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charly-tango

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Membre, Posté(e)
charly-tango Membre 115 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

a alors bon courage. je te donne un conseil: pour commencer tu écrit ton histoire en général ( 15 lignes environs) puis tu fais ta préparation. ensuite tu écris le résumé pour chaque chapitre mais en même temps. c'est a dire tu fais ton résumé du chapitre 1 par exemple et tu passe au résumé du chapitre 2. comme ça tu sais exactement se tu a. et après tu écris tout (a la main c'est mieux) puis tu écris a l'ordinateur. et tu corrige toutes les faute, la syntaxe et tu reprend le livre pour le retravailler. et après si tu es satisfait c'est fini tu peut l'envoyer c'est comme ça que je fais et sa marche bien! voila ps je sais s'est long mais un livre sa prend du temps. sa va faire un ans que je suis sur le 1er je corrige et j'écris l'histoire du 2.

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 47 992 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Merci bien pour les conseils. J'ai le temps, mais pas forcément l'idée. :coeur: Et je ne suis inspiré que devant mon écran, j'ai franchement du mal à trouver les mots autrement. :blush:

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 47 992 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Ouai, ce qui compte, au fond, c'est le résultat. :blush:

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Membre, Posté(e)
Ophélie.R Membre 21 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Allez je vais mettre le chapitre 2.

Ceux voulant d'abord lire le chapitre 1, allez sur la page 8.

Sinon, j'attends tout vos avis. ^^

Et désolée pour la présentation de ce chapitre =S ^^

2.

Un second homme s'approcha de moi. Il était vêtu d'une longue cape noire descendant sur ses mollets. Son visage était marqué par d'horribles cicatrices. Il avait un ¿il jaune et un ¿il vert. Une estafilade coupait son ¿il vert et une deuxième recouvrait - en diagonale ¿ son visage entier : de la tempe jusque sous sa joue droite.

Il affichait un sourire amical et me demanda gentiment de m'asseoir sur la table en bois à sa droite en m'informant que normalement, ce n'était pas ici qu'il soignait les blessés. Il retira soigneusement sa cape et la posa sur le dossier du grand canapé en velours sombre avant de me rejoindre afin de voir - avec tranquillité - mon problème au bras et, mes blessures qui recouvraient mon thorax ¿ je dû retirer mon T-shirt taché de sang devant des hommes mais, le plus choquant dans tout ça, ce fut mon abdomen où certaines veines étaient apparentes et où tous les tatouages noirs qui le recouvraient sur sa partie gauche ¿ puis regardait celles à la tête. Pendant qu'il inspectait mon bras et tripotait mon crâne, je me permis de regarder les autres hommes dans la grande pièce lorsque l'un d'eux pris la parole.

- C'est que vous n'y êtes pas allés de main morte ! Dit-il en s'adressant à Jerry et Phil.

Cette voix me rappelait une personne. Je le regardai lorsque j'aperçus Jacob accompagnait de son ami qui venait de parler.

Son voisin me regardait avec méfiance. Ses yeux orange braqués sur moi comme s'il était prêt à m'attaquer.

Jacob se tourna vers moi et plongea ses prunelles dans les miennes quand brusquement, une forte douleur pesa sur mon bras. J'ouvris la bouche pour proférer une insulte mais, me retins au dernier moment. Le médecin leva la tête et se pinça la lèvre inférieure.

- Serre les dents, tu risques d'avoir mal, me prévint-il.

J'obéis en fermant les yeux lorsque la douleur de mon bras monta à ma tête, un craquement sonore résonna suivi de mon cri durement étouffé. Je rouvris les yeux et vis mes jointures blanchir à vue d'oeil quand je contractai les muscles de ma main en la serrant le plus fort possible tout en essayant ¿ ce qui ne marcha pas comme je le souhaitais - d'estompé le maximum de l'adrénaline.

- Bordel de merde ! éa fait mal ! M'écriai-je avec grossièreté

- Je sais, dit-il en m'adressant un sourire. C'est tout à fait normal.

Normal !? Et puis quoi encore !

Je quittai la table pour me placer entre le canapé et le grand fauteuil. Le médecin contourna la table pour se mettre devant moi puis il recula d'un pas en me regardant de haut en bas. J'avais complètement oublié ma tenue. J'étais presque nue.

Je haussai un sourcil et grognai en retroussant les lèvres sur mes dents, inconsciente de ce que ça pouvait réellement signifier. Il me regarda attentivement afin d'apercevoir la colère dans mes iris. Je ne savais guère s'il y en avait en fait. Ma gorge me picotait et un feu brûlant se déchaînait violemment dans ma cage thoracique, me faisant tousser.

- Je crois que les liquides perdent de leur effet, murmura celui-ci en me tournant autour.

Je le suivis des yeux et grondai furieusement.

En le regardant, j'aurais cru le voir comme un prédateur rôdant autour de sa proie. Ma gorge gronda férocement et il se redressa, joyeux.

Jerry, quant à lui, bougonnait en s'affalant sur le fauteuil.

- Elle est parfaite ! Déclara le médecin avec un grand sourire.

- Hein ?! Et puis quoi encore ! Elle a faillit me bouffer le bras ! S'emporta Jerry en brandissant la morsure.

J'écarquillai les yeux de stupéfaction devant la taille des trous en pleine cicatrisation lorsqu'un nouveau flash apparut devant mes yeux qui se voilèrent. Je vis la masse de Jerry se levait d'une façon surprenante. J'attendis un moment avant d'entendre plusieurs grognements prolongés.

---------« La créature s'était à demi accroupi et montrée des dents alors que Jerry serrait son bras gravement blessé, presque arraché, on pouvait apercevoir comment il était déchiré, on voyait très bien les tissus musculaires et son sang coulait.

Le vent soufflait très fort et Jerry et Phil avaient sauté sur le toit d'un immeuble, beaucoup plus haut. La bête regarda le paysage au loin, se redressa sur ses pattes arrière et poussa un rire sadique. Son regard se posa sur Phil qui lui, essayait de se relever et lorsque cela fut fait, il la contourna, une seringue en main.

La créature le regardait de ses yeux d'un rouge vif, montra sa bouche pleine de dents démesurées, puis alors qu'elle sentait que les blessures de Jerry ¿ Graves ou pas - commençaient à guérir, elle attaqua de nouveau quand soudain, l'image s'arrêta sur ses yeux et la fureur qui y régnait. Ses iris changèrent de couleur lorsque j'aperçus les yeux de la bête prendre un air ainsi qu'une couleur identique aux miens.»

---------Le hic de cette histoire ou plutôt¿ le choc je dois dire. Comment ais-je pu être ainsi ? Etais-je méchante ? Si oui, alors pourquoi ne l'étais-je pas à cet instant ?

