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Poème en prose


Jedino

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 048 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Alors voilà, je fais faire simple. Je me suis essayé à la poésie en prose, curieux de voir ce que c'est. Curieux de voir ce que je valais un peu dans cet exercice. Curieux, car, je suis retombé sur un sujet réactualisé récemment.

C'est donc mon premier, mon "essai". Certains seront peut être dégouté à l'idée de voir une telle horreur.

J'accepte tous les avis, bons ou mauvais. Aucune indulgence est demandée. J'aime la franchise. :blush:

Voici le monstre :coeur:

Le banc

Si un malheureux se contentait de s'asseoir, ne serais-ce qu'un instant, sur ce banc, il ne pourrait que voir, que percevoir, que frémir au contact de cette beauté. Car, n'est-elle pas magnifique, cette verdure chaleureuse qu'offre les arbres dans ce parc pourtant commun à tant d'autre, avec ces petits plaisirs, lorsqu'il voit le visage d'un homme se permettre un sourire, et ces petits soupirs, quand il constate la peine d¿une âme écorchée, blessée, amputée de toute vie par l'abandon ?

Et c'est ainsi que le désarroi causé par quelques malfrats oblige les victimes à se réfugier en ce lieu, si singulier et banal qu'est un banc dans un parc. Ainsi la tristesse pousse au calme, à cette paix rare que beaucoup d'entre nous cherche, tel un trésor imaginaire, introuvable, et inestimable de valeurs. Mais cette richesse, convoitée par la vanité humaine, peut-elle exister autre part que dans nos rêves, dans nos moments de faiblesses où la simplicité suffit à satisfaire notre anxiété?

Alors, si vous en voyez un, dans une de vos journées foisonnante de bonté à donner, si vous voyez l'ombre d'un malheureux, ne laissez pas sa solitude l'étreindre, et trouvez le courage de lui donner raison de vous remercier. Car, n'est-ce donc pas humain que de porter secours à son prochain, avec votre amour, votre tendresse et votre présence, lorsque le soleil se met à fuir, que les feuilles se meurent, et que l'été se décide à partir, pour offrir un nouvel automne, triste et amer ?

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Posté(e)

Le banc

Si un malheureux se contentait de s’asseoir, ne serait-ce qu’un instant, sur ce banc, il ne pourrait que voir, que percevoir, que frémir au contact de cette beauté. Car, n’est-elle pas magnifique, cette verdure chaleureuse qu’offre les arbres dans ce parc pourtant commun à tant d’autres, avec ces petits plaisirs, lorsqu’il voit le visage d’un homme se permettre un sourire, et ces petits soupirs, quand il constate la peine d‘une âme écorchée, blessée, amputée de toute vie par l’abandon ?

Et c’est ainsi que le désarroi causé par quelques malfrats oblige les victimes à se réfugier en ce lieu, si singulier et banal qu’est un banc dans un parc. Ainsi la tristesse pousse au calme, à cette paix rare que beaucoup d’entre nous cherchent, telle un trésor imaginaire, introuvable, et inestimable de valeurs. Mais cette richesse, convoitée par la vanité humaine, peut-elle exister autre part que dans nos rêves, dans nos moments de faiblesse où la simplicité suffit à satisfaire notre anxiété ?

Alors, si vous en voyez un, dans une de vos journées foisonnantes de bonté à donner, si vous voyez l’ombre d’un malheureux, ne laissez pas sa solitude l’éprendre (l'étreindre, c'est mieux), et trouvez le courage de lui donner raison de vous remercier. Car, n’est-ce donc pas humain que de porter secours à son prochain, avec votre amour, votre tendresse et votre présence, lorsque le soleil se met à fuir, que les feuilles se meurent, et que l’été se décide à partir, pour offrir un nouvel automne, triste et amer ?

j'ai amputé ton ptit poème de ses fautes d'orthographe.... :blush:

c'est quand même dégoulinant de naiveté, enfin bon

c'est rattrapé par : "une de vos journées foisonnantes de bonté"

jolie provoc' :coeur:

edit : et d'ailleurs j'aurais plutôt écrit : une de vos journées foisonnante (et ouais chaque journée, d'après ton texte, est foisonnante, chaque journée est donc à part, le mot foisonnante s'applique à chacune, ce qui fait que le pluriel est inadapté, je trouve)

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 048 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)
j'ai amputé ton ptit poème de ses fautes d'orthographe.... :coeur:

c'est quand même dégoulinant de naiveté, enfin bon

c'est rattrapé par : "une de vos journées foisonnantes de bonté"

jolie provoc' :coeur:

edit : et d'ailleurs j'aurais plutôt écrit : une de vos journées foisonnante (et ouais chaque journée, d'après ton texte, est foisonnante, chaque journée est donc à part, le mot foisonnante s'applique à chacune, ce qui fait que le pluriel est inadapté, je trouve)

Merci pour les fautes :bo:

(toujours au poste celui-là :snif: )

L'homme n'est-il pas naïf, de toute façon?

