Hôpitaux: chronique de la «maltraitance ordinaire»

J'ai bien peur que la campagne médiatique aie des buts assez différents que de chercher des moyens réels d'améliorer la situation.

Dans tous les secteurs ou l'Etat s'est désengagé financièrement, et a transformé ce qui était un service public en entreprise à vocation de rentabilité, la démarche a été la même : faire une méchante campagne pour montrer que cela marche mal, en rejetter la responsabilité sur le personnel et faire croire qu'en privatisant le tout cela irait mieux.

Quand on voit l'évolution des soins actuellement avec les déremboursements, les suppressions de postes et la "glissade" de l'assurance maladie vers les assurances privées, il y a de quoi s'inquiêter.

Mais c'est dans la suite logique. Quand on voit les sommes gigantesques qui sont brassées, bien des intérêts privés ont envie que cela passe par leurs poches... La qualité des soins ? Mais cela va aller de mal en pis, ce n'est que le début de la chute.

C'est bien le moment de tjrs baisser les moyens des hopitaux, mais maintenant que les personnes agées vivent plus lgts... on va essayer de gérer le plus lgts possible, mais après, quand on ne peut plus les garder avec nous, comment on fait?

C'est un système inhumain pour les personnes agées, et pour le personnel, c'est tuant, je sais.

Ma grand-mère donnait des gifles aux infirmières parce qu'elles voulaient la déshabiller pour la doucher !

Maintenant, nous avons maman avec nous, qui a 95 ans, a toute sa tête, mais le jour ou?

Que fait Mme Bachelot, à part ses conneries de vaccins? Ca me révolte !

Que fait Mme Bachelot, à part ses conneries de vaccins? Ca me révolte !

ben elle les vend maintenant elle en fait des choses cette dame :blush:

Arwena et Halman ... J'aimerais aussi au lieu de lire qu'une seule de mes interventions que vous lisiez toutes mes interventions sur ce sujet;.. vous vous défoulez tous sur une seule de me réponses... je vous signale que je nuance ce que je dis... Et que j'ai donné d'autres avis sur ce sujet....

Oui j'ai compris ce que vous vouliez dire... maintenant lisez tout Et ne déformez pas tout. Halman notamment, je n'ai jamais dit que je ne voulais pas comprendre, regarde plus loin tu verras ce que je mets dans une autre intervention, car il faut suivre ce qui se dit, ce qu'on échange et ne pas s'arrêter au premier post qu'on lit

Je n'ai pas dit que j'avais aucune compassion

j'ai dit que certaines choses n'étaient po jusitfiables

et je n'ai jamais nié les mauvaises condtions. Enfin, je pense que ce métier est avant tout une passion comme être pompier mais quand je dis ça je ne dis po que ça sous entend avoir des mauvaises conditions de travail :blush: C'est juste pour rebondir un peu sur ce que tu disais.

Il y a des torts de tous les côtés. Il ne faut pas tout excuser non plus du côté hospitalier tout comme ne pas tout leur mettre sur le dos. Moi je trouve que cet article est intéressant, il met en avant les problèmes qui existent dans les hôpitaux sur le traitement des malades. Même s'il pointe du doigt uniquement l'équipe hospitalière, ça montre qu'il y a un malaise. Et il est bon de contre balancer par le témoignage de personnes travaillant ou étant en contact avec des personnes y travaillant.

voilà notamment une de mes autres réponses suite aux premiers échanges que j'ai eu avec les premières personnes ayant répondu au poste. Comme disait si bien Virginye, ça va j'ai compris, LA PREUVE

je n ai répondu qu a une de tes intervention qui m avais interpellé alors permet moi de trouver le mot "défouler" un peu fort!!

je ne faisais que donner ma vision des choses comme certains l on aussi fait...

rien de perso , ni un défouloir , hein?! :blush:

Il y a certes un énorme problème de moyen financier et donc de personnel. Mais cela n'explique pas tout. Il y a dèjà 30 ans en arrière, lorqu'il n'y avait pas ce genre de problème, le malade était déjà traité comme de la merde. Lorsque je vois comment les médecins, kinés, infirmières traitent leurs patients, ça fout la haine.

Parce qu'il n'y a pas qu'une question de temps ou de moyens. Un patient, c'est pas juste un corps ou une maladie, c'est un être humain avec tout ce qui va avec. Le personnel médical est pris dans une routine, et j'ai souvent constaté que la maladie, la souffrance physique ou morale est totalement méconnue de ceux-ci. Quand on ose se plaindre parce que la prise de sang est loupée, et que l'on vous envoie balader en niant la douleur, ce n'est pas une question de temps.

Je pense que dans la vision des choses que vous avez, vous sous-estimez un facteur non négligeable : la motivation pour embrasser ce type de profession !

Pensez-vous que lorsque l'on devient soignant, c'est uniquement pour soigner les autres ? C'est également pour se soigner soi de manière détournée !

