Ma poésie, des citations, votre poésie?

Un petit bonsoir et merci de me lire, sympa les filles :blush:

Et pour ceux ou celles qui bossent demain et bien bonne reprise hi! hi!

Moi j'ai assez donné j'en ai eu marre de ramer plouf! plouf!

L'marin a débarqué depuis un moment déja... Y en avait marre de l'humidité d'sa couche. Non! j'ai dit mon lit, pas autre chose...

Avec du retard...Bonne ST. Lucie!!!

Merci

é combien de marins, combien de capitaines

Partaient îvres à l'embarquement....

Mais partis pour combien? Une soixantaine

De jours sur mer,à errer, lentement

Sur la grande bleue. Aux escales, nous étions,

Le soir agglutinés dans des bouges sordides

A refaire dans l'alcool le monde,

Nous, ronds, beurrés, épaves solides

Entourés de charmantes méduses

Mer! Chants qui me captivaient, m'envoutaient...

Oui, mer! Il faut de toi me rapprocher

Tu es immense. De bleue vetue et solitaire

(Marée basse) Où es tu partie, ma mer?

Enfin, des milliers de bulles sur le sable,

Doucement la marée recouvre la plage

Je la penètre, elle m'enlace, jambes, ventre

Poitrine, je me donne, en elle j'entre....

Flux et reflux sans fin...

Comme mon nouvel amour, enfin!

Ma sirène conquise est aux pieds

De son amant, c'est pour la fin de l'été,

Là où la mer est la plus belle

Là, douce, oui, ma sirène, réelle!

Souvenirs d'un long courrier.

Un poème de Georges Tanneau.

Quand je pense à l'Afrique, et j'y pense souvent,

Je vois rouler les flots sur des plages sans âmes,

Et sur le sable chaud où se penchent les palmes,

Une pirogue attend, caressée par le vent.

Plus loin une lagune, aux rayons du levant.

Ici des mangliers¹ plongent dans les eaux calmes

De longs pieds sur lesquels de curieux périophtalmes²,

De leurs gros yeux rêveurs, semblent fixer le temps.

Une case isolée, semblable à une ruche,

Met une tache claire au c¿ur des bananiers.

Des tisserins³ s'égaient dans les frangipaniers⁴.

De frêles papillons passent en tournoyant.

Une femme, aux seins nus, verse l'eau d'une cruche.

Un enfant noir s'endort au pied d'un flamboyant⁵.

"Le Sénégal aujourd'hui" par Mylène Rémy. Ed. du Jaguar.

Georges TANNEAU

San Pedro, en Côte d'Ivoire,

à bord du Louléa ( Delmas ),

3 août 1972.

1- Manglier: palétuvier aux racines aériennes.

2- Périophtalme: curieux poisson semi-aérien des mangroves. Doté d'une paire d'yeux proéminents sur le dessus de la tête, très agile, il saute d'une racine de palétuvier à l'autre et se noie s'il reste plus de dix minutes dans l'eau.

3- Tisserin: passereau africain qui construit de remarquables nids tissés.

4- Frangipanier: arbrisseau tropical odorant.

5- Flamboyant: arbre exotique à fleurs rouge vif.

Merci frangine :blush:

Tout petit minuscule poème

Aimons-nous

Tout simplementnous

:blush:

Toujours magnifiques tes poêmes Lulu notre poête de la mer je ne m'en lasse pas

:blush:

Merci les filles

Il faut être toujours ivre, tout est là; c'est l'unique question.

Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre.

Mais de quoi? De vin, de poésie, ou de vertu, à votre guise, mais enivrez-vous!

Et si quelquefois, sur les marches d'un palais, sur l'herbe verte d'un fossé, vous vous réveillez, l'ivresse deja diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l'étoile, à l'oiseau, à l'horloge vous repondront, il est l'heure de s'enivrer; pour ne pas être les esclaves martyrisés du temps, enivrez-vous, enivrez-vous sans cesse de vin, de poesie, de vertu, à votre guise....

BAUDELAIRE

La vague ignore le repos

La nuit aime le jour radieux

Il est beau de dire "je veux"

Mais"j'aime" est encore plus beau

F. NIETZCHE

La vague ignore le repos

La nuit aime le jour radieux

Il est beau de dire "je veux"

Mais"j'aime" est encore plus beau

F. NIETZCHE

[/b]

Regettable qu'en toutes les époques

En celle-ci

Prononcer ces deux petits mots

"J'aime"

Paraisse si niais

...

...

...

...

...

Et pourtant

La leçon de piano :blush:

A la porte de mon coeur j'ai écrit : "on n'entre pas"

Mais l'Amour passe , se moquant et dis : "Moi j'entre partout "

<H1 class=texte-titre-violet> Les salauds

Poème de Philistin Panger </H1>Ils ont les bons mots

ceux qui touchent et convainc.

