La migration des oiseaux Vendredi 08 janvier - 11:13 La migration des oiseaux est un mouvement régulier observé chez de très nombreuses espèces d'oiseaux. Ce déplacement est, par exemple, une manière pour ces espèces d'échapper à un changement d'habitat ou une baisse de disponibilité de nourriture liée aux rigueurs d'un climat défavorable, mais peut aussi s'interpréter comme une maximisation des chances de reproduction.

Principe de la migration

Au début de l'automne, beaucoup d'oiseaux migrent sur de longues distances, principalement depuis les zones tempérées vers le sud, puis reviennent vers le nord au cours du printemps.
Les zones tempérées nordiques offrent l'avantage d'avoir des jours plus longs que les zones méridionales et elles offrent de plus longues plages de temps aux oiseaux pour nourrir leurs jeunes. Les zones méridionales, plus chaudes, offrent en revanche un approvisionnement alimentaire changeant peu avec la saison mais où la compétition alimentaire est plus élevée.

L'avantage de la migration compense les coûts énergétiques et les dangers liés à la migration.
La prédation peut en effet être augmentée pendant la migration. Certains rapaces comme l'épervier d'Europe, suivent les groupes de passereaux migrateurs. D'autres, tel le faucon d'éléonore, calquent leurs périodes de reproduction, avec le passage automnal des passériformes. [...].
Le voyage des oiseaux migrateurs est souvent dur et bon nombre d'individus n'atteignent pas leur destination.

Certaines espèces sont totalement migratrices, d'autres partiellement c'est-à-dire que certains individus migrent et que d'autres préfèrent rester sédentaires ou résidents.

Bien que vivant sur de vastes zones, les oiseaux migrateurs se concentrent le long d'itinéraires bien établis connus sous le nom de corridors ou couloirs de migration.
En France, le col de Baracuchet, la jetée du Clipon et le cap Gris-Nez sont des sites reconnus comme tel.
Ces itinéraires suivent typiquement les littoraux ou les massifs montagneux en tirant profit des courants aériens ascendants et en évitant les barrières géographiques telles que de trop grandes étendues d'eau. L'altitude à laquelle les oiseaux volent peut changer durant la migration.
Ces considérations sur les barrières géographiques s'appliquent d'une façon inverse sur les oiseaux terrestres ou côtiers et sur les oiseaux de mer. Pour ces derniers un grand secteur de terre sans eaux superficielles pour les ressources alimentaires est une barrière infranchissable.

Les oiseaux ne volent en général que quelques heures dans la journée puis font halte sur des surfaces propices où ils peuvent se reposer et se nourrir. Certaines traversées, comme celle de la Méditerranée, peuvent s'avérer plus longues. La position de ces haltes migratoires semble influer les trajectoires et les durées de vol.
Ces haltes sont, au vu des expériences menées, apprises par certaines espèces qui vont ensuite y retourner, année après année.
Par conséquent la protection de ces zones est un enjeu important dans la lutte pour la protection des oiseaux. En Amérique du Nord, le fleuve Delaware et la baie de Fundy sont des haltes importantes pour les échassiers. La barge rousse serait l'oiseau migrateur à parcourir la plus longue distance sans halte. Elle voyage depuis l'Alaska jusqu'à la Nouvelle-Zélande c'est-à-dire 11 000 km.

La migration dans l'hémisphère sud est beaucoup plus difficile à cerner que celle de l'hémisphère nord. Ces espèces migrent globalement du sud au nord, à cause de la géographie, les couloirs sont plus étroits et moins accessibles à la surveillance humaine et les espèces concernées font des vols plus longs et s'alimentent durant leur vol. Enfin certaines espèces migratrices ont aussi des individus résidents dans les zones d'observation et il est très difficile de distinguer les migrants des résidents.

Les types de locomotion

Les oiseaux utilisent différents moyens pour migrer, certaines espèces utilisent plus ou moins complètement le vol battu comme les hirondelles avec des séquences de repos planée, d'autres espèces utilisent les courants ascendants pour consommer moins d'énergie, comme les rapaces migrateurs ou les cigognes. Plus rarement, certaines espèces migrent à la nage, comme les canards, et surtout les petits pingouins qui parcourent ainsi plus de 1 000 km, c'est-à-dire du Groenland au Spitzberg. D'une manière unique, le Manchot empereur parcourt des dizaines de kilomètres en marchant ou en glissant sur le ventre pour rejoindre sa zone de ponte, pourtant dépourvue de toute nourriture. Des adaptations anatomiques spécifiques pour l'alimentation en oxygène sont nécessaires aux oiseaux volant très haut.

Instructif, merci :blush:

De rien :blush:

au cas où l'un de nous tomberait sur le questionnaire portant sur la migration des oiseaux à Question pour un Champion, ça pourrait être utile

Pffîouuu moi j'avais eu sur les chauve-souris!! :blush:

trop bien :blush:

... euuuh... Batman ?

