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Quand la police nationale exhibe fièrement une banderole féministe à l’envers

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 14 045 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
Il y a 7 heures, ashaku a dit :

Il faudrait savoir comment Blast a eu la photo.

Si j'ai bien compris, les policiers escortaient deux manifs déclarées et sont intervenus contre une autre manif non déclarée. Ensuite, 16 idiots ont trouvé malin de poser façon hooligan dans leur commissariat.

Comment cette photo se retrouve sur un média ? S'ils l'ont publiée eux-même sur RS par exemple ils sont coupables de tout ce dont on les accuse. Le devoir de réserve leur interdisait, c'est incompatible avec la fonction, et sinon c'est juste une opinion odieuse. Mais si cette photo était pour eux-même et qu'un journaliste l'a "volée", l'accusation ne tient plus trop je trouve, sauf à condamner l'opinion des gens.

Conformément à la loi du 4 janvier 2010, qui consacre la protection du secret des sources journalistiques et qui vise à renforcer la liberté de la presse, Blast n’a en principe aucune obligation de révéler sa source.

Effectivement, la destination de la photo peut influencer la qualification juridique des faits et donc la responsabilité des policiers… à condition que Blast révèle sa source. Même dans  l’hypothèse où la photo n’était pas destinée à une diffusion publique, même en cas de vol du cliché, le comportement des policiers peut être sanctionné puisqu’il porte atteinte à l’image et à la neutralité de la police (article R434-1 et suivants du code de la sécurité intérieure).

Une fois la photo révélée, il est impossible pour l’institution de fermer les yeux. Une enquête administrative est d’ailleurs ouverte. 

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Membre, 44ans Posté(e)
ashaku Membre 547 messages
Forumeur alchimiste ‚ 44ans‚
Posté(e)
il y a 11 minutes, Mórrígan a dit :

Conformément à la loi du 4 janvier 2010, qui consacre la protection du secret des sources journalistiques et qui vise à renforcer la liberté de la presse, Blast n’a en principe aucune obligation de révéler sa source.

Effectivement, la destination de la photo peut influencer la qualification juridique des faits et donc la responsabilité des policiers… à condition que Blast révèle sa source. Même dans  l’hypothèse où la photo n’était pas destinée à une diffusion publique, même en cas de vol du cliché, le comportement des policiers peut être sanctionné puisqu’il porte atteinte à l’image et à la neutralité de la police (article R434-1 et suivants du code de la sécurité intérieure).

Une fois la photo révélée, il est impossible pour l’institution de fermer les yeux. Une enquête administrative est d’ailleurs ouverte. 

C'est vrai, maintenant que les faits sont connus l'accusation tient en fait.

Et la protection des sources est une très bonne chose. Cette partie de l'appareil a fonctionné, et les médias avertissent le public. Reste la suite judiciaire.

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