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Handicap visible invisible et vie de tous les jours Une histoire de courage et de force morale.

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zeyas

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zeyas Membre 3 426 messages
Forumeur vĂ©tĂ©ran‚ 63ans‚
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Quelle est la différence? Vous pouvez me posez des questions si vous le souhaiter à comprendre cette différence. les deux cas d'handicap sont à prendre avec des pincettes car le mental , la pensée la résilience de la personne pourrais vous désarmer par sa force de caractére..Ce sont toutes des personnes qui vous répondent cach si vous les heurtez dans leurs convictions trés fortes.J'ai travailler dans ce milieu là comme aide ménagÚre durant 10 ans (handicapés et personnes agées dépendantes de nos divers services de soins de maintien à domicile)
Un jour le bureau m'a convoquée et m'a proposé une formation d'aide soignante/aide familiale.(soit deux ans), . J'ai fait des stages en domiciles et en maisons de repos tous les jours de congé y compris les dimanches. Nous avions des cours chaque jour de la semaine.
Etant en pleine immersion auprés des infirmiÚres et des aides soignantes, je me suis retrouvée dans un environnement qui me convenait et qui me rendait enfin ma vie intéressante aprés des études fastidieuses en secrétariat qui m'aient permise de rester réguliÚrement au chomage.
A 45 ans j'entamais donc mes études avec ma mére qui me disait que j'étais trop vieille.En fin du dernier module, j'obtenais mon premier diplÎme; celui d'aide familiale avec un contrat de 5 ans.
Merveilleuse périodes dans le monde des gens extraordinaires du handicap . J'ai rencontré la sagesse; la résilience, la chaleur humaine parce que nous étions pour la plupart les seules personnes qui étaient là pour elles .Ce sont des personnes qui se confient et qui ont besoin de parler de tout et de rien et de rire.
Ils et elles n'avaient pas peur de parler de leurs maladies et de leurs séquelles présentes et futures.Je prenais le temps de les écouter , de les réconforter et de prendre leur RV chez leurs médecins. Je faisais les repas et les courses.avec une formation reçue sur le diabéte.et les différents régimes.
J'ai pas pû travailler avec un contrat en tant qu'aide soignante ayant raté le dernier module.
Je suis donc restée aide familiale encore quelques années. Contrat non renouvelé car mes 54 ans avaient sonnés je me tournais vers le bénévolat sur conseil de mes patrons
De mars à Noél ou Nouvel an , je faisais mes valises pour des séjours en tant qu'animatrice et aidante pour manipuler les personnes en chaise roulantes et pour les mettre au lit. J étais référente en binÎme pour tenir compagnie à la personne , la nourrir si nécessaire et m'assurer qu'elle était toujours propre sur elle. Tous séjours en Belgique étaient pris en charge par mon patron. Je nais jamais participé aux voyages à l'étranger avec l'association.A chaque séjour d'une semaine il me fallait me reposer une semaine car etre bénévole ce n'est pas compter son temps . Il m'est arriver de faire des gardes de nuit. Les autres nuit toute la semaine je ne dormais que 5 heures par nuit. Je garde de merveilleux souvenirs. J'ai des centaines de photos. J'ai des contacts fréquents avec mes anciennes et anciens collégues par face bk et maiels. On se téléphone. Six années de joie de camaraderie et d'éclats de rires pour nos bétises; nous faisions rires nos bénéficiaires.
A chaque séjours nous réussissions nos mission. Rendre heureux des gens malgrés leur handicap