Et puis, rêver, d'un monde meilleur, où l'entraide deviendrait banale, c'est pas beau ? :blush:

Et oui, naïf, je le suis. Idéaliste, un peu aussi.

Croire que l'humain peut changer, bien naïf :bo:

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Membre, nyctalope, 40ans Posté(e)
Criterium Membre 2 874 messages
40ans‚ nyctalope,
Posté(e)

Ma sensation à la lecture de ce poème est un peu étrange, mitigée. En fait, je ne perçois pas de chose qui soit irrémédiablement mauvaise ou gênante, ce qui est bien ; mais pour autant, je ne ressens que peu d'émotions et ces longues phrases me laissent une impression un peu fade, ce qui est mois bien. Le premier chapitre tente de présenter la scène, le lieu, le fameux banc dans ce parc verdoyant ¿ et cependant il ne présente presque aucune description, sans que les non-dits offrent beaucoup de suggestion : il n'y a en fait que la "verdure chaleureuse qu'offrent les arbres dans ce parc", qui voulait sans doute évoquer un parc vaste, calme, aéré et bien vert, probablement en été, mais ne le fait qu'à moitié. Et la dernière phrase, accumulant au contraire des adjectifs qualifiant l'âme de l'homme lambda se trouvant là sur ce banc, contraste en laissant une petite impression de lourdeur.

Il est également étrange de voir que le second paragraphe, débutant sur les vicissitudes d'une victime égarée, se termine en suggérant que celle-ci trouve dans ce lieu le nirvana inaccessible à l'humanité ¿ et que le troisième paragraphe, exhortant à aller à la rencontre de cette personne, à la compassion, se termine par la mention d'un automne triste et amer. C'est une sorte de chiasme dont on hésite s'il a été fait intentionnellement ou parce que les idées se succédaient trop vites dans ta tête et ainsi courraient entre les paragraphes ; personnellement, je ne saurais quoi en conclure. Ainsi, sans pouvoir dire ce qui ne va pas, je n'aime qu'à moitié.

:o°

(En revanche, n'hésite pas à en composer d'autres, car je pense sincèrement que tu peux aboutir à quelque chose qui soit bien mieux)

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 048 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)
le nirvana

Je savais pas que c'était un mot, mais on en apprend tous les jours, n'est ce pas? :D

Il est également étrange de voir que le second paragraphe, débutant sur les vicissitudes d'une victime égarée, se termine en suggérant que celle-ci trouve dans ce lieu le nirvana inaccessible à l'humanité ¿ et que le troisième paragraphe, exhortant à aller à la rencontre de cette personne, à la compassion, se termine par la mention d'un automne triste et amer. C'est une sorte de chiasme dont on hésite s'il a été fait intentionnellement ou parce que les idées se succédaient trop vites dans ta tête et ainsi courraient entre les paragraphes ; personnellement, je ne saurais quoi en conclure. Ainsi, sans pouvoir dire ce qui ne va pas, je n'aime qu'à moitié.

J'aurais tendance à te dire que la contradiction très rapide des idées est une tendance très forte chez moi.

Seulement, si moi, de mon point de vue, je cherche à me comprendre ( :D ), le deuxième se termine sur une impression de déjà vu. D'où la "belle nature" qui est une tendance fréquente chez moi.

Le dernier paragraphe suggérant une action aux autres. Mais le fait que je termine sur des adjectifs négatifs me rappellent, à moi, que ce genre de chose ne m'est pas arrivé ( d'où le pessimiste des derniers mots, mais bon).

En soit, je décris la scène, et termine sur un rêve de l'idéal humain.

Après, c'est surement confus, voir incompréhensible. Mais faut savoir que mes textes, aussi farfelus sont-ils, ont un sens pour moi.

(En revanche, n'hésite pas à en composer d'autres, car je pense sincèrement que tu peux aboutir à quelque chose qui soit bien mieux)

Oui, j'en ai d'autre. J'étais dans mon délire, ce soir là. :o°

Et merci d'avoir donnée ton avis :D

mais pour autant, je ne ressens que peu d'émotions et ces longues phrases me laissent une impression un peu fade, ce qui est mois bien. Le premier chapitre tente de présenter la scène, le lieu, le fameux banc dans ce parc verdoyant ¿ et cependant il ne présente presque aucune description, sans que les non-dits offrent beaucoup de suggestion : il n'y a en fait que la "verdure chaleureuse qu'offrent les arbres dans ce parc", qui voulait sans doute évoquer un parc vaste, calme, aéré et bien vert, probablement en été, mais ne le fait qu'à moitié. Et la dernière phrase, accumulant au contraire des adjectifs qualifiant l'âme de l'homme lambda se trouvant là sur ce banc, contraste en laissant une petite impression de lourdeur.

Je vois quelques pistes de travail à creuser dans ce paragraphe :D

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