Hélas, je me trompais complètement.

Un rire sardonique m'échappa et je me tournai lentement vers Jerry avant qu'un autre de ces rires ne m'échappe. Un voile se forma rapidement devant mes yeux. La gamme de couleur s'assombris.

- Dommage pour toi, j'aurais pu le bouffer mais¿vous aviez triché. Au lieu de vous défendre par la force vous vous êtes servi de médicaments. Comme des lâches (Je ris, un rire étrangement identique à celui de la créature) ça te dit de recommencer ? Lui demandai-je avant que mon visage n'affiche un sourire cruel et que mes traits ne se déforment.

Jerry se mit à ronfler de fureur en s'abaissant dans une posture légèrement animal. Je

craquai mes jointures et ma nuque endolorie en le défiant de mon regard.

- Prêt ? Le défiai-je en prenant une posture animale à mon tour.

Je jetai un coup d'¿il à Jacob quand Jerry attaqua le premier, je sautai au dernier moment, l'esquivai et m'agrippai par je ne sais quel moyen au plafond. J'attendis quelques secondes avant de me laisser tomber sur mon adversaire, le prenant par surprise puis je l'acculai contre le mur, deux mètres plus loin. Là où j'étais passée, tout était tombé. Jerry se débattait vivement et, n'aimant pas le voir bouger ainsi, je m'emparai violemment de sa gorge, riant de voir ses jambes battre l'air.

Soudainement, une vive douleur faillit me faire hurler de nouveau. Je lâchai brusquement Jerry quand on me frappa très fort. Je bougeai à peine malgré toute la force qu'il avait mise dans son poing. Je me retournai vers mon deuxième adversaire, prête à le zigouiller lorsque le médecin se mit entre nous. Un grognement prolongé s'échappa du tréfonds de sa gorge alors qu'il regardait Phil. Son comportement ne m'étonna pas. Mais je repris conscience de mes actes, me repassant la scène dans la tête.

- Phil, ramène la dans la cage ! Je ne veux pas de problème. Quant à toi Jerry, arrête tes conneries et ne fais plus attention à elle.

- Elle n'est pas si parfaite que ça, grogna celui-ci.

Le médecin ne répondit pas lorsque Phil me prit par les cheveux. Je grondai.

- Bas les pattes où je te bouffe le bras, m'emportai-je alors que je m'emparais de son bras tout en y plantant mes ongles.

Un craquement résonna suivi du cri de Phil.

- Espèce¿espèce de Salope ! tu m'as pété le bras !

- Bien fait pour ta gueule, pourriture !

Il faillit me gifler mais s'astreignit alors que je quittai la pièce d'un pas rapide en attrapant mon T-shirt au passage afin de ne pas avoir à me balader en soutien-gorge.

Alors que l'on passait de nouveau dans la foule, tous ses hommes qui me regardaient, semblaient ne plus comprendre mon nouveau comportement quand ils me virent. Moi même je ne me comprends pas. Je secouai la tête pour libérer mon esprit mais, quelque chose me fit prendre conscience d'un sujet important comme¿ mon passé.

J'avais souvent pour habitude de faire des conneries en tout genre, mais là, je ne me suivais pas. Je ne me rappelle de rien d'autre, à part ma dernière connerie dans la forêt : j'avais tué un lapin avec un coutelas et l'avais pendu à la branche d'un arbre.

C'est dégueulasse mais bon, j'avais aimé. C'était un¿divertissement. Voilà tout ce que je savais sur moi pour le moment.

Ma mémoire me reviendra peut être pendant la nuit.

--------Phil ouvrit la grille et me poussa dans la cage. Je tombai à genoux et il m'attacha comme un animal. Il s'en alla dès que ce fut terminé après m'avoir giflé pour son bras.

Mon corps fut soudainement submergé de tristesse. Le voile se dissipa et je m'allongeai au sol dans une position de f¿tus sous les yeux de Jeff et Billy. Je m'endormis quelques minutes plus tard, hantée par des images floues.

« Une femme grondait comme un animal lorsqu'un homme la frappa, s'empara violemment de ses cheveux et la jeta à travers la pièce, son corps endolori heurta le

mur souillé de sang. Elle tremblait, pleurait et lorsque son agresseur revint la frapper,

elle se débattit comme elle le pouvait mais, elle était à moitié nue, elle était faible. Trop

faible. Et cela faisait des jours. Elle n'avait rien mangé, ni bu depuis plusieurs semaines

et se demandait pourquoi elle ne mourrait pas de faim ou sentait la mort se

rapprochait petit à petit.

- Espèce de Salope Hurla-t-il.!

Elle gronda et attaqua. Hélas, sa bouche se referma dans le vide. L'homme lui fourra

un coup-de-poing, si fort qu'elle crut qu'il venait de lui arracher la mâchoire.

Elle sentait les larmes arrivaient.

Son corps se mit à tremblait lorsque l'homme retira son pantalon. Elle n'avait plus la

force de résistait. »

Un bruit me fit gémir.

« Il la bat encore et encore avant de la violer. Elle était si jeune.

Qui était-elle ? »

Quelqu'un parla, mais je ne prêtai pas attention à ses paroles. Je sentis quelqu'un me

toucher. Je me rendormis.

« Après le viol, la jeune femme s'endormit le corps recouvert de sang. Son sang. Elle

préférait mourir que de rester ici. Elle souffrait trop, elle voulait que ça s'arrête

enfin. »

Je me réveillai brusquement, en sursaut et paniquai à la vue que j'avais devant moi.

Mes mains étaient enchaînées, mais je n'étais plus dans ma cage. J'étais dans une

salle partagée entre la lumière rouge et blanche de la faible luminosité juste au

dessus de ma tête et la lumière rouge sang à cause d'une lampe au couvercle

ensanglanté. La pièce me donnait une très mauvaise impression de déjà-vu. Les murs

étaient comme dans mon rêve sauf, qu'ils étaient recouverts de sang. Soudain, une

douleur me fit hurler. Ma vue se brouilla et je m'aperçus que la pièce n'était qu'une

hallucination de ma part.

J'étais ¿ en fin de compte ¿ dans une autre cage, largement plus grande.

Je tirai sur les chaînes, hurlai pour échapper à la douleur, pleurai pour les supplier

d'arrêter, grondai et mordis ma propre chair pour empêcher la douleur de monter plus

haut dans mes bras. Je sentis les regards sur moi, j'entendis des chuchotements

presque insonores pour mes tympans.

Je ne sais pas d'où venait la sensation de brûlure, de morsure et de torture mais, ce

qui était sûr, c'était que j'avais mal. Je ne pouvais que hurler et pleurer.

