Mascarade au Honduras

Je n'ai pas vu de sujet sur cette mascarade que représente les élections au Honduras.

Derrière tout cela n'y a-t-il pas un retour des USA pour une reconquête par la sédition, les pots de vins, voire des dictateurs fantoches de "Son" amérique latine ?

A qui le tour ensuite : le Nicaragua ?

http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2009-11-27-Honduras

S'ils n'étaient pas mêlés au coup d'état militaire de l'été dernier, les états-Unis auraient tout intérêt à faire de grands discours sur la démocratie et à dénoncer le putsch.

Ils ne le font pas ; ils coopèrent économiquement et militairement avec les putschistes.

Les pays européens ne reconnaissent pas les putschistes comme nouveau gouvernement du Honduras mais se gardent bien d'en faire des tonnes sur le sujet.

Seuls les pays indépendants d'Amérique latine dénoncent fermement le putsch, car ils savent qu'ils sont les suivants sur la liste des gouvernements à renverser.

Malgré ses morts, la résistance pacifique au coup d'état tient bon. Seul un quart des Honduriens sont allés participer à ces élections ; les opposants du coup d'état avaient appelé à les boycotter.

Le fait qu'une manifestation pacifique soit sévèrement réprimée à San Pedro Sula, deuxième ville du pays, le 29 novembre, jour du scrutin - on compte des dizaines de blessés dont un journaliste de l'agence Reuters qui a été hospitalisé - n'empêche pas les Etats-Unis par la voix du porte-parole du département d'Etat, Ian Kelly, de voir dans ces élections illégales et entachées de fraude « un important pas en avant » |1| » vers la « démocratie ». Quelques jours plus tard, le mercredi 2 décembre, Ángel Salgado, 32 ans, est décédé des conséquences d'un tir dans la tête et du fait que l'armée l'ait retenu plus d'une heure avant qu'il puisse être transféré à l'hôpital. Cette mort s'ajoute à la longue liste des crimes commis par la dictature depuis le coup d'Etat du 28 juin 2009 : 21 personnes assassinées, 133 cas de tortures, 1987 détentions illégales¿

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« Notre préoccupation est que (les Etats-uniens) introduisent la thèse du coup d'Etat préventif en Amérique latine. (¿) Je déplore certaines positions idéologiques de la diplomatie états-unienne. La politique extérieure des Etats-Unis peut être qualifiée de tout sauf d'amateurisme, et le temps de la crise au Honduras est en train de s'épuiser |2| ». Les paroles de Marco Aurelio García, conseiller aux Affaires extérieures du président Lula da Silva, le 26 novembre 2009, en disent long sur la fracture diplomatique au niveau continental créée par l'affaire des élections au Honduras.

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http://www.legrandsoir.info/Honduras-Elect...n-liberale.html