Mon titre me transporte...

Je voulais appeler ce topic "Le titre était presque parfait" mais j'avais déjà utilisé cette phrase pour un sujet sur le cinéma http://www.forumfr.com/sujet278054-le-titr...ml#entry3480721, dommage

Quand j'étais enfant j'étais fasciné par le nombre de livres de la bibliothèque de mon grand-père, je passais des heures à lire les titres et à m'imaginer l'histoire qu'ils racontaient, mais j'étais encore trop petit pour comprendre toute la subtilité des phrases qu'ils renfermaient. Alors uniquement à partir des couvertures je me suis très vite créé ma liste de lecture parfaite sans avoir aucune idée de ce que contenait ces titres magiques qui me transportaient.

Plus tard, il m'est arrivé de raconter cette histoire à des amis, et je me suis rendu compte que je n'étais pas le seul à garder en mémoire ce genre de souvenir.

Est ce que vous aussi (si quelqu'un tombe miraculeusement un jour sur ce topic), il vous est arrivé d'être fasciné par une œuvre littéraire uniquement à la faveur du titre? Si oui, pouvez vous nous expliquer lequel et pourquoi à votre avis il vous a autant marqué?

Sparkenbroke: Le titre associé à l'image de la couverture me terrifiait, je pensais que c'était le nom du héros qui allait sauver le petit garçon enfermé derrière ces grilles, quand j'ai eu l'occasion de le lire et de le comprendre, j'ai su que je ne serais jamais fan de la littérature romantique anglaise.

" />

Je reviendrai sur les ailes de l'aigle Le plus beau titre de la littérature Française pour moi, il a un côté épique, il amorce l'idée de la revanche tout en gardant une majesté incomparable, j'imaginais l'homme bafoué qui revenait chevauchant un aigle géant, pour triompher de ses ennemis et de l'adversité. En réalité c'est une histoire qui se passe au début de l'état d'Israël si mes souvenirs sont bons, je l'ai lu trop jeune et je n'ai jamais eu envie de récidiver

Gatsby le magnifique : La perfection, il m'a transporté dans un univers qui était à l'opposé du mien, quelque part il y avait un homme "magnifique" avec ce nom incroyable, deux lettres au milieu qui le différenciaient de tonton Gaby et qui faisaient toute la différence, sa lecture a été une révélation, on pouvait créer un chef d'œuvre avec des mots, et depuis j'aime cet homme riche et paumé qui voulait se faire aimer, comme tonton Gaby mais en beaucoup moins con et en beaucoup plus élégant

J'avais oublié ça, tiens ! Mais je le faisais aussi, devant la bibliothèque de mes parents. Comme j'ai une mémoire en forme de passoire, je ne me souviens plus des titres ni des histoires que j'ai pu en tirer, juste que ça pouvait durer des jours...

EDIT : ah, et très bon titre : je pensais à un topic sur la RATP

C'est marrant moi j'ai classé les livres de la maison de mes parents par maison d'édition et j'ai garder près de moi les maisons qui ne présente pas de couverture en image, donc c plus par les auteurs et les titres que je fais mes choix.

Je n'ai donc pas pensé lire un livre par la photo de présentation (j'arrive assez peu à lire) mais par contre j'ai acheter tous mes cd selon la pochette de présentation ce qui ma permis de découvrir des merveilles (à mes goûts).

Je vais changer de pièce et aller voir les livres avec des couvertures pour voir si cela m'aidera à rentrer dans celui ci.

Merci Métal

J'avais oublié ça, tiens ! Mais je le faisais aussi, devant la bibliothèque de mes parents. Comme j'ai une mémoire en forme de passoire, je ne me souviens plus des titres ni des histoires que j'ai pu en tirer, juste que ça pouvait durer des jours...

EDIT : ah, et très bon titre : je pensais à un topic sur la RATP

Pareil pour la mémoire en passoire !

Et pour le titre, moi j'ai cru que t'étais passé membre + ou modo ! :D

Je me souviens d'un bouquin à la bibliothèque municipale, un Exbrayat, "le dernier des salauds".

je devais avoir 9 ou 10 ans et je lisais les Exbrayat mais je n'osais pas prendre celui-là à cause du gros mot, comme si c'était un livre réservé aux adultes. Finalement un peu plus tard je l'ai quand même emprunté, je pense que j'essayais d'avoir l'air naturel mais que je devais être toute rouge .

Et j'ai eu l'impression (je ne saurai jamais si j'ai fantasmé ou pas) que les bibliothécaires me regardaient d'un air sévère et me jugeaient. :D

Finalement c'était bien sûr un simple polar.

J'aimerais que ce topic ait des réponses car je l'aime beaucoup ! :D

Titre fatal en ma mémoire, "Mourir d'aimer", je l'ai entendu au hasard d'une conversation, mais étant plus jeune, ça ne m'a pas percuté plus que ça, il y a 4 ou 5 ans , je discute avec une prof de choses et d'autres et de relations entre élève-prof, vlà qu'elle me ressort ce fameux "Mourir d'aimer", curiosité me pique ( oui je ne lisais que des polars ou biographie) , elle a ce livre , elle me le passe, j'en reste ébahie de voir Annie Girardot sur la couverture, je le lis et j'en reste très insatisfaite de la fin !