--------Mon martyre dura des heures au bout duquel, anéantie par la fatigue et la douleur qui me rendait si fragile tout d'un coup, je me laissais tomber sur le côté en laissant mes

paupières closes tout en espérant, que mon heure soit arrivée.

--------Enfin ma liberté.

------------------------- Psst !

Je grognai. Une voix s'éleva derrière. Non, ce n'était pas le paradis.

- C'est une vraie marmotte, Jacob, chuchota une voix amusée.

- Arrête de rire ! Ce qu'elle vit est difficile, répondit Jacob. Tu as vu comment elle a

réagi aux produits tout à l'heure.

- ouais. Malheureusement, ajouta-t-il, tristement.

- Psst ! Siffla-t-il un peu plus fort.

J'ouvris difficilement les yeux et me retournai afin de voir les personnes qui

m'agaçaient ainsi.

Jacob et un homme que je n'avais jamais vu jusqu'à présent me regardaient. Leur

présence me fit mal, je bondis pour me coller violemment contre le mur, face à eux.

Je montrai des dents et ravalai quelques larmes.

- Nous devons t'emmener, m'annonça l'homme.

- Hors de question!

- Nous ne voulons pas te faire de mal, calme toi.

Je me recroquevillai et soupirai bruyamment avant de me recouchais en cachant mon

visage d'un de mes bras. Jacob me le bouscula gentiment à l'aide d'un bâton.

- Laissez-moi en paix ! Grondai-je, furieuse à présent. Si vous ne voulez pas que je

vous fasse du mal, dégagez !

- Nous sommes différents de ces fils de pute de Jerry et Phil. Nous devons t'emmener,

chuchota Jacob en ouvrant la cage. - - Tout ce qui a pu ce passé cette nuit, ne sont

que des expériences, car beaucoup d'entre nous ont eut affreusement peur de toi. On

voulait savoir si tu étais dangereuse, s'il fallait que l'on te tue.

Je soupirai de nouveau et ¿ après un bâillement - me levai d'une lenteur nonchalante.

- M'emmener où ? Demandai-je, d'un air dédaigneux.

L'ami de Jacob entra pour me libérer des chaînes. Ses cheveux étaient attachés en une

queue de cheval. Son visage fins et ses iris d'un violet rougeâtre semblaient brûlés.

Pourquoi les mecs qui habitent ici sont-ils aussi canons ?

Ils ne me répondirent pas.

Quelles manières grotesques !

L'homme s'empara de mon poignet et m'obligea à le suivre. Ce que je fis en grondant

légèrement. Je n'ai pas encore digéré leurs putains d'expériences.

Je jetai un regard autour de moi. Tout le monde était sûrement encore endormi.

L'immense maison semblait si vide.

Je regardai l'homme avec attention, il s'en aperçut très vite et me sourit.

- Je crois que je devrais faire les présentations, insinua Jacob en le regardant.

- Non, je vais le faire, dit-il avant de s'arrêter et de se tourner vers moi. Je suis

Pélori, le Cadet de nos frères et toi ?

Je farfouillai dans ma mémoire mais, ne trouvais aucun indice prouvant que j'avais un

nom. Bordel !

J'ouvris la bouche mais, aucun son ne sortait. J'avais l'impression d'être une coquille

vide. Sans identité, sans rien. Jacob et Pélori tirèrent une tête étrange. Je grimaçai et

détournai les yeux.

- Tu n'as pas de nom ? Tu ne t'en souviens pas ? Demanda Pélori en se penchant sur

le côté afin de croiser mes yeux.

Je ne le regardai pas, traçai mon chemin et continuai à marcher droit devant moi.

Pourquoi me souvenais-je pas de mon propre nom ? Que se passe-t-il ?

Pélori et Jacob me rejoignirent très vite. Peut être un peu trop vite. Mais comment se

fait-il qu'ils soient aussi rapides. Je n'ai même pas entendu le bruit de leurs pas.

- Ce n'est rien, (il s'adressait à son frère) C'est étrange, tu ne trouves pas ? - Si. (Il se mit à côté de moi et me regarda) On va t'en trouver un en attendat que ta mémoire revienne. C'est sûrement le choc, je pense.

J'acquiesçai mais, une question me hanta soudainement.

- Dis-moi¿Jacob, pourquoi autant de monde hier ?Je voulais oublier la nuit quej'avais passé. Je préférais changer de sujet.

- Il y a eu une fête, répondit-il.

- Laquelle ?

- Les vingt-cinq ans de notre grand-frère, Cyril.

- Ah bon ?

Nous pénétrâmes dans le couloir de gauche. Un hurlement animal résonna en écho en

me faisant sursauter. Un sursaut qui provoqua les rires de Pélori.

- Qu'est-ce que¿

- C'est Cyril qui part en chasse, dit-il, très amusé.

J'écarquillai les yeux et m'arrêtai net. Les garçons s'en aperçurent très vite.

- En chasse tu dis ?

- Oui, en chasse, répondit Jacob.

Soudain son visage se figea. Il adressa un coup d'¿il à son frère qui eut un « oh » de

stupeur.

- Pourquoi part-il en chasse ? Demandai-je.

- Je¿viens ! Tu verras par toi-même, répondit Jacob

- Mais¿ voulais-je protester, mais Pélori me coupa.

- Aller ! Viens !

Et ils se mirent à courir. Leur vitesse m'impressionnait et j'essayai de les suivre dans

la même cadence. J'accélérai sur la pression de mes jambes et les doublai. Je levai la

tête et regardai devant moi en apercevant des escaliers et un couloir de chaque côté.

Soudain, ils tournèrent à droite, j'en fis de même mais, je glissai et tapai le mur d'en

face. Un tableau représentant une vingtaine d'hommes dont Pélori et Jacob se mit à

trembler. J'empêchai le tableau de tomber avant de suivre les deux frères qui

continuaient tout droit en marchant. Mes oreilles percevaient leurs ricanements

amusés

- Où allons-nous ? Demandai-je après les avoir rejoint.

- Dehors, répondit Pélori.

- Dehors ?

- Oui, nous ne te gardons pas ici comme prisonnière, ce n'est pas notre but.

- Quel est-il alors ? Demandai-je en apercevant un petit éclat de lumière.

- Notre grand-frère te le dira, nous sommes incapables de te l'expliquer.

- Oh. Et qu'allons nous faire dehors ?

- Chasser.

- Chasser ? Répétai-je, intriguée.

- Oui, il faut bien se nourrit.

J'étais perdue. Je m'arrêtai. Jacob fis la même chose deux mètres plus loin et se

tourna vers moi alors que Pélori, lui, continuait à avancer en me jetant un ou deux

regards.

- Qu'y a-t-il ?

