L'écologie, je m'en balance!

BARAK Obama qui ouvre le dialogue avec la Birmanie, Barak Obama qui réajuste la politique US envers son allié nippon, Barak Obama qui ne compte pas s'éterniser en Afghanistan, Barak Obama qui prolonge sa patience face au défi iranien¿ A lire cet inventaire, on est tenté à croire que le changement opéré par l'administration démocrate en matière de diplomatie n'a pas de limites. Mais ceci n'est que la partie visible de l'iceberg, l'Amérique post-Bush est tout de même restée «traditionnaliste» en ce qui concerne d'autres sujets qui fâchent. A commencer par l'écologie alors que s'ouvre en

décembre, à Copenhague, la grande conférence sur le climat. L'amitié franco-américaine peut se

targuer de s'être refait une santé, six ans après l'invasion

de l'Irak. Mais quand il s'agit de nettoyer la planète à grands coups de balai, Washington et Paris ne tiennent pas le tapis vert du même côté.

Connu pour son franc-parler, Jean-Louis Borloo, le ministre français de l'E3cologie, n'a pas choisi Radio Bistrot pour crier à la face de l'Amérique ce que la France pense d'elle en la matière. Le sujet est trop sérieux pour le débattre un dimanche

Après-midi, le coude sur le zinc. Celui qui a dans ses prérogatives la responsabilité de négocier, au nom de la France, les suites à donner au protocole de Kyoto n'est pas parti d'un mou coup de râteau. Sans conteste, le gouvernement de Washington est le principal frein à un accord ambitieux sur le climat. Il n'y a aucun doute là-dessus, a déclaré Jean-Louis Borloo, le ministre qui ne supporte plus l'inaction volontaire de l'Amérique qui se résume comme suit : «Je voudrais bien mais je ne peux pas.»

Et l'imbécile de Borloo tu crois qu'il y peux quelque chose lui. Quel charlot, c'est les patrons qui commandent dans cette baraque.

Europe écologie pareil, une bande de charlots qui feront comme les autres, subir, ou sinon, pas de sousous.