existence

Ben je l'avais écouté. C'était intéressant. Si cela peut réhabiliter le souverainisme, ce serait déjà ça. Après, comme l'explique Juan Branco, c'est un paquet de guignols aux institutions.

@PASCOU Oh nan, l'autocitation d'un citation Onfray dans son élément, à contre-courant médiatique. Va-ce suffire à déloger les corrompus, je n'en sais rien, mais au point où on en est, pourquoi pas.

Effectivement. Comme je le comprends actuellement, l'espace social est mimétique, il est basé sur les similarités plutôt que sur les distances. Je crois que les divinités (bonnes ou mauvaises) sont comme des repères dans cet espace mimétique. Comme un espace physique peut-être représenté avec divers axes, de même l'espace social peut avoir de nombreux repères possibles. Il y a donc peut-être une infinité de divinités possibles.

Faire de Dieu une personne est une personnification de phénomènes tout à fait visible. L'idée d'un Dieu non perceptible est à mon avis en contradiction avec sa signification étymologique. Avec les progrès en astrophysique, on a désacralisé les astres, ils ne peuvent plus trop être considérés comme des personnes. Mais le processus de personnification au niveau spirituel est toujours là et il ne peut plus se projeter sur les astres, considérés maintenant comme bassement matériels, même s'ils sont au-dessus de nous. Effectivement, le mot Dieu est générique, alors en tant que tel il ne veut pas dire grand chose. Par contre, on peut penser un dieu en particulier auquel on donne des attributs particuliers. D'un point de vue athée, c'est une difficulté que de démontrer l'inexistence des dieux notamment du fait des nombreuses versions ou concepts associés à ce mot. Une seule personne peut d'ailleurs changer de définition de Dieu au cours d'une discussion.

Le mot Dieu veut dire étymologiquement ce qui brille. La couleur du ciel bleu est épatante, les étoiles dans le ciel sont belles. Un coucher de soleil oranger est irrésistible. Je pense que tout le monde est plus ou moins d'accord dessus. Mais cela a peu à voir avec la religion fondamentalement.

Perso c'est surtout les médias qui me font chier. Dans ma vie de tous les jours, c'est très rare qu'un musulman m'embête. Pas plus qu'un non musulman quoi.

Le Coran alternatif, c'est une blague. Après le "courant alternatif". Il y aura toujours des musulmans, comme il y aura toujours des chrétiens.

Euh non, les musulmans restent une minorité parce qu'une grande partie de leurs enfants ne sont pas croyants, il pratiquent le Coran alternatif, si l'on peut dire. On fait beaucoup de bruit à propos de musulmans mais c'est surtout du bruit. Que ce soit dans le sens de l'islamophobie ou bien dans le sens de l'islamophilie.

Oui mais ce n'est pas une question d'individu là mais de l'État, du pays entier gouverné par une minorité. En quoi on est pas d'accord sur le reste ?

Si j'étais descendant d'Hitler, je dirais que mon père, ou mon grand-père, a fait des choses que je réprouve. Je pense pas que je m'excuserai pour lui. Par contre, en tant que représentant de l'État qui a une certaine continuité, effectivement, cela aurait du sens. Après on pourrait se demander si la France d'aujourd'hui est la France d'hier. Bien entendu qu'il y a une différence. Mais bon les crapules au pouvoir aujourd'hui ne sont pas mieux que celles d'hier. Si elles s'excusent, c'est pour mieux cacher les crapuleries d'aujourd'hui.

C'est vrai que y a des réactions assez susceptibles. Des gens prennent personnellement des actions qui ont été faite par le pays il y a longtemps. Ils n'en sont pas responsables pourtant. Il est vrai que certains essayent de surfer sur la culpabilité, ce qui est moche. Mais bon, là le sujet est quand même pas aussi ambigu il me semble. Un bon gouvernement pourrait effectivement présenter des excuses aux pays anciennement colonisés, non seulement pour la colonisation, mais aussi pour le noyautage par la suite des gouvernements. La décolonisation est dans une grande mesure une mascarade, notamment avec les réseaux de Foccart. C'est une institution qui est aux ordres d'une minorité oligarchique qui nous fait croire à la démocratie pour obtenir notre consentement.