- Vous vous nourrissez de quoi ? Demandai-je, très inquiète.

Je ne voulais pas finir en repas, moi.

- Tu verras, dit-il en me tendant la main.

- Jacob, insistai-je.

- Ce n'est pas toi que nous allons manger, contente ?

Je poussai un petit grognement et traçai mon chemin, passai rapidement devant Jacob

qui se mit à rire.

Je le connais à peine et il m'agace déjà.

----------Alors que l'on remontait une allée qui nous conduisait vers la lumière plus loin, un

nouveau hurlement résonna, différent de celui qui m'avait effrayé dans les couloirs, il

était plus humain. Jacob n'avait pas l'air de quelqu'un voulant tuer les gens pour les

bouffer.

Du moins¿je l'espère.

Bien que les apparences soient souvent trompeuses, Jacob et tous ceux que j'avais pu

rencontrer, n'avaient pas le profil de cannibales voulant me dévorer toute crue. é

l'exception de Jerry et Phil peut-être. Non, eux ils voulaient plutôt me tuer.

Alors que l'on passait la grande entrée me permettant de pénétrer sous les éclats de la

lumière matinale, quelque chose attira mon attention. Au-dessus de ma tête, je remarquai

que l'entrée sous une forme assez banale, avait une grande porte et vu son état, elle avait

été forcée plusieurs fois. Jacob me tira légèrement le bras et la lumière m'aveugla

brusquement. Je clignai des paupières une multitude de fois avant de m'habituer au soleil.

Ce fut plus difficile que je ne le croyais, il me fallut au moins une vingtaine de minutes avant

que je ne puisse admirer le paysage.

---------Devant moi, dans la grande prairie où les fleurs du printemps laissaient planer un délicieux

parfum dans l'air, il y avait quelques hommes qui parlaient entre eux et riaient

bruyamment, l'air joyeux.

En regardant l'horizon, je m'aperçus de la grande différence entre les vagues souvenirs que

j'avais de mon ancien environnement et celui de maintenant. Les deux n'avaient aucun trait

commun. Le paysage où je vivais était plus rocheux, il y avait beaucoup plus d'arbres qui

rendaient le paysage moins fleurit et plus sombre et, les maisons¿les maisons se voyaient

à vue d'¿il, même en montagne ou dans les profonds sous bois.

Je me souviens qu'il y avait toujours une cabane quelque part alors que là ! Il faudrait

- au moins ¿ une dizaine de kilomètres avant d'apercevoir la moindre habitation.

- Où somme nous ? Demandai-je, les yeux rivées vers l'horizon.

- Nous sommes en Colombie-britannique.

- Quelle ville ?

- La ville est beaucoup plus loin mais, nous sommes dans une région appelée Prince

George. Pourquoi me demandes-tu cela ?

- Parce que ce n'est pas chez moi, répondis-je en me tournant vers lui.

Un sourire s'afficha sur ses lèvres et ses yeux verts se mirent à scintillaient.

- C'est normal, Jerry et Phil étaient partis à Portland pour des affaires amicales avec

d'autres¿hum¿avec des amis, ils t'ont aperçu dans une ruelle abandonnée et¿

Il ne termina pas sa phrase, j'avais compris. Je passai prudemment sur une roche puis

sautai sur une autre afin de descendre pour rejoindre un chemin sous quelques branches qui

nous conduisaient à la grande et vaste prairie.

- Tu as toujours vécu ici ?

- Non. Quand j'étais petit, j'ai vécu à Portland.

- Serait-ce possible que l'on se soit déjà vu à Portland?

- Je n'en ai pas le souvenir.

- Moi, je n'ai plus de mémoire.

- J'en suis sûr qu'elle te reviendra un jour, m'encouragea-t-il avec assurance.

- Je l'espère, renchéris-je.

Nous reprîmes la route vers Pélori et un garçon qui devait probablement être Cyril. Sa

tenue m'étonna. Il ne portait qu'un short et laissait son imposante musculature à la vue de

tous.

- Salut Cyril ! Alors, cette chasse ? On la commence pour qu'on puisse montrer à¿Laétia¿

- hop hop hop ! Attends voir, tu veux lui montrer ce qu'elle est déjà ! C'est à elle de savoir

seule ce qu'elle est à présent.

- Mais¿

- de quoi vous parlez ? Demandai-je en essayant de tendre l'oreille pour capter le sens de

leurs paroles.

Comme si j'étais incapable de comprendre.

Pélori se tourna brusquement vers ¿ je faillis sursauter ¿ moi et pris la parole.

- Sachant que tu n'es pas humaine, Cyril veut te pousser à muter.

Muter ?! Pourquoi muter ?

- Attendez ! M'exclamai-je. Vous me dites que je ne suis pas humaine ? Je ne vous suis plus

du tout. Vous me faites vraiment peur là.

Cyril soupira. Il n'avait pas remarqué un incapacité à comprendre le réel sens de leur

charabia il y a deux minutes.

- Tu es des nôtres, annonça-t-il. Tu verras par toi-même ce que tu es mais, fais attention,

les premières mutations sont souvent très douloureuses.

Je n'ai pas assez souffert comme ça ! Aboyai-je, mentalement. Ah ! ça c'est vraiment

la meilleure !

Jacob regarda son frère d'un d'air dubitatif.

- Mais comment la pousser à muter ?

- En la menaçant de mort bien sûr, répondit-il. Jerry ! Phil !

- Hey ! Dites-moi ce que je dois faire, je suis quoi ?

Cyril gronda violemment et je déglutis bruyamment en entendant ce qui ce passé non loin

de moi.

Sous moi, la terre se mit à trembler, je percevais leur rythme cardiaque comme si c'était le

mien.

- Tu aurais dû savoir ça, Pélori, chuchota Cyril.

Des grognements résonnèrent puis des bruits de pas rapides se déplaçaient brusquement

dans notre direction. Deux colosses arrivèrent en courant vers moi. Leur visage crispait par

une allure bestiale et leurs yeux remplis d'une cruauté diabolique. Je regardai autour de

moi et m'aperçus que le nombre d'hommes avait diminué en flèches.

Je me tournai vers mes adversaires, trop tard malheureusement.

Jacob, Cyril, Pélori et les autres qui m'entouraient reculèrent le plus vite possible avant que

Jerry ne vienne m'adresser le premier coup qui me percuta de plein-fouet, me projetant au

sol, face contre terre. Phil poussa un rire sardonique.

- Tu fais moins la maligne. Je vais m'amuser à te faire du mal.

Je portai directement une main sur mon nez après avoir relevé la tête. Je retirai ma main

lorsque j'aperçus des gouttelettes de sang dégoulinaient de mes doigts et d'autres

tombaient dans ma main. Je retroussai - sans aucune raison ¿ mes lèvres lorsque mes

mains se mirent à trembler, me procurant une affreuse douleur dans le creux de mes

coudes puis dans les épaules.