Toute une bande de salauds

qui ne parlent jamais en vain.

Ils prêchent leur vérité

et profitent des esprits faciles

qui trouvent dans ces dictées

une raison d'être docile.

Ces salauds là sont puissants,

utilisent tout leur art

pour convertir les gens

à cette vérité souvent noire.

Tous les moyens sont bons,

Le regard, le sourire,

utilisent toutes leurs émotions

pour enfin nous pervertir.

Cherchent ils à se rassurer

en donnant, ces salauds,

leurs fausses vérités

qu'ils proclament tout haut ?

Comment combattre une doctrine

sans donner une leçon

et dans cette partie fine

être, à son tour, un con ?

Je ne peux donner de conseil

sans être mal compris.

Mais la vérité est le soleil,

Icare nous l'avait dit.

Alors libérons nos ailes

et volons tout seul.

Loin des vérités si belles

qui fabriquent notre linceul

c'est bien dit Luc mais pas facile en ayant sur le dos des"critérium " ou "Karbomine "les grands intellectuels du 21ème siécle à peine sortis de l'enfance et du cocon familial

La vie va leur réserver de drôles de surprises c'est évident

:blush:

c'est bien dit Luc mais pas facile en ayant sur le dos des"critérium " ou "Karbomine "les grands intellectuels du 21ème siécle à peine sortis de l'enfance et du cocon familial

La vie va leur réserver de drôles de surprises c'est évident

:blush:

Les rais de lune tombent

des branches des arbres du jardin,

Les moustiques commencent leur ronde,

Tout est calme, serein.

Au loin le murmure de la mer...

Je me colle au fauteuil, la gorge me serre!

Ce soir je suis seul, encore,

Et de nouveau seul, je m'endors...

Je manque de bras autour de moi,

Manque de jambes aussi, voila mon désarroi.

La vie? Pognon et nourriture

tel, qu'immonde et ordure!

Tu es où? Toi la femme que j'attends

Ma moitié d'âme, mon recommencement?

merde! C'était "ici la terre, à vous la lune"

Avec le temps...

Avec le temps, va, tout s'en va

On oublie le visage et l'on oublie la voix

Le coeur, quand ça bat plus, c'est pas la peine d'aller

Chercher plus loin, faut laisser faire et c'est très bien

Avec le temps...

Avec le temps, va, tout s'en va

L'autre qu'on adorait, qu'on cherchait sous la pluie

L'autre qu'on devinait au détour d'un regard

Entre les mots, entre les lignes et sous le fard

D'un serment maquillé qui s'en va faire sa nuit

Avec le temps tout s'évanouit

Avec le temps...

Avec le temps, va, tout s'en va

Mêm' les plus chouett's souv'nirs ça t'as un' de ces gueules

A la Gal'rie j'farfouille dans les rayons d'la mort

Le samedi soir quand la tendresse s'en va tout seule

Avec le temps...

Avec le temps, va, tout s'en va

L'autre à qui l'on croyait pour un rhume, pour un rien

L'autre à qui l'on donnait du vent et des bijoux

Pour qui l'on eût vendu son âme pour quelques sous

Devant quoi l'on s'traînait comme traînent les chiens

Avec le temps, va, tout va bien

Avec le temps...

Avec le temps, va, tout s'en va

On oublie les passions et l'on oublie les voix

Qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens

Ne rentre pas trop tard, surtout ne prends pas froid

Avec le temps...

Avec le temps, va, tout s'en va

Et l'on se sent blanchi comme un cheval fourbu

Et l'on se sent glacé dans un lit de hasard

Et l'on se sent tout seul peut-être mais peinard

Et l'on se sent floué par les années perdues

Alors vraiment

Avec le temps on n'aime plus.

Léo Ferré

Ne pleure plus,

Ne hurle plus,

Quand les jambes te porteront

Et elles le referont

Ca ira

Bien

Les amis sont là

Même s'ils sont de passage.

:blush:

Il faut être perdu, il faut avoir perdu le monde, pour se trouver soi-même

C'est la présence qui fait le silence d'une chambre

L'expérience est dans les doigts et dans la tête.Le coeur n'a pas d'expérience.

Henry David Thoreau

Une femme dit alors:

"Parle-nous de la Joie et de la Tristesse."

Il répondit:

Votre joie est votre tristesse sans masque.

Et le même puits d'où jaillit votre rire a souvent été rempli de vos larmes.

Comment en serait-il autrement ?

Plus profonde est l'entaille découpée en vous par votre tristesse, plus grande est la joie que vous pouvez abriter.

