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Poésie

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marielle

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Membre, Privé de désert, 36ans Posté(e)
Kégéruniku 8 Membre 8 039 messages
36ans‚ Privé de désert,
Posté(e)

10ans

J'avais 5 ans quand j'ai vu mon père se faire arrêter.

J'avais 15 ans quand il a été libéré.

10 ans sans vraiment pouvoir se voir.

10 ans et déjà habitué au parloir.

10 ans et j'emmerde ceux qui dise que le temps passe vite!

10 ans quand j'ai appris qu'en taule, mon père suçait des bites.

Alors qu'il était grand et fier, la prison l'a brisé,

Elle a mis ses rêves en boîte.

On me l'a présenté comme le nouveau Kaiser Sauze.

J'ai en face de moi un vielle homme qui boite.

Perdu entre rêves et réalité

Je vois celui que j'avais fantasmé

Je vois celui qui a chuté

Je le revois après une dizaine d'année.

Avant son retour j'étais reconnu par les autres.

J'étais le fils du gangster,

Et du crime, on me disait l'apôtre.

Mais lorsqu'ils verraient mon père,

Je serai brisé avec lui.

Après 10 ans j'ai pris mon revolver.

Après 10 ans, je lui ai pris sa vie.

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Membre, Privé de désert, 36ans Posté(e)
Kégéruniku 8 Membre 8 039 messages
36ans‚ Privé de désert,
Posté(e)

Deux premières fois

Pour la première fois, je suis fou d'amour.

Je n'avais jamais rien senti de tel à ce jour.

Pour la première fois,j'ai honte de moi.

J'en viens à me haïr, pour la première fois.

J'ai rencontré un ange qui brillait de mille feux,

M'en suis approché, et j'en suis amoureux.

J'ai sombré dans la fange,comme un petit merdeux,

Et j'ai fait ce qu'il y avait de pire à mes yeux.

Je ressens pour ma déesse

Toutes les joies et les liesses.

Mon c¿ur n'est que tristesse.

Il est emplie de bassesse.

J'ai trouvé ma moitié

Et voudrais ne jamais la quitter.

Elle et moi-même,je nous ai trompé.

Je ne peux me pardonner.

Je regarde ma fée

Et lui dis que je l'aime.

Je fais face à moi-même

Et je ne peux que me mépriser.

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Membre, Privé de désert, 36ans Posté(e)
Kégéruniku 8 Membre 8 039 messages
36ans‚ Privé de désert,
Posté(e)

Rupture

Voilà aujourd'hui ce qu'il m'apprit:

Il me quittait et partait avec une autre.

Je ne sais pas ce qui lui a prit.

Décider ça,comme ça, d'un jour à l'autre.

L'autre jour il me jurait encore,

Que j'étais sa vie et qu'il ne voulait que moi.

Il disait qu'il m'aimerait jusqu'à sa mort,

Mais c'est bien vivant qu'il me jette sans émois.

Les mois que nous avons passé sont oubliés.

Il s'en va vers de nouvelles aventures.

Il ne se souvient plus que nos deux vie sont liées.

Tout ce qu'il gardera de moi, est sous le siège de la voiture.

La voix dure et ferme qu'il a employé

Montre bien la résolution qui est sienne.

Mes cris et mes larmes ne le font pas ployer.

Il s'en va et me laisse comme une chienne.

La chaîne qui reliait nos c¿urs vole en éclats,

Et me retire ainsi tout l'espoir.

Je lui avait offert mon âme sur un plat.

Il en était fier jusqu'à ce qu'il la laisse choir.

Les soirées à venir me paraîtront d'autant plus longues.

Que je sais que ce n'est pas seul que tu les passera.

Ses baisers seront pour ton c¿ur des onguent.

Et ton passé avec moi,tu te le voileras.

