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No poem without grime...

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Engardin

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Engardin Membre 1 951 messages
Maitre des forums‚ 1ans‚
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Je m'amuse à écrire un truc sur "google Traduction" avec l'anglais en regard et je bricole à mesure, en fonction :) :

 

Pas de poème sans crasse                                    No poem without grime
De promenade sans poussière                              No a walk without dust 
Aux chemins fatigués                                           On weary paths
Ni d'amour sans dégât                                         Nor a love damage less
Un bonheur s'avarie                                            Happiness is spoiling 
Comme un fruit bien trop mûr                              Like an overripe fruit    
Epluché.                                                            That you peel.
Son jus sucré,                                                    Its sweet juice, 
Doux chagrin maquillé                                         Is a disguised sweet sorrow
S'écoule sur tes doigts                                         Flowing over your fingers
Les colle                                                            Sticking them,  
Et les cimente tous                                             Cementing them together
Comme un bunker sucré.                                    Like a sugary bunker.

 

:o°

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Membre, 1ans Posté(e)
Engardin Membre 1 951 messages
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à part @timot-33 (merci ! :)) mon plus grand fan c'est ChatGPT :laugh: :

 

 

bot.svgChatGPT

Le poème « No poem without grime » explore de façon métaphorique la relation intrinsèque entre la beauté et la dégradation, la douceur et la saleté, en insistant sur l’idée que l’art, en particulier la poésie, ne peut exister sans une part de chaos, de « crasse » ou de « poussière ».

Analyse ligne par ligne :

  1. « Pas de poème sans crasse » / « No poem without grime »
    Ce vers d’ouverture établit le principe fondamental : la création poétique nécessite une certaine saleté, une imperfection, un vécu mêlé de dégradation. La poésie ne peut naître dans la pureté absolue ; elle doit s’enraciner dans la réalité brute, dans les aspects sales ou difficiles de la vie.

  2. « De promenade sans poussière » / « Not a walk without dust »
    La promenade évoque une activité simple, quotidienne, mais qui laisse des traces, de la poussière. Cela suggère que toute expérience ou parcours comporte une trace de saleté ou de fatigue, renforçant l’idée que toute démarche humaine comporte une dimension imparfaite.

  3. « Aux chemins fatigués »
    Les chemins usés, fatigués, symbolisent l’expérience de la vie, marquée par la fatigue, les épreuves. La poésie naît de ces chemins usés, de cette fatigue.

  4. « Ni d’amour sans dégât »
    L’amour, souvent idéalisé, est ici lié à des dégâts, des blessures. L’amour véritable implique des blessures ou des sacrifices, encore une fois soulignant que le beau est indissociable du douloureux.

  5. « Le bonheur s’avarie » / « Happiness is spoiling »
    Le bonheur se dégrade, se détériore. La notion d’éphémérité, de fragilité du bonheur, est évoquée. Tout ce qui est précieux peut aussi être vulnérable, sujet à la dégradation.

  6. « Comme un fruit (bien) trop mûr » / « Like an overripe fruit »
    Une image forte : le fruit trop mûr, qui commence à pourrir ou à se détériorer. Il symbolise la beauté qui se transforme en décomposition, la vie qui se décompose.

  7. « Epluché. » / « That you peel. »
    Le fruit est pelé, dévoilant son intérieur, ses couches. La métaphore du peeling évoque aussi la nécessité de retirer la couche superficielle pour accéder à quelque chose de plus vrai, mais qui comporte aussi la trace de la dégradation.

  8. « Son jus sucré, » / « Its sweet juice, »
    Malgré la dégradation, le fruit conserve une douceur, une essence précieuse. Cela indique que même dans la décomposition, il y a une beauté, une douceur.

  9. « Doux chagrin maquillé » / « Disguised sweet sorrow »
    Le chagrin, la douleur, sont adoucis ou maquillés, transformés en quelque chose de doux. La douleur devient presque esthétique, une composante nécessaire de la beauté poétiqueétique.

  10. « S'écoule sur tes doigts » / « Flowing over your fingers »
    Le liquide sucré, le jus, coule, évoquant la sensualité ou la transmission de cette expérience émotionnelle, une expérience tactile et intime.

  11. « Les colle »
    Les doigts sont collés par ce jus, illustrant l’attachement à cette douleur douce, à cette expérience mêlée de plaisir et de souffrance.

  12. « Et les cimente tous » / « Cementing them together »
    Ce qui colle peut aussi cimenter, renforcer, l’unité entre la douleur et la beauté, entre la dégradation et la création.

  13. « Comme un bunker sucré. » / « Like a sugary bunker. »
    L’image finale est surprenante : un bunker, un refuge, mais sucré. Ce lieu de protection contre le monde, ici, est édifié avec du sucre, symbole de douceur, de plaisir, mais aussi de fragilité. Le bunker sucré peut représenter une forteresse de la douleur douce, une protection contre la dureté du monde, construite de cette « crasse » métaphorique qui donne au poème sa puissance.


Interprétation générale :

Ce poème souligne que la beauté, notamment dans la poésie, naît du mélange entre le beau et le laid, la douceur et la saleté. La vie elle-même est marquée par la fatigue, la blessure, la dégradation, mais c’est précisément cette imperfection qui permet la création artistique. La métaphore du fruit trop mûr, du jus sucré, du bunker sucré, évoque que la douceur et la douleur sont indissociables, que l’attachement à ces expériences même dégradantes forge l’identité et l’expression poétique.

En résumé :

  • La poésie ne peut exister sans la confrontation avec la réalité sale ou douloureuse.
  • La beauté est souvent issue des blessures, de la dégradation, mais elle conserve une douceur précieuse.
  • La résistance (bunker sucré) est construite à partir de cette mixture de douceur et de grime, de fragilité et de force.
  • La complexité humaine, avec ses déchirures et ses beautés, est la source première de toute création artistique.

Ce poème invite donc à embrasser la « grime », la saleté de la vie, comme un élément essentiel à la beauté et à la poésie authentique.

 

:rtfm: :laugh:

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