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Rouillan retourne en prison, Besancenot se mobilise

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Yavin

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Membre, 50ans Posté(e)
Black Survitual Membre 1 513 messages
Baby Forumeur‚ 50ans‚
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Actions illégales de la CIA en territoire extérieur...

Terrorisme ?

B.S.

PS : des teasers vite !

SOURCE

Les vélléités morales des états-Unis au Nicaragua

<h1 class="crayon article-titre-14200 title">Washington et la guerre des « contras »</h1> Le débat, à Washington, sur la nature du régime sandiniste fait rage. M. Reagan a affirmé que les Etats-Unis devaient mettre un terme à cette « tête de pont soviétique au service de la subversion en Amérique centrale (...) afin de stopper l'agression communiste à notre porte ». M. Bill Alexander, représentant démocrate de l'Arkansas, a reproché, de son côté, au président de soutenir « le renversement, par la violence, du gouvernement nicaraguayen »et condamné son « alliance avec la violence, contraire aux traditions américaines » . Et d'ajouter : « Nous avons certes le droit de ne pas apprécier ce gouvernement, mais une intervention unilatérale constitue une violation du droit américain qui respecte la souveraineté des autres nations et leur droit à l'autodétermination. » <h4 class="signature">Par Sylvie E. Crane</h4> La publication, l'an dernier, d'un manuel d'instruction de la CIA a éclairé d'un jour cru les agissements des « contras ». Le manuel conseillait, en effet, les rebelles sur les techniques de guérilla à employer et prônait ouvertement l'assassinat des sandinistes les plus en vue. Cette révélation provoqua un tollé général au Congrès, tandis que la Maison Blanche, le département d'Etat et la CIA démentirent formellement avoir parrainé ce document jusqu'alors couvert par le secret. L'enquête qui suivit devait démontrer pourtant la culpabilité d'un agent de la CIA.

Les « contras » nicaraguayens se partagent entre trois groupes basés respectivement au Honduras, au Costa-Rica et à Miami. Le plus important d'entre eux, le Frente Democratico Nicaraguense (FDN), a été formé, en 1980, au Honduras par d'anciens officiers de la Garde nationale somoziste. Il compte désormais quelque quinze mille combattants, dont cinq mille au Nicaragua. Le groupe du Costa-Rica est fort de cinq mille hommes placés sous le commandement d'Eden Pastora, qui a refusé de coopérer avec le FDN et s'est maintes fois trouvé en désaccord avec la CIA. Enfin, c'est à Miami que se concentrent les riches rebelles qui s'occupent des appels de fonds.

C'est en 1981 que la CIA a lancé une guerre qui dure depuis maintenant quatre ans en finançant et en aidant les forces de la guérilla. La participation directe des Etats-Unis à l'entraînement des dissidents a été révélée au public il y a deux ans de cela, au cours du printemps de l'été 1983, lorsque des officiels américains observèrent que « les sandinistes consolidaient leur révolution » .

Dès son élection en 1980, M. Reagan avait fait part publiquement de son intention de « renverser le régime sandiniste » . Bien que le Pentagone se fût engagé contre le régime sandiniste, dès 1982, la CIA, qui avait lancé ses premières actions clandestines un an plus tôt, commença à prendre la relève en 1983 avant de maîtriser la situation au début de l'année 1984. Les troupes du FDN basées au Honduras furent désormais entraînées par un groupe terroriste d'une quarantaine d'hommes formés à l'américaine, l'Urban Operations Command - organisation rattachée aux forces régulières de sécurité du Honduras et connue sous le nom de « Cobras ». Et cet entraînement se fit en collaboration avec des agents secrets de la CIA et des membres des US Army Special Forces, connus depuis l'époque de la guerre du Vietnam comme les « bérets verts ».

L' « armée la plus forte »

En sa qualité de président de la sous-commission des affaires de l'hémisphère occidental à la Chambre, le représentant démocrate du Maryland, M. Michael Barnes, demanda au Congrès de mettre sur pied une commission d'enquête chargée de faire la lumière sur le rôle de l'armée américaine et sur sa complicité avec la CIA dans les opérations militaires. On apprit ainsi que, dès 1982, les Américains avaient pris en main la guerre clandestine tout en s'efforçant d'élargir les bases de la guérilla. Les recrues se faisant attendre, on n'hésita pas, à l'occasion, à enrôler de force des civils nicaraguayens faits prisonniers.