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Membre, Privé de désert, 36ans Posté(e)
Kégéruniku 8 Membre 8 039 messages
36ans‚ Privé de désert,
Posté(e)

Souvenirs

Cela fait longtemps que l'on ne s'est vu,

Et aujourd'hui, je ne t'aime plus.

Cependant, je ne peux oublier

Les moments passés à tes côtés.

Je n'oublierai pas

Nos balades au bord de la mer

Ou les hivers passés dans tes bras.

Je garde ces douces chimères

Qui me hantent jour et nuit.

Qui apparaissent dans mes rêves

Et s'insinuent dans mon esprit.

Et je revis ces images trop brèves.

Je me souviendrai toujours

De ces instants partagés

Où l'on faisait l'amour.

Je me souviendrai à quel point je t'ai aimé.

Je n'oublierai jamais

é quel point tu me rendais heureux.

Même les jours les plus mauvais,

Grâce à toi, me semblaient délicieux.

Tous ces souvenirs, toutes ces images

Je ne pourrai pas les oublier.

Mais je me souviendrai aussi du visage

Que tu avais quand tu m'as trompé.

je vais finir par croire que je suis seul sur ce topic! :snif:

Un bel oiseau

Un chant m'a envoûté.

Je l'entendait comme un appel.

Je m'en suis approché,

Et je l'ai vu descendre du ciel.

C'était un bel oiseau

Aux plumes blanches et noires.

C'était sûrement le plus beau!

Je plains ceux qui n'ont pu le voir.

Je l'ai recueillis,

Je m'en suis occupé.

Son c¿ur j'ai guéris

Et son corps j'ai soigné.

J'aimai cette oiselle,

Mais je ne pouvais la garder.

Je dû me séparer d'elle

Pour lui rendre sa liberté.

Je lui avais promis le bonheur,

J'ai fait ce que j'ai pu.

Je lui ai offert mon c¿ur.

Mais je n'aurai pas dû!

Car les oiseaux sont du ciel,

Et moi je suis de la terre.

J'étais une contrainte pour ma belle.

Par ma faute elle manquait d'air!

Je lui ai ouvert la fenêtre

Et elle s'est envolée!

Je fit ce qui devait l'être.

Je lui ai rendu sa liberté.

Je l'aimai plus que tout.

Elle m'aimait aussi.

Je l'aimai comme un fou.

Mais ça n'a pas suffit!

Son amour est bien trop grand

Pour que je puisse le garder.

Mais elle me promit en partant

De ne jamais m'oublier.

Parfois je la vois qui vole à mes côtés,

Et les larmes coulent de mes yeux.

Elle voudrait, mais n'ose pas m'approcher.

Elle me protège comme elle peut.

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Invité Clemya
Invités, Posté(e)
Invité Clemya
Invité Clemya Invités 0 message
Posté(e)

nan ya des lecteurs et lectrices :snif:

j'aime le poème 10 ans :snif:

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Membre, Privé de désert, 36ans Posté(e)
Kégéruniku 8 Membre 8 039 messages
36ans‚ Privé de désert,
Posté(e)
nan ya des lecteurs et lectrices ;)

j'aime le poème 10 ans :snif:

merci!

ça fait du bien de voir que je suis pas tout seul!

Avec ce topic j'ai transformé le double post en art de vivre! :snif:

voici un poème que j'ai écris hier soir.

Ton silence

Il en est qui usent des mots à tout va.

Mais ce n'est pas ton cas.

Chacun de tes mots est précieux,

Et ton mutisme les rends encore plus mélodieux.

Alors que j'étais encerclé par des paroles hypocrites,

Tu étais là observant en silence.

Je fus frappé par cette réaction inédite,

Et je voulu à tout prix faire ta connaissance.

Ton silence m'a d'abord charmé.

Lorsque nous étions tous les deux

Aucun mot n'était prononcé.

Nous nous comprenions avec les yeux.

Nous n'avions pas besoin de parler.

Ton regard et ton sourire

Me parlaient plus que des milliers de discours.

Ton silence me faisait frémir;

Je l'observais avec amour.

