Aller au contenu

Mes écrits, nouvelles et poésies


carwash

Messages recommandés

Membre, Posté(e)
carwash Membre 57 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Sans toi

Et la porte claqua dans un bruit sinistre

tes talons nerveux heurtant le sol

martelèrent mon c¿ur dans ton dernier envol¿

On s'était connu dans un bar aux couleurs bistre

sur le haut de la Butte, refuge des cuistres

buveurs, hâbleurs et truands de haut vol

Tu avais vingt ans, j'en avais un peu plus

ta jupe accrochait les regards des clients

j'étais là, tu es entrée et je ne vis rien de plus

que toi, nerveuse et frêle, regard ardent

J'ai su de suite que ce serait toi

on s'est parlé, on a bu, on a ri

dehors les flonflons du bal illuminaient la nuit.

On a refait le monde jusqu'à l'aurore

Dehors le petit jour étendait sa fraîcheur

Je suis sorti, tu m'as suivie et alors,

sous un porche on s'enlaça avec ardeur.

Ce jour là, pour rien au monde

je n'aurai échangé ma vie

contre tout l'or du monde

Et aujourd'hui « sans » un regard

tu t'en vas « sans » te retourner

me faisant ressentir le fossé

qui entre nous s'est creusé « sans » hasard.

Sans toi¿

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Invité château
Invités, Posté(e)
Invité château
Invité château Invités 0 message
Posté(e)
Ce jour là, pour rien au monde

je n'aurai échangé ma vie

contre tout l'or du monde

z'aime bien, ça doit faire cet effet là effectivement

sinon, le reste est peut-être un peu trop intellectualisé pour vraiment provoquer l'émotion

je veux dire : l'emploi du "on" à la place du "nous" et les guillemets sur le "sans".... ça fait bizarre quand on y songe

mais bon

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
carwash Membre 57 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Calcule moi

Avec mes joies avec mes peines,

Avec mes rancunes, avec mes haines.

Calcule moi

Avec tes yeux, avec tes mains

Lances un appel au destin.

,

Le désir, l'envie m'ont quitté

L'espoir, l'avenir dérapent,

Sur les autoroutes de l'ennui

J'ai le c¿ur en panne,

Continuer est vide de sens.

Calcule moi lorsque tu danses

dans le noir ton corps balance

mon âme éclate et chavire,

le flot de mes veines se retire.

Un regard de toi me consume

ton rire, tes gestes raniment

au fond de moi les dernières cendres

que je croyais enfouies à jamais.

Calcule moi¿

z'aime bien, ça doit faire cet effet là effectivement

sinon, le reste est peut-être un peu trop intellectualisé pour vraiment provoquer l'émotion

je veux dire : l'emploi du "on" à la place du "nous" et les guillemets sur le "sans".... ça fait bizarre quand on y songe

mais bon

bin j'y avais pas pensé, peut etre que l'emploi du on et des guillemets font un peu trop, je vais revoir cela..Merci

Cuba

Mango

Terrasse de la cafetaria ¿Le Golfo¿ Angle Malecon y Gervasio, ambiance caliente, tenue legere, accessoire : un puro Cohiba en la boca¿

Lorsque la douleur devient insupportable, lorsque le feu brûle mes veines, ma plume vagabonde sur ton corps de mulata¿

Ton parfum de canne a sucre me transporte au c¿ur de cette île tropicale côtoyant les manguiers, les mameyes et les chirimoyas.

Tes hanches se balancent, tes seins se meuvent en des vagues de plaisir dans cette rue noyée par la chaleur de l'averse électrique¿

Je te suis du regard pour ne rien perdre de toi ma fleur de flamboyant, mon baiser de papaye. Tu es belle comme ce rivage du Malecon, tu es désir, tu es passion¿

Tu ravives mon c¿ur, mes artères bardées de fer, tu es mon sang, tu es ma vie. En toi ce sont les filles des îles qui chantent la salsa et dansent langoureusement au son des Kongos¿

Les heures s'écoulent lentement sous les caresses de ta peau couleur chocolat, effaçant la misère des édifices en un soleil de renouveau¿

Les bruits de la rue renaissent après l'orage, les enfants s'approprient l'espace et les marchands ambulants couvrent ton rire qui disparaît au coin de la calle.

Vision enchanteresse, moment d'éternité, je reste seul assoiffe de te revoir mon mango d'amour, ma fraîcheur exotique¿

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité guns
Invités, Posté(e)
Invité guns
Invité guns Invités 0 message
Posté(e)

trop beau :o°

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
carwash Membre 57 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

La musica del silencio...

