Questions et réponses

Bonjour à tous,

J'ouvre ce topic (je pense et espère dans la bonne section) de la part de quelqu'un d'autre mais je pense que sa question vaut le détour :

Entre question et réponse, qui à le plus d'importance ? pourquoi ?

Je commence, si vous le voulez bien.

D'une part, il convient de commencer par préciser une chose : questions et réponses sont fortement liées. Une réponse sans question n'a pas de sens, et une question sans réponse est communément appelé un "problème".

La question cependant pousse à la réflexion. Il n'y, en ce sens, pas de bonne et de mauvaise question. La réponse quant à elle laisse à croire, et contrairement à la question, peut être mauvaise. Fontenelle disait "Non seulement nous n'avons pas les principes qui mènent au vrai, mais en plus nous en avons d'autres qui s'accommodent très bien avec le faux." Cette citation pour illustre parfaitement mon propos : le principe est la réponse, il peut être bon ou mauvais, mais doit être éprouvé au travers de sa manière de "répondre" à la question. La question serait elle alors le vrai ?

Toutefois, sans réponse, comment avancer ? Finalement, pour progresser et changer nos principes, encore faut-il déjà en avoir. La question seul suffit elle à porter assez loin la réflexion pour trouver la ou les réponses correct ? Ne faut-il pas proposer une réponse, aussi fausse puisse-t-elle être pour que les voix s'élèvent et que les esprit de chacun s'activent ?

En conclusion, je dirais que la question a tendance à ouvrir la discussion et la réponse à la fermer (c'est une tendance général soumise à exception évidemment). Et c'est pour cela que je laisse des question sans réponse...

A votre réflexion.

Amicalement

Mad_

Je pense que depuis tout jeunes, nous sommes conditionnés à voir le monde comme on nous le montre car "c'est la vérité, il n'est pas autre" cependant, aller plus loin que les conventions, se poser des questions sur ce qui est considéré par beaucoup comme exact ou acquis nous à longtemps permis de nous améliorer ou nous corriger.

C'est comme ça depuis toujours et je reprends mon exemple.

Si une personne ne s'était pas posée la question "y a t'il réellement un vide apres la mer" ou encore "le monde est il réellement plat ?" les gens qui ont affirmés ses choses ont été rejetés, bannis, car ils ont réfutés les acquis, et même si ils avaient raison, on les a sanctionnés pour ne pas enser comme les autres.

Pour répondre à ta question, si il y à moyen de dire des mauvaises réponses, elles nous poussent a réfléchir, et ça c'est bon. Donc au final même si la réponse est mauvaise on en apprends.

(une nouvelle fois, dans ma tête ce que je dis est clair)

Ce qui signifie que nous sommes d'accord

C'est déjà ça lol

Mais pour pousser un peu plus loin ta réflexion, tente de développer des arguments contre ce que tu penses :blush:

Après tout... pourquoi pas ?

Contre ce que je pense ...

Réfuter tout nos acquis nous pousserait dans l'incertitude, ce qui n'est pas profitable.

Revenir sans cesse sur ce que l'on sait, regarder le passé empêcherait les gens de voir le futur et de progresser ?

C'est une bonne question, merci de l'avoir posée, mais je ne pense pas pouvoir y apporter de réponse. :blush:

Effectivement je vois une certaine complémentarité entre la question et la réponse, mais plutôt dans un sens: pas de réponse sans question, mais on peut vivre avec des questions sans réponse (on le fait pour beaucoup de choses d'ailleurs). Les questions sont un stimulant, même si apparemment certaines personnes se passent très bien de curiosité intellectuelle et se sentent mieux dans la sécurité d'un quotidien connu. Des questions sans réponse peuvent devenir perturbantes ... et pourtant nous renvoient à notre identité d'être pensants, ce dont nous sommes si fiers.

Je dirais que la question me semble un tantinet plus importante que la réponse parce qu'elle engendre plus de choses: réflexion, doutes, effort, etc. Oui en fait, comme tu le disais, parce quue c'est plus ouvert que fermé.

Ca ne serait pas plutôt le problème qui pousse à la question ?

Une question sans réponse devient une inconnue et l'Homme a peur de l'inconnu.

Il a donc mis les inconnues en équation afin de répondre aux questions dans des valeurs de paramètres.