Puis il m'a fait t'aimer.

Ton silence a muté.

Il a changé au fil des jours.

Il ne faisait que m'éviter.

Il n'était plus chargé d'amour.

Tu te cachai derrière lui,

Tu t'en servais comme d'un blâme.

Et à force de non dit,

Nous nous séparâmes.

Finalement il m'a fait peur.

Ton silence est désormais ancré en moi!

Il est devenu mien.

C'est tout ce que tu m'as laissé derrière toi.

C'est le plus précieux de mes biens!

Tu n'es plus avec moi aujourd'hui.

Alors pour moins souffrir de ton absence,

Je te retrouve un peu grâce à lui.

Et précieusement, je garde ton silence.

Aujourd'hui, il protège mon c¿ur.

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Membre, Privé de désert, 36ans Posté(e)
Kégéruniku 8 Membre 8 039 messages
36ans‚ Privé de désert,
Posté(e)

Un jour¿heureux!

Par ce matin ensoleillé,

é la fin de doux songes,

Je me suis éveillé,

Sans qu'aucun mal ne me ronge.

Je me suis préparé,

En prenant tout mon temps.

Je n'étais pas pressé,

Et je goûtais chaque instants.

Je suis parti me promener.

Je jouissais d'une brise légère.

S'il y avait des contrariétés,

Je ne les sentais guère.

Je suis allé en forêt,

Pour admirer la nature.

Profiter de l'air frais,

éloigné des voitures.

De retour à la civilisation,

J'ai rencontré une charmante.

Je crus à une vision,

Mais elle était bien vivante.

Nos regards se sont croisés.

L'après midi nous avons partagée.

Nous avons pris un café,

Sommes partis voir un film et avons discuté.

Sur le chemin du retour,

Je songeai à cette journée.

Comme ce fut un beau jour.

Comme je m'en suis délecté.

Une fois rentré chez moi,

Je me mis à regardé les informations.

Mais comme bien des fois,

Ils parlaient de morts, de guerres et de révolutions.

J'éteignis la télévision,

Et choisi de téléphoner

J'éloignais de moi les mauvaises visions,

Et je me préparais pour une bonne soirée.

La nuit achevée,

Aux côtés de ma belle,

Je me suis couché,

Songeant à la journée nouvelle.

Ce fut un jour heureux.

Tout avait été parfait,

Tout avait été merveilleux.

Si ce n'est les gens qui mourraient.

Mais cela je ni songeai pas.

Je ne le voyais pas.

Je ne m'y intéressais pas.

Cela n'existais pas.

Ce qui est loin,

Ce qui est étranger,

Ne nous intéresse point.

Nous pouvons l'ignorer.

La seule souffrance que l'on peut ressentir,

Est celle qui nous est infligée.

Et lorsque l'on voit un autre dépérir,

C'est nos yeux qu'il vient agresser.

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Membre, Mexican pig, 49ans Posté(e)
madoka Membre 5 163 messages
49ans‚ Mexican pig,
Posté(e)

« Contre-sens »

Si l'on pouvait faire preuvre d'extravagance,

Utiliser soudain toutes nos acuités à contre-sens,

Oublier un instant toutes les évidences,

Et de la nature la rassurante cohérence.

Est-ce que ça ferait une différence,

Si je pouvais caresser ton odeur,

Lorsque que je te serre contre mon c¿ur.

Si je pouvais écouter ton regard,

Et voir les sons de ta voix et de ta guitare.

Est-ce que ça changerait l'attirance,

Si je pouvais connaître le goût de tes caresses,

Lorsque tes mains sur mon corps se pressent,

Et respirer la saveur de tes lèvres,

Lorsque contre les miennes, elles m'enfièvrent.