Donde son las guitaras, donde el piano

Solo hay la musica de mi corazon

A la vista de tus ojos quien me quitan la razon

Donde son las guitaras, donde el piano

En la mar se pierden mis llamadas

Que te suplican arriba de las olas

Donde son las guitaras, donde el piano

Si se esconden tus miradas debajo de tus parpados

Nada me sirve de vivir sin la luz de mi cielo

Sin la musica de tu cuerpo soy desorientado

Como la manecilla de una brujula sin su iman

El tallo de una flor sin sus raices

A mi me ponen loco tus movimientos

Tus miradas que me negan

sepas que por tu,soy desnudo bajo mi barniz

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
carwash Membre 57 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Hymne a mes godasses...Elles meritent bien cela...

Mes zapatos ils en ont connu des kilometres...

De bitumes, de caillasses et de fangos

plus de fangos que de bonne terre bien seche

cette gadoue bien souvent puante

qui stagne le long des routes à l'abri des touristes

là où deambulent à un rytme rapide

le cubain à la recherche des quelques pesos

qui lui permettront d'assurer son lendemain.

Mes zapatos d'europeen ignare dans ce pays

où les croyances sont cachées derriere les apparences

où un saint peut cacher un demon

où manger du boeuf, des langoustes des crevettes

vous amenent tout droit en prison...

Mes zapatos n'ont rien a cacher

ils battent le sol à l'abri des balances

qui n'hesitent pas à vendre un frere, un ami

un compagnon pour quelques dollars, ils s'en balancent.

Mes zapatos ne m'ont pas laché, eux,

ils assurent mon pas dans des endroits

où la confiance est synonyme de betise

où la patience te permet de croire en des jours meilleurs..

Mes zapatos m'ouvrent la voie

vers d'autres cieux, d'autres visages

c'est bete, c'est debile je le sais

un hymne dédié à des godasses

ca fait rigoler, ou cela attriste

mais quand vous ne pouvez vous fier à rien

pourquoi ne pas remercier une paire de groles

qui passent leur vie à vos pieds...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
carwash Membre 57 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Porteur d'âmes

Je suis le frêle porteur d'âmes, vous me trouverez au hasard d'un méandre amazonien émergeant de la mangrove, corps torturé, membres distordus, je suis fait de bois en partie minéralisé par les ocres , les rouges brasil, les marrons et les gris.

Tel un gisant immobile en apparence, mon souffle dévoré par l'incendie, mon ombre se projette dans l'avenir incertain. Pour m'atteindre il faut s'aventurer loin du bateau et de son sol secure, franchir la frontière entre le connu et l'inconnu, mettre ses pieds dans la boue bienfaitrice et cheminer parmi les racines immenses aux formes fantasmagoriques, quitter tout, se dépouiller de ses oripeaux modernes qui entravent le corps, l'étouffent et le rendent en esclavage.

Visage buriné, mains larges crevassées par la misère, je vous attends là au seuil de mon domaine, empli de souvenirs, de rages et de peines.

Je suis votre devenir vous qui dormez dans vos villes de béton et ne prenez conscience de l'intérêt de la vie qu'au jour de votre mort. Ici les troncs entrelacés aux formes humaines offrent le spectacle de la désolation et de l'inconséquence.

Seul, je vous suivrais partout dans vos songes et vos rêves, comme un remords je hanterais vos nuits jusqu'à rendre présent votre futile oubli.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
carwash Membre 57 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Berbère

Je ressentais ta pudeur diffuse, héritage d'une éducation bédouine

qui passait d'une nationalité à l'autre par le filtre poreux du regard.

Regards des femmes voilées aux mains dessinées..

Regards des jeunes hommes respectueux des traditions.

Silence des regards, frémissements, à la porte du jardin des délices...

Ta peau douce et chaude au goût d'orange sanguine

Ton parfum enivrant mélange de mûres et de mangues.

Je dévorais ta bouche hibiscus, ton nez volubilis.

Et dans mon rêve parisien, je cherchais des yeux la route de Tunis.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
carwash Membre 57 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Là haut sur la colline

Tableau vivant, instant

De vous je ne connais que la couleur rayonnante de vos cheveux,

éclairés par l'explosion du soleil entre les feuilles de châtaigniers.

Là haut sur la colline bien au dessus de chez moi, sans le vouloir

vous me dominez, et n'avez rien fait pour cela. J'ouvre ma fenêtre,

et au centre de la toile baignant dans le vert, je vous aperçois dans

votre couronne de lumière. Vos doigts habiles s'agitent le long de

la corde, et mon sang devient lourd, mes tempes battent à l'unisson

de vos doigts qui accompagnent ma mesure. Tout devient trouble

sauf le bleu du drap que repousse par instants ce petit vent chagrin

ondulant vos cheveux dans l'arrière plan du tableau. Madame,

vous ne me voyez pas et de vous je ne vois que cette auréole,

mèches de soleil, Ophélie suspendue dans les branches, Je flotte

vers vous par-dessus les marches moussues, les talus et cascades,

les sentes et les bogues. Mais comme dans un rêve vous disparaissez,

était-ce une illusion effacée par une gomme jalouse.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
carwash Membre 57 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Petite fleur

