Poésie d'un adolescent

Pourquoi croire sans cesse à cette belle fleur

Qui éclot doucement sous un ciel harmonieux?

Pourquoi se convaincre de cette âme s¿ur

Que l'on rencontre pour se sentir mieux?

Pourquoi cette utopie de la vie incessante,

Ce miroir brisé qui ne montre que l'erreur?

Pourquoi chercher à comprendre l'aimante

Lorsqu'elle nous donne déjà tout son c¿ur?

Je ne sais pas et heureusement j'en souffre bien,

De ce rêve que j'ai fait, un soir sans lune.

Mais tout ceci n'est que détail, car je sais combien

Il est naïf de croire qu'il en existe vraiment une;

Qu'il existe cette personne faite pour moi,

Celle qui saura voir ce que j'ai d'incompréhensible,

Celle qui arrivera à me faire garder la foi

En sa voix qui, la nuit, fera écho dans l'inaudible.

En voilà un tout frais dont l'avis que j'en ai est, disons, encore très mitigé.

Ancré dans le plus profond de mon âme,

Il me ronge discrètement, et s'y plait,

A me bouffer d'une manière si infâme,

Sans même se prendre le temps de digérer.

Il apprécie se promener avec son sourire,

A me montrer que je ne dois, ô grand jamais!

Me sentir heureux, si je veux un jour pourrir

Quelques pieds sous terre sans me faire prier.

Je ne suis pas simplement son jardin d'Eden.

Non, je suis sa prison et il est mon hôte,

Il est le plus léger de tous les naissants phalènes

Vivant dans mon corps meurtris par le fer,

Et il est aussi lourd que le roc de mon amour

Que je porte seul sur ma route. Voilà ma faute,

Ma seule erreur: j'ai cru en un papillon du jour

Qui ne vit que la nuit, à la beauté de l'éphémère.

]Celle[/u] qui saura voir

Il apprécie se promener avec son sourire,

A me montrer que je ne dois, ô grand jamais!

Me sentir heureux

Et il est aussi lourd que le roc de mon amour

Que je porte seul sur ma route

euh..... c'est volontaire ou pas ? c'est de l'humour ?

remarque manquerait plus que ça, un triangle amoureux dont l'un des côtés est homo, nan y a que ça qui me gêne un peu, et encore..... nan même pas finalement, parce que alors ça tu parles d'une paire de poèmes originale (sur l'homosexualité féminine, cf : "gazon maudit" -le film-), mais c'est dommage ze trouve parce qu'on hésite entre le poète qui a voulu camper le personnage de l'aimante, et réellement l'homo (dans le second poème) qui euh...... ben forcément si l'autre est hétéro et attend "celle qui saura voir"...... y a comme une erreur qu'a commise le Grand Architecte (ou le grand horloger, comme voltaire disait aussi)

Moi? Je n'ai fait que retranscrire la première idée qui met passé par la tête ce soir là.

Donc je penserais inconsciemment à des choses plutôt... étranges?

Mais j'ai probablement fait des erreurs, oui...

Nan mais j'admire l'ironie, parce que j'imagine qu'il y avait pas mal d'ironie, t'imagine un peu tous ces gens qui se ressemblent tellement, au fond, pis que finalement ce qui décide c'est des facteurs purement matériels, unetelle est aussi mûre que.... ben disons moi par exemple, mais n'a que dix ans, mettons...... physiquement y a quand même incompatibilité, et ça donne des complexes oedipiens, à la base même de toutes les passions moi qui te le dis, ou en tout cas très nombreuses, enfin d'après freud surtout, dont même ses chiens voulaient plus de lui sur la fin..... c'est bien triste, heureusement que cette époque est révolue, pis y a aussi des choses qui sont complètement fantaisistes, m'enfin effectivement jpense que ça nous captiverait moins, si y avait pas derrière les apparences du hasard, au moins l'idée d'un génie insaisissable, voire une action divine, même si descartes a bien tenté de nous pourrir le rêve là aussi, avec son "malin génie"

Celle qui arrivera à me faire garder la foi

En sa voix qui, la nuit, fera écho dans l'inaudible.