Depuis , ce livre me reste quand même en mémoire, du début de l'histoire à la fin, il ne deviendrait pas la star de ma bibliothèque , mais presque ....

J'aimerais que ce topic ait des réponses car je l'aime beaucoup !

C'est gentil

Dans la liste de mes souvenirs il y a aussi :

Je t'apporterai des orages : C'est surtout pour ma découverte du jeu de mot et de l'utilisation marrante que l'on pouvait faire d'une phrase banale en changeant simplement une lettre ou une syllabe. Mon grand père avait aussi des recueils de citations d'Alphonse Allais, et ma fascination pour le calembour née avec le bouquin de Geneviève Dormann y trouva logiquement son apothéose, je connaissais tout un tas de petites phrases du genre :Lorsque tu vois un chat de sa patte légère

laver son nez rosé, lisser son poil si fin, bien fraternellement embrasse ce félin.

Moralité: s'il se nettoie, c'est donc ton frère, ça me fait moins rire maintenant cet humour de chansonnier mais à l'époque je trouvais ça extraordinaire.

Très chouette idée de topic

Le seul titre qui me revient comme ça tout de suite, c'est Une vie de Maupassant.

Le titre m'a fait rêver, je le trouvais à la fois simple, et parfait pour un bouquin. Je ne sais plus exactement ce que j'imaginais comme histoire... Mais quelque chose de simple (l'histoire d' une vie quoi ).

Et puis un jour je l'ai lu

Et ça n'a pas cassé le mythe loin de là. Ce bouquin a été ce que j'attendais, et plus encore. Je le relis très souvent

un p'tit up pour faire plaisir à Chapacha

Il y a eu des livres qui m'ont fasciné sur le moment mais sans me laisser de grands souvenirs. Peut être tout simplement parce que je les ai lu assez rapidement.

Parmis eux, le Sphinx Rouge" d'Alexandre Dumas. Le titre me parlait de mythologie, de guerre et d'amour romantique. Que nenni. C'est une partie de la vie du cardinal de Richelieu, en tant que héros. Nous sommes donc loin des "trois mousquetaires". Et j'ai adoré ce livre

Ce qui me faisait rever lorsque j'étais enfant, c'était plus la collection reliée du "Petit journal". Je passais des heures à suivre les articles sur la mode, les faits divers, les romans feuilletons et j'essayais d'imaginer les personnes qui avaient existé : les acteurs de ces sujets, ceux qui les avaient écrit, ceux qui les avaient lu (me demandant même si c'était mes "ancêtres", sans jamais poser la question. Peut être pour ne pas casser mon imagination....)

Marcel Pagnol m'a raconté: Pour celui ci, c'est un peu différent, je savais qui était Marcel Pagnol car ses films passaient régulièrement à la télé. J'imaginais bien que le contenu du livre était des histoires que racontait Pagnol, sauf que je ne sais pas ce qui m'était passé par la tête mais je pensais qu'il les avait racontées à mon grand père avec qui il était ami. J'avais expliqué à tous mes copains que Pagnol était un intime de mon papi et qu'il lui racontait plein d'histoire, ils étaient tous impressionnés, ça a duré quelques semaines jusqu'à ce que l'un deux ose poser la question à mon grand père sur l'amitié qui le liait à l'écrivain et que celui réponde qu'il ne l'avait jamais rencontré. Ce fut la fin de ma période people.

Quand j'ai lu le livre, j'étais entre temps devenu cinéphile , et j'ai adoré toutes les anecdotes qu'il relate. J'y ai appris ainsi que Maupi qui apparait souvent à côté de Raimu était en fait son ami, son souffre douleur, son chauffeur, son confident, et que le grand acteur l'imposait par contrat avant d'accepter de signer pour un film.

Une anecdote qui m'avait beaucoup amusée aussi concernait encore Raimu: Il venait de tourner avec Jacqueline Pagnol et Fernandel "La fille du puisatier", et juste avant la sortie du film, les deux acteurs étaient en train de prendre l'apéritif sur la canebière pendant qu'un type placardait l'affiche du film sur un mur face à eux . Une fois terminé, ils s'aperçoivent que leur nom est en petit sous celui de Jacqueline Pagnol qui lui est énorme, et Raimu regarde alors Fernandel et lui dit "C'est pas la fille du puisatier qu'il aurait du donner comme titre à son film, mais Blanche neige et les deux nains"

J'ai pas de choses précises en mémoire qui me reviennent comme vous, mais aujourd'hui encore c'est les titres qui me poussent vers les livres que j'achète.

Quand je me ballade dans les rayons de le FNAC, je lis les titres et quand il y en à un qui me fait tilt je regarde la couverture et le résumé.

Les titres qui ne m'emballent pas n'ont pas d'intérêts pour moi

La découverte de l'antagonisme modernisme vs tradition, ville vs campagne... et l'occasion de me faire mon opinion sur le côté que je voulais choisir.

Plus qu'un roman, une prise de conscience.

Entres autres ...

Mais comme j'ai du lire tous les bouquins chez mes parents, ce ne sont que deux parmis

Je ne lisais pas, je dévorais, une vraie boulimique

J'en ai été boulversée de tant de vérité venant de quelqu'un dit " laid ".