Peu de soignant le reconnaisse, et du coup projette beaucoup de choses sur le patient qui est déjà en état de souffrance physique et/ou psychique.

Pour être un bon soignant, il faut être capable de s'affranchir de ses propres troubles et garder une distance nécessaire pour ne pas projetter et ne pas se laisser envahir ... C'est à dire rester dans l'empathie et ne pas être dans la compassion !

C'est à ce prix que l'on peut se positionner réellement comme soignant.

Cependant cela demande du temps, des formations, et la volonté de pointer du doigt et de reconnaître ce qui ne va pas chez soi !!!

Mais entre les contraintes de service et de hiérarchie, les ryhtmes fous, les "glissements de tâches (c'est à dire par manque de personnel, le fait d'exécuter des tâches pour lesquelles on est insuffisamment formé), etc ... et si vous associez à cela le fait que dans notre société il est toujours plus facile de reporter la faute sur l'autre que de voir sa propre responsabilité, cela participe à faire perdurer la situation actuelle et le constat désastreux que vous décrivez !!!

Tout le monde ne peut être soignant, cela demande une grande introspection pour tester ses motivations réelles, et ensuite cela nécessite une remise en question perpétuelle sur son positionnement et sa compétence.

C'est pour cela que j'énnonçais que la "durée de vie" d'un infirmier aujourd'hui était de moins de 7 ans avant de perdre le feu sacré qui pouvait l'animer au départ ...

rien de perso , ni un défouloir , hein?!

nop :blush: rien de tout ça j'espère

Je pense que dans la vision des choses que vous avez, vous sous-estimez un facteur non négligeable : la motivation pour embrasser ce type de profession !

Pensez-vous que lorsque l'on devient soignant, c'est uniquement pour soigner les autres ? C'est également pour se soigner soi de manière détournée !

Peu de soignant le reconnaisse, et du coup projette beaucoup de choses sur le patient qui est déjà en état de souffrance physique et/ou psychique.

Pour être un bon soignant, il faut être capable de s'affranchir de ses propres troubles et garder une distance nécessaire pour ne pas projetter et ne pas se laisser envahir ... C'est à dire rester dans l'empathie et ne pas être dans la compassion !

C'est à ce prix que l'on peut se positionner réellement comme soignant.

Cependant cela demande du temps, des formations, et la volonté de pointer du doigt et de reconnaître ce qui ne va pas chez soi !!!

Mais entre les contraintes de service et de hiérarchie, les ryhtmes fous, les "glissements de tâches (c'est à dire par manque de personnel, le fait d'exécuter des tâches pour lesquelles on est insuffisamment formé), etc ... et si vous associez à cela le fait que dans notre société il est toujours plus facile de reporter la faute sur l'autre que de voir sa propre responsabilité, cela participe à faire perdurer la situation actuelle et le constat désastreux que vous décrivez !!!

Tout le monde ne peut être soignant, cela demande une grande introspection pour tester ses motivations réelles, et ensuite cela nécessite une remise en question perpétuelle sur son positionnement et sa compétence.

C'est pour cela que j'énnonçais que la "durée de vie" d'un infirmier aujourd'hui était de moins de 7 ans avant de perdre le feu sacré qui pouvait l'animer au départ ...

Bravo, ce texte est la preuve d'une grande mâturité, et d'un réflexion poussée sur le sujet. Effectivement, j'ai croisé peu de soignants vraiment motivée dans ma longue carrière de malade. C'est à en pleurer, tellement c'est affligeant de devoir remettre sa vie entre les mains de gens si peu intéressés par leurs patients.

je me permet d'intervenir sur le sujet

ce probléme est certainement pour les personnes agées,et encore pas partout

car pour d'autres soins,moi j,y ai passé assez de temps,je peut donc en témoigner

on s,occupait trés bien de moi,le personnel soignant en général est trés dévoué

bien sur dans les services gériariques,les services rendu ne sont pas les mêmes

il y a dans ces services des personnes qui n,y connaissent pas grand,chose,car pas du métier,et comme dans ces services,il y a de plus en plus de personnes agées,et pas assez de personnel,il y a des lacunes :blush:

je peux t assurer gravelleg que les maltraitances que j ai pu voir concernant les personnes agées étaient faites par du personnel qualifié, alors que d autres n ayant pas le diplome ou le préparant étaient elles bien plus humaines , dévouées et "capables" (même techniquement parlant) de prendre soin d elles...

Alors bien sur que parfois le problème que tu soulèves amène des dérives , mais concernant la maltraitance en elle même, je ne pense pas qu il s agit que d une affaire de qualification!

Il y a aussi l intêret que porte la personne à son mêtier, l 'usure que cette personne là peut ressentir à cause toutes ces choses ci dessus décrites...et bien d autres raisons que je ne connais pas!

Il y a bien sur aussi des personnes qui agissent ainsi par désintêret de l humain, méchanceté...ou je ne sais quoi d autres...

bref ce n est pas un problème aussi simple qu il n y parait!