vla cette notion de foi.... là perso j'y vois quand même la dualité entre optimisme (voir le verre à moitié plein) et pessimisme (le voir à moitié vide) ; le pessimiste vrai de vrai mmmmmm m'étonnerait qu'il tombe jamais sur quelqu'un qui en vaille la peine, le coup de foudre me paraissant davantage un truc hormonal qu'autre chose

après par contre j'adore le mot phalène, tsais qu'il y a une fille encore récemment finalement (avant de me virer pour la énième fois de son fofo, mais ce coup-ci pour une raison que jrespecte ^^), qui voulait pas me croire à propos que les papillons de nuit existent hu hu quoi enfin bon

Les papillons de nuits existent bien, oui!

Ironique? En réalité, je ne sais pas trop. Tu en sais plus sur ces vers que moi.

Tu es bien meilleur que moi pour y découvrir des significations.

Pour moi, ce ne sont qu'un défouloir, le souvenir d'une personne que j'apprécie et qui apprécie du même coup la poésie.

Alors, en son honneur, j'me suis fait plaisir...

Surtout qu'elle avait une vision très rationnelle de l'amour, un peu comme toi, avec le coup de foudre dû aux hormones.

Mais je te rassure, ce n'est pas un reproche. Je suis pareil.

Néanmoins, le fait d'opposer un peu l'optimisme et le pessimisme est voulu.

Maladroitement je trouve souvent, mais bon x)

hey jed' !!

il était temps de le faire ce topic ^^

Ahah, Mad, il existe depuis un baille ce topic

Il était juste délaissé.

Toujours et encore l'amour. Pathétique.

é qu'il fait si sombre!

Sous le manteau de ton ombre

Que je porte vaillamment,

Tel un lâche ayant honteusement

Peur de la plus belle des pénombres.

é qu'il fait si froid!

Contre la peau de son émoi

Que je caresse prudemment,

Tout en ne sachant vraiment

S'il est d'amour ou d'effroi.

é qu'il fait si bon!

Dans ton corps de Cupidon

Où tout y est strangulant,

Que j'en hume à chaque instant

La mort qui me traverse de frissons.

Bah ouais mais moi je sais pas lire les dates... alors bon

Je comprends! Si tu veux, je t'apprends!

Pensant que l’avenir s’affiche comme une épreuve insurmontable,

Je me suis laissé emporter par cette vague puissante et instable :

J’ignorais où j’allais, mais je savais que je ne pourrais revenir

Sur mes pas car, sans le vouloir, je me suis fait joyeusement souffrir.

J’aime te voir chialer, te morfondre sans t’en lasser, t’assassiner.

Le chemin semblait pourtant être des plus fréquentables :

Le sol était soyeux et les arbres n’avaient pas l’allure du diable.

L’idéale idylle, avec ses belles formes dignes d’un saphir,

Prit l’apparence d’une cage dont je ne pourrais plus partir.

J’aime te voir crier, t’étouffer en hurlant, t’asphyxier.

Rien n’allait comme il fallait : ton amitié était du sable

Qui m’échappait des mains dès que je tentais le saisir;

Ton amour me crevait, mais je te pensais raisonnable.

Mes rêves sont tombés avant même que je ne puisse finir.

J’aime quand tu me tortures, quand tu me dis que tout sera beau,

Que tu me tendras la main pour me guider toujours au plus haut.

J’aime quand tu es une pourriture, que tu me montres que le faux.

Merci, avenir. Merci de m’avoir tué.

J'aime beaucoup ce dernier texte... (chanson ?). Il a du caractère.

Merci :blush:

Je visais plutôt la poésie, mais la poésie est également très facilement de la chanson (Baudelaire, par exemple).

Donc, je ne saurais te dire, mais je visais, en tout cas, un poème.

Il a du caractère? J'dois tomber amoureux :D

Souvent, j’en perds mes mots, je ne sais que dire.

Je trouve mes paroles ridicules, que je délire.

Souvent, je me demande si ce que j’écris à une valeur,

Si cela m’aide vraiment dans mon inexistant malheur.

Parfois, je trouve avoir assez d’originalité pour subsister,

Avoir assez d’intérêt et de force pour vous le présenter.

