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Corto Maltese

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Tout ce qui a été posté par Corto Maltese

  1. Merci ! Voilà un beau cadeau ! Quant aux esquisses il faut remercier l'autre père Hugo !

    Merci encore Frankel.

  2. Merci de ton message, ça m'a fait plaisir ! Et puis, avec deux jours de retard, heureux anniversaire à toi aussi. Je ne savais pas que j'étais plus jeune que toi ... d'une journée de février :-). Sincèrement à toi.

  3. Vos oeuvres sont merveilleuses de beauté, de fraicheur et d'originalité. Elles renouvellent un art millénaire, sur un ton intimiste et contemporain. Je vous souhaite plein succès.

  4. Corto Maltese

    lislam

    Dans cette religion beaucoup sont trop haineux, croyant tout comprendre et tout savoir, ils detestent tous ceux qui ne pensent pas comme eux, sont violents et veulent se faire croire qu'ils sont parfaits. Ils fuyent les débat et accordent une importance accrue aux détails dogmatiques.
  5. Mais si Dieu n'existe pas, comment le prouver ? Reformulons la question selon les réponses jugées les plus logiques de notre hotesse : Comment Dieu n'a pas été créeé ?
  6. C'est ton opinion et ce n'est pas en la légitimant avec quelques artefacts : référence à un argumentaire externe, censé fonctionner comme discours d'autorité, en citant Ockham, usage d'embrayeur pseudo logique "en fait", censé induire une impression démonstrative et décrédibilisation des autres opinions par l'intrusion du paranormal, alors qu'il était clairement fait référence à un raisonnement spéculatif. Ce que tu as crû comprendre ne rejoint en rien ce que j'ai pu avancer. Je pense qu'on peut débattre des opinions différentes sans aller se frapper la tête contre les murs, ça fait mal ce genre de choses, même si ça secoue les idées. Il est vrai que celles-ci parfois se parent des oripeaux des vérités incontestables.
  7. Plus sérieusement (je parle pour moi là), en fait on ne cesse jamais d'être sérieux il faut retenir si on est croyant, l'idée d'unicité absolue de Dieu et donc le fait qu'il soit ontologiquement distinct de tout ce qu'il a crée, y compris du vide que tu as évoqué et de toute autre catégorisation cognitive de notre intellect. Si on n'est pas croyant ta question n'appelle aucune réponse, puisqu'elle est absurde en se demandant le comment d'une "notion" qui n'existe. Mais en fait si tu en parles, c'est que d'une certaine manière, y compris sous la forme de "rumeur" que tu as proposée et qui n'est pas aussi "boutade" que tu penses, Dieu existe, sous forme de représentation ou de notion confuse, mais il existe, aux confins de notre questionnement sur notre propre existence, notre propre "création". Et si nous nions son existence, nous lui reconnaissons en cela une existence potentielle. Parce qu'on ne peut nier ce qui n'existe pas ! Et c'est reparti de plus belle !
  8. Corto Maltese

    La citation du jour

    " Il y a un poème à faire sur l'oiseau qui n'a qu'une aile ". Apollinaire.
  9. Excellent et consensuel ! Si on y croit, on croit qu'il n'a pas été crée. Et si on y croit pas, on croit aussi qu'il n'a pas été crée. Pas pour les mêmes raisons. Mais le débat est ainsi clos sur un CQFD satisfaisant pour toutes les parties. La forme est sauve. Que demander de plus dans ce genre de débat spéculatif ?
  10. Serge REGGIANI " Les loups..."
  11. Dieu est immanent, il est incrée, c'est un dépassement inconcevable à notre questionnement et à nos réponses. Il est l'indétermination absolue de l'esprit. Il est car il est. Il est sans mots, sans idée, sans démonstration. Il "est" à notre sens, mais en fait il est au delà de la catégorisation, de la pertinence, des oppositions (s'il est il peut ne pas être, s'il est incrée il peut être crée etc.) et des thèses. Il est en dehors de nous.
  12. John IRVING, L'épopée du buveur d'eau
  13. Corto Maltese

    La citation du jour

    " Faites que le rêve dévore votre vie , afin que la vie ne dévore pas votre rêve " Saint-Exupéry.
  14. Celle changeante mais toujours la même : l'inconnue qui passe dans la rue et qui me fait me retourner, heureux mais la gorge assechée et la poitrine serrée face à la désemparante interpellation de la beauté.
  15. Certainement. Ne serais que pour arriver à se poser cette même question.
  16. Méritons nous d'être procureurs ?
  17. Frank Sinatra Strangers in the night
  18. Bien le bonsoir. Merci pour ce que tu fais pour notre bonheur de lire, de savoir et de partager nos idées. Que de bonnes choses pour toi. Corto.

  19. KAFKA Franz (3 juillet 1883 à Prague - 3 juin 1924 à Kierling) J'ai beaucoup de chance. Mon arrivée, ici, ce soir, coincide avec l'avènement de la lettre K. C'est celle par laquelle commence le nom d'un écrivain que je n'aime pas, mais qui me fascine. Il s'agit de l'immense Kafka, dont l'oeuvre possède une double portée, littéraire et philosophique. En fait elle est , au delà de toute typologie, existentielle. Ecrivain majeur, il est l'auteur des oeuvres suivantes :Regard (Betrachtung); Le Soutier (Der Heizer. Ein Fragment);La Métamorphose (Die Verwandlung); Le Verdict (Das Urteil); La Colonie pénitentiaire (In der Strafkolonie); Un médecin de campagne (Ein Landarzt. Kleine Erzählungen); Un champion de jeûne (Ein Hungerkünstler. Vier Geschichten); Le Procès (Der Prozeé);Le Château (Das Schloé); L'Amérique (Amerika)(bien que publié plus tard, il a été écrit avant Le Procès et Le Château) L'extrait que j'ai souhaité présenté est celui, connu, du début de "La Métamorphose". Ce passage que j'ai dû lire vers 10 ans, a constitué le point de départ de mon lien avec Kafka et partant de mon rapport avec la littérature, en particulier romanesque : " Un matin, au sortir d'un rêve agité, Grégoire Samsa s'éveilla transformé dans son lit en une formidable vermine. Il était couché sur le dos, un dos dur comme une cuirasse, et, en levant un peu la tête, il s'aperçut qu'il avait un ventre brun en forme de voûte divisé par des nervures arquées. La couverture à peine retenue par le sommet de cet édifice était près de tomber complètement, et les pattes de Grégoire, pitoyablement minces pour son gros corps, papillotaient devant ses yeux.« Que m'est-il arrivé » pensa-t-il. Ce n'était pourtant pas un rêve : Sa chambre, une vraie chambre d'homme quoique un peu petite à vrai dire, se tenait bien sage entre ses quatre murs habituels. Au-dessus de la table où s'étalait da collection d'échantillons de drap - Grégoire était voyageur de commerce - on pouvait toujours voir la gravure qu'il avait découpée récemment dans un magazine et entourée d'un joli cadre doré. Cette image représentait une dame assise bien droit, avec une toque et un tour de cou en fourrure; elle offrait aux regards des amateurs un lourd manchon dans lequel son bras s'engouffrait jusqu'au coude.Grégoire regarda par la fenêtre; on entendait des gouttes de pluie sur le zinc; ce temps brouillé le rendit tout mélancolique : « Si je me rendormais encore un peu pour oublier toutes ces bêtises », pensa-t-il; mais c'était absolument impossible; il avait l'habitude de dormir sur le côté droit et ne pouvait arriver dans sa situation présente a adopter la position voulue. Il avait beau essayer de se jeter violemment sur le flanc, il revenait toujours sur le dos avec un petit mouvement de balançoire. Il essaya bien cent fois en fermant les yeux, pour ne pas voir les vibrations de ses jambes, et n'abandonna la partie qu'en ressentant au côté une douleur sourde qu'il n'avait jamais éprouvée.« Quel métier, pensa-t-il, quel métier ai-je été choisir ! Tous les jours en voyage ! Des ennuis pires que dans le commerce de mes parents! et par-dessus le marché, cette plaie des voyages : les changements de train, les correspondances qu'on rate, les mauvais repas qu'il faut prendre n'importe quand; à chaque instant, des têtes nouvelles, des gens qu'on ne reverra jamais, avec lesquels il n'y a pas moyen d'être camarades ! Que le diable emporte la boîte! » Il sentit une petite démangeaison en haut du ventre, s'approcha un peu plus du bois de lit - en se traînant lentement sur le dos - pour pouvoir mieux lever la tête, et aperçut à l'endroit qui se démangeait toute une série de petits points blancs auxquels il ne comprit rien; il essaya de tâter l'endroit avec une de ses pattes, mais il dut la retirer bien vite, car ce contact lui donnait des frissons glacés.Il reprit sa position primitive. Il n'y a rien d'aussi abrutissant, pensa-t-il, que de se lever toujours si tôt. L'homme a besoin de son sommeil.Et dire qu'il y a des voyageurs qui vivent comme des femmes de harem ! Quand je retourne à l'hôtel, l'après-midi, pour noter les commandes, je trouve ces messieurs qui n'en sont encore qu'à leur petit déjeuner. Je voudrais voir ce que dirait mon chef si j'essayais chose pareille; je serais congédié immédiatement. Qui sait d'ailleurs si ce ne serait pas une bonne affaire ! Si je ne me retenais à cause de mes parents, il y a longtemps que j'aurais donné ma démission, je serais allé trouver le patron et je ne lui aurais pas mâché les choses. Il en serait tombé de son bureau. Voilà encore une drôle de manière : s'asseoir sur le bureau pour parler aux employés du haut d'un trône, surtout quand on est dur d'oreille et qu'il faut que les gens s'approchent tout près! Enfin, tout espoir n'est pas perdu; une fois que j'aurai réuni la somme que mes parents lui doivent - cela pourrait bien durer cinq ou six ans - je ferai certainement la chose. Et alors, un point, je tourne la page. En attendant, il faut me lever pour le train de cinq heures ".
  20. Corto Maltese

