Idées Nouvelle

L'homme est un éternel insatisfait. Il attend le bonheur comme son propre Salut. Comme un marin scrute l'horizon afin de repérer un rivage avenant. Alors il se contente de vider son coeur de son impatience apparente "oh il n'y a que de l'eau, vraiment que de l'eau", au point de douter meme de l'existence du bonheur "mais y a t il quelque part une terre?". Scruter trop loin l'horizon rend aveugle, le marin n'apercoit pas les petits ilots de chaque côté de son navire. Cela va meme plus loin, à force de conditionner son mental, si son navire heurte un ilot, il pestera probablement "je suis maudit", mettra toute son énergie pour repartir au plus vite, ne se rendant meme plus compte qu'il a découvert ce qu'il cherchait :blush:

Ca serait bien triste que l'homme soit "sado mazochiste" par nature, je pense juste qu'il ne sait pas fouiller dans ses sentiments pour reconnaitre les petits bonheurs de la vie. Pour moi, le bonheur ne peut etre total et ne peut etre durable, c'est juste un passage, des petits moments qu'il faut repérer pour savoir apprécier la vie à sa juste valeur. Ceci est ma vision positive des choses, si vous voulez du négatif dites le

Et puis ça dépend des personnes qui nous entourent, à force de cotoyer des gens qui se croient vivre dans un malheur permanent, ça nous contamine.

Les gens ne sont pas

sadomasochiste est de forte à cela. Je pense que cette partie de la société est un peu perdus et qu'ils ne peuvent trouver un moyen de laisser de ce piège.

Ca serait bien triste que l'homme soit "sado mazochiste" par nature, je pense juste qu'il ne sait pas fouiller dans ses sentiments pour reconnaitre les petits bonheurs de la vie. Pour moi, le bonheur ne peut etre total et ne peut etre durable, c'est juste un passage, des petits moments qu'il faut repérer pour savoir apprécier la vie à sa juste valeur. Ceci est ma vision positive des choses, si vous voulez du négatif dites le

Mon raisonnement s'ancre surtout dans les idées freudiennes, grande inconditionnelle de ses oeuvres...

Aussi, à son sens, nous sommes tous inconsciemment sadomasochiste et sadique, en sachant que le sadomasochisme est le plaisir de faire mal à soi même, voire plus, imaginer sa propre mort et que le sadique,quant à lui, imagine la mort des autres.

Aussi, le mythe de Sisyphe serait une représentation sadomasochiste de l'homme : condamner à remonter sans cesse un rocher jusqu'au sommet d'une montagne, pour, qu'à la fin, le rocher roule vers le bas. Au sens de Sisyphe, son plaisir est de s'affliger cette lourde tâche, car la fin, il connaitrait le bonheur. Or, si Sisyphe, à un moment, oubliait sa pierre, qu'il s'asseyait et s'ancrait dans le monde qui l'entoure, il aurait alors trouvé le bonheur en admirant la nature, le vent souffler sur son visage et ses mains usés par trop de travail.

En outre, l'homme s'attache à un pseudo bonheur : "les plaisirs impossibles", en recherchant sans cesse ces plaisirs, il s'afflige encore et toujours des maux. En définitif, l'homme est sadomasochiste car il ne connait pas le vrai bonheur : la simplicité et le minimum comme préconisé par Epicure.

C'est vrai que souvent, les hommes se gargarisent de leurs expériences vécues, notamment leurs expériences malheureuses (puisqu'elles le marquent d'avantage), mais à mon sens, c'est uniquement parce qu'ils prétendent y puiser des enseignements qui les guident dans leur vie quotidienne. Le souvenir de nos mésaventures ont encore le pouvoir de susciter en nous les émotions qu'elles ont charrié. J'imagine que le souvenir des expériences les plus désagréables permettent par contraste de s'inventer des humeurs optimistes.

"Ce qui ne me tue pas me rend plus fort" disait Nietzsche ; Il est sans doute propre à l'être humain de tirer une morale dans ses propres souffrances ; en vérité, nul n'accepterait vraiment de souffrir pour rien, et les leçons de vie permettent, à cette occasion, de surmonter nos traumatismes. Il faut avoir éprouvé la souffrance au plus profond de sa chair pour être pleinement conscient de vivre, c'est à dire pour réaliser pleinement notre humanité. C'est également ce qu'enseigne la tradition chrétienne ; point de salut sans souffrance.

Mais il faut d'abord pour cela que l'inexpérience s'use contre les obstacles qu'elle rencontrera (ici je pourrais rejoindre mon message sur l'autre fil de discussion, sur la conception de l'apprentissage en tant qu'erreurs et corrections successives)... ce qui provoque des frustrations, lorsqu'on a réalisé en soi que tant d'individus suivent des chemins qui ne mènent nulle part... Il me semble donc que c'est surtout de l'ignorance de la connexion inconsciente entre souffrance et bonheur que naît la volonté de faire valoir nos expériences douloureuses, quand bien même les tentatives de cet enseignement seraient vaines...

ou alors tout simplement la peur que la souffrance actuelle ne s'arrête jamais ou soit complètement inutile, absurde -mais est-ce possible ?

cela dit, la comparaison avec le sadomasochisme est audacieuse : les SM trouvent vraiment du plaisir dans des trucs extrêmes, ils/elles aiment la douleur pour la douleur

C'est sur que quand on annonce que l'inconscient est à la base d'un comportement, c'est difficile de prouver le contraire :blush: Pour rester dans Freud, n'y a t il pas une pulsion inconditionnée des individus à s'abandonner à leur "thanatos"? Ou si on parle de sado mazochisme, ne s'agirait il pas d'une perversion du rapport entre l'"eros" et le "thanatos"? Est ce la société qui la suscite ou bien au contraire la fragmentation du lien social qui livre les individus à eux memes et les assujetti à leur "ça"?

L'Homme, Sadomasochiste de naissance ?

Non, c'est la vie de par nos choix qui font d'une personne ce que l'on est.

Quand une personne est perdu ne sachant comment faire ou aller et s'enlisant jour après jour, il attrape n'importe quel main tendu car il a peur de ce qui pourrai lui arrivé.

après ait-il préférable de se fourvoyer avec quelconque soi-disante vérité sur l'Homme et la douleur, ou vaut mieux apprendre a nager et être rusé comme le serpent pour ne pas tombé dans les marais qui jonchent le long de notre vie

"Le choix, l'important c'est le choix.

Même si inconsciemment tu l'aura déjà fait ce choix...

...Alors il ne te reste qu'a comprendre pourquoi tu a fait ce choix."

(pardon pour les fautes)