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Assassinat de Clarens (VD)


Yoannbzh

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Yoannbzh Membre 11 816 messages
Baby Forumeur‚ 41ans‚
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Philippe Cherix: «Un mineur a droit à sa chance»

Cherix.jpgImage © Sabine Papilloud

Pour Philippe Cherix, la limite de la majorité peut être arbitraire, mais au moins elle existe.

Le plus cruel des bourreaux sera libéré en 2010. Choquant? L'analyse du président du Tribunal des mineurs du Valais, Philippe Cherix.

Fabiano Citroni - le 05 février 2009, 23h17

Le Matin

Goran* et Chantal* ont joué un rôle capital dans l'assassinat de Clarens (VD). Mais le premier, mineur au moment des faits, sera libéré au plus tard en septembre 2010, le jour de ses 22 ans. Il est placé dans l'établissement fermé de Pramont (VS). La jeune femme, elle, à peine majeure au moment des faits, sera fixée aujourd'hui sur son sort: elle risque la prison à vie. Comment justifier une telle différence de traitement? L'analyse de Philippe Cherix, président du Tribunal des mineurs du Valais.

Goran sera libéré en 2010 alors que Chantal risque la perpétuité. N'est-ce pas choquant?

Je comprends que le public puisse être choqué. Mais elle sera jugée selon le droit pénal ordinaire alors qu'il a été jugé selon le droit pénal des mineurs. Chaque droit a ses propres règles et les juges ne font que les appliquer. Les lecteurs doivent bien comprendre cela.

Pourquoi un mineur ne pourrait-il pas écoper d'une sanction plus sévère?

Car le législateur (ndlr: l'Assemblée fédérale) en a décidé ainsi. Il a déjà passablement durci le nouveau droit des mineurs, entré en vigueur le 1er janvier 2007. La peine maximale est passée d'un an à 4 ans. Et je suis persuadé que dans 99% des cas, la peine de 4 ans ne sera pas utilisée. Des crimes comme celui de Clarens, il n'y en a, Dieu merci, pas tous les jours.

Quatre ans, c'est assez, lorsqu'on a torturé et tué un homme?

Dans l'esprit du législateur, le droit des mineurs a un but éducatif. L'idée est de remettre les jeunes sur les rails et d'essayer de leur faire comprendre qu'ils ne doivent pas récidiver. A Pramont, les jeunes ont la possibilité de faire un apprentissage reconnu sur le plan fédéral. Il y a aussi un système de points récompensant ceux qui respectent le règlement de l'institution. Selon moi, s'il bénéficie d'un maximum de mesures éducatives, un jeune peut se remettre sur les rails en quatre ans.

Reste que selon son expertise psychiatrique, Goran présente des risques de récidive importants. Que diriez-vous s'il commettait un nouveau crime?

Je rappellerais que le juge n'aurait fait qu'appliquer la loi. On ne peut hélas jamais exclure un risque de récidive. Mais si ce jeune devait récidiver, il serait alors soumis au droit ordinaire.

Un mineur qui commet un crime odieux peut-il être soumis au droit ordinaire?

Le législateur ne l'a pas prévu. Et je n'y suis pas favorable. On doit donner sa chance à un mineur qui a fait une grosse connerie.

Mais à trois mois près, on peut écoper de 4 ans de prison ou de la perpétuité. Ne peut-on vraiment pas corriger cela?

Il faut bien fixer une frontière, une limite. Elle est peut-être arbitraire, mais au moins elle existe. Et je rappelle que la majorité civile et civique est placée à 18 ans en Suisse.

Pourquoi ne pas appliquer le droit ordinaire à partir de 16 ans?

On déplacerait la frontière, mais il y aurait toujours des débats autour du principe de l'égalité de traitement. On comparerait un jeune de 15 ans et demi avec un autre de tout juste 16 ans.

Quel que soit son comportement, Goran sera libre à 22 ans. Pourquoi ne pas le contraindre à un suivi psychologique?

La loi ne le prévoit pas. Un juge peut le demander, mais si le jeune ne s'y plie pas, le juge est désarmé. Le juge pénal des mineurs peut saisir la justice civile qui pourrait prononcer des mesures de tutelle pour épauler le jeune. Mais ce n'est pas la même chose.

Le suivi psychologique devrait-il être obligatoire?

Je constate que certains suivis ont des résultats et d'autres pas. C'est aléatoire. Je ne les rendrais pas obligatoires car je ne serais pas sûr du résultat.

Goran a multiplié les délits entre 14 et 17 ans. Mais, selon nos informations, il n'a effectué que de très courts séjours dans des centres pour ados. Est-ce normal?

Je ne peux pas me prononcer sur ce point précis. De manière générale, un jeune peut être placé en institution fermée dès l'âge de 16 ans. Sa situation est alors réévaluée de trois mois en trois mois. Mais les conditions de placement demeurent très strictes.

* Prénoms d'emprunt

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Membre, Posté(e)
athom Membre 1 522 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Reste que selon son expertise psychiatrique, Goran présente des risques de récidive importants. Que diriez-vous s'il commettait un nouveau crime?

Je rappellerais que le juge n'aurait fait qu'appliquer la loi. On ne peut hélas jamais exclure un risque de récidive. Mais si ce jeune devait récidiver, il serait alors soumis au droit ordinaire.

LE LAXISME ET LA DESINVOLTURE DE LA JUSTICE.

ils s'en foutent completement que le jeune risque de tuer encore , du moment qu'ils ont appliquer leur loi de :smile2: ils sont contents .

vivement le retablissement (tant attendu de nombreux citoyens ) de la peine de mort ,

et tant pis si les bobos et les socialos crient au scandale sur mes propos.

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Membre+, - .inusable. -, 38ans Posté(e)
guitariste25 Membre+ 4 935 messages
38ans‚ - .inusable. -,
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bientot il y auras embauche de tueur a gage mineurs :smile2: risque minimum pour celui qui engage comme pour celui qui tue

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Invité daijo
Invités, Posté(e)
Invité daijo
Invité daijo Invités 0 message
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Oué et tu fais carrément venir des enfants soldats, seront rodés malheuresement.

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