Bonjour.

Pourquoi le prix des disques (et autres médias culturels type DVD) n'est pas réglementé, tel le livre ?

La motivation était de sauver les librairies indépendantes face aux géants de la grande distribution et les pratiques marketing agressives.  Pourquoi ne pas faire autant avec les disquaires indépendants en voie de disparition ? 

Après nombreuses recherches, je n'ai pas trouvé d'explication, ou de trace de débat politique à ce sujet. 

La seule possibilité que j'ai eu trouvée évoquée, est que le politicien ne considère sincèrement que les lettres : la musique et le cinéma n'étant considérés que objet de manipulation des foules ou "terrain de jeu" politique.

Quasiment plus personne n'achète de disque ou DVD (suffit de regarder les rayons des supermarchés pour s'en apercevoir...) Alors pourquoi se lancer dans des reglements pour sauver la dizaine de disquaires indépendants restant?

Il y a 2 heures, Emergence a dit :

Pourquoi le prix des disques (et autres médias culturels type DVD) n'est pas réglementé, tel le livre ?

Etrange cette façon de penser, qui consiste à croire qu’un marché, indépendamment de son histoire propre, devrait être soutenu administrativement dès qu’un changement radical de consommation s’opère ?

Livres, disques vinyle, CD, nous en avons tous déjà plein nos armoires, il est même probable que vous n’ayez même pas lu ou écouté quelques-uns d’entre eux ?

Or, lorsqu’il s’agit d’un marché, non essentiel et indispensable comme celui de la nourriture, un marché naît à cause des techniques nouvelles et  la mode, puis se développe dans une période donnée, pour stagner, puis s’éteindre.

C’est la loi du genre dans le commerce de luxe, si le prix s’effondre, c’est que le besoin de masse est rassasié.

Pour l’anecdote et la confirmation de mon observation, j’ai acheté pour 80 centimes d’euros l’unité, 3 CD de musique classique EMI…dans une brocante !

Bonjour.

Les usages matérialisés perdurent, quand bien même la fibre et les formats audio non compressés vont changer la qualité du dématérialisé. Il suffit de regarder les rayons des hypermarchés de la culture, tels fnac, cultura : des Cd et des vinyles à foison.

Vous êtes déjà en possession physique du support audio (contrairement à un serveur de streaming qui pourra changer ses règles du jeu, tarifs, voire disparaitre du jour au lendemain) pour ce qui est à comparer au streaming sur abonnement et non le mp3 légal téléchargé "offline" avec paiement des droits. Vous êtes outre le disque en possession d'un objet physique : pochette, livrets, etc. 

Ma question se positionne dès le moment du choix de protéger le livre par un prix unique, qui a été une solution pas toujours recueillie des faveurs et a été discutée, et pas le reste des produits culturels, donc dès le début de la pensée de cette protection culturelle, et le maintien de la situation à ce jour.

Et pourquoi donc devraient-ils l'être? Que je sache, les disques ne sont pas des biens essentiels pour vivre.

Aussi, c'est le contenu pas le contenant(support) qui est important culturellement. 

Evidement que la musique n'est pas un bien de première nécessité. 

Il n'est pas maladroit d'apporter le débat sur le terrain fiscal, où effectivement le livre est affecté à une TVA de 5.5% là où le disque est à 20%, et contrairement au prix réglementé objet de mon interrogation, de mémoire, cette différence fiscale a fait l'objet de remarques parlementaires ( Question n°40634 : Taux de TVA appliqué aux disques - Assemblée nationale ).

Il y a 6 heures, Emergence a dit :

Bonjour.

Pourquoi le prix des disques (et autres médias culturels type DVD) n'est pas réglementé, tel le livre ?

La motivation était de sauver les librairies indépendantes face aux géants de la grande distribution et les pratiques marketing agressives.  Pourquoi ne pas faire autant avec les disquaires indépendants en voie de disparition ? 

Parce qu'il n'est pas sûr que ça les sauverait ... les gens n'achètent plus de disques et je ne pense pas qu'influer sur le prix y changerait grand chose. La plupart des gens ne veulent plus "stocker" du disque qui prends de la place, ils préfèrent avoir des versions numériques ou bien du disque dur externe a plus grande capacité pour sauvegarder beaucoup beaucoup de disques à un seul endroit. Gain de place/rangement, l'aspect pratique et tout et tout .. pouvoir emmener un baladeur ou avoir un abonnement et tout avoir à portée sur le téléphone est bien plus pratique que transporter une case à CD à changer à chaque fois pour un autre et ainsi de suite en fonction de ce qu'on souhaite écouter. 

Le disque ça se perds, y a bien le Vinyl qui revient pour les passionnés/collectionneurs mais c'est assez limité et le CD lui ... bah .. ouais, c'est un peu le passé. 

Les livres imprimés subissent aussi à cause des liseuses parce que pareil, c'est plus pratique, tu peux y stocker plus de livres, ça prends moins de place sur les étagères ... après j'ai pas encore succombé à la mode et au modernisme des liseuses, mais et c'est là l'avantage du livre papier en fait, c'est que des gens dont je fais partie se fatiguent trop vite à lire sur un écran, ça fait mal aux yeux après un moment et le papier je trouve ça plus confortable. 

Il y a 8 heures, Emergence a dit :

Bonjour.

Pourquoi le prix des disques (et autres médias culturels type DVD) n'est pas réglementé, tel le livre ?

La motivation était de sauver les librairies indépendantes face aux géants de la grande distribution et les pratiques marketing agressives.  Pourquoi ne pas faire autant avec les disquaires indépendants en voie de disparition ? 

Après nombreuses recherches, je n'ai pas trouvé d'explication, ou de trace de débat politique à ce sujet. 

La seule possibilité que j'ai eu trouvée évoquée, est que le politicien ne considère sincèrement que les lettres : la musique et le cinéma n'étant considérés que objet de manipulation des foules ou "terrain de jeu" politique.

A la base et si mes souvenirs sont bons, les supports numériques (et ça inclus des disques durs et les clés USB etc) ont fait l'objet en France, pratiquement dès leur apparition, d'une taxation suplémentaire, que les politiciens justifiaient comme étant une mesure qui permettrait de rémunérer les producteurs de contenu numériques pour compenser les pertes liées au piratages de leurs œuvres.

Donc je ne vois pas du tout pourquoi on devrait détaxer ces supports, sachant que ça reviendrait à supprimer cette manne financière...

Il suffirait en fait de demander à l’État de reverser cet argent à qui de droit au lieu d'en faire je ne sais quoi (et je ne sais quoi ).

Dans le monde professionnel, de nombreuses entreprises investissent dans des appareils électroniques pour leurs employés : smartphones, tablettes, ordinateurs portables, disques durs externes, etc. Ce que beaucoup ignorent, c’est que ces équipements incluent une taxe spécifique, appelée taxe copie privée.

1 - Qu'est ce que la taxe copie privée?

La taxe copie privée a été instaurée pour compenser les ayants droit, tels que les auteurs, compositeurs, réalisateurs et autres créateurs, pour la reproduction de leurs œuvres à des fins privées. En clair, chaque fois que vous achetez un support de stockage numérique, une partie de ce prix comprend cette redevance, qui est ensuite redistribuée aux créateurs.

Cette taxe s’applique sur les :

• Smartphones
• Tablettes
• Disques durs externes
• Clés USB
• Ordinateurs portables avec stockage interne, etc

https://www.neoditel.fr/lettre-expert/le-remboursement-de-la-taxe-copie-privee-un-levier-deconomies-peu-connu/