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Mon récit, mon essai


Jedino

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 038 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
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Bonsoir tout le monde,

J'ouvre ce topic (faut dire que j'aime en ouvrir :coeur: ) pour partager mon premier chapitre cours et introductif de l'histoire qui va en découler. Si certains se prennent le temps de le critiquer, je les en remercie car cela me permettra d'avancer, et désolé pour le pavé presque parfait :blush: ( et désolé coeur bleu, tu as déjà tous lu, mis à part deux mots que j'ai modifié depuis :coeur: ) :

La pluie engourdissait le triste ciel d'automne. Les feuilles mortes envahissaient les ruelles qui composaient ce petit village de campagne. Les maisons pleuraient de tous leurs murs, en regrettant le chaleureux été qui venait à peine de les abandonner. La maison en retrait, bien cachée derrière ses voisines, souffrait d'un horrible événement.

La porte venait d'être fracassée, un homme venait d'y pénétrer. Vêtu de vêtements aussi sinistre que le temps, il s'approchait de la pièce où dormait un enfant. Son ombre recouvrait doucement le lit. D'un pas hésitant mais d'un c¿ur déterminé, il s'arrêta face au jeune homme, encore emprisonnés par ces rêves.

La réflexion semait le doute et le chaos dans l'esprit de cet homme incertain quand son pied cogna par erreur et mégarde dans la table de chevet, faisant chuter le réveil, tout en réveillant le garçon. Celui-ci commença à hurler de peur et de désespoir en voyant l'apparence inquiétante de cette personne qui tenait une arme à la main. L'inconnu, pris de panique, l'attrapa et le fit taire.

Le soleil illuminait la matinée de ce village encore paralysé par la fraiche saison. Le doux rayon de soleil, qui traversait la fenêtre, vint réchauffer la joue de Samuel qui dormait dans une chambre poussiéreuse et désordonnée.

C'était un homme qui avait le visage déjà rongé par le temps. Ses yeux s'ouvrirent, comme chaque jour, et il se leva avec un enthousiasme teinté d'ironie. Il était de taille moyenne, et son corps robuste révélait une rude et difficile vie. Ses yeux sombres témoignaient d'un passé encombré d'événement douloureux. Sa peau, fatiguée d'une existence surement trop longue, confirmait les maux dont souffrait cet homme.

Il se mit à avancer vers la salle de bain d'un pas mélancolique, mais toutefois caché par la dignité d'un homme honnête et fort. Après s'être rincé la face, il s'habilla rapidement, et commença sa journée sans avoir pris le temps de manger. Il sortit et sa journée s'écoulait entre solitude et dépression, entre nostalgie et regret. Bien des heures passèrent, une journée sans réelle intérêt pour lui. Ils retournaient chez lui, fatigué, s'appuyant sur les solides murs pour éviter la chute. Il se laissa tomber sur le lit, et quitta rapidement ce monde pour en rejoindre un autre.

Le lendemain commença comme la précédente. Il se dirigeait, avec une certaine monotonie, vers la porte. Il sortit de chez lui quand quelqu'un interpella son quotidien. C'était un jeune homme, que la nature semblait avoir bien faite, mais dont les paroles qu'il venait retransmettre, tâchaient la pureté de cette âme encore bien novice : « Bonjour monsieur, j'ai été envoyé pour vous prévenir que vous êtes attendus à la mairie du village, et sans attendre.

- Je n'ai rien à apporter au village et n'ai encore moins l'envie de venir discuter avec ces habitants, lui répondit-il d'une voix froide et sans la moindre compassion.

-Je vous prie, monsieur, de bien vouloir m'accompagner malgré tout, et de juger par la suite si votre présence est réellement inutile. Je ne vous demande pas de venir partager vos déboires avec les autres, mais uniquement d'accepter d'écouter ce que le maire aimerait vous dire.

-Ok gamin, mais sache qu'à la moindre entourloupe, je retournerais chez moi.

-Je vous remercie et m'excuse encore de vous avoir dérangez. »

Ils se dirigèrent vers le centre du petit village, en direction de la mairie où Samuel était attendus. Ils arrivèrent rapidement à celle-ci. Le maire était entouré par la population dont les visages horrifiés décrivaient parfaitement la demande qu'il allait lui faire. Samuel s'approcha de lui, en écartant grossièrement la foule de son passage. Il arriva devant le maire, qui lui adressa la parole : « Bonjour, Samuel. J'aurais besoin de vos anciennes compétences de policier.

-Je n'ai pas exercé depuis longtemps, et comme vous le savez surement, je ne suis pas dans un état où l'envie de travailler me prend.

-J'ai pourtant besoin de vous. Une personne nous a quittée cette nuit, un enfant qui habitait pas loin d'ici, dans des conditions pour le moins atroces. Il me semble que cela devrait être suffisant pour vous convaincre de mener cette enquête.

-Vous jouez avec mon passé, vous jouez avec mes pensées. Ais-je vraiment le choix? J'ai fais une promesse, je me dois de la tenir.

-Que de sages paroles! Le garçon qui vous a montré le chemin vous conduira à l'endroit où se trouve le corps. Je n'ai plus qu'à vous souhaitez une bonne enquête et une bonne journée. »

Il retourna à l'arrière de la foule et suivit le jeune homme au travers des ruelles.

