, l'occident j'entends) ; il faudra surement encore du temps mais cette liberté est acquise et n'a plus aujourd'hui qu'à être façonnée.

Sadam Hussein devait son pouvoir aux états-Unis, qui l'ont soutenu pendant une bonne décennie. Les dirigeants actuels de l'Irak doivent, autant que Sadam Hussein, leur pouvoir à cette puissance étrangère. L'Irak n'est pas plus libre qu'avant l'invasion américaine.

Pour le reste, oui, l'Irak, après 20 ans de bombardements, de villes rasées, et des millions de citoyens perdus ou exilés, est certainement dans un pire état qu'en 2003, et a fortiori qu'en 1990.