Phil m'agrippa brusquement par les cheveux et me balança avant que Jerry ne vienne au

même moment et - avant même que je ne touche le sol - m'asséna un coup en pleine

mâchoire. Je m'écroulai lourdement au sol et roulai sur le côté. Je m'adossai péniblement

sur le flanc avant de me retrouver péniblement à quatre pattes. Je mis une main sur ma

bouche pour évaluer la douleur. Rien d'inquiétant, cependant, un liquide coula le long de

mes lèvres, pénétrant entre mes dents avant que je ne l'avale.

J'eus soudain un déclic. Ma nuque se tordit et craqua. Des frissons me parcoururent jusqu'à que je craque. Je me relevai et le frappai à mon tour. Jerry se retrouva à six mètres, face

contre terre. Je m'accroupis et le regardai méchamment quand soudain, des mains me

ceinturèrent de force. Je sautai sur mes pieds et, à ma retombée, je pris brusquement les

épaules de Phil avant de balancer son corps par-dessus ma tête. Phil atterrit sur le dos. Si

violemment que la terre tremblait sous le raisonnement du choc.

----------Jerry revint à la charge peu de temps après et me frappa. é terre, une bile écoeurante me remonta dans la gorge et je crachai un jet de sang. Mon estomac se noua lorsque Jerry s'empara de ma tignasse d'une main et cogna ma tête contre le sol.

Je fus paralysée pendant une fraction de secondes, afin de reprendre correctement mes

esprits.

Hélas, je fus arrêtée.

Mes mains tremblèrent et mon visage se releva brusquement avant que je n'adresse un

regard noir à mes deux adversaires. Un voile sombre recouvra mes yeux, mais après une

fraction de secondes, ma vue revint aussi vite.

- Reculez ! Ordonna Cyril à mes antagonistes.

Ils lui obéirent. Jerry et Phil reculaient avec regret.

Un grondement animal résonna dans mon crâne alors que c'était de ma bouche qu'il y

sortait.

Mes tempes se mirent à palpiter. Une forte impression de brûlure s'étendit sur la peau de

mes bras et de mes jambes. La rage forma une boule compacte dans mes tripes, au bord

de l'explosion. Une démangeaison gagna mon thorax suivi de la brûlure. Mon cuir chevelu

commençait à me picoter.

Un craquement sonore résonna dans mes tympans alors que ma peau commençait à

s'étirer. Tandis que la sensation s'amplifiait, je tentai de repousser la douleur. Quel mot

insignifiant ¿ souffrance conviendrait beaucoup mieux. « Douleur » traduit trop

médiocrement la sensation de se faire écorcher vive, une vraie torture, plus terrible que

celle que j'avais vécu cette nuit. J'essayai de reprendre ma respiration mais, un hurlement

m'échappa. Je baissai la tête et aperçus mes mains ¿ avec dégoût - partagées entre l'état

animal et celui d'humain.

Je cambrai le dos puis m'écroulai, plié en deux. Tout en luttant pour garder le maximum de

mes idées claires.

La souffrance horrible que j'endurais n'était pas prête de finir.

Le déchirement de mes vêtements se fit entendre alors que tout mon corps se déformait,

sous un voile flou.

Je vis soudainement Cyril s'approchait.

- Garde ton calme Laétia, ne panique pas.

Je le regardai, visage crispé, respiration anormale alors que j'essayais d'étouffer durement mes hurlements.

________Comment faire pour ne pas paniquer alors que l'on souffre le martyre !

Je ne pouvais même plus parler normalement ! Chacune de mes paroles étaient un rugissement de douleur.

Les minutes infernales s'écoulèrent lentement. Trop même. Mes muscles se nouaient et se

contractaient laissant mes cris résonnaient ainsi que les craquements sonores alors que

j'étais encerclée de colosses. Mon visage s'étira à son tour et je vis mes mains poilues et

tordues alors que la peau se déchirait lentement. Je hurlai et crachai du sang.

La silhouette floue de Cyril s'abaissait et sa main puissante me tint immobile pendant que

l'autre était sur ma bouche déformée.

Je fermai les yeux le plus fort possible alors que la panique montait en moi comme le

bûcher que l'on nourrissait. Je me débattis violemment de l'emprise de Cyril et me roulai au

sol en m'apercevant de la texture de mes jambes déformées et encore coincées entre son

état indescriptible et répugnant.

Je hurlai encore plusieurs instants avant d'être submergée par l'épuisement.

Je clignai des yeux, percevant différentes choses. Je me mis derechef à quatre pattes afin

de poursuivre ma transformation.

Toutes les douleurs s'arrêtèrent enfin.

La main de Cyril se posa de nouveau sur moi, sur ma tête et la caressa lentement, tâtant

mon épaisse fourrure. Mon souffle bruyant se fit court alors que j'essayai de me mettre

debout, mais je perdis l'équilibre car, d'une, à cause de l'épuisement et de deux, parce que

j'étais devenue une grosse bestiole à quatre pattes. Mes forces m'abandonnèrent

soudainement. Je retombai lourdement sur le ventre.

Autour de moi, le monde avait gagné une gamme de couleur inconnue de l'¿il humain,

subtiles nuances de noirs, bruns et de gris que mon cerveau s'obstine à convertir en blanc,

rouge et vert. Je reniflai silencieusement et m'aperçus que, avec cette mutation, les odeurs qui m'entouraient n'étaient plus les mêmes. Je pouvais sentir et flairer plus de choses que je n'aurais pu le croire. Aller plus loin jusqu'à percevoir les battements du c¿ur d'un écureuil au fond des bois.

Cyril attira toute mon attention en parlant d'une voix puissante. - Sais¿tu ce que tu es?

De mon museau, je fis lentement que non.

- Un loup-garou.

_______Hein ? Quoi ? Ce n'est pas possible, je croyais que ça n'existait pas !

- Et bien, tu lis trop d'histoires, ils existent réellement et tous les mythes que nous

trouvons sur eux sont d'une banalité enfantine complètement absurde.

Alors, Cyril et les autres étaient des loups-garous capable de percevoir les pensées de toute

la meute lorsque les membres sont contrôlés par leur loup. Plutôt tentant comme chose

mais, je ne me sens pas encore capable de faire ce qu'ils font eux, je n'en suis pas au

même stade.

Cyril m'aida à me mettre correctement sur mes quatre pattes. Ce fut beaucoup plus facile à

présent. Je m'étirai, baillai et trottinai vers mes nouveaux compagnons en secouant la

queue.