Parfois, je crois en moi, bien que je ne sois en rien confiant,

Et je vous offre quelques mauvais vers faussement ascendant.

Mais jamais, non jamais, je ne vous dévoile la vérité,

Ne vous montre que dans ce fond, cette obscure luminosité,

On n’y trouve que ténèbres et démons. Excusez-moi,

Car je ne sais m’exprimer, je n’ai pu trouver la foi.

Aujourd’hui pourtant, tout avait très bien commencé.

J’arrivais, comme à mon habitude, vers les murs bétonnés

Et m’installait machinalement sans même me le demander.

Je devais l’avoir fait des milliers de fois dans ma vie,

Ce voyage nécessaire vers la culture et le réfléchi,

Vers le désir d’apprendre, vers l’envie d’être un outil.

Mais, je ne sais quand, tout a basculé en moi,

Je me suis mis à dérailler sans savoir pourquoi.

Peut-être ais-je perdu l’espoir d’avoir un jour la foi?

Mon égocentrisme affecté, j’ai doucement changé,

Passant de l’espérance et des rêves les plus insensés,

A la douleur et à la folie, au souhait de tout fracasser.

Mon instinct n’est devenu qu’une arme à survie.

Et dans mon désespoir, mon cœur déchiré, meurtri,

A décidé d’abattre mes camarades d’une balle de fusil.

Cela faisait longtemps que je ne m'étais plus attelé à cette tâche-ci. Alors, je vais un peu renouer avec le passé, bien que les poèmes ne représentent plus mes principales productions.

Un peu d'inspiration :

L'ultime jouissance se trouve dans la décadence,

Dans l'osmose de la perte d'un bonheur en absence.

Je ne prétends pas savoir en parler avec élégance,

Et je doute d'ailleurs pouvoir en discuter la chance.

Être heureux est somme toute le lancer de lances

Cherchant à percer le cœur de nos espérances.

Le calcul n'aide en rien à résoudre nos carences,

A remplir notre insatiable besoin de diligences.

Mais, que fait notre inutile tendance à la méfiance,

A part nous mener à une interminable vie d'errance?

C'est là le résultat d'une terrible insouciance,

Celle d'avoir cru pouvoir lui faire confiance.

Peut-être suis-je pessimiste dans mes propos.

Peut-être est-ce absurde d'organiser ainsi mes mots.

A vrai dire, je n'arrive pas à m'imprégner de la méthode,

Des rimes et leur force, sans tomber dans le désordre.

Regardez donc ces derniers vers, regardez cette bêtise :

Ce n'est là qu'une très fâcheuse et nécessaire méprise.

Je crois que le bonheur absolu est celui qui entre par une porte grande ouverte, et sort par celle de derrière, discrètement, sans chercher à blesser celui qu'il est venu visiter pendant un jour durant.

Hurle, idiot! Hurle sur l'échafaud!

Personne ne t'entend, loin s'en faut.

Ton corps s'incendie : il fait si chaud.

Tu te souviens, c'était un été.

On vivait, ça sentait l'amitié.

Ca n'allait cependant pas durer.

L'éphémère meurt dans notre pré.

Vivre devenait plus difficile :

Nous devions quitter ce bel asile.

Que faire lorsque s'en va l'idylle?

Que dire avec un cœur malhabile?

J'étais perdu, j'étais libéré.

Je pouvais et j'irai, décidé,

Sans qu'on ne vienne m'en empêcher :

La mort conclut la félicité.

Hurle, idiot! Hurle sur l'échafaud!

Personne ne t'entend, loin s'en faut.

Ton corps s'incendie : il fait si chaud.

Marcher nous fait du bien lorsqu'on a l'esprit sain.

Une sorte d'exutoire, une machine à rien.

Les autres, ils ne savent pas, ils sont un peu chien :

Au fond, un type comme ça, c'est un vilain.

Donc, ouai, passe-le, ton petit joli chemin,

Et ne viens pas prendre la tête ton copain.

Certes, tu le détestes, c'est bien le bon train,

Mais tu es autant que lui un pauvre machin.

Plus je le relis plus il me plait, continue, c'est vraiment bien je trouve :)