Puis, en 1983, les chefs de la « contra » et des responsables américains annoncèrent que l'administration avait décidé d'intensifier les activités de la guérilla. Des opérations de sabotage furent alors montées contre les dépôts de pétrole et les installations portuaires. Si certaines attaques vinrent de membres du FDN, la plupart furent cependant directement lancées par la CIA, recourant, pour la circonstance, aux services de ressortissants américains et de mercenaires latino-américains à sa solde. M. Eden Pastora put disposer de deux avions légers Cessna pour bombarder l'aéroport de Managua ; mais l'un d'eux s'écrasa après avoir heurté la tour de contrôle de l'aéroport, et la CIA décida alors de reprendre les appareils.

Le lendemain, un avion bombardait Corinto, le premier port du Nicaragua. Le FDN revendiqua l'opération qui, si l'on en croit des informations venant des « contras » ou du Congrès, avait, en fait, été montée par la CIA. La nuit tombée, une flotte de hors-bord débarquait des commandos placés sous le contrôle direct de la CIA et dont la mission était de faire sauter des ponts, de saboter les oléoducs et de détruire un dépôt de munitions. La plus importante opération de la CIA fut la destruction du principal entrepôt de pétrole du Nicaragua, à Corinto, dont l'embrasement obligea les autorités à évacuer vingt-cinq mille personnes. Les auteurs de ces coups de main espéraient ardemment que ces opérations de sabotage et de déstabilisation économique donneraient le coup d'envoi d'une révolution intérieure dirigée contre les sandinistes. Mais, en dépit des difficultés, ces opérations eurent un effet contraire et contribuèrent à rassembler la population derrière le gouvernement.

M. Reagan n'en continue pas moins à décrire ce petit pays sous les traits d'une « superpuissance » capable et désireuse de détruire ses voisins et de menacer la sécurité nationale des Etats-Unis. Le régime sandiniste, proclame-t-il, possède sans doute « l'armée la plus forte et la mieux équipée de l'Amérique centrale » . D'où a-t-il bien pu tirer cette information ?

L'examen de l'équilibre des forces récemment publié par le très prudent et respecté Institut international d'études stratégiques de Londres contredit de toute évidence cette allégation. Il rappelle, en effet, que le Nicaragua est un petit pays de 2,818 millions d'habitants qui, en 1984, a consacré 250 millions de dollars à son budget militaire pour entretenir une armée régulière de 60 000 hommes en plus d'une flotte aérienne de 1 500 hommes et de 300 marins. Au total, les pays voisins réunis - El Salvador, Honduras et Guatemala - alignent des troupes deux fois plus nombreuses. Avec une population deux fois plus importante que celle du Nicaragua, El Salvador avait, en 1984, un budget militaire de 160 millions de dollars - l'aide militaire américaine exclue. A l'heure actuelle, son armée de terre compte 52 000 hommes, son aviation 2 350, et sa marine 300. Le Honduras, dont la population dépasse de peu les 4 millions d'habitants, a doublé l'importance de son armée régulière en 1981 et consacre 100 millions de dollars à sa défense pour 23 000 hommes. Quant au Guatemala, il compte près de 8 millions d'habitants et consacre 150 millions de dollars à l'entretien d'une armée de terre de 52 000 hommes auxquels viennent s'ajouter 2 000 recrues supplémentaires qui se partagent également entre l'armée de l'air et la marine.

Le Nicaragua ne possède ni bombardiers ni chasseurs modernes ; il a récemment acheté 12 hélicoptères blindés à l'Union soviétique, mais n'a pas de pilotes pour les faire voler. Quelques Cubains et ressortissants des pays de l'Europe de l'Est sont bien en train de former des pilotes nicaraguayens, mais les perspectives sont si sombres que le gouvernement a dû arrêter la construction d'un grand aérodrome. El Salvador, en revanche, possède 50 avions de combat et 65 hélicoptères ; l'armée de l'air hondurienne aligne 12 bombardiers supersoniques français, 4 chasseurs-bombardiers, 20 hélicoptères et 50 autres appareils militaires. Le Guatemala, pour finir, dispose de 19 avions de combat et de 2 hélicoptères.

Le Nicaragua a certes une supériorité dans le domaine des chars avec 150 T-54 et T-55 d'origine soviétique, sans oublier 20 chars légers PT, mais il manque de carburant et de la base industrielle qui lui permettraient de mener une guerre prolongée. De surcroît, ce potentiel n'offre guère au Nicaragua un avantage militaire décisif en raison de son terrain montagneux traversé par de nombreuses rivières. Mais l'aspect positif de ce dernier handicap, c'est qu'il renforce par là même le potentiel défensif du pays.