Non la roussette, c'est moins blockbuster mais qu'est-ce que c'est trognon!! :blush:

ben j'ai eu des mouettes à paris aujourd'hui :blush:

première fois que j'en vois ici

c'est simplement magnifique.j'adore les oiseaux;leur vol me fait rêver et je n'aime pas les voir en cage.J'ai un ami rouge-gorge ,je l'ai nommé "george l'emmigré",il vient de trés loin me rendre visite en hiver.Je le trouve trés sympathique ,c'est un véritable amour.

Sympa d'avoir lancé un sujet sur les oiseaux et leurs migrations ! A Genève, une cigogne vue la semaine dernière... L'année dernière, c'était un crabier chevelu qui avait fait parler de lui pendant quelques jours: il était venu se nourrir dans un marais (réserve naturelle) du Canton. Depuis une semaine, des pinsons du Nord (qui viennent... Du Nord de l'Europe ) sont arrivés et viennent manger des graines de tournesol dans notre jardin.

D'autres migrateurs impressionnants que l'on peut observer en France, près du lac du Der: les grues cendrées. Elles arrivent par dizaine de milliers en octobre-novembre. Certaines oies migrent aussi en très grands groupes.

Quant aux chauves-souris ( ici, plutôt des pipistrelles )... Elles hibernent derrière l'écorce d'un vieux peuplier et dans un tas de bois!

Bon, vous reste plus qu'à réviser pour le prochain Qui veut gagner des millions :blush: .

Et si vous voulez voir des photos de cigognes dans le désert du Ténéré (en cours de migration), du crabier chevelu devenu célèbre, de pinson du Nord, ou d'autres oiseaux, migrateurs ou non, vous pouvez aller voir ma galerie de photos animalières http://www.focusnature.ch

Tes photos sont impressionnantes

Tu es vraiment en plein dans un couloir de migration, espèce de veinarde ! de quoi de gaver avec l'appareil photo !

On a quelques uns de ces spécimens aussi en Franche-Comté, mais beaucoup moins variés... les vols de grues cendrées doivent être un spectacle superbe :blush:

J'ai tout de même eu l'occasion de flasher une compagnie de cigognes (9 au total) qui avaient décider de faire une escale d'une nuit sur le toit de la maison, il y a quelques années... elles étaient énooormes

moi aussi j'aime bien les oiseaux,je suis allé plusieurs fois en baie de somme voir des migrations c'est réellement trés intéressant

en ce moment,cloué a la maison,je nourris des oiseaux,il y en a une myriade et j'adore les regarder(des rouges-gorge,des mesanges des chardonnerets,des merles ect)

surtout pas d'oiseaux en cage :blush:

Superbes photos Herrissonne, bravo !

Nous n'avions que quelques passereaux qui venaient manger à la fenêtre de la cuisine... des écureuils aussi

Ils tapaient à la fenêtre quand la coupe était vide ! :blush:

Sujet très intéressant ! Vraiment mystérieux ces oiseaux ^^ Mais j'ai pas beaucoup l'occasion d'en voir passer chez moi, ma chienne mange tout ceux qui osent poser une patte à terre :/

On a pourtant quelques endroits sympas dans le coin ; plus jeune, quand j'étais à la pêche, on voyait une cigogne s'aventurer aux abords d'un étang et pas mal de hérons. Il y avait aussi des grèbes, j'adorais ces oiseaux :blush: Mais j'ignorais tout de leurs migrations (ou non) et je ne me souviens même plus à quelle époque de l'année je les voyais.

Mais bon, comme souvent, des boulets ont tué une grande partie des oiseaux et avec le temps, il n'y avait plus grand chose.

Tes photos sont impressionnantes

Tu es vraiment en plein dans un couloir de migration, espèce de veinarde ! de quoi de gaver avec l'appareil photo !

On a quelques uns de ces spécimens aussi en Franche-Comté, mais beaucoup moins variés... les vols de grues cendrées doivent être un spectacle superbe

J'ai tout de même eu l'occasion de flasher une compagnie de cigognes (9 au total) qui avaient décider de faire une escale d'une nuit sur le toit de la maison, il y a quelques années... elles étaient énooormes :)

Merci! Mais je n'habite pas du côté du lac du Der... Mais à Genève ! Ceci dit, beaucoup de migrateurs aussi ici, et actuellement bon nombre d'oiseaux hivernants: garrots à oeil d'or, eider à duvet, macreuses, fuligules morillons, milouins et nyrocas. Les harles bièvres sont aussi des oiseaux que j'adore voir plonger.