Bien sûr toutes ces hypothèses n'ont pas d'existence,

Dans ce monde qui n'aime guère l'invraisemblance,

Mais peu m'importe je sais avec quelle intempérance,

Mes 5 sens et même le sixième ont de toi la conscience¿

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VIP, Lonesome Cowboy, 39ans Posté(e)
Wild VIP 3 879 messages
39ans‚ Lonesome Cowboy,
Posté(e)

Je m'étonne de ne pas avoir posté celui-ci. Si vous voulez bien l'accepter parmi ce magnifique panthéon:

Merci

La douce épine de cette rose

Reste plantée dans mon c¿ur

Dont plus aucune prose

Ne fait cesser les pleurs.

Ce délicieux parfum

Qui s'échappe de cette fleur

Qui m'inflige cette douleur

Sera-t-il un jour le mien ?

Je n'ose le prévoir

Je ne peux y croire

Qu'un jour ce si beau rêve

Ce v¿u inavoué

De revoir ses lèvres

Puisse être exaucé

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Membre, Privé de désert, 36ans Posté(e)
Kégéruniku 8 Membre 8 039 messages
36ans‚ Privé de désert,
Posté(e)

De l'autre côté

Les gens parlent de mal

Ainsi que de méchanceté.

Ils me traitent d'anormal,

Pour être de l'autre côté.

Mais j'ai toujours été honnête,

J'ai suivi mes principes.

Même si je n'en faisait qu'à ma tête,

Je n'étais pas un sale type.

Il parlait de moi

Comme on parle d'un voyou.

Je ne suivais pas leur lois,

Je transgressai leurs tabous.

C'est vrai que j'ai volé

Dans plusieurs magasins!

Mais est-ce un péché

Que d'apaiser sa faim!

C'est vrai que je me suis battu!

Mais ma vie est un combat!

Je ne me laisserai jamais marché dessus.

Vous ne m'aurez que par des coups bas.

J'ai pris de la drogue

Comme ils prennent de l'alcool!

La différence est à la morgue.

Moi, je n'ai pas perdu le contrôle!

J'ai été arrêté.

Bien souvent sans raisons.

Quelques fois condamné.

J'ai connu la prison.

Malgré tout ça,

C'est moi qui l'ai sauvée.

Si je n'avais été là

Ils l'auraient laissée brûler.

Et qu'ai-je eu pour ça?

Même pas un merci!

Ils se sont éloignés de moi

Me laissant leur mépris!

Ils se croient supérieurs,

Et me traitent comme un insecte.

Mais moi j'ai un c¿ur,

Eux ne sont que des bêtes!

Ils me traitent de vaurien;

Moi la tare de la société.

Si c'est ça les gens biens,

Je veux rester du mauvais côté!

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Membre, Privé de désert, 36ans Posté(e)
Kégéruniku 8 Membre 8 039 messages
36ans‚ Privé de désert,
Posté(e)

é l'encre

Quand mon âme souffre,

Que les larmes coulent,

Quand mon c¿ur sent le souffre,

Quand plus rien ne me défoule,

Je prends ma plume et j'écris.

Je pose des mots sur le papier.

Je dépose ce qui hante mon esprit.

Je fais ça pour me soulager.

Je lance l'ancre et me livre,

Ma plume brise toutes mes entraves.

Grâce à cela je me délivre;

Grâce à cela je me sens brave.

J'affronte tous mes démons

Et les défaits un à un.

Et grâce à mon imagination,

Il n'en reste aucun.

Une fois le combat achevé,

Je nettoie le champ de bataille.

Pour ne pas laisser mon c¿ur en chantier,

Je me débarrasse de cette pagaille.

Je me sers alors

De l'écriture pour me laver.

Avec elle je purifie mon corps.

J'use d'elle pour me purger.

Je me lave à l'encre

Et m'en sert comme d'un savon.

Je fais disparaître les chancres,

Tous mes soucis, tous mes suçons.

Avec la plume je dépoussière

Mes sentiments qui moisissent dans un coin.

Je les astiques, je les rend fier;

Je contribue à leurs besoins.

