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jeune philosophe

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  1. Les nuits d'hiver arrivent. Parfois, je les trouve assez longues : beaucoup de temps pour réfléchir, beaucoup de souvenirs à revivre. Je me suis toujours posée plein de questions, nourrie plein de réflexions. Quand j'étais petite, je pensais que j'étais unique, que j'avais des superpouvoirs et qu'un jour, je libérerais ce monde, que j'aiderais les gens. C'est tellement innocent de relire mes pensées de mes 9 ans. Parfois, je reste émue face à ma maturité et à ma gentillesse d'alors. Je ne sais plus vraiment ce que les enfants pensent à cet âge-là. C'est drôle : cette expression, encore une fois, je ne la comprends pas "Où suis-je dans ce parcours ?" Je le suis, mais sans plus. J'ai voulu apprendre le piano, mais jusqu'à présent, je me dis qu'un jour je vais le faire. J'ai perdu quelque chose en moi, mais je n'arrive pas à savoir quoi. J'ai gagné d'autres choses, certes, mais j'ai toujours besoin de plus. Quand j'étais petite, je pensais que mon père était un grand homme d'affaires, connu de tout le monde. J'étais tellement fière. Un grand homme, il l'est toujours, mais j'ai compris que mon père est ingénieur, et non un homme d'affaires. Quand j'étais petite, je pleurais souvent parce que je n'avais pas de sœur : un rêve qui me tenait à cœur. Mais finalement, j'ai compris que ma mère était plus qu'une sœur. Quand j'étais petite, je pensais que je serais mannequin, ou bien styliste, chanteuse et peut-être professeure. J'ai fini par ne rien choisir de tout cela. Quand j'étais petite, j'avais peur de l'obscurité, et en grandissant, j'ai compris que j'avais une nyctophobie. Quand j'étais petite, les vacances chez ma grand-mère étaient la meilleure période de l'année, et aujourd'hui, j'ai compris que ces souvenirs resteraient gravés dans mon cœur à jamais. Quand j'étais petite, je me demandais toujours si ma chienne pensait à moi parfois et si elle serait là quand je grandirais. Avec le temps, j'ai compris qu'elle n'était déjà plus là. Encore un hiver où je remets tout en question, où tout n'a pas de sens. Encore un hiver où je vais m'asseoir avec mon café, me réchauffer avec les habits que ma mère m'a envoyés . Encore un hiver où j'ai envie d'être sous la couette dans notre salon, à sentir l'odeur de l'encens que ma mère allume souvent. Encore un hiver...
  2. Bienvenue sur ForumFr jeune philosophe

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