SPLEEN

SPLEEN

Derrière les carreaux un horrible ciel gris,

verse un poison dans mon coeur : l'ennui.

Les arbres déshabillés de leurs feuilles blondes,

se cachent pour échapper au décor de ce monde.

La route se déroule, s'étire vers l'infini,

comme un long ruban sous un ciel de pluie.

Le vent souffle et pousse des hurlements,

au loin les nuages semblent apporter un châtiment,

aux hommes, qui la tête courbée par les efforts du vent,

avancent péniblement dans un silence angoissant.

Des voitures, tel des monstres, surgissent du néant,

sortent du brouillard, roulent en sifflant.

J'écoute doucement tomber les gouttes de pluie,

elles entrent dans mon coeur, s'installent sans bruit.

La nuit descend lentement, elle engloutit dans le noir

ce monde irréel, cet étrange cauchemar.

Dérisoire éternel où même aimer est vain

Cube en fer cotonneux flottant dans un nuage

Désespoir fraternel des anciens otages

D'un coup ravit la vie, capture de mes mains.

En finir las, ne plus bouger, l'envie vaincue

Sentir la lame et son contact sur la peau

Voyage sans retour, horizon disparu

Dernier souffle, crève, rêve, le coeur clos.

é Douleur

éoooo Douleur

Le Temps mange la vie

Et le spleen qui m'assaille

Est le fait de Lydie

é Douleur ...

:D oui bon...

Midi.

Comme d'habitude, j'ouvris le placard d'ou un paquet de nouilles chinoises manqua de se deverser.

Comme d'habitude, je versai l'equivalent d'un mug dans la mini casserole que j'avais posee sur la plaque.

Comme d'habitude, j'attendis que ça bout.

Comme d'habitude, je plongeai les pates dans l'eau, attendis qu'elles ramollissent puis touillai delicatement.

Comme d'habitude, je laissai reduire avant de verser le sachet d'assaisonnement.

Comme d'habitude, je remuai fermement et ajoutai une goutte de sauce soja.

Comme d'habitude, j'eteignis la plaque et versai la bouillie de pate dans un bol.

L'agonie, l'agonie toujours

Pense à cela quand tu tues un cafard

Ou que tu prend un rasoir pour te raser

Ou le matin quand tu t'éveilles

Pour faire face au soleil.

(Lorca)

Midi.

Comme d'habitude, j'ouvris le placard d'ou un paquet de nouilles chinoises manqua de se deverser.

Comme d'habitude, je versai l'equivalent d'un mug dans la mini casserole que j'avais posee sur la plaque.

Comme d'habitude, j'attendis que ça bout.

Comme d'habitude, je plongeai les pates dans l'eau, attendis qu'elles ramollissent puis touillai delicatement.

Comme d'habitude, je laissai reduire avant de verser le sachet d'assaisonnement.

Comme d'habitude, je remuai fermement et ajoutai une goutte de sauce soja.

Comme d'habitude, j'eteignis la plaque et versai la bouillie de pate dans un bol.

Sagara San je suis passé sur ton profil et j'ai lu ça :

Je suis un grand voyageur qui aime bien boire du cafe et manger des ananas et mangues.

J'aime la neige et le repos sur une jolie terrasse.

ça m'plait.

Merci Aie Caramba