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Membre, 63ans Posté(e)
zeyas Membre 3 426 messages
Forumeur vĂ©tĂ©ran‚ 63ans‚
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Quelle est la différence? Vous pouvez me posez des questions si vous le souhaiter à comprendre cette différence. les deux cas d'handicap sont à prendre avec des pincettes car le mental , la pensée la résilience de la personne pourrais vous désarmer par sa force de caractére..Ce sont toutes des personnes qui vous répondent cach si vous les heurtez dans leurs convictions trés fortes.J'ai travailler dans ce milieu là comme aide ménagÚre durant 10 ans (handicapés et personnes agées dépendantes de nos divers services de soins de maintien à domicile)
Un jour le bureau m'a convoquée et m'a proposé une formation d'aide soignante/aide familiale.(soit deux ans), . J'ai fait des stages en domiciles et en maisons de repos tous les jours de congé y compris les dimanches. Nous avions des cours chaque jour de la semaine.
Etant en pleine immersion auprés des infirmiÚres et des aides soignantes, je me suis retrouvée dans un environnement qui me convenait et qui me rendait enfin ma vie intéressante aprés des études fastidieuses en secrétariat qui m'aient permise de rester réguliÚrement au chomage.
A 45 ans j'entamais donc mes études avec ma mére qui me disait que j'étais trop vieille.En fin du dernier module, j'obtenais mon premier diplÎme; celui d'aide familiale avec un contrat de 5 ans.
Merveilleuse périodes dans le monde des gens extraordinaires du handicap . J'ai rencontré la sagesse; la résilience, la chaleur humaine parce que nous étions pour la plupart les seules personnes qui étaient là pour elles .Ce sont des personnes qui se confient et qui ont besoin de parler de tout et de rien et de rire.
Ils et elles n'avaient pas peur de parler de leurs maladies et de leurs séquelles présentes et futures.Je prenais le temps de les écouter , de les réconforter et de prendre leur RV chez leurs médecins. Je faisais les repas et les courses.avec une formation reçue sur le diabéte.et les différents régimes.
J'ai pas pû travailler avec un contrat en tant qu'aide soignante ayant raté le dernier module.
Je suis donc restée aide familiale encore quelques années. Contrat non renouvelé car mes 54 ans avaient sonnés je me tournais vers le bénévolat sur conseil de mes patrons
De mars à Noél ou Nouvel an , je faisais mes valises pour des séjours en tant qu'animatrice et aidante pour manipuler les personnes en chaise roulantes et pour les mettre au lit. J étais référente en binÎme pour tenir compagnie à la personne , la nourrir si nécessaire et m'assurer qu'elle était toujours propre sur elle. Tous séjours en Belgique étaient pris en charge par mon patron. Je nais jamais participé aux voyages à l'étranger avec l'association.A chaque séjour d'une semaine il me fallait me reposer une semaine car etre bénévole ce n'est pas compter son temps . Il m'est arriver de faire des gardes de nuit. Les autres nuit toute la semaine je ne dormais que 5 heures par nuit. Je garde de merveilleux souvenirs. J'ai des centaines de photos. J'ai des contacts fréquents avec mes anciennes et anciens collégues par face bk et maiels. On se téléphone. Six années de joie de camaraderie et d'éclats de rires pour nos bétises; nous faisions rires nos bénéficiaires.
A chaque séjours nous réussissions nos mission. Rendre heureux des gens malgrés leur handicap

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Membre, 63ans Posté(e)
zeyas Membre 3 426 messages
Forumeur vĂ©tĂ©ran‚ 63ans‚
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il y a 1 minute, de ghoul a dit :

caractÚre exceptionnel, dévouée, persévérante et surtout humaine.

Je ne suis pas là pour me vanter mais pour dire que ces personnes extraordinaire ont besoin des personnes valides et que cotoyer ces personnes est d'une grande richesse. Je voudrais que les mentalités de la peur de l'inconnu évoluent vers encore plus de bénévolants. Tout ce que j'ai fait il fallait que je le fasse pour moi seule. Merci à toi mais je veux juste un merci pour mes actions. Nous sommes nombreux avec des chemins différents et c'est toujours l'amour qui nous guide.

 

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Membre, 35ans Posté(e)
Virtuose_en_carnage Membre 6 770 messages
Maitre des forums‚ 35ans‚
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La question du handicap invisible, et mĂȘme du visible, est une vraie question trop souvent laissĂ©e Ă  l'abandon. Souvent les gens souffrant d'handicap sont stigmatisĂ©s et Ă©cartĂ©s alors qu'ils pourraient apporter si on leur donnait des conditions adaptĂ©es pour s'Ă©panouir. Ce sujet me touchant personnellement, je suis en colĂšre contre les institutions françaises.

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Membre, 63ans Posté(e)
zeyas Membre 3 426 messages
Forumeur vĂ©tĂ©ran‚ 63ans‚
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il y a 43 minutes, Virtuose_en_carnage a dit :

La question du handicap invisible, et mĂȘme du visible, est une vraie question trop souvent laissĂ©e Ă  l'abandon. Souvent les gens souffrant d'handicap sont stigmatisĂ©s et Ă©cartĂ©s alors qu'ils pourraient apporter si on leur donnait des conditions adaptĂ©es pour s'Ă©panouir. Ce sujet me touchant personnellement, je suis en colĂšre contre les institutions françaises.