Au détour d'un chemin, perdue entre les massifs de fougères, tu étais là, discrète, à moitié cachée sous les branchages du maquis. Te cacherais tu petite fleur, toi si fragile ? Quel spectacle effrayant t'a contrainte à t'enfouir loin de la lumière, petite nonnette sous ta blanche corolle ? Est-ce la vue brutale du sanglier rageur, le chant du merle bavard, ou t'es tu égarée fuyant les pas du chasseur ? Regardes là, près du pin laricio à la ramure protectrice, coule un torrent bienfaiteur, que n'as-tu posé tes racines en cet endroit prospère. Rassures toi, tu es protégée à l'abri des regards du voyageur, laisses pousser tes feuilles, petite fleur, ma s¿ur.

Endors toi tranquille, lorsque la lune insinue ses rayons curieux, et que les moqueries des oiseaux se seront tues. Le hibou borgne veillera sur toi et éloignera ta peur. Dors ma douce demain il fera jour¿.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
carwash Membre 57 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Jardin maure

C'est un coin de verdure dérobé au désert, où le sable à la terre se mêle pour faire naître des merveilles, profusion de verts et de fleurs aux couleurs diverses jurant contre l'unicité. De grands arbres protègent les massifs contre la fureur du soleil. De nombreux lauriers font la pige aux bougainvilliers calmant les douleurs de cactus agressifs. L'aridité du sol s'y abreuve du bonheur de l'eau épandue prolixe et nourrissante, fontaines imaginaires dans des tranchées bienfaitrices.

A la tombée du jour les jasmins y exhalent leurs parfums mystérieux lorsque les géraniums dans des pots nichés au creux des arbres s'endorment pour la nuit. Timide éden à l'abri des murs blancs, loin du bruit et de l'agitation de la ville, béni par le chant des muezzins appelant à la prière, mon credo langoureux en terre d'islam.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
carwash Membre 57 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Céphalées...

Existes-tu vraiment..?

ou n'es tu que vain désir..?

reflet du soleil sur un tesson de verre...

étincelle dans les braises du desert...

clapotis de l'eau sur les rochers d'une cascade

mirage flottant sur le sel du Djerid...

ou clin d'oeil sous un voile berbère...

M'as tu seulement aimé..?

Toi que j'ai cru entrevoir sous le porche des cloîtres...

dans les ruelles sombres des bars de Pigalle

et jusqu'aux quartiers mal famés du Panier de Marseille...

Je t'ai suivie pourtant brebis égarée dans les rues d'Amsterdam

sous les ponts de Venise, les ramparts de Raguse

tu jouais à cache-cache entre les dolomites

et dans les ruelles écroulées de la parèdre Tanit...

Ignorante, égoïste et hautaine

j'ai bu jusqu'à la lie le vinaigre de ton dédain.

J'ai renié ma famille, j'ai renié mes amis

comme cet apôtre incertain au mont Sinaï

N'es tu donc que sable, poudre et artifices

chimère grimaçante au flanc des cathédrales

prostituée vulgaire dans les échoppes du Caire

chair écartelée sous le pinceau de Matisse

Epouse éphémère, amante vénale saches

que ma haine te poursuivras jusqu'aux confins de la Terre...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
carwash Membre 57 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Pigalle story

Place Pigalle, un après midi d'hiver. Dans la rue, montant et descendant des hôtels de passe, suivies par leurs clients, de splendides créatures font preuve de rivalité dans leur féminité, désireuses d'oublier que la nature les a faites autrement.

La voiture de sport fonçait en direction de l'Etoile. A son bord, échevelée, couverte de sang, yeux hagards il conduisait pour ne pas perdre sa liberté.

Un feu passé au rouge, puis deux, puis trois. Accélérer ! Le bolide se frottait aux passants, ébahis de voir une femme au volant conduire à cette vitesse en direction de l'Etoile.

A Pigalle dans un bar, le corps d'un travesti Brésilien baignait dans son sang, trois cartouches de 22 Lr dans le corps lui avaient arraché un bras, broyé la face et défoncé le thorax, mettant en bouillie sa belle robe noire. Du sang, avec des restes de viscères étaient répandus sur le carrelage parmi les débris de tessons de bouteilles¿

La patronne du bar, allongée sur une chaise, semblait dormir, l'arrière du crâne défoncé par une décharge, sa serveuse affalée sous le comptoir. Edmond, le flic du coin pataugeait dans la cervelle pour établir son rapport. Une embrouille au sujet de piqûres d'hormones, concurrence pour conserver le monopole dans la faune des travestis latinos.