Les formidables progrès réalisés par le régime dans le secteur éducatif, afin de faire reculer l'analphabétisme généralisé, et dans la construction d'un réseau de dispensaires ont beaucoup souffert de l'activité des « contras ». Un rapport officiel, publié au mois de décembre dernier, expliquait que les raids des « contras » avaient obligé les autorités à fermer 840 collectifs d'éducation pour adultes et 854 écoles tandis que 19 autres étaient détruites. En 1984, 113 enseignants ont été tués et 187 autres enlevés et torturés. Les autorités ont fait état, l'automne dernier, de la mort de 20 agents de la santé publique et de 40 brigadistes infirmiers, ainsi que de la fermeture de 60 dispensaires à la suite des attaques des « contras ».

Le 7 mars dernier, une conférence de presse organisée au Congrès par le Washington Office on Latin America (WOLA), l'International Human Rights Law Group et le représentant démocrate du Connecticut, M. Sam Gejdenson, membre de la Commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants, divulgua un important rapport sur les multiples attaques dirigées contre la population civile nicaraguayenne et demanda la constitution d'une commission d'enquête parlementaire sur les exactions et les atrocités commises par les « contras » soutenus par les Etats-Unis.

Ce rapport est, en fait, un recueil de 145 témoignages sous serment de personnes ayant assisté à 75 raids des « contras ». Cette documentation a été réunie par un juriste de New-York, M. Reed Brody, ancien ministre de la justice de l'Etat de New-York. Seuls les récits de témoins oculaires ont été retenus. Puis, du 22 février au 1er mars 1985, une délégation de juristes s'est rendue au Nicaragua afin d'y vérifier les informations recueillies par M. Brody. On notait dans ce groupe la présence de M. Michael Glennon, professeur de droit qui fut le conseiller juridique de la commission des relations extérieures du Sénat, ainsi que de M. Donald Fox, procureur en exercice à New-York et ancien membre du conseil exécutif de la Commission internationale des juristes.

Leur rapport étaye amplement l'accusation suivant laquelle « les victimes civiles sont manifestement un objectif privilégié de la stratégie des "contras" » , qui, entre autres exactions, ne reculent pas devant « les viols, les tortures, les enlèvements à travers la frontière jusqu'au Honduras, les meurtres et les mutilations » . Mais les « contras » ne se contentent pas de faire régner la terreur dans la population frontalière ; ils veulent également chambarder l'économie : ils ont enlevé et molesté des récolteurs de café, des ouvriers du téléphone, des professeurs, des techniciens et des membres de la milice civile. Ils n'hésitent pas non plus à s'en prendre à des personnes non productives ni à massacrer de sang-froid leurs prisonniers. Enfin, note le rapport, les « "contras" ont tendance à enlever des jeunes filles » . Il va sans dire que toutes ces pratiques sont condamnées et proscrites par le droit international. Elles ont convaincu la Chambre des représentants de refuser, le 23 avril dernier, l'attribution de 14 millions de dollars à leurs auteurs (1).

<h4 class="signature">Sylvie E. Crane

</h4>

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Membre, 50ans Posté(e)
Black Survitual Membre 1 513 messages
Baby Forumeur‚ 50ans‚
Posté(e)
Mais si WEAPON je te lis bien mais moi je m'en tiens à une logique pénaliste du point de vue du TPI et du droit international. Aucune instance internationale ne réclame ou n'a réclamé Rouillan afin qu'il soi jugé pour actes de terrorisme. Je me trompe ?

j'ai bien lu un article traitant de ce sujet là, bien des questions et hésitations se sont posées à l'époque au sujet AD si cela pouvait relever du droit international ou non mais je pense qu'il devait y avoir des intérêts que AD soit jugé en France.

Puis citer une officine privée c'est pas très pro. C'est un secret de polichinel que dans ce genre d'officines on mange à tous les rateliers. Elles peuvent être un véritable casse tête pour le contre espionnage mais ne me demande pas des preuves, c'est le genre de choses que tout le monde sait ou dont tout le monde veut bien témoigner sans se mouiller en fournissant des documents.

oui à ce que tu dis

Je cherche, je cherche, ça va venir...