Je chasse alors les toiles

Qui prennent la place de mon c¿ur.

Puis ma plume met les voiles

Et pars nettoyer ailleurs.

Lorsque les déchets s'amoncellent

Je prend l'encre de chine.

J'en use comme de javel

Et j'éradique mes vermines.

Mais tout ce nettoyage laisse des marques.

Car l'encre ne pars pas.

Et dans cette propreté on remarque

Que mon âme reste sans éclat.

Elle garde un ton âcre,

Comme délavée de tout espoir.

Je me lave à l'encre.

Voilà pourquoi mon âme est noire.

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Membre, Privé de désert, 36ans Posté(e)
Kégéruniku 8 Membre 8 039 messages
36ans‚ Privé de désert,
Posté(e)

Une mort parmi tant d'autres

Las.

Allongé sur le bitume.

Il ne dort pas.

Il songe.

Mais son esprit s'embrume,

Car la douleur le ronge.

Il a mal.

Mais personne ne l'aide.

C'est une heure trop matinale.

Il cri.

Mais personne ne cède.

On le laisse à son agonie.

Plus tard,

Une enfant le trouve.

Mais elle ignore le braillard.

Ensuite,

Un vieillard le retrouve.

Mais il prend la fuite.

Puis,

Une femme passe,

Mais du pauvre ne fait pas fi.

Il meurt.

C'est ainsi qu'il trépasse.

Sans qu'aucun ne le pleure.

Et vous qu'auriez vous fait?

Sûrement rien.

Ce que je dis est vrai.

Vous le savez bien.

Après tout vous ne savez pas qui est le souffrant.

Est-ce au moins un être vivant?

C'est peut être un animal.

Ou bien une idée.

C'est peut être Le Mal,

Ou une de ses insanités.

Tout ce que je peux vous dire,

C'est que vous ne le sauveriez pas.

Car c'est vous qui l'avez fait mourir.

Et vous ne vous en souvenez même pas!

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Membre, 53ans Posté(e)
E.sense Membre 52 messages
Baby Forumeur‚ 53ans‚
Posté(e)
Voilà un petit poème que j'ai fait :

Temps ne changera point

Orage, douce averse

Palmiers enneigés sur le terrain

Paco Raban regarde le chemin

Et le soleil brille, ma nièce.

Maison blottie

Radiateurs Noyés

Porte Inanimées

Voitures damnées

Fenêtres sans scie

Orage, douce averse

Regard brillant sur la fenêtre

Pluie Abondante

Parfait au chocolat

Tapisserie refaite

Toit peint à nouveau

Sonerie à la porte

Qui est-ce ?

Oh le facteur, Bonjour

Moto décolle

Avion nage

Bateau roule

Sois sage ...

L'orage gronde,

Le vent souffle

La chaleur tourne

L'eau chandouille

Sois là ...

Voilà, c'est un peu original comme poésie, mais je ne suis pas mécontent de moi. :)

C'est ce que j'ai lu de meilleur depuis un moment, travaille maintenant, tu es très doué, et si se faire fight entre poète te dit, je suis ton homme, bonne vie...

Automnne, Printemps, Hiver, Eté ne viendront point.

L'Hiver approche, Noël décolle

Panoplie verte, pleure le saule

Arbre abandonnés, cloisons fermées

Paprika est là, préparation pour spaghetti prête

L'été approche, les fleurs fannent

L'eau gèle, tel Genki Khan

les arbres sourient, l'ami

le voyageur passe, rapace

l'Automne coule, raoul

à ta santé, rené

tout recommence, séance

tout repart, départ.

le printemps revient,

chaque année à la fin

et tout s'accompli, pardi

pour manger les rènnes séchis

encore merci...

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Membre, 53ans Posté(e)
E.sense Membre 52 messages
Baby Forumeur‚ 53ans‚
Posté(e)

Ce que j'ai appris de toi...

Sous le parfum, il ya la peau...

Ce que j'ai appris de toi...