Et les badauds qui mataient le spectacle, s'en mettaient plein les mirettes, révisaient Maigret à la sauce macabre.

Avenue des Ternes, un barrage, fin de l'aventure. Perchée sur ses talons aiguilles, Mario le conducteur du bolide monta dans le car, montrant ses bas résilles à un Pinot local.

Sur l'Avenue, un panneau publicitaire présentait la Deneuve habillée par un grand couturier, le travesti n'y jeta même pas un regard.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
carwash Membre 57 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Fraîcheur

Petit matin, l'heure où la vie s'éveille.

Doucement les premières lueurs du jour remplacent les ténèbres de la nuit. Les animaux nocturnes lentement ferment leurs yeux, laissant la place aux amoureux du soleil.

Tout autour la fraîcheur règne. La nature s'apprête à affronter la canicule, c'est l'heure de la pause, le temps est suspendu aux branches des noisetiers. Soudain, l'envol d'un geai au cri strident vibre dans le silence ambiant, et remplit le vide bienfaiteur.

Ici le calme entoure la montagne, remèdie à la fournaise. En ce lieu on prend conscience que le tout est proche du rien. Que l'argent, la situation, la « célébrité » ne sont que futilités comparés à la beauté de la nature, à sa force, à l'amour qu'elle éveille en nous.

C'est en ces heures propices, quand tout dort dans la maisonnée, même les animaux domestiques, que j'aime à m'asseoir dans un coin du jardin, non loin du tas de bois, et passe de longues minutes à écouter le village s'éveiller en contrebas du torrent.

Tel une horloge le rituel est réglé au quart d'heure près. C'est d'abord le chien du moulin qui annonce son réveil, le cliquetis des petites sonnailles des chèvres dont le berger libère les barrières. Plus tard, les premiers camions venant de la plaine serpentent dans les virages pour traverser le village et acheminer leurs provisions vers les villes de l'autre coté de la montagne. Enfin le klaxon de la boulangère qui livre le pain chaud accélère le réveil et annonce le mouvement et l'agitation d'une belle journée.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
carwash Membre 57 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Fainéant...

j'ai grillé ma vie par les deux bouts

Je n'ai rien laissé jusqu'au dégout

Je me suis servi double ration

J'ai pas rechigné sur les portions¿

Et pour l'heure faut que je lezarde

En esperant que Dieu ne me garde

d'explorer son foutu paradis

alors je m'enquecrignangrognis

je m'amadoupelargogise

sous le soleil où que je gise

y a bien un coin pour mes harpions ,

en sortant eteignez les lampions

ici repose un fichu morpion,

extase et procrastination.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
carwash Membre 57 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Ombarss'el

Mon nom est Ombarss'el, et je suis un homme du désert. Je suis né près de la mer de sel dans le blanc du Djerid. Enfant je me noyais dans ces paysages semblables à de la neige amère.

En moi coulent les rivières cachées, les dunes mouvantes se déplacent dans mes veines le long des oueds de mon c¿ur. Je connais la douceur des dattes, le croquant des figues sèches dissimulées dans les plis de mon burnous. Ce que je sais du monde se résume aux visages entrevus au grè des caravanes.

Je suis comme le vent qui déplace le sable, incertain et curieux je guette dans les rares pâturages la gazelle affamée et n'ose l'effrayer. La nuit dans le ciel je retrouve mon étoile. Pour moi l'argent a moins de valeur que les larmes de ma mère ou l'eau qui ruisselle sur les parois d'une gargoulette terreuse. Je crois à l'universel, je ne connais pas les frontières, l'horizon n'a de limites à condition qu'on les pose.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
carwash Membre 57 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

joudhui505.jpg

Naufrage

Echoué sur le flanc, envasé dans un port mauresque

Je n'ai plus de pirate que mon nom en parti effacé

Le clapotis des vagues me berce mollement,

j'ai été, je fus, plus jamais ne serai.

Sur mon pont écroulé de rares mouettes se posent

Aventurières elles picorent les palourdes sédentaires

Gonflé par l'eau salée je vomis en de vains grincements

Les sédiments gluants qui m'engoncent et me noient.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
carwash Membre 57 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Un petit coup de blues...

Vide, je suis vide de toi,

exilé, perdu à des milliers de kilomètres

sous un autre ciel, d'autres paysages.

Les gens que je croise n'ont pas les même visages

j'ai perdu mes repères, je ne sais qui être

et toi, est-ce que tu penses encore à moi.

J'ai perdu les mots, j'ai perdu les ris

ici comme mon âme le ciel est gris.

Je me surprend à oublier la chaleur

cette chaleur qui nous entourait là bas,

la beauté des enfants en fleur

la beauté des femmes que j'évoquais, mulatas.

J'ai perdu le sommeil, j'ai perdu la joie,

j'ai perdu l'espoir d'un jour revenir à toi.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×