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Présentation de l'éditeur

Depuis sa création en 1947, la CIA n'a cessé d'intervenir en France. Pendant soixante ans, des dizaines d'agents américains, agissant le plus souvent sous couverture officielle, ont mené dans l'hexagone d'innombrables opérations clandestines, infiltrant, finançant et manipulant des syndicats, des partis politiques, des fondations, des instituts, des agences de presse. des journaux ou encore des associations culturelles. La CIA est parvenue à pénétrer la haute administration, le monde universitaire et intellectuel, et à surveiller étroitement la recherche nucléaire et aéronautique française. Aujourd'hui, la CIA poursuit ses activités, plus discrètement, dans le domaine de l'espionnage industriel. Après une longue et délicate enquête. menée dans les coulisses du renseignement français et américain, La CIA en France lève le voile sur ce tabou que constitue l'intervention clandestine des Etats-Unis dans l'hexagone. Nourrie de témoignages inédits et d'archives officielles, ce livre retrace plus d'un demi-siècle d'opérations secrètes et met en scène les acteurs de cette politique ininterrompue d'ingérence.

Biographie de l'auteur

Frédéric Charpier, journaliste d'investigation est l'auteur de nombreux ouvrages. Il a publié au Seuil Génération Occident (2005). http://' target="_blank" rel="nofollow">

Détails sur le produit

  • Broché: 364 pages
  • Editeur : Seuil (10 janvier 2008)
  • Collection : H.C. ESSAIS
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2020818817
  • ISBN-13: 978-2020818810

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Membre, 50ans Posté(e)
Black Survitual Membre 1 513 messages
Baby Forumeur‚ 50ans‚
Posté(e)

De la littérature...

B.S.

resize.php?ref=9782847362862&type=1&w=250&h=250&r=0.4&s=0.6 " />

LE LIVRE NOIR DE LA CIA

<h3 class="titre_edito">Commentaire sur le livre LE LIVRE NOIR DE LA CIA</h3> Assassinats de dirigeants étrangers, coups d'Etat, trafic d'armes et de drogues, soutien à des groupes terroristes, détentions abusives et tortures, expérimentations d'armes chimiques, enlèvements de ressortissants étrangers... Depuis sa création, la CIA n'a cessé de multiplier les infractions à la loi et les dévoiements de sa mission. Son actuel patron, Michael Hayden, a accepté de déclassifier une partie des archives allant jusqu'à 1973, arguant que les dérapages de cette époque sont aujourd'hui révolus. Ce livre montre qu'il n'en est rien. Pour la première fois, un ouvrage établi avec l'aide des meilleurs spécialistes internationaux dresse un bilan aussi exhaustif que possible des méthodes douteuses de l'Agence, des origines jusqu'à nos jours. Pour chaque allégation, l'ouvrage reproduit les archives permettant d'approcher la vérité : témoignages souvent inédits, mémos confidentiels, rapports de commissions d'enquête, etc. Pour la première fois, le lecteur a accès direct aux "cuisines" de l'Agence, par la bouche des acteurs de cette histoire encore en cours. Outre un rappel des épisodes les plus connus (comme l'assassinat d'Allende ou les tentatives de meurtre contre Castro), on y apprendra notamment le rôle de la CIA dans les événements de Tiananmen, comment l'Agence s'est transformée en trafiquant de drogue en Afghanistan ou encore comment elle tente d'abattre le régime d'Hugo Chavez au Venezuela... Au total, près d'une trentaine de dossiers sont ici présentés, formant l'image la plus complète jamais fournie de cette sombre histoire. Cet ouvrage collectif rassemble le fruit de très nombreuses enquêtes menées dans le monde entier par des journalistes d'investigation, des commissions d'enquête et des ONG. Gordon Thomas est un spécialiste du renseignement mondialement connu. Il a notamment publié chez nouveau Monde histoire secrète du Mossad et Les Armes secrètes de la CIA, tortures, manipulations et armes chimiques dont les conclusions ont été récemment confirmées par certaines archives déclassifiées de la CIA.

