Aller au contenu

it's time to realize


Béguin Etranger

Messages recommandés

Membre, Posté(e)
Béguin Etranger Membre 2 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

introduction à la science de la fête

les règles du jeu, c'est nous ; l'Etat on s'en fout

nous, anonymes atomisés, malgré nos rapports sociaux totalement vidés de contenu, avons des atouts, des armes, des outils, des expériences et des théories, pour fourbir de la révolte et délivrer le monde

que vous n'en ayez aucune idée, ni le moindre soupçon, est la preuve que vous n'êtes pas informé de l'essentiel ; que vous n'en pressentiez rien ou ne souhaitiez pas confusément un changement radical[1], ne serait-ce que par intermittence, est la preuve de votre blindage émotionnel

cependant, se révolter vraiment, après un demi siècle de révoltes de plus en plus fréquentes, récupérées ou occultées, et disséminées dans le monde, cela signifie, ainsi que la révolte mondiale le vocifère et le balbutie, ainsi que la victoire s'esquisse :

immédiatement, en finir avec l'Etat, l'information dominante et la marchandise

en finir avec la vie soumise à l'économie (serviteur devenu intendant, maître, puis tyran)

une stratégie suggère d'exclure pratiquement l'argent de notre existence : au jour dit, tout passe en libre service, au sens propre du terme, et répond au principe d'aménité ; soit, premier arrivé premier servi (par soi-même avec d'autres, en général), et, pourquoi remettre à demain quand on peut faire ou demander maintenant ?

Une autre stratégie propose l'occupation tactique des principaux centres financiers (banques, bourses, trésors publics) pour la mise en circulation progressive de tout l'argent disponible dans le monde, sous forme d'autonomie financière individuelle généralisée et inconditionnelle

evidemment, si les circonstances n'y suffisent pas, il faudra trancher. Mais, pour l'heure, l'option semble indifférente, inessentielle au regard du but

en fait, l'établissement de l'une ou l'autre situation est le gage du passage généralisé de la vaine critique théorique à la critique pratique du travail et, en conséquence, de la survie augmentée

festina lente

la démarche, afin de développer une véritable subjectivité, c'est-à-dire une unité en dehors de l'information, et une volonté ferme, est la même dans les deux cas (c'est évidemment une expérience précieuse en cas de bouleversements sociaux imprévus) :

communication quartier par quartier ; mobilisation par groupes de 10 personnes minimum, les moins exclusifs, mais les plus déterminés possibles, dans nos zones d'habitation respectives, et ainsi de suite (jusqu'à l'éclosion d'assemblées communales ouvertes se coordonnant au besoin)

- pour rechercher la satisfaction de nos besoins fondamentaux (jouer, aimer, débattre, accomplir, farniente ¿ éprouver de la vérité et vérifier de la pensée) et identifier les obstacles, ici et maintenant

- pour profiter de la propagation de la critique radicale pour entrer en contact avec les individus dont dépend directement la satisfaction de nos besoins élémentaires (énergies, communication, alimentation, soins¿)

- et exercer une influence bénéfique sur les policiers et les militaires quand ils vivent au milieu de nous ; rassurer les résignés du vieux monde et connaître ses défenseurs acharnés, conscients et inconscients

mais, si nous ne sommes pas capables de comprendre en agissant, nous ne vaincrons jamais, nous aurons toujours un train de retard. Le capitalisme est un moment de la technoscience

et si nous ne sommes pas capable de nous dépasser, de nous rassembler, nous ne vaincrons pas isolément. La technoscience est une force sociale plus puissante que l'attrait de la liberté

même pas peur

bien qu'il y ait de la joie et de la satisfaction à s'affirmer et à se reconnaître publiquement et mutuellement, bien que ce soit le charme de la parole de pouvoir tout enjouer, malgré cela, penser en finir avec le système de la gestion infinie du croire et de la vérification domestique est généralement angoissant, donc peu séduisant. C'est que si la structure sociale change profondément, on s'imagine (sous l'influence du spectre du chômage et de la misère) plus profondément réduit à néant, livré à l'incertitude ; a contrario, notre initiative collective est la preuve que cela ne va pas de soi

de plus, lorsque l'on s'aventure en territoire ennemi, c'est-à-dire dès que l'on sort de sa réserve habituelle et consubstantielle, et vraisemblablement avant longtemps, on s'expose au contagieux néant de "ces épaves humaines engendrées par le capitalisme"

mais, c'est sa routine interne, son confort logique, plutôt que matériel, que l'occidentalisme est appelé à remettre en cause

car, là où il n'y avait que la pensée validée par le système ¿ dont on ne peut manquer de constater le néant communicatif ¿ là, il y a dorénavant place pour nos projets (franchement, que peut bien valoir un système qui, s'il venait à disparaître, invaliderait le plus grand nombre d'entre nous ?)

dans une situation évidente comme jamais, à l'aube d'une décision mondiale, l'angoisse, en tant que moment du constat d'impuissance, est condamnation de soi ou de la société. Elle élève le degré d'exigence de la curiosité ; elle pousse bon nombre d'entre nous à chercher comment dépasser leur détermination sociale. Sinon, elle est une défaite et une dépendance plus grande au système du croire infini en la gestion et de l'immortalité sécuritaire

bref, rien n'est joué et tout est en jeu

abolir l'Etat est nécessaire mais insuffisant ; anéantir la dictature économique marchande est la porte ouverte à tout

d'ailleurs, de nombreuses portes sont déjà entrebâillées ; élan en soi aussi important que le peu de nouveauté rendue accessible de la sorte. Ce mouvement, au-delà des bornes imposées et admises, engage à l'accomplissement, enfin ouvert, du genre humain réuni en assemblée générale permanente. En tout cas un tel objectif est la cause et la conséquence ultime de notre mobilisation généreuse, possible et libre

en effet, nous avons des atouts, des armes, des outils, des expériences et des théories, pour fourbir de la révolte et délivrer le monde ¿ reste à faire du temps notre allie.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre+, Noyé dans un océan de couleurs, 38ans Posté(e)
_Fred Membre+ 15 765 messages
38ans‚ Noyé dans un océan de couleurs,
Posté(e)

J'ai pas tout saisi ... tu veux en venir ou ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Disciple d'honneur de Manatthan, 39ans Posté(e)
benvolio Membre 4 845 messages
39ans‚ Disciple d'honneur de Manatthan,
Posté(e)

Une seule solution la Révolution !!

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre+, Noyé dans un océan de couleurs, 38ans Posté(e)
_Fred Membre+ 15 765 messages
38ans‚ Noyé dans un océan de couleurs,
Posté(e)

Oué je pense que c'est ça qu'il a voulu nous dire non ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 41ans Posté(e)
MissMix Membre 719 messages
Baby Forumeur‚ 41ans‚
Posté(e)

C'est surement ca qu'il a voulu dire (bien que j'ai eu du mal a me farcir son roman jusqu'au bout, desolée...). Mais la révolution n'est pas la reponse a toutes les questions non plus...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Disciple d'honneur de Manatthan, 39ans Posté(e)
benvolio Membre 4 845 messages
39ans‚ Disciple d'honneur de Manatthan,
Posté(e)

en effet, nous avons des atouts, des armes, des outils, des expériences et des théories, pour fourbir de la révolte et délivrer le monde ¿ reste à faire du temps notre allié

Apparament, oui !!

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Béguin Etranger Membre 2 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
J'ai pas tout saisi ... tu veux en venir ou ?

en finir avec l'Etat, l'information dominante et la marchandise

bref, en finir avec la vie soumise à l'économie (puisque c'est possible)

;)

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×