Sécheresse historique en Iran : le dérèglement climatique et une mauvaise gestion de l'eau pointés du doigt

L'Iran est confronté à sa pire sécheresse depuis des décennies. A Téhéran, le faible niveau des précipitations est quasiment sans précédent depuis un siècle. Des barrages sont pratiquement à sec. En cause : le dérèglement climatique et une mauvaise gestion de l'eau dans le pays.

Téhéran est particulièrement touchée par cette crise de l'eau avec des pluies historiquement en faibles en Iran, les rivières, réservoirs et barrages sont quasiment à sec : pas de neige, non plus sur les sommets, montre Iran Wire. La capitale iranienne pourrait être à court d'eau d'ici moins de deux semaines, alerte l'agence de presse iranienne Mehr News si bien que les autorités implorent la population d'économiser l'eau, rapportent l'agence de presse iranienne Khabar Online ainsi que la BBC. Le président Massoud Pezeshkian a même évoqué un rationnement de l'eau à Téhéran, voire des évacuations de la capitale si la situation ne s'améliore pas en décembre : de quoi inquiéter les 9 à 10 millions d'habitants de Téhéran, ajoute Khabar Online, car aucune précision n'a été apportée sur la gestion d'une telle évacuation, note le New York Times

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Sécheresse si grave que, pour l'expliquer, certains Iraniens ont eu recours à des théories du complot, affirmant que des pays voisins "volent" les nuages de pluie iraniens raconte le New York Times. Les autorités avaient déjà formulé de telles accusations, rappelle le magazine Forbes, comme l'an dernier quand Téhéran avait accusé "la Turquie, les Émirats arabes unis et l'Arabie saoudite de détourner des nuages iraniens pour leur propre ciel." Un responsable iranien est même allé, dans une vidéo reprise par le média iranien Tabnak, jusqu'à accuser les États-Unis et Israël de manipuler le climat pour provoquer une sécheresse en Iran

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La crise de l'eau en Iran n'est pas due qu'à de faibles précipitations mais aussi à la construction excessive de barrages, au forage illégal de puits ainsi qu'une agriculture non durable qui ont contribué à l'épuisement des réserves d'eau, analyse le New York Times : le quotidien américain dénonce "des décennies de mauvaise gestion de l'eau" en Iran. Le dérèglement climatique et la hausse des températures ont aggravé cette crise qui aboutit, cet automne, à une sécheresse historique en Iran. Elle entraîne, à Téhéran, "un affaissement du sol à un rythme alarmant 300 millimètres par an, soit environ 60 fois plus que le seuil critique de stabilité et de sécurité des infrastructures

La suite

Cette crise de l'eau pourrait raviver la colère en Iran et provoquer de nouvelles manifestations dans le pays et c'est le peuple qui paye.

Ils ont qu'à boire l'uranium. 

Je savais que la gestion de l'eau par les mollahs avait été et est catastrophique. C'est l'heure de la facture. Les records de températures sur terre ferme ne viennent pas du Sahara, mais de déserts iraniens !!

L'eau est dans le sang et les récoltes  des gens qui ont multiplié leur population par 6 depuis les années 50.

il y a 56 minutes, querida13 a dit :

L'eau est dans le sang et les récoltes des gens qui ont  presque multiplié leur population par 6 depuis les années 50.

16,3 millions en 1950  contre 92,418 millions en 2025...

En Orient, comme ailleurs  l'établissement de grands barrages changent certainement la circulation des nuages dans l'air. De plus il faut tenir compte de l' accroissement des activités humaines réchauffant l'atmosphère ( utilisation des moteurs thermiques, bateaux, avions, véhicules,  hauts fourneaux et autres industries, essais thermonucléaires, moyens de chauffage, irrigation privant d'eau des endroits pour la diriger sur les cultures, déboisement...).Eh non, on ne peut pas croître indéfiniment dans un monde aux ressources qui ne sont pas illimitées.

A la fin de la journée vers minuit, songez que  la population mondiale  a augmenté de 176 000 personnes, aujourd'hui et quelle s'accroitra  encore de 176 000 autres nouvelles  personnes demain, tous décès déduits...

A part cela, l'eau déferle plutôt en abondance sur l'Asie du sud -est (Vietnam, Thailande et  Malaisie...)  sont, en ce moment,  en pleine inondations catastrophiques

Il  n'y  a  aucune  politique  global  de  l'eau  en  Iran. Chaque  gouverneur  gère  sa  province  comme  il  l'entend. Il  y  a  trente-et-une  provinces. Les  travaux  public  sont  contrôlés, pour  l'essentiel, par  les  Gardiens  de  la  révolution  qui  utilisent  toute  sorte  de  moyens  pour  inciter  à  la  construction  de  grands  barrages.  

Malgré  une  gestion  incohérente  de  l'eau. Le  pays  se  rapproche  de  l'autosuffisance. Mais  l'agriculture  suit  la  même  incohérence. Les  plateaux  désertiques  perses  ont  toujours  posé  problème. Le  cultures  n'ont  pas  été  subordonnées  aux  impératifs  hydriques. Les  cultures  voraces  en  eau  n'ont  jamais  été  découragées (riz, maïs, coton).

Ensuite  le  pays  a  fait  ses  choix, si  on  peut  dire. Après  la  chute  de  l'Irak  due  à  l'impéritie  américaine  de  Georges  Bush  fils, l'Iran  aurait  pu  s'occuper  de  ses  affaires. Il  a  préféré  devenir  une  puissance  méditerranéenne. Financer  les  Houthis, le  Hezbollah  et  le  Hamas. Et  bien sûr  sa  glorieuse  politique  nucléaire... 

Chaque  année  l'Iran  bat  des  records  en  fuite  des  cerveaux. La  jeunesse  qui  reste  dans  le  pays  n'a  pas  de  qualification  suffisante  pour  déguerpir.

De  Gaulle  disait  que  la  Russie  boirait  le  communisme  jusqu'à  la  lie. La  Perse  le  fera  avec  la  République  islamique  de  l’ayatollah  Khomeini.

Je  ne  pense  pas  que  la  taille  de  la population  soit  en  cause. L'Iran  a  terminé  sa  transition  démographique. Et  peut  largement  s'occuper  d'une  population  d'une  centaine  de  millions  d'habitants. A  condition ... de  s'en  occuper.

J'ai toujours entendu dire que l'eau serait un facteur belligène dans l'avenir.

Certains pays servent d'usines de dessalement d'eau de mer, mais il faut de gros moyens.