A toute question, une réponse!! Le cérébrale et le musclé!!

Si, c'est dans un dialogue; c'est une proposition! Et donc, une tentative!!

Dur la vie!! :blush:

La question a sa seule importance dans le fait d'engendrer la réponse lili :blush:

Ca ne serait pas plutôt le problème qui pousse à la question ?

Une question sans réponse devient une inconnue et l'Homme a peur de l'inconnu.

Il a donc mis les inconnues en équation afin de répondre aux questions dans des valeurs de paramètres.

Je trouve l'idée du problème source de question intéressante ... c'est vrai... finalement, l'origine de la question serait plus importante que le reste (si j'ai bien compris l'idée ? :blush: )

La question a sa seule importance dans le fait d'engendrer la réponse lili :blush:

Tu pars du principe que tu as forcément la réponse à ta question?

(veinard

)

Réfuter tout nos acquis nous pousserait dans l'incertitude, ce qui n'est pas profitable.

Je pense aussi

Revenir sans cesse sur ce que l'on sait, regarder le passé empêcherait les gens de voir le futur et de progresser ?

Pourquoi ? Remettre en cause perpétuellement est un principe de démarche scientifique : ne jamais jurer de rien ! Au contraire, rester sur nos acquis nous empêcherai de voir plus loin : cf, la citation de Fontenelle

Comme je l'ai déjà dit, meme si ta réponse est fausse ton effort de réflexion n'est pas perdu lili

A toute question, une réponse!! Le cérébrale et le musclé!!

Si, c'est dans un dialogue; c'est une proposition! Et donc, une tentative!!

Dur la vie!!

Je vais comprendre. :blush: .. je vais comprendre .... ah Ah AH AHH je comprends . ...

non... en fait non j'ai pas compris

Voilà la preuve qu'on a pas forcément de réponse, ni bonne ni mauvaise: qu'est-ce qu'il a bien voulu dire? je ne sais pas. :blush:

ouah... la je suis carrément bluffé ^^ C'est magnifiquement bien fait dans ce cas

Une chose est certaine, c'est qu'il faut toujours se méfier d'une personne qui a toutes les réponses. C'est probablement le questionnement qui est à la base de toute forme de discussion, et lorsque je parle de discussion, je l'entends dans le sens véritable du terme. Les questions appellent les réponses, mais les réponses appellent également les questions.

Si une question mène à une meilleure question par la suite... la nouvelle question ainsi inspirée sera-telle une réponse...

Poser une question... sous sa forme la plus achevée selon l'individu qui la conçoit... n'est-ce pas déjà, de par le fait de sa formulation, une réponse en soi...

Mais je vous réponds avec des questions... est-ce vraiment une bonne réponse... :blush: Un bon questionnement en fait...

Une chose est certaine, c'est qu'il faut toujours se méfier d'une personne qui a toutes les réponses. C'est probablement le questionnement qui est à la base de toute forme de discussion, et lorsque je parle de discussion, je l'entends dans le sens véritable du terme. Les questions appellent les réponses, mais les réponses appellent également les questions.

lorsque l'on se perd du vu par exemple, on ne se pose plus aucune question, car on ne reçois plus aucune réponses...

la réponse à la question reste en suspend...

les réponses appellent également la question ?

Réfuter tout nos acquis nous pousserait dans l'incertitude, ce qui n'est pas profitable.

Revenir sans cesse sur ce que l'on sait, regarder le passé empêcherait les gens de voir le futur et de progresser ?

C'est en remettant en question nos acquis qu'on a obtenu :

• la démocratie (remise en question de l'Ancien Régime)
  
• La science (qui est basé sur une remise en question de nos croyances)
  

Là, en tant que scientifique, je me sens dans l'obligation d'une réponse... même s'il n'y a pas de question... (j'y reviens plus loin )

Le vais dans le sens de le Grenouille (verte...), cependant attention, la science ne se fonde pas tout à fait sur une remise en question. Elle se fonde d'abord sur une observation. La remise en question est certes partie intégrante de la démarche scientifique mais n'est pas sa base... Ce n'est qu'un détail, et cela ne rend pas faux le propos de la grenouille ( :blush: on en dit des choses quand même... )

Pour revenir à ma première phrase, voici un exemple typique de réponse qui n'est aucunement appellée par une question... que dire de ces réponses... ?