Que cette peau flotte dans l'arsenic...

Ce que j'ai appris de toi...

La défaite...

Ce que j'ai appris de toi...

Te détester...

Ce que j'ai appris de toi...

Des larmes qui coulent pas...

Ce que j'ai appris de toi...

Que nous deux ça pouvait finir...

Ce que j'ai appris de toi...

L'envie d'absinthe...

Ce que j'ai appris de toi

L'absence définitive de bien être...

Ce que j'ai appris de toi...

Qu'il n'y a rien à attendre...

Ce que j'ai appris de toi...

L'abandon...

De toi...

La trahison...

La faiblesse...

Et l'humiliation...

Ce que j'ai appris de toi...

Que c'est long d'être privé de toi...

Allez, stop !, y'a que du malheur dans cet amour là...

Ce que j'ai le mieux appris...

C'est que toi, tu fais pleurer...

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Membre, Privé de désert, 36ans Posté(e)
Kégéruniku 8 Membre 8 039 messages
36ans‚ Privé de désert,
Posté(e)

Complètements amoureux

Il est mon soleil;

Qui m'irradie de ses merveilles.

Il me met la tête à l'envers,

Je le suis et comme lui ne touche plus terre.

Il est mon ange;

Auquel j'adresse mes louanges.

Qui m'emporte sur ses ailes.

Sous nos pieds il y a le ciel.

Il est mon roi;

Qui me remplit de tant d'émoi.

Sur son fer destrier,

Il m'emmène à ses côtés.

Il est ma lumière;

Qui m'illumine et qui m'éclaire.

Qui me foudroie même sans orages,

Pour que je l'aime sans partages.

Il est ma moitié;

Mais je l'aime tout entier!

Quand nos deux corps sont en accord,

Nous sommes ce nombre que l'on dit d'or.

Il est mon c¿ur

Sans qui je meurs.

Un c¿ur blessé;

Mais notre amour peut tout soigner.

Il est ma béquille,

Qui jamais ne vacille.

S'il n'était pas là pour me porter

Je tomberai à ses pieds.

Il est mon prince si charmant,

Qui s'avance sur son cheval roulant.

Les jambes il n'en a pas.

Mais rien ne l'empêche de me prendre dans ses bras.

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VIP, Lonesome Cowboy, 39ans Posté(e)
Wild VIP 3 879 messages
39ans‚ Lonesome Cowboy,
Posté(e)

L'artiste

J'aurais aimé peindre

Ce beau sourire

Dont on ne peut éteindre

Le souvenir

J'aurai aimé être cet écolier

Qui de la pointe de son crayon

Dessine les tortillons

De magnifiques cheveux bouclés

J'aurai aimé être le compositeur

De ces mots de ces phrases

Qui font disparaître tous mes malheurs

Comme le ferait un mage

Mais je n'aurai jamais été

Pour celle dont la beauté

Ne peut être qu'enviée

Celui à qui elle pourrait

Se confier s'abandonner

Et enfin, oublier

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Membre, Privé de désert, 36ans Posté(e)
Kégéruniku 8 Membre 8 039 messages
36ans‚ Privé de désert,
Posté(e)

Frère maton

Nous sommes tous deux en prison.

Tous deux en uniforme.

Mais toi tu es maton

Et tu me traites comme un sous-homme.

Nous purgeons la même peine.

Vivons dans la même cage.

Mais ton c¿ur est plein de haine

Et tu m'écrase de toute ta rage.

Nos jours se ressemblent.

Nous partageons nos ballades.

Nous sommes toujours ensemble.

Même la nuit, quand tu es de garde.

Pourquoi donc me hais tu?

Je suis un prisonnier comme toi.

Je ne suis pas responsable des coups que tu as reçu.

Pourquoi t'acharnes tu sur moi?

Au lieu de nous faire la guerre,

Rallions nous en coalition.

Unissons nous dans la misère

Et luttons ensemble contre l'oppression.

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