La coupe qui contient votre vin n'est-elle pas celle que le potier flambait dans son four ?

Le luth qui console votre esprit n'est-il pas du même bois que celui creusé par les couteaux ?

Lorsque vous êtes joyeux, sondez votre coeur, et vous découvrirez que ce qui vous donne de la joie n'est autre que ce qui causait votre tristesse.

Lorsque vous êtes triste, examinez de nouveau votre coeur. Vous verrez qu'en vérité vous pleurez sur ce qui fit vos délices.

Certains parmi vous disent: "La joie est plus grande que la tristesse", et d'autres disent: "Non, c'est la tristesse qui est la plus grande."

Moi je vous dis qu'elles sont inséparables.

Elles viennent ensemble, et si l'une est assise avec vous, à votre table, rappelez-vous que l'autre est endormie sur votre lit.

En vérité, vous êtes suspendus, telle une balance, entre votre tristesse et votre joie.

Il vous faut être vides pour rester immobiles et en équilibre.

Lorsque le gardien du trésor vous soulève pour peser son or et son argent dans les plateaux, votre joie et votre tristesse s'élèvent ou retombent.

bonjour ST LUC , bonjour Caminde

j'ai aimé vos textes ce matin je reste devant l'ordi émue et intérrogative

pour toi Luc , la tristesse d'hier deviendra ton bonheur d'aujourd'hui car tu as une richesse dans ton coeur, pas donnée à tout le monde .

pour toi Caminde tu trouves toujours les textes qui donnent des réponses à nos questions

Bisous et bonne fêtes

Merci C.

Parrait que les gens n'aiment pas rire?

Oui, ils disent qu'ils pourraient en mourir...

Moi je ris, soir, matin et midi;

Pour tout simplement mourir d'envie.

Moi, dans la vie j'aime tous les plaisirs,

Meme l'enfer et le purgatoire me font rire.

Tout devient blond l'hiver sous le soleil

Et la nuit, juste des points verts sur mon réveil...

Vers Noël tout est étincelant

enfin, tout dépend des folies du temps...

Ah tu parles d'un Noël

Pas une seule chambre d'hôtel

Les gens à Bethléem

croyez pas qu'ils vous aiment

Personne pour héberger

ce petit couple étranger

Les voilà sur la paille

dans un squat où ça caille

où les chiottes sont bouchés

Sale coin pour accoucher

Joseph a du biceps

Il a pas besoin de forceps

Super c'est un garçon

Y a ce qu'il faut dans le caleçon

On l'appellera Christian

Amen Bêê Meuh Hi-han

Mais là y a pas de layette

pour chauffer sa quéquette

ses petits doigts sont sans moufles

Alors âne et b¿uf soufflent

Jésus ça pue là-dedans

Pourraient se laver les dents

Mais leur haleine de fauves

c'est la chaleur qui sauve

Avec leurs bouches pas fraîches

v'là maintenant qu'ils le lèchent

Ces petits coups de langue dévots

ça l'émeut le grand veau

Pendant que Marie allaite

près de l'ânesse il halète

et à la bourricote

il dit Viens qu'on se bécote

Elle dit Lâche-moi les fesses

toi t'as pas le droit d'ânesse

tes petites papouilles débiles

c'est pas dans l'évangile

Bon faut revenir au Christ

Hélas, la fin est triste

mais après ça va mieux

il remonte voir son vrai vieux

Je raconterais bien la suite

mais on veut que j'aille plus vite

je saute en 2010

où se préparent quelques cuites

car un beau nouveau-né

ça vous fait biberonner

Jésus Marie bouffons

vidons les carafons

Elle s'enfonce puis revient dans son écrin doré

Son volume augmente sur le rivage,

Sur les dunes, près de la plage...

Vague gorgée du plaisir de s'épandre, apatride !

Au ressac d'or, la blanche écume,

Ma langue sur mes lèvres... Goût salé...

Les gouttelettes d'argent dans l'azur fument

Je regarde toutes les plages de mon passé...

Cette onde scintillante de mille feux

Remplissant dans sa totalité, mes yeux.

Le soleil en se noyant en rougissant

Doucement l'onde... Couleur sang.

J'ai avec elle un sentiment de liberté

Un bien vivre... La sérénité retrouvée.

Parrait que les gens n'aiment pas rire?

Qui a dit ça? Faut pas écouter ni croire tout c'qu'on dit

Puis des fois on a le droit de ne pas rire de tout ni à toutes les plaisanteries

Y'a obligation à rien na na :blush:

Qui a dit ça? Faut pas écouter ni croire tout c'qu'on dit

Puis des fois on a le droit de ne pas rire de tout ni à toutes les plaisanteries

Y'a obligation à rien na na :blush: