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PASDEPARANOIA

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Tout ce qui a été posté par PASDEPARANOIA

  1. Je ne ramène pas tout à l'économie, c'est l'économie qui ramène tout à elle. Je remarque qu'il n'y a pas ce problème quand les populations concernées sont aisées. La différence ne devient conflictuelle que lorsque un parti politique désigne tel ou tel groupe coupable du mal être d'un autre. Et qu'il est plus facile d’identifier un groupe ethnique que social. D'ailleurs les bandes de jeunes s’exonèrent de la religion. Le ciment les unissant est celui du béton. Tel quartier contre le reste du monde. Et on y trouve toutes les confessions et toutes les ethnies. Et encore désolé, mais la France est largement plus ouverte à ce sujet que d'autres pays où une séparation culturelle est flagrante et imperméable. Ici, on se marie avec n'importe qui, nous avons des amis de tous horizons. Nous ne perdons pas nos valeurs, si ce n'est la République qui ne fait pas son travail. Le laxisme je l'observe dans la condamnation des politiques qui ne se fait pas, dans l'argent public dévoyé des buts qui justement nous permettrait de vivre ensemble en investissent dans les taudis au lieu de se payer des guerre et des sauvetage de banque. Quand à l’assimilation, laissez moi rire. C'est quoi, aujourd'hui, être français ? Une langue ? Un projet commun ? La France c'est comme le reste du monde, chacun pour soi. On s'('occupe de soi, de sa famille de son quartier. En quoi les immigrés sont ils différent ? Des formations ont toujours existé. Mais pour quoi faire ? Dans une usine, on ne demande pas aux ouvrier de faire de la littérature mais de faire le boulot sans que ça ne coûte un rond à la communauté. Si par chance vos enfants ne sont pas trop stupide et arrive à étudier, eux pourront peut être se dire français, et encore, si leur prénom n'est pas trop marqué. Apprendre la langue ? Pour quoi faire ? Sarko lui même fustige la littérature française en attaquant "La Princesse de Clève". Le BAC ne sert plus à rien, et la culture se limite à Secret Story 3, ça me fait bien rigoler la culture française.
  2. PASDEPARANOIA

    Madame Joly

    Ben ça t'amuse que ton pays ressemble à l'URSS ?
  3. PASDEPARANOIA

    Madame Joly

    Pt'être que l'armée, c'est pas l'ascenseur social vanté une fois par an à la téloche. C'est comme avec les légionaire, on nous bassine avec ces étrangers qui servent la France, mais le reste de l'année, c'est ferme là et va à l'usine pour le PIB. La fête nationale ne devrait pas être la fête des militaires.
  4. PASDEPARANOIA

    Madame Joly

    Sur une cinquantaine de tués en Afghanistan, on ne compte que 5 officiers supérieurs, nous ne sommes pas égaux dans une guerre.
  5. PASDEPARANOIA

    Madame Joly

    Non, c'est ton interprétation du passé, basé sur rien d'autre que ta conviction.
  6. PASDEPARANOIA

    Madame Joly

    Ouai ouai, y a beaucoup d'officiers sup morts au combat. Si tu le dis.
  7. PASDEPARANOIA

    Madame Joly

    Mais tu crois que c'est un camps de scoot l’armée ? Que les prolots copinent avec les élites de St Cyr ? Que les officiers sups vont aller se faire sauter sur une mine ?
  8. PASDEPARANOIA

    Madame Joly

    L'éducation ? Et laisse moi rire de la mixité des classes. C’est pas par ce qu'ils sont tous sapés pareil qu’ils ont les mêmes boulots...
  9. PASDEPARANOIA

    Madame Joly

    Sur les basanés, quel rapport avec le sujet ?
  10. PASDEPARANOIA

    Madame Joly

    Elle s'exprime juste sur le défilé, le programme des verts est un peu plus étoffé. Quand à la grande histoire militaire de la France, elle fait rire. On a perdu toutes nos guerres, franchement pas de quoi frimer. Moi je ne vois aucun intérêt à cette manifestation, c'est juste ridicule. Et l'armée n'est pas le seul endroit où les classes sociales se mélangent, ce qui est un peu faut du reste, car le commandement ne vient pas des couches populaire, faut arrêter de rêver là. C'est beau à la TV, mais dans la réalité, c'est pas aussi rose.
  11. PASDEPARANOIA

    Madame Joly

    Mais de quoi tu parles là ? Discuter sur le fait de défiler, c'est la dictature ?
  12. PASDEPARANOIA

    Madame Joly

    Qu'est ce qu'on en a foutre de voir des débile en kaki marcher au pas dans la ville ? Ca fou un bordel monstre en plus, et ça coûte une blinde. On se croirait au temps de la guerre froide où il fallait montrer les dents. Tout ça pour flatter une armée qui ne sert à rien. Je ne trouve donc pas l'idée débile, dans le sens ou la fête nationale, c'est pas la fête de l’armée. Ce n'est pas notre armée qui définie notre nation, mais bien ses composantes sociales. Donc au lieu de critiquer bêtement comme un troupeau de moutons interrogez vous sur le sens de la fête nationale.
  13. Pourquoi associer multiculturalisme à étrangers ? Il semble s'en France, ce qui oppose les habitants tienne plus du territoire et de certains codes que du pays d'origine. Un citadin, un campagnard, un banlieusard, voilà nos différences culturelles. L'idée même de nationalité est étrangère à nos différences. Pour le reste, désolé, je ne vois rien qui nous oppose, à part les revenus. Il y a belle lurette que les Français n'ont de ce titre qu'un vague passé, noyé dans une culture de consommation internationale. Ce qui nous différencie ? La taille de notre bagnole. Partout nous consommons les mêmes produits, nous travaillons pour les mêmes firmes. Seul notre micro-territoire nous identifie, tel quartier, tel manière de vivre, et ce n'est pas une question d'intégration, car le paysan malien qui débarque ici pour y travailler va vite s'intégrer à sa nouvelle vie de merde, avec les codes propres à son environnement. Tout comme un français de souche s’installant en ville adaptera sont comportement à son nouveau territoire. Le fait que les banlieues soient montrées du doigt en dénonçant les immigrés n'a rien à voir. C'est plutôt nous, l'état, qui avons abandonné ses territoire, cachés derrière un autoroute et une rangée de platanes, sans administration pour réguler cette population livrée à elle même. Et tant mieux, car l'industrie nous transforme un peu plus chaque jour en pions interchangeable, alors que nous reste t il pour exister en tant qu'individu ? Si nous n'étions que des "bons français" comme une minorité veux nous en imposer le modèle, la vie serait bien triste. Je ne suis pas persuader qu'un monde uniformiser, que j'oppose au multiculturalisme, soit préférable.
  14. Les bougnes, c'est tous des térorisses.
  15. Nous sommes immunisés contre la toxocarose. L'aquavit d'Ikéa c'est pour les enfants. Quand aux rats, je t'invite à flâner sur les boulevard, le soir, notamment vers le Moulin Rouge, et tu verras si nos rats ne sont pas vivants ! Quand on dit que Paris est un gruyère, c'est pas une rumeur.
  16. C'est un fait. J'aime le terroir et justement pour ça, Paris me permets de tout avoir sous la main, et pas que le terroir français, puisque c'est le monde qui est représenté. Ca gomme un certain sentiment de lassitude qui m'habite lorsque, loin de mon âtre, je rêve de rollmops à l'aquavit. Il y a un côté très linéaire en province qui me hante. L'ennuie me guette. Pire que tout, la campagne sans une connection haut débit. Un bistrot sans fille, un dimanche sans boulangerie ouverte, voilà les angoisses me poussant inexorablement sur le chemin du retour, comme Ulysse en son temps, retardé par des épreuves. Cela va de la route sans panneaux, de la station service imaginaire, et dernièrement j'ai eu le loisir de me rendre compte que le train, et bien ce n'est pas le métro, il n'en passe pas toutes les 5 min.
  17. Personne prétend que les ploucs sont tous des supers ploucs. J'en aime certains, comme Jean Louis Boncoeur, Giono, la Funky Family, et les participantes du comice agricole de Putanges.
  18. T'occupes donc pas de ma saveur, elle appréciée à sa juste valeur par la niche concernée. Je défends mon bled, et j'aime la ploucquerie, par moment. Après, être Français, ça n'a jamais fait des amis. Faut un peu plus que ça. En bon parigot, j'ai des potes de tous horizons, et ça me va parfaitement. Je ne leurs demande pas leurs papiers avant de leur faire un dîner avec nos belles recettes de provinces. Certes Paris est la quintessence de la France, mais n’existerait pas sans nos gentils gueux. Nous serions vite seuls.
  19. Pour la pollution olfactive parisienne, vous ne connaissez pas la douce sensation de flottement lorsque l'on croise le pas parisien d'une demoiselle, vêtu d'une robe légère, laissant diffuser un parfum léger, subtil mélange de stupre et d'élégance retenue dans le rythme affolant des talons hauts assourdi par l’asphalte molle d'un soir d'été. Les regards se croisent et adieux béton ! L'océan bleu gris que souligne un coûteux maquillage renvoie cette assertion aux bordures de la barrière à bagnoles, car Paris n'est pas fait de gris mais d'une palette infinie que les fenêtres d'âmes nous renvoient. Et merci aux belle provinciales de venir enrichir ce merveilleux catalogue ! Les provinciaux peuvent rester à la maison. Paris est beige comme ses pierre calcaires sorties de son ventre. Paris gonfle sur lui même comme un soufflet. Notre arrogance planétaire vient peut être de cette autosuffisance. Paris est une ville auto-phage, où viennent se brûler les ailes ceux que la Lumière attire depuis les confins de la civilisation. Leur sacrifice indispensable alimente ce feu éternel, alors que les vieux parigots fatigués vont éclairer de leur fin de vie la morne province.
  20. Si y avait que la pollution agricole... Que dire de la visuelle ? Olfactive ? Intellectuelle ?
  21. J'ai aussi passé quelques minutes devant deux Caravages, escalader un donjon, tripoté Agnès Sorel, et manger du fromage de chèvre dur comme du caillou.
  22. Je rentre de Loches en Touraine, c'est mignon. Les troglodytes apportent une fraîcheur appréciable alors qu'ils s'agit de donner son avis de parisien sur le Voynet demi sec. Par contre, qu'est ce qu'il y a comme bestiole ! Une heure de route en campagne la nuit, à expliquer à ma fille pourquoi il n'y a pas de lumière, et hop ! La voiture est constellée de jus d'insecte et de peaux de biches. Faudrait apprendre aux ploucs à tenir en laisse leurs animaux et à gazer les insectes s'ils veulent recevoir des parisiens.
  23. J'ai bien une idée mais il faudrait une photo de ton pied.
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