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Invité château_musée
Invités, Posté(e)
Invité château_musée
Invité château_musée Invités 0 message
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beaucoup (trop ?) de personnalisations, et trop d'adjectifs qualificatifs aussi à mon goût, l'esprit du lecteur est trop guidé vers l'émotif, au final ça ne fait pas ressortir l'émotion davantage

un exemple : "dans une chambre poussiéreuse et désordonnée" -----------> ça ne remplace pas une description de la chambre

autre chose : "Sa peau, fatiguée d'une existence surement trop longue, confirmait les maux dont souffrait cet homme. "

------------------------> on n'a pas envie de s'apitoyer à ce moment-là, si telle était ton intention (mal définie)

beaucoup de "clichés" , comme : "un pas mélancolique" -----------> à quoi ça ressemble un pas mélancolique ?

une autre solution aurait consisté à "rentrer dans la tête" du bonhomme, ce qu'on appelle camper un personnage, nous raconter les choses d'après son point de vue à lui, et non le nôtre ou celui de l'auteur

bon courage, y a des idées, désolé de n'avoir analysé que le négatif (et ça reste mon point de vue)

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 038 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
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bon courage, y a des idées, désolé de n'avoir analysé que le négatif (et ça reste mon point de vue)

Déjà, merci de ta réponse. :blush:

Ton point de vue ne sera pas négligé dans les modifications qui seront surement faite. J'ai posté ce sujet pas uniquement dans le but de partager ce que je peux bien pondre comme texte mais aussi de perfectionner comme je le peux mes écrits et ma manière de les écrire.

une autre solution aurait consisté à "rentrer dans la tête" du bonhomme, ce qu'on appelle camper un personnage, nous raconter les choses d'après son point de vue à lui, et non le nôtre ou celui de l'auteur

Oui, en soit, avoir un point de vue interne et non omniscient ( en langage scolaire :coeur: )

un exemple : "dans une chambre poussiéreuse et désordonnée" -----------> ça ne remplace pas une description de la chambre

autre chose : "Sa peau, fatiguée d'une existence surement trop longue, confirmait les maux dont souffrait cet homme. "

------------------------> on n'a pas envie de s'apitoyer à ce moment-là, si telle était ton intention (mal définie)

beaucoup de "clichés" , comme : "un pas mélancolique" -----------> à quoi ça ressemble un pas mélancolique ?

Je pourrais décrire la chambre, mais n'est ce pas trop long de décrire beaucoup de chose en une fois? Trop long dans le sens où le lecteur pourrait s'en lasser quand les descriptions s'allongent?

Pour le sens de la deuxième citation, il n'est là que pour accompagner la description physique( et psychologique) de l'homme en question. Après, quand je l'ai écris, je n'ai aucunement pensée( pour ma part) à faire ressentir le moindre apitoiement.

D'ailleurs, coeur bleu m'avait fais la remarque du fait qu'il manque d'émotion dans mon texte, et je pense qu'il en manque également.

Et pour la troisième, un pas mélancolique, malgré le fait que se soit 'cliché', et vu, pour ma part, comme un pas plutôt lent, car la personne est triste et lassée. M'enfin, ce n'est que mon avis après et ma vision des chose.

beaucoup (trop ?) de personnalisations, et trop d'adjectifs qualificatifs aussi à mon goût, l'esprit du lecteur est trop guidé vers l'émotif, au final ça ne fait pas ressortir l'émotion davantage

Oui, j'aime les personnifications, je trouve, pour ma part, que cela change un peu des comparaisons courantes. Et puis, c'est dans mon caractère.

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Invité château_musée
Invités, Posté(e)
Invité château_musée
Invité château_musée Invités 0 message
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ouais c'est clair, avec le point de vue omniscient (arf le langage scolaire..), la description risque d'être un peu longuette... d'où l'intérêt peut-être de varier davantage encore le vocabulaire ("un doux rayon de soleil" : ça fait décidemment cliché)

et puis tout de même : "son pied cogna par erreur et mégarde" ou "hurler de peur et de désespoir" ..... c'est quand même un peu trop redondant.... pléonasmes volontaires, j'imagine, m'enfin

les dialogues me plaisent, en revanche, ce classicisme n'est pas mal du tout, enfin disons que j'aime bien.. dommage pour les émotions, mais bon si c'est un choix ^^

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 038 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
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Les émotions n'étaient pas un choix, je n'y aurais pas pensé si coeur bleu ne m'avait pas fais la réflexion. Je vie 'sans émotion' (impossible, mais bon). Enfin, je me comprend, ni joie, ni regret, ni pleurs. Rien de bien frustrant. Du coup, j'ai oublié cette partie importante, que je vais justifier dans la suite plutôt que tout refaire.

ouais c'est clair, avec le point de vue omniscient (arf le langage scolaire..), la description risque d'être un peu longuette... d'où l'intérêt peut-être de varier davantage encore le vocabulaire ("un doux rayon de soleil" : ça fait décidemment cliché)

En même temps, on commence avec ce qu'on a, soit les bases des cours. J'ai encore une manière d'écrire très scolaire, mais je vois bien qu'elle évolue doucement mais, je l'espère, surement.

et puis tout de même : "son pied cogna par erreur et mégarde" ou "hurler de peur et de désespoir" ..... c'est quand même un peu trop redondant.... pléonasmes volontaires, j'imagine, m'enfin

Volontaire, possible, mais tu sais, pour être honnête, quand on écrit à mon âge, on réfléchit pas plus que cela aux formes plus complexes des figures de styles. :blush:

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Invité château_musée
Invités, Posté(e)
Invité château_musée
Invité château_musée Invités 0 message
Posté(e)

j'avais noté ton âge, et je suis conscient de la difficulté d'écrire :blush:

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 038 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Toutes difficultés est surmontable quand on souhaite vraiment aller au delà de celle-ci. :coeur:

La motivation et les conseils de personne extérieurs sont les seuls moyens que j'ai pu trouver pour avancer. :blush:

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