En Franche-Comté, il y a beaucoup d'oiseaux intéressants, dont le tichodrome. Il y en a même qui grimpent le long des murs de la cathédrale de Besançon. J'ai aussi vécu près de Dole, et il y avait beaucoup d'oiseaux dans la Forêt de la Chaux et dans le massif de la Serre... Quand ce n'était pas la période de la chasse . A Genève, cela fait 30 ans que la chasse est interdite, suite à un vote populaire! C'est génial: on peut se balader toute l'année, sans aucun risque, et sans avoir la faune perturbée par les chiens de chasse qui hurlent, les chasseurs qui vocifèrent ou soufflent dans leurs trompes, et les coups de fusil. De septembre à janvier, la faune qui vit dans les bois côté français, rapplique en grand nombre dans les bois genevois... Pas fous . Quand il y a un nombre trop important de sangliers sur le canton, occasionnant des dégâts dans les champs et les forêts, ce sont les gardes-faunes qui effectuent des tirs de régulation, en tenant compte de l'âge des bêtes tirées, de leur état de santé, du fait qu'elles aient des jeunes, etc.

Ah, la baie de Somme: nous y retournerons au mois d'avril, pour le Festival de l'Oiseau. Quand nous y sommes allés la dernière fois, en 2008, nous y avions vu relativement peu d'oiseaux, mais avions eu la chance de voir des phoques veaux marins de très près. Ils sont aussi sur notre galerie . Si vous voulez les voir faisant la banane, la bouteille, etc., http://www.focusnature.ch ... Mais c'est hors sujet :blush:

Vu le premier grosbec casse-noyaux dans le jardin aujourd'hui. L'hiver dernier, un groupe de seize grosbecs était arrivé à la même période, et était resté jusqu'au mois de mars. L'un d'eux, attaqué par un épervier, avait été mortellement blessé, et nous avions vu qu'il portait une bague: il avait été bagué en Italie, et avait été observé dans le Nord de l'Allemagne. Après avoir noté le numéro de sa bague, pour le transmettre aux réseaux ornitho européens, nous avions remis l'oiseau mort là où l'épervier l'avait attaqué... et l'épervier est revenu quelques minutes plus tard le prendre. Triste pour le grosbec, mais bon repas pour l'épervier... C'est la vie.

ohhh, que j'aime cet oiseau !

on en avait récupéré un jeune à la maison, bien nourri, etc. Il était devenu très familier des humains, avait sa place dans le tilleul, au dessus de la table du salon de jardin :blush:

Sympa le pioupiou, sauf quand il lui prenait l'envie de prendre un de nos doigts pour un noyau de cerise : ça laissait des traces

ohhh, que j'aime cet oiseau !

on en avait récupéré un jeune à la maison, bien nourri, etc. Il était devenu très familier des humains, avait sa place dans le tilleul, au dessus de la table du salon de jardin :blush:

Sympa le pioupiou, sauf quand il lui prenait l'envie de prendre un de nos doigts pour un noyau de cerise : ça laissait des traces

Il est reparti de chez vous ensuite, ou s'est complètement sédentarisé?

Ce matin, un groupe de 10 pinsons du Nord est là, et un pigeon colombin est présent depuis 3 jours, au milieu de pigeons ramiers.

il a du rencontrer un chat :/

... à moins qu'il n'aie repris son envol, ce que je lui souhaite vivement ^^

Ah, les chats... Nous nous battons contre eux dans le jardin, avec les moyens du bord, style tuyau d'arrosage à la belle saison! Il y a un mois environ, le chat d'un voisin est arrivé au pied de l'escalier de la terrasse, et a fait un bond d'environ 5 m. Il a attrapé un moineau qui n'avait pas eu le temps de le voir venir. J'ai beau avoir tout essayé, le chat s'est tiré avec, jusque chez lui.

J'ai déjà demandé un millier de fois aux gens de mettre des colliers avec des clochettes à leurs chats, rien n'y fait: ils pensent tous que si un chat attrape un ou deux oiseaux, ce n'est pas grave. Ils ne se rendent pas compte des dégâts importants que les chats occasionnent, en particulier pour les nichées d'oiseaux nichant bas: rougegorges, par exemple... :blush:

A la maison, on peut difficilement se débarrasser des chats, on en a 4, tous récupérés... (SPA bonjour :blush:)

En ce moment, ils sont un peu patauds, ils dorment au coin du feu (le cliché ) ou dans le stock de foin des chevaux.

Sur le lot, on en a deux qui sont plus redoutables chasseurs que les autres, qui eux attendent gentiment leur gamelle. Un des deux est vieillissant (l'enfoiré nous a ramené un couple de pics épeiche et un petit serpent :/), l'autre ça va, elle est calme en ce moment.

... dur dur d'aller à l'encontre de leur instinct de prédateur, pourtant c'est pas faute d'essayer... ils s'en reçoivent des engueulades quand ils font le guet pour manger les oiseaux !

M'enfin la mode du moment, c'est de nous rapporter les proies vivantes, en guise de cadeaux. Résultat : je retrouve parfois des musaraignes dans ma chambre, et le jardin est devenu une taupinière géante

Pour ce qui est des colliers à clochettes : c'est une bonne idée, mais ça rend les chats à moitié dingues s'ils n'y ont pas été habitués depuis tout jeunes (en encore ^^)

D'autre part, nous ne faisons plus porter de colliers à nos chats. Un de nos chats a eu un triste sort à cause de ça, on ne veut pas recommencer