Nous allons comparer France Belgique puisque je suis en Belgique. Je souffre d 'handicaps visible (difficultés de me mouvoir, chaise roulante parfois et invisible diabéte.) J'ai engagé une aide ménagére et une aide familiale pour aller faire mes courses. Je suis entourée mais çà coûte cher. Elles sont jeunes et efficaces. Par contre c'est parfois difficile de les avoir à la maison. Désistements, changements d'horaires sont possibles. Il y a des restrictions de personnel. Je suis donc devenue bénéficiaire et je viens d'apprendre que mon aide ménagére est seule à oeuvrer dans le service pour ma région.

Dis moi ce qui te met en coléresur ce qui se passe en France pour les seniors. Quelles sont les difficultés que tu recontre dans ton cas personnel.

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Membre, 63ans Posté(e)
zeyas Membre 3 426 messages
Forumeur vĂ©tĂ©ran‚ 63ans‚
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Chez nous nous avons créer une association sans but lucratif qui encourage la personne à rester tant soit peu autonome en lui donnant la possibilité d'apprendre plein de choses commes les options possibles à leur bien étre. Nous avons  des conférences sur tous les sujets possibles. Nous organisons des aprés midi de bricolage adapté avec l'aide d'animateurs. Nous entretenons leur moral avec du théatre et des thés dansants (cyclo danse) chaque jeudi aprés midi. Il y a aussi le scrabble qui est fort demandé. Nous avons dû hélas instaurer des dates. Je fais partie du comité de gestion et en ce moment nous préparons une sortie en car d'un jour à la mer du Nord. 

https://www.petitemu.fr/blog/handicap-visible-et-invisible-comment-les-differencier

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zeyas Membre 3 426 messages
Forumeur vĂ©tĂ©ran‚ 63ans‚
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Handicap visible et invisible : comment les différencier ?

 

‍Un fauteuil roulant ou une canne blanche ne dĂ©finissent pas toute la sphĂšre du handicap. En 2023, la France comptait 12 millions de personnes en situation de handicap, dont plus de 9 millions vivant avec un handicap invisible. Ces derniers reprĂ©sentent toujours 80% des personnes handicapĂ©es, sur le territoire national. Mais alors, comment diffĂ©rencier handicap visible et handicap invisible ? On vous explique.

‍

D’aprĂšs la loi Handicap promulguĂ©e en 2005, le handicap constitue la “ limitation d’activitĂ© ou restriction de participation Ă  la vie en sociĂ©tĂ© subie dans son environnement par une personne en raison d’une altĂ©ration substantielle, durable ou dĂ©finitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santĂ© invalidant.”

‍

L’Organisation Mondiale de la SantĂ© liste en tout 5 catĂ©gories de handicap.

Les handicaps visibles comprennent : 

  • Le handicap sensoriel (handicap visuel et le handicap auditif).
  • Le handicap moteur (amputations, atteintes musculaires, atteintes articulaires qui entraĂźnent une rĂ©duction plus ou moins importante de la mobilitĂ© et de la motricitĂ© empĂȘchant la pratique de certaines activitĂ©s (sportives, manuelles
).

‍

Quand les handicaps invisible comprennent : 

  • Le handicap mental (maladies gĂ©nĂ©tiques, les anomalies chromosomiques, la trisomie 21, les virus, les parasites contractĂ©s durant la grossesse ou encore la prise de tabac ou d’alcool au cours des neuf mois, un virus, un traumatisme crĂąnien, une maladie infectieuse contractĂ©e dans la petite enfance peuvent aussi faire partie des causes).
  • Le handicap psychique (troubles bipolaires, troubles dĂ©pressifs, schizophrĂ©nie, paranoĂŻa, nĂ©vroses obsessionnelles, burn-out
).
  • Les maladies invalidantes (maladies respiratoires, auto-immunes, digestives ou infectieuses).