- Maintenant, je crois que tu as compris lorsque je t'ai dit que Cyril allait chasser ?

_______Oui, mais¿ je ne sais pas comment faire.

Je posai mon arrière train à terre afin de m'asseoir.

- Oh que si ! éa fait un long moment que tu es loup-garou, tu es même un peu plus expérimenté que certains d'entres nous.

Mon museau se tourna vers Pélori qui m'adressa un clin d'¿il.

Pour nous six, il était temps d'aller en chasse.

Je me redressai avec rapidité, museau vers la forêt lorsque je déguerpis à toute vitesse entre les arbres.

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charly-tango Membre 115 messages
Baby Forumeur‚
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et voici mon 2em chapitre ^^ tout le monde met des parties de son livre :blush:

2

Les 19 ans.

Premier septembre le grand jour est arrivé, monsieur Elliott a dix-neuf ans. Pour son réveil sa mère lui apporte le petit déjeuner, avec un petit trousseau de clefs. Elliott se redresse d'un coup, il n'en revient pas ! Il a son appartement à lui tout seul. Pendant ces derniers jours Elliott s'est montré digne d'avoir un appartement, sa chambre est toujours bien entretenue : pas de vêtements partout, les affaires bien rangées, livres classés alphabétiquement poussière faite régulièrement. En conclusion une chambre propre !

Suivit d'un petit chat, qui est le nouveau compagnon d'Elliott, le père souhaite un joyeux anniversaire à son fils et lui murmure a l'oreille :

- Voici un petit chat pour toi pour qu'il te tienne compagnie, qu'il veille sur toi.

Ce doit être une journée inoubliable : on te réveille avec le petit déjeuner dans ton lit, tes parents sont avec toi le jour de ton anniversaire quoi de mieux ? Aujourd'hui ce n'est pas le moment de traîner, il faut faire vite. Les cours commencent à huit heures, et Elliott n'a pas encore pris sa douche. Fini de traînailler, Elliott se lève d'un coup et part en direction de la salle de bain. A peine sorti de la douche qu'il enfile son peignoir, pour se sécher et aussi tôt il s'habille. Le tout en une vingtaine de minutes. Son sac prêt, il est temps de partir. Elliott remercie encore ses parents pour ces cadeaux.

Enfin au lycée, il prend la première place de parking. Il respire à fond et avance vers l'entrée se situant juste en face de lui. Le lycée est très immense. Les façades sont en blanc crème et il y a des bandes vertes séparent différents niveaux. Pas très attrayant ! Le responsable de l'appel, inscrit les élèves un après l'autres. Puis vient le moment où Elliott est appelé, cette année il sera en terminal quatre avec tous ses amis. Tous attendant dans la cours à l'intérieur, que la sonnerie retentisse. Huit heures un brut strident, c'est la sonnerie et tous les élèves se dirigent vers leur classe de cours.

Le premier cours se passe avec monsieur Garant qui est prof de math. Et qui est aussi prof principal de cette classe. Il est grand, il a des yeux vert émeraude, son nez est pointu et il est moyennement gros. De plus il porte des lunettes en demi-cercle. Le premier jour il n'y a vraiment de cours, chaque prof se présente et présente sa matière et le programme pour l'année. Chaque élève doit également se présenter, quand vient le tour d'une certaine :

- Rose Ernando, j'ai dix-neuf ans j'habite près du lycée et je compte faire des études de droit.

Monsieur Garant lui fit un grand sourire, puis ce fut le tour d'Elliott. Il se lève et parle d'une voix forte et clair.

- Bonjour je me présente Elliott curts, j'ais dix-neuf ans et j'habite tout près de notre dame de paris qui est à proximité du lycée. Et je veux faire des études dans l'informatique.

Et il s'assoit, sans pouvoir s'arrêter de regarder Rose. C'est réciproque ! Ils sont à trois tables l'un de l'autre. Rose est d'une beauté inégalée, Ses yeux sont d'une couleur ¿ bleu gris. Son regard doux captive Elliott. Plutôt grande, mince aux longs cheveux noirs, elle a tout pour plaire ! Elle fait un petit sourire timide, elle voit qu'Elliott la regarde mais elle fait semblant de ne pas le voir. Tous restent dans la même salle pendant toute la matinée. Après la dernière sonnerie de la matinée il est temps d'aller manger. Ce que tous les élèves attendent avec impatience. La « cafète » se trouve en face du bâtiment principal. Tout est de la même couleur que le premier bâtiment : Aussi sinistre ! En revanche, à l'intérieur de la cafète tout est neuf, le personnel a tout refait, la peinture, le sol le plafond. La surveillante madame Pig, devant l'entrée a récupérer les tickets pour pouvoir manger. Madame Pig est petite, elle est plutôt forte de taille. Elle a des yeux gris et elle a une voix très douce.

Aujourd'hui le menu c'est : haricots, avec du poisson : de la Saul plus précisément. Comme dessert une compote faite maison. Les tables sont quasiment collées les unes aux autres. La coutume du lycée veut que celui qui s'assoit le dernier doit aller chercher l'eau.

Le premier jour de la rentrée Sam s'habille de la même façon : chemise assortie avec ses yeux bleus, et un pantalon noir très chic. Vu qu'il est très grand on le remarque très facilement. Pierre lui, en revanche ne sait pas s'habiller correctement, il porte toujours des chemise a carreaux immonde et des jeans « mon dieu » !¿

Morgane très soft pour la rentrée, une robe légère, bleue. Et Franck le plus beau, en costume ! Chaque année il parie qu'il part en costume. Et il tient parole ! Quand vient un group de cinq jeunes : trois garçons et deux filles. Le premier est de taille normale, les yeux rouges. Il était très musclé, et dans son regard on voyait le mal absolu. Son nom : John Diémo, suivi de son bras droit : Matias Lurts. Un malade celui-ci frappe tout se qui bouge, tout mince, il mesure un mètre quatre-vingt dix. Un regard froid, des yeux noirs charbon et une âme nourrie par la vengeance. Ensuite voici Jason Barrni : un mec simple de l'extérieur mais une vraie bombe à l'intérieur, par contre il n'est pas comme les autres, il est loin d'être grand. Blond, les yeux bleus, il a un tatouage sur tout le bras gauche. Les filles : Anaïs et Estelle, sont jumelles leur visage est identique. Cheveux long, châtains, clair et elles on un grain de beauté sur le nez. Leur caractère, attendez un peu ! Vous verrez de vraies furies. En somme ce sont les incarnations du mal. Tous s'attablent aux côtés de rose, qui proteste et affirme qu'elle attendait des amis. Mais ils ne veulent pas l'entendre. Elliott dans un moment d'inconscience se lève pour leur expliquer, que si elle ne veut pas d'eux à sa table, qu'ils arrêtent d'insister.

