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Lumieresombre

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Réputation sur la communauté

  1. Authenticité, brutalité.
  2. Lumieresombre

    La politique et la vie

    Une question de point de vue et tous les points de vues se valent... Le fait que la structure de la société ai un impact sur l'individu est un fait, on peut difficilement le nier, mais se concentrer sur ce concept peut être frustrant car cette structure est rigide et notre capacité à l'a faire évoluer est plutôt limité. En revanche notre capacité s'adapter, à se réinventer chaque jour peut être une solution. Et je trouve plutôt fascinant cette capacité du cerveau à nous donner ce qu'on cultive en lui. Parce que finalement on ne perçois que ce que l'on croit percevoir et ça fonctionne avec un effet boule de neige, donc être attentif à ce qu'on cultive est une réponse selon moi à ce monde extérieur décevant...
  3. Lumieresombre

    La politique et la vie

    Pour ma part, la politique gouvernementale a un impact quasi inexistant sur ma "satisfaction personnelle" car celle ci dépend avant tout de ce qui se passe dans mon esprit. Je dis "quasi inexistant" car parfois, elle peut avoir un impact, je m'explique : les politiques gouvernementales ont un impact direct sur nos vies, notre quotidien, par extension elles peuvent avoir un impact sur notre bonheur MAIS cela n'est valable que si notre bonheur dépend des facteurs extérieurs. Parfois je rends responsable le monde extérieur de ma situation et à d'autres je prends en main ma responsabilité et comprends que ma situation, mon bonheur, dépends uniquement de mon monde intérieur, et de comment je perçois le monde.
  4. Bonjour/ bonsoir, étudiant en L1 Administration Economique et sociale, j'aimerais un avis sur le premier jet de mon commentaire sur un texte d'Isabelle Clair concernant "Les jeunes et l'amour dans les cités" : Commentaire et critique du texte d’Isabelle Clair, « Les jeunes et l’amour dans les cités ». Le patriarcat : une structure sociale rigide et verticale Les témoignages recueillis par Isabelle Clair auprès des jeunes des cités concernant la mauvaise réputation des filles et le mécanisme de l’étiquetage témoignent d’une certaine violence dans les rapports sociaux, on apprends par ailleurs que le patriarcat a une influence majeure dans la structure sociale, un patriarcat que l’on retrouve dans les communautés défavorisé des cités mais également dans toutes les catégories sociales, l’existence du statut de femme au foyer dans toutes les catégories sociales ou encore le fait que les hommes occupent le plus souvent les postes à hautes responsabilité témoignent de ce patriarcat généralisé. Cependant, ce commentaire se concentrera sur le patriarcat existant dans les cités. Avant de développer mon commentaire, définissons le terme patriarcat : 1) La 3ème édition datant de 2004 du dictionnaire de la sociologie de Gilles Ferréal définit le patriarcat comme une forme d’organisation familiale fondée sur l’autorité paternelle, par extension sur l’exclusion des femmes dans la vie publique. 2) Le dictionnaire de sociologie « Le Robert Seuil » édité en 1999 définit le patriarcat comme une filiation patrilinéaire avec résidence patrilocale, une autorité masculine asservissant les femmes. Le patriarcat est donc un produit des aînés des fratries et des chefs de familles que sont les grands frères et les pères, reproduits par les plus jeunes et finalement intégrés et assimilé par les femmes. Nous avons donc 3 engrenages qui mettent en marche la machine du patriarcat et forme une structure sociale. En premier lieu, nous avons la figure paternelle ou de l’aîné dont la vision structure la norme sociale de la communauté, nous voyons cela dans le témoignage de Nadia et Karim, l’autorité du grand frère est comme une institution qui ne peut être bafouer car représentant un ordre social, pour que le grand frère soit « grand » il faut que sa petite sœur soit petite, et cela passe par une sexualisation uniquement admis après le mariage, nous voyons ici une institution contraignante du mariage, qui est à la base de la structure sociale. Un élément dont on ne peut y déroger et reposant sur un code à respecter sous peine d’être exclu de la communauté. Nous y voyons également une prise en main autoritaire du grand frère et sur le destin de sa petite sœur. En second lieu, nous avons les plus jeunes qui doivent se conformer à cette structure sociale, dans le témoignage de Karim, on peut y lire que pour pouvoir être accepter