    Plutôt Obama ou McCain!?

    Obama, mais juste pour le fun ! Les deux sont semblables et ceux qui ont décidé que ce soit l'un d'eux ne prennent pas de risques. Quoique ...
  21. D'accord avec toi Yop. En précisant que l'argumentation-Profession de foi, vaut pour le cadre du modèle français. C'est la " profondeur " historique qui ferait dans ce cas les religions. Rendez-vous dans 2000 ans pour voir si la sédimentation a agit, pour telle ou telle secte. Ceci dit il y a aussi les représentations socio-historiques, qui font qu'aux gré des grilles de lecture telle ou telle courant est considéré comme religion ou secte. De même qu'il faut reconnaitre que la réussite du monde occidental et sa domination de la pensée, en fait sa vision du monde, font que le monotheisme, soit considéré comme La Référence religieuse.
  22. Mais tolérer, n'est ce pas surtout "comprendre", "se mettre à la place de l'autre". J'ai comme l'impression, par ailleurs, qu'être différent aujourd'hui c'est être foncièrement suspect sinon coupable. De même, je ne vois pas pourquoi, si tel ou tel courant de pensée, y compris ce qu'on nomme "religion", est perverti par des individus ou des groupes l'opprobre en est pour autant jeté sur les fondements ou la nature du courant. A cette aune, il suffirait qu'un "non humain", puisse exister un jour doté d'intelligence et d'"intolérance" , pour régler son compte à toute la race humaine !
  23. Les enfermer où ? Dans des camps je suppose. Ce n'est pas en faisant valoir une distenciation douteuse, qu'on peut se permettre de traiter les autres de crétins adeptes de la puanteur. Je pense que le fil devrait porter un titre plus générique, je propose " Religiophobie ". L'intolérance n'étant pas sur ce fil l'apanage des religions.
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