- Hé ! elle vous a dit NON ! vous comprenez ?

Le chef de la bande John, pose son plateau les mains derrière le dos. Il mitraille Elliott du regard, il s'approche lentement vers lui.

- écoute moi toi, occupe toi de tes affaires et tout se passera bien pour toi OK ?

Elliott le fixe du regard, il ne veut pas renoncer. Les autres les re-gardent, sans bouger. Franck prêt à intervenir pose délicatement ses couverts.

- Tu vois il y a une table juste en face, c'est simple tu y va !

Matias s'avance aussi, les poings fermés. Et soudain Sam se lève également. Matias crie en montrant Elliott du doigt.

- fais bien attention à toi ! tu ne sais pas ce qui peut t'arriver !

Sam à quelques centimètres de Matias, lui dit tout bas.

- Toi non plus mon pote ! alors si j'étais toi ¿

Qui va frapper en premier ? Soudain, John sort une boule de feu de sa main. Elliott se recule aussi tôt, Sam fait de même, une grosse boule d'électricité jailli de sa main. Les deux sont prêt à les envoyer, Sam averti John : que les personnes ne possédant pas de pouvoir n'ont pas l'habitude de voir ce genre de chose. Ce serait plus judicieux de faire ça ailleurs. Sur ce les deux font disparaître leurs boules, comme par magie. Matias menace l'autre groupe, disant qu'ils n'en resteront pas là¿

Tout le monde dans la salle se tait après avoir vu cette scène. Morgane, ferme les yeux en murmurant :

- Oubli, cet¿ oubl¿

Ce qu'elle dit est incompréhensible, Pierre la regarde d'un air ahuri.

- Tu leur as effacé la mémoire ?

Elle rétorque, qu'elle leur a effacé juste cette scène rien d'autre.

Elliott est encore plus surpris que l'autre fois, il ne se doutait pas que ces autres amis avaient aussi des pouvoirs. Il leur demande.

- Vous aussi vous en avez ?

Tous le regardent, Franck répond :

- Oui nous avons découvert nos pouvoirs très tôt. Depuis nous nous en servons, au moment voulu et à l' écart des autres. Car pour l'instant les humains normaux, ne sont pas prêts à admettre qu'il y a des personnes comme nous.

Tous les élèves sont sortis de la « cafète », Elliott et les autres avances en direction de la porte du hall. Rose coure à toute vitesse pour tenter de rattraper Elliott afin de le remercier de l'avoir aidée. Et elle repart en prenant le couloir opposé. Sam, le sourire aux lèvres, se tourne vers Elliott et lui dit.

- Tu es amoureux mon vieux !

Elliott étonné lui fait non de la tête :

- elle me plait c'est tout et rien d'autre !

Mais les autres n'en croient pas un mot. Un propose d'aller dans leur repère secret : tout en haut du bâtiment, ou personne ne peut les trouver. Avant cette pièce servait comme dortoir maintenant elle est désaffectée. Tout est sombre, juste une lueur de jour, tout est intact. Les murs ne sont pas abîmés, les tapisseries ne sont pas déchirées. Et les lits sont toujours là. Quand ils se réunissent les sujets de conversation sont multiples : politique, amour, culture¿ c'est un moment d'échange intensif. L'espace détente terminé, il est temps de retourner en cours. Cette fois-ci ce n'est pas math mais français avec madame Burta. Elle est très mince, et porte des lunettes rectangulaires. Ces yeux marrons claires et son nez légèrement pointu. Et c'est une excellente prof, elle fait un cours d'une telle manière que l'on est obligé de comprendre. Elle prend une demi-heure pour se présenter, ce qui se fait généralement en dix minutes. Après avoir fini d'expliquer le programme, la sonnerie retenti. La deuxième heure va commencer dans deux ou trois minutes. Le prochain prof est totalement différent de madame Burta. Premièrement c'est un homme qui dans le passé, était prof dans l'armée. Il est très grand, des muscles saillant crâné rasé. De caractère, très impulsif il s'énerve ou crie très vite. Après qu'il soit entré dans la salle, on peut entendre les mouches voler. Il se présente, monsieur Rigo prof d'histoire. Il évoque longuement l'époque formidable ou il était prof dans l'armée. Il ajoute qu'il est fan de la civilisation romaine.

Le cours terminé, il ne reste que monsieur Rigo. Elliott et ses amis, sortent du lycée. Un peu avant, Sam a appelé la mère d'Elliott pour lui dire que les cours sont terminés. Heureusement, madame Curts a déjà fini les dernières préparations, donc qu'ils peuvent venir. Avant de s'installer dans son nouvel appartement, Elliott doit passer chez ses parents pour récupérer ses affaires, sans savoir qu'une surprise l'attend. Elliott est étonné de ne voir personne à la maison. Il regarde partout, sauf dans le garage. Tous descendent, et là : surprise ! Ses parents sont la avec tous ses amis, ses anciens camarades. Elliott n'en revient pas, il ne s'attendait pas du tout à ça. Il revoit des personnes qu'il connaît depuis le collège. Il y a même ses grands parents, qui sont venus d'Angleterre. Madame Curts, veut chercher un plat sur la table a mangé. Comme s'il savait ce qu'elle pensait : Avant même qu'elle ne se rappelle qu'elle a oublié le plat qu'Elliott est déjà partit le chercher. Il devine également ce que pense son père : il faudrait ouvrir les portes du garage. Tout comme le mage des rêves il lit dans les pensées des autres. Comment Elliott peut-il avoir ce pouvoir ?

Il va demander à Pierre comment on sait si on a des pouvoirs. Ce dernier lui répond :

- on le sent en nous.

- Pierre pourquoi ça vient subitement ? je ne comprends pas pourquoi je sais ce que pensent les autres.

Pierre ne sait quoi répondre, la seule chose qu'il peut lui dire, c'est d'accepter ce don et de l'utiliser à bon escient. Mais Elliott est surpris que Pierre ne soit pas aussi intrigué.

- dis-moi, tu savais que j'avais des pouvoirs ?

Pierre attend un moment avant de répondre : oui

- je sens que tu es comme nous, que toi aussi tu as des pouvoirs. Tu comprends, car je n'ai pas que le pourvoir de courir hyper vite mais je détecte aussi les personnes dotées de pouvoirs¿ Comme un sixième sens !

Enfin tout devient plus clair pour Elliott. Cela va-t-il lui servir se dit il ? Un jour viendra il saura. Pierre lui murmure dans l'oreille :

- On en reparlera tous ensemble un autre moment.