de la communauté celui-ci doit faire reconnaître son identité virile, son « rôle de mec » et cela passe par une intériorisation de ce regard social lié à la tenue vestimentaire de la fille dont il est amoureux, son autorité est remise en question au vu des tenus non appropriées de cette dernière. L’étiquette que l’on accole à sa petite amie l’impact indirectement. Sa position sociale remise en question, son comportement peut parfois se manifester par la violence, ce dernier en parlant d’une femme ne respectant pas les codes vestimentaires dit « je lui crachais à la gueule » cette violence, a pour conséquence une confirmation de la structure sociale ainsi que sa reproduction ce qui en fait un agent actif de la machine patriarcale. En troisième lieu, nous avons les principales intéressées, les femmes qui doivent se conformer à cette norme sociale pour pouvoir exister. Là où on pourrait s’attendre à une forme de révolte contre cette idéologie patriarcale qui passe en priorité des aspirations personnelles des femmes, on observe une intégration de cette suprématie idéologique masculine, là où on pourrait y voir qu’une manière de s’affirmer en s’habillant de la manière telle qu’elles le souhaitent qui va au-delà d’un but de provocation à l’égard des hommes, on note cette intégration des jugements des hommes qui va effacer cette réalité innocente qu’une femme pourrait avoir. Nous observons cette intégration de la vision masculine dans les rapports entre les femmes, celles-ci se jugent mutuellement avec ces visions masculines, dans le premier témoignage, celui de Nadia, elle explique comment une de ses copines a changé de tenues vestimentaires, l’a qualifiant avant ce changement comme une « fille droite », elle continue son propos en affirmant que ce qu’elle recherche comme copine c’est une fille pudique, réservée, mignonne, qui n’aurait pas besoin de se faire belle pour les hommes, on pourrait se demander si ce qu’elle veut c’est une amie ou une petite amie, ambigüité témoignant de cette appropriation des codes masculins. Nadia fait également preuve de cette assimilation par des expressions témoignant de ces règles dont elle est soumise, elle utilise des expressions du type « ce n’est même pas la peine » « il ne faut pas ». Nous pouvons y voir dans ces éléments les témoins d’une assimilation passive de la structure sociale où la pensée individuelle de la femme n’est pas considéré, où il n’y a en fin de compte pas de place pour la femme, et où seul les visions de l’homme comptent. Ce qui m’amène à la question de l’épanouissement dans ce type de structure sociale organisé et basé sur un patriarcat fort. N’est t-il pas un paradoxe de prétendre à une structure sociale stable quand on ignore totalement l’existence d’une partie des êtres constituant la structure, cette stabilité pouvant être compromise par l’insatisfaction existentielle des personnes ignorés comme l’a illustré le mouvement social intitulé « ni putes ni soumises » en 2002 alertant de ces violences faites aux femmes dans les milieux défavorisés, par ailleurs concernant ceux qui sont mis à l’honneur dans cette structure, cette pression sociale qui pèse sur les hommes symbolisé par cette reconnaissance par autrui de sa virilité n’est -elle pas finalement insignifiante au vu de la complexité des émotions que peut ressentir un homme ? Et nous pouvons également nous demander si le but d’une structure sociale est de comprendre l’être humain dans toute sa complexité pour répondre au mieux à son besoin de bonheur ou si le but n’est pas seulement de maintenir la stabilité de la communauté et de la reproduire au détriment et en ignorant le bonheur individuel. Cela met en évidence la question de la communauté sur l’individu, que l’on pourrait également lier à une conception politique. La communauté représentant l’égalité et l’individu la liberté. D’un côté nous avons l’égalitarisme de la gauche et de l’autre la pensée libérale de la droite. Peut-être pouvons-nous trancher cette question en estimant qu’une société idéale pourrait être une société qui prend le meilleur des deux pensées, une société respectant à la fois les besoins et inspirations de l’individu tout en préservant des codes de conduite et sociaux permettant le liens entre les individus à grande échelle, cette société idéale est concédons le bien plus complexe à mettre en œuvre car il s’agirait d’avoir un esprit la fois de nuance et de généralité, ce qu’une pensée extrême et radicale peut difficilement mettre en œuvre.
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