‍

On ajoute Ă  cela trois catĂ©gories de handicap invisibles non-rĂ©pertoriĂ©es par l’OMS :

  • Les troubles DYS ou troubles cognitifs spĂ©cifiques (dyslexie, dyspraxie, dysphasie...)
  • Les troubles neurologiques (Les affections neuromusculaires, les maladies d'Alzheimer et de Parkinson, l'accident vasculaire cĂ©rĂ©bral (AVC), le syndrome de Guillain-BarrĂ©, la sclĂ©rose en plaques
)
  • Les troubles musculosquelettiques (tendinites, lombalgies, syndrome du canal carpien au poignet
)

‍

Mais la ligne entre handicap visible et handicap invisible peut parfois sembler trĂšs mince. Tout se joue dans le contexte. Dans certains cas comme celui des handicaps psychiques, la maladie devient rapidement visible en cas de crise. Pareil pour la sclĂ©rose en plaque, maladie neurologique et initialement invisible, mais qui, selon le contexte et les symptĂŽmes, peut s’apercevoir, notamment pendant une poussĂ©e. À l’inverse, on peut ne pas s’apercevoir qu’une personne atteinte d’un handicap visible, comme la surditĂ©, soit atteinte d’un handicap visible si ses appareils auditifs sont cachĂ©s sous ses cheveux ou si elle n’est pas appareillĂ©e. 

‍

Quand l’invisible devient handicapant 

Contrairement au handicap visible que l’on connaĂźt tous, le handicap invisible, lui, ne se perçoit pas directement ou mĂȘme pas du tout. C’est pour cela qu’il n’est souvent, par essence, pas reconnu en tant que vĂ©ritable handicap. 

C’est Ă  la fois une bonne et une mauvaise chose. Quand les personnes en situation de handicap visibles ne peuvent pas le cacher, ceux qui souffrent d’un invisible peuvent parfois choisir de faire part de leur maladie ou non. Mais bien souvent, beaucoup prĂ©fĂšrent garder leur souffrance pour eux, ce qui peut parfois s’avĂ©rer d'autant plus lourd. Ce phĂ©nomĂšne qui peut parfois empirer les symptĂŽmes ou conduire le malade Ă  l'Ă©puisement permet de rentrer dans les cases pour ne pas subir le regard des autres. Il s’explique par plusieurs raisons :

Tout d’abord par peur que leur souffrance soit incomprise, minimisĂ©e ou carrĂ©ment niĂ©e. Les personnes en situation de handicap invisible font souvent face Ă  des remarques nĂ©gligentes, dont la plus connue qui explique que “c’est dans la tĂȘte”. 

Vivre au quotidien avec un handicap a de lourds contre coups et se trouve ĂȘtre fatiguant. Les personnes malades ont donc besoin d’un rythme de sommeil plus important car leurs journĂ©es leurs sont souvent plus Ă©puisantes qu’en moyenne. Viennent alors les jugements et stigmates : “Tu pourrais faire un effort”, “t’as qu’à dormir plus la nuit”, “tu te cherches des excuses”, “moi aussi je suis fatiguĂ©e”. Des propos souvent dit dans l’ignorance de la souffrance vĂ©cue, mais qui peuvent s'avĂ©rer blessantes.  

‍

Validisme : lĂ  oĂč le handicap prend place, l’éloignement social se creuse 

Et mĂȘme si les personnes atteintes d’un handicap visible disposent le plus souvent d’une comprĂ©hension et d’une bienveillance qui ne sont pas Ă  la portĂ©e des handicapĂ©s non visibles, les deux font face Ă  un flĂ©au dĂ©nigrant : le validisme. Aussi appelĂ© capacitisme, le validisme est un systĂšme de valeurs oppressif faisant de la personne dite "valide", autrement dit sans handicap, la norme sociale. 

Qu’il soit glorifiant  : “Tu es courageux”, “je ne pourrais pas faire la mĂȘme chose si j’étais Ă  ta place” ; ou victimisant : “La pauvre, elle ne pourra plus jamais marcher”, le validisme est trĂšs souvent maladroit. 

Il peut aussi prendre une autre forme : celle de la remise en question de la condition de la personne en situation de handicap. Cela est plus susceptible d’arriver dans le cas des handicaps invisibles. On va par exemple venir demander “Elle est vraiment handicapĂ©e ? on dirait pas comme ça”. 

Et dans le pire des cas, certains valides viennent à évincer de missions professionnelles ou de moments en communauté des personnes handicapées, en pensant mieux connaßtre leurs capacités, en choisissant des endroits sans accÚs PMR ou encore en ne les conviant pas. 

‍

Ecrit par Pauline Guilcher

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