<h3 class="titre_edito">Premières lignes du livre LE LIVRE NOIR DE LA CIA</h3> Quand la CIA aidait la mafia corse à créer la «Trench Connection» La Côte d'Azur serait, après Paris, la deuxième destination préférée des touristes américains. Dans l'après-guerre, la CIA n'a pas dérogé à cette règle en s'intéressant beaucoup à la région de Marseille, mais pas seulement pour des raisons touristiques. Dès le début de la guerre froide, la CIA et l'OPC sont convaincus que les syndicats joueront un rôle majeur dans le combat contre le communisme en Europe occidentale. Par l'intermédiaire de la fédération syndicale américaine (AFL), déjà à la tête de ses propres réseaux clandestins en Europe, l'Agence verse près de deux millions de dollars par an aux dirigeants syndicaux anticommunistes. «Je crois que l'intérêt manifesté par l'AFL/CIO pour la protection du port de Marseille et d'autres choses de cet ordre avait commencé avant la création de l'Agence», déclarera Thomas Braden, responsable de l'OPC pour ces opérations. «J'ai l'impression qu'elles étaient effectuées par l'OSS, ou bien par l'armée, ou bien encore par le département d'état.» Il est certain qu'au début de l'année 1947, l'ambassadeur des états-Unis en France, Jefferson Caffery, a déjà averti Washington que «le pouvoir du Kremlin s'étend de plus en plus... par l'intermédiaire... du Parti communiste français et de sa forteresse, la CGT». L'ambassadeur regrette que «les dirigeants syndicaux qui s'opposent à l'emprise des communistes sur la CGT n'aient pas été en mesure essentiellement par manque d'argent d'organiser des groupes d'opposition efficaces». En 1947, quand les communistes appellent à des grèves contre le plan Marshall, la CIA lance secrètement sa contre-attaque. Ainsi, par l'intermédiaire de l'AFL, elle verse des fonds au socialiste Léon Jouhaux, qui fait scission, avec son syndicat Force ouvrière, de la CGT, alors dominée par les communistes. Le président de l'AFL, George Meany, révélera avoir «financé la scission du syndicat français sous contrôle communiste» : «nous l'avons payé, nous leur avons fait parvenir de l'argent des syndicats américains, nous avons organisé leurs bureaux et envoyé du matériel». Au premier abord, il paraît curieux d'imaginer la CIA en soutien fervent du Parti socialiste. Mais des trois forces politiques françaises importantes à l'époque (socialiste, communiste et gaulliste), les socialistes sont encore celle qui est la moins repoussante pour la CIA. Dans un article du Saturday Evening Post paru en 1967, l'ancien directeur du département des affaires internationales de la CIA, Thomas W. Braden, commente la stratégie de la CIA, qui consiste à utiliser la gauche pour combattre la gauche : «Elle fut l'oeuvre de Jay Lovestone, adjoint de David Dubinsky au Syndicat international des travailleurs de la couture. Ayant été le chef du Parti communiste des états-Unis, Lovestone connaissait parfaitement les opérations d'infiltration à l'étranger. En 1947, la Confédération générale du travail, communiste, déclencha à Paris une grève qui faillit paralyser l'économie française. On craignait une prise de pouvoir. C'est dans cette conjoncture qu'intervinrent Lovestone et son adjoint Irving Brown. é l'aide de fonds fournis par le syndicat de Dubinsky, ils créèrent Force ouvrière, un syndicat non communiste. Lorsqu'ils furent à court d'argent, ils firent appel à la CIA. C'est ainsi que commença le financement secret des syndicats libres, qui bientôt se répandit en Italie. Sans ce financement, l'histoire de l'après-guerre eût peut-être été très différente.»

<h3 class="titre_edito">Caractéristiques du livre LE LIVRE NOIR DE LA CIA</h3>

  • Auteur : Thomas Denoel
  • Date de parution : 10/2007
  • ISBN : 9782847362862
  • Editeur : Nouveau Monde
  • Collection : HISTOIRE
  • Dimensions : 14X22 cm
  • Poids : 587 g
  • EAN : 9782847362862

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Membre, Posté(e)
WEAPON Membre 6 171 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

la cia, comme toutes les autres entités qui agissent dans les pays du monde, la france en tête

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Membre, Posté(e)
Tympan Membre 665 messages
Baby Forumeur‚
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Quel "nave" ce Besancenot, il défend un terroriste qui a tué par balle et se bat contre le taser (une vulgaire pile électrique) , je dois comprendre qu'il préfère les armes réelles .

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Membre, 38ans Posté(e)
Bob Razowski Membre 1 446 messages
Baby Forumeur‚ 38ans‚
Posté(e)

ce genre de personnes ne peut pas etre raisonner. ils sont dangereux.

besancenot devrait faire attention a ne pas trop ebruiter son soutien, qui est un non sens electoral :snif:

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Membre, "Contraria contrariis curantur", Posté(e)
Valtesse Membre 6 551 messages
"Contraria contrariis curantur",
Posté(e)

Tout à fait!

De toute manière, si la justice a décidé son retour en prison, c'est qu'il y avait une bonne raison pour cela.

Ce Rouillan n'est qu'un terroriste. Et le facteur n'est qu'un amateur dans le monde de la politique.