Elliott lui fait signe de la tête, et retourne danser. Trois heures du matin il ne reste que la famille et ses fidèles amis. Morgane et Sam dans un coin s'embrassent passionnément, Pierre savoure son verre de vodka, et Franck s'occupe de la musique. Ses dix-neuf ans auront été dignement fêtés ! Cinq heures du matin, les parents et Elliott nettoient le garage. Madame Curts dit à Elliott qu'il peut faire ses valises et qu'il peut partir. Il l'embrasse et monte dans sa chambre pour faire ses bagages. Enfin le moment qu'il attendait : le jour de son indépendance. Mais il a quand même de la tristesse de quitter ses parents. Il a vécu avec eux depuis dix-huit ans il est temps un jour de quitter le nid. Et il salue ses parents et part pour une nouvelle vie.

Arrivé devant son appartement à deux pas du lycée, Elliott ferme les yeux et réfléchit¿ devant la porte marron à la serrure à trois points. Il fouille ses poches où il retrouve ses clefs. A peine est-il entré qu'il n'en revient pas. L'appartement que ses parents ont gardé tout ces années est immense encore plus grand que celui de Sam. Quand on entre dans le salon on se croirait au Japon. Toute la déco est japonaise, il y'a même un écran plasma au mur. Elliott est au paradis ! Les toilettes, déco africaine ! Tous les meubles sont en teck, les murs jaunes savane. Il se dirige vers la cuisine design. Murs blancs, meubles en acier. Dans les deux chambres : tapisserie bleue et rouge, les armoires design, l'éclairage : par des spots au plafond.

Après inspection des lieux il est temps de dormir car il est tard et demain il y a cours ! Il va se coucher dans son nouveau lit.

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Membre, Posté(e)
Ophélie.R Membre 21 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Merci, toi aussi, mais j'ai toujours un peu mal à suivre, à me visialisé les scènes ou me mettre bien dans ton histoire, je ne sais pas si c'est ta façon d'écrire ou le temps que tu emploi. Mais je pense que c'est plus ta façon d'expliquer les choses d'un côté et le temps présent de l'autre.

Je mettrais le chapitre 3 plus tard.

Ensuite je mettrais les deux premiers chapitre de la deuxième partie de mon roman (la vie du deuxième démon) et enfin les deux premiers chapitres de la troisième partie (le troisième démon).

En attendant tu peux passer sur mon nouveau blog:

The-Novels

J'ai récemment posté le résumé et le prologue de mes deux premiers romans. Un petit sommaire au début pour informer les visiteurs de tout les articles à venir.

Et j'ai l'intention de posté en intégralité un roman (encore en court pour le moment) que j'ai écris simplement pour le plaisir de le faire partager sur mon blog.

Si il te plait, je serais ravie de t'informer de toute les nouveautés lorsque je les aurais posté.

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Membre, 31ans Posté(e)
Jack~OF~Blade Membre 1 465 messages
Baby Forumeur‚ 31ans‚
Posté(e)

ouah !! la classe ! :blush: :coeur::bo:

dites donc ils s'en est passé des choses pendant mon absence !!! c'est pas gentil de pas m'attendre !!!

je déconne !!!

la suite avance vous serez bientot fixés !!!

Modifié par Jack~OF~Blade
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Membre, 31ans Posté(e)
Jack~OF~Blade Membre 1 465 messages
Baby Forumeur‚ 31ans‚
Posté(e)

bon on va déjà rajouter ça :

Ce qui les observaient réagit immédiatement et se jeta sur ses proies à une vitesse vertigineuse. Ben eut juste le temps de se propulser sur le coté et ainsi d'éviter la charge de la créature qui les agressaient. Il tenta de se relever, mais a peine eut il bouger sa jambe qu'une douleur aiguë lui transperça le mollet et l'obligea a s'immobiliser. Il sentit la bête tirailler sur son genou avec ses crocs réagissant instantanément, Ben envoya un fulgurant coup de pied, de sa jambe libre qui envoya voltiger le monstre sur plusieurs mètres.

« C'est bien beau tous ca, pensa le jeune adolescent en perdition, mais eu prochain assaut je suis bon pour envisager une carrière de pâté en croute moi ! »

Il leva la tête de quelques centimètres afin de repérer son agresseur. Il distingua aisément deux yeux, brillant d'une inquiétante lueur orange dans l'obscurité de la nuit, puis les prémices d'une énorme mâchoire, qui pourrait sans aucun doutes broyaient ses os en quelques secondes. Maintenant il en était certain : il n'avait pas affaires a un animal ordinaire, c'était autre chose¿ . La créature se mit en place lentement face a Ben qui gisait sur le sol à quelques mètre d'elle, paralysait par la peur. Elle prenait son temps, se délectant à l'avance, sur de manger chaud cette nuit.

Ce n'était pas le moment de flancher. Surtout pas. Il ne lui ferait pas ce plaisir.

Ben sentit la présence du couteau de l'armée, que lui avait offert son père pour son 12 éme anniversaire, au fond de la poche de son jean. Cependant bien que extrêmement tranchant (d'où la double sécurité pour éviter un regrettable accident), c'était tout de même une arme quelque peut dérisoire, face aux terribles crocs suintant de salives noires que l'on pouvait apercevoir a l'orée de sa gueule.

« C'est toujours ça, soupira intérieurement l'adolescent terrifié bien qu'il n'osait pas se l'avouer a lui-même, c'est mieux que rien¿ »

Il se débarrassa des sécurités, sortit la lame, étonnamment longue pour un couteau et se mit en position, afin de pouvoir se tenir prêt a parer (de son mieux) les attaques du prédateur qui avait décidé de faire de lui son plat de résistance. Celui-ci dût sentir son estomac gargouillé (a supposer qu'il n'en ait qu'un), car c'est précisément a cet instant qu'il repassa a l'attaque. Alors que Ben attendait courageusement le choc inévitable qui allait s'ensuivre, le couteau fièrement brandis, bien qu'inutile dans un affrontement qui semblait gagné d'avance, quelque chose d'extraordinaire se passa (et paf, non mais oh !) . Ben sentit son sang bouillir en lui, au sens propre du terme, et eut l'étrange sensation que le monstre était ridiculement lent. C'était exact a une exception faites : ce n'était pas une sensation. Il se rendit compte que sa vitesse était incroyablement décuplée, ce qui lui permit d'éviter sans difficulté la charge de son adversaire. En accomplissant ce geste, il remarqua que sa rotule ne le faisait plus souffrir : elle avait cicatrisé toute seule !

Ne désirant pas s'appesantir sur ces miracles inattendus, il ne laissa pas le temps au prédateur de faire volte face et lui planta sa lame dans son dos. Son assaillant émit un long grognement étouffé avant d'arracher violement l'arme figée entre ce qui semblaient être ses omoplates.

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  • 2 semaines après...
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