La suppression de l'ISF, la flat tax, l'évasion fiscale, le CICE ?

Toutes façons la corruption est endémique. Suffit d'écouter Juan Branco pour le comprendre. Une petite bombe nucléaire sur Paris, une solution ?

Bah on était déjà bien à droite avec les réductions de budgets et le matraquage des gilets jaunes. Bon sinon on attend toujours la démocratie hein. Où est le RIC ? Et les SCOP ?

En fait, la plupart des athées ne pratiquent pas l'invective ou les raccourcis. Ils n'en parlent tout simplement pas, et quand un prosélyte vient, ils font le dos rond et attendent que le prosélyte se lasse, ou bien prétextent un rendez-vous pour se barrer.

Dire qu'on ne sait rien, c'est de l'humilité exagérée. En effet, la réalité est plutôt que plus on sait sur une chose, plus on se rend compte de l'aporie liée à la connaissance. De nouvelles connaissances amènent souvent de nouvelles questions, et cela semble un cheminement infini. Dans le contexte de la spécialisation, en réalité, la phase où l'on se rend compte de rien est suivie par un apprentissage pour arriver à la maîtrise du sujet. Par contre, il est vrai que quand on est vraiment novice, on peut avoir l'illusion de tout comprendre. C'est plutôt que le spécialiste sait que le novice ne sait pas contrairement à ce que ce dernier croit.

Euh pas forcément. J'en ai rencontré en tout cas qui jugeaient les gens soit disant qui n'étaient pas ouverts justement. Genre pas ouvert aux anges ou pas suffisamment ouvert à la mondialisation. Trois seins, ce serait rigolo, mais à part dans Total Recall, je vois pas.

Le rire n'est pas nécessairement en contradiction avec le fait de considérer qu'elle fait ce qu'elle veut. Tu as un problème de susceptibilité et en plus par procuration ! C'est pas nul, ça ? Cela dépend. Si c'est du jeune emboîté dans la dame ?

Au fait, les cosmétiques sont mauvaises pour l'environnement. J'ai souvenir que c'est la 2ème industrie en terme de pollution.

Hmmm alors est-ce que l'idée est que les européens sont pour l'immigration par principe de réciprocité après avoir émigré eux-mêmes un peu partout dans le monde par le passé ?

Sinon cela est hors sujet, la question n'est pas pour ou contre l'immigration, mais les raisons qui poussent à être pour, à la vouloir. Je me demande s'il n'y a pas un désir d'unité mondiale, selon l'instinct que plus on est nombreux plus on est en sécurité. Plus grand serait le défi, plus fort serait la passion de l'unité. En corollaire, cela motiverait les gens à faire le plus peur possible pour mécaniquement amener les gens à la fusion.

Tu vois la mort parce que tu ne vois pas d'alternative. Ou bien tu dis cela parce que tu veux m'impressionner.

Ni la terreur, ni l'unité culturelle.

Ce n'est pas seulement dû à une pandémie mais aux réductions de personnel, soit du fait de la mécanisation ou du fait des délocalisations. Ce phénomène va a priori se calmer avec l'épuisement des ressources, mais on en est pas encore là alors on a encore cette question à gérer. Cela me semble relativement indépendamment de l'immigration mais lié à l'organisation capitaliste plus intéressée par les profits que par la stabilité de la vie des travailleurs.

Déjà l'analogie avec le cancer est de mauvais goût, mais en plus cela n'a pas de sens. La société est constituée de ses individus et a des propriétés émergentes. C'est comme une communauté qu'on rejoint sauf qu'à l'échelle d'un pays il y a beaucoup de diversité, donc il n'y a pas de culture unique. Alors l'immigration est essentiellement un flux et la société reste une société. Il y a certes une influence, cela dit elle est moindre que celle que les pays développés ont sur le reste du monde.