Modifié par Valtesse
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Membre, forumeur révolutionnaire, 50ans Posté(e)
transporteur Membre 23 297 messages
50ans‚ forumeur révolutionnaire,
Posté(e)

Rouillan a été libéré et le fait qu il ai voulu adhérer au NPA n est pas scandaleux pourquoi ne pourait il pas militer si il le désire.

Besancenot a bien mis les points sur les I en ce qui concerne le passé de Rouillan il n y avait donc aucune ambiguité a avoir.

Bien que ce remu ménage était a mon avis plus fait pour discriditer le facteur qu autre chose.

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Membre, Posté(e)
WEAPON Membre 6 171 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

c'est bien ce qu'on te dit, il a montré en la circonstance de l'amateurisme, il ne suffit pas d'avoir que des convictions

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Membre, forumeur révolutionnaire, 50ans Posté(e)
transporteur Membre 23 297 messages
50ans‚ forumeur révolutionnaire,
Posté(e)
c'est bien ce qu'on te dit, il a montré en la circonstance de l'amateurisme, il ne suffit pas d'avoir que des convictions

En ce qui me concerne je préfere voter pour un homme de convictions et qui ce bat pour elles.

Tu a là un mec qui ce bat pour l égalité d un type qui a purgé sa peine (du moins quand il a été libéré) et celà peut importe ce qu on pense de lui, tout en aillant condamner ses actes passé.

Je trouve ça honorable.

Ca change des politiciens qui change d avis en fonction de l électorat. :snif:

Modifié par transporteur
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Membre, Posté(e)
WEAPON Membre 6 171 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
En ce qui me concerne je préfere voter pour un homme de convictions et qui ce bat pour elles.

Tu a là un mec qui ce bat pour l égalité d un type qui a purgé sa peine (du moins quand il a été libéré) et celà peut importe ce qu on pense de lui, tout en aillant condamner ses actes passé.

Je trouve ça honorable.

Ca change des politiciens qui change d avis en fonction de l électorat. :snif:

Rouillant n'a pas fini sa peine transporteur et c'est dommage que tu n'en démords pas. Le code pénal et le code de procédure pénal est là pour en attester et ça tu ne peux aller contre. maintenant qu'il soit remis en prison (il l'était encore puisque en semi liberté) pour le motif ou les motifs évoqués par la justice tu peux les remettre en question c'est ton droit.

Besancenot aurait eu des problèmes avec Rouillant c'est un électron libre, ingérable, il aurait signé sa fin politique

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Membre, 38ans Posté(e)
Bob Razowski Membre 1 446 messages
Baby Forumeur‚ 38ans‚
Posté(e)
Tout à fait!

De toute manière, si la justice a décidé son retour en prison, c'est qu'il y avait une bonne raison pour cela.

Ce Rouillan n'est qu'un terroriste. Et le facteur n'est qu'un amateur dans le monde la politique.

:snif:

quoique besancenot est quand même moins amateur que certains vieux du PS non? :snif:

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Membre, "Contraria contrariis curantur", Posté(e)
Valtesse Membre 6 551 messages
"Contraria contrariis curantur",
Posté(e)
:snif:

quoique besancenot est quand même moins amateur que certains vieux du PS non? :snif:

:snif:

Qui donc ? Des noms!

Quoique...ils sont trop nombreux, tu n'es pas couché si tu les cites tous... :snif:

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Membre, Posté(e)
Tympan Membre 665 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

ce facteur est timbré , il n'y a plus qu'a l'oblitérer pour qu'il parte .

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Membre, 38ans Posté(e)
Bob Razowski Membre 1 446 messages
Baby Forumeur‚ 38ans‚
Posté(e)
Quoique...ils sont trop nombreux, tu n'es pas couché si tu les cites tous... :snif:

oh je vais pas les citer tous!

et si je me contentais de donner les noms de ceux qui passent dans les émissions de variétés? :snif:

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Membre, "Contraria contrariis curantur", Posté(e)
Valtesse Membre 6 551 messages
"Contraria contrariis curantur",
Posté(e)
oh je vais pas les citer tous!

et si je me contentais de donner les noms de ceux qui passent dans les émissions de variétés? :snif:

Chiche! :snif:

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Membre, "Contraria contrariis curantur", Posté(e)
Valtesse Membre 6 551 messages
"Contraria contrariis curantur",
Posté(e)
ben en fait, yen a trop aussi. :snif:

merde! :snif:

:snif:

Tu me dois un gage! :snif:

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