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Tout ce qui a été posté par Pheldwyn
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C'est très vite dit. Des civils assassinés par dizaines de milliers. Des gens déplacés de leurs habitats. Des villes rasées. L'organisation d'une famine, d'un manque d'eau, d'énergie, d'une aide humanitaire, de soins, etc ... Quelqu'un qui voudrait anéantir une population et récupérer des territoires ne s'y prendrait pas autrement ... et lorsque l'on sait qui siège dans le gouvernement israélien et quelle est leur idéologie. Si le Hamas rêve d'effacer Israël de la carte, tu as le pendant inverse au pouvoir en Israël, à la différence près qu'ils ont les moyens de leur idéologie.
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Encore une fois, là ce sont les plafonds exigés par les assurances pour la garantie des loyers impayés. J'ai eu des tas de refus sous ce prétexte à l'époque, alors même que j'avais un CDI, un salaire de 2300€ net et des garants (bref, que j'étais loin d'être le plus à plaindre). Mais en effet, dans la réalité, beaucoup de locations se font un peu de la main à la main, mais on se retrouve dans un travers inverse, où des gens consacrent plus de 50% à 60% de leurs revenus pour se loger, ce qui est une aberration.
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Je n'ai jamais dit le contraire. Non, c'est FAUX. Là tu énonces une contre-vérité. Ou un mensonge, au choix de ta bonne ou mauvaise foi. C'est encore FAUX. Le président nomme un premier ministre, qui doit représenter la répartition politique à l'assemblée (et qui généralement demande justement un vote de confiance auprès de celle-ci). C'est ce premier ministre (et non le président) qui choisit ses ministres. Le président n'a pour rôle que d'entériner ces choix. Tu n'as pas l'air - mais c'est le cas de beaucoup - d'avoir saisi l'esprit de la Vème république voulue par le Général et Debré, le rôle du Président en tant que garant des institutions et du Premier Ministre comme chef de l'exécutif et responsable de la politique. Encore une fois, le système que tu décris n'est pas celui de nos institution ou de la constitution de la Vème République. On a un parlement (Assemblée et Sénat) qui établit les lois. On a un Premier Ministre et son gouvernement (qui représente et répond à l'Assemblée Nationale) qui incarne l'exécutif. Et on a un Président qui - logiquement - se place au dessus et garantit le fonctionnement des institutions, la sécurité du pays et son rayonnement en le représentant à l'international. Mais qui ne mène normalement pas la politique du pays. Ce que tu décris, c'est la lente dérive vers laquelle certains (la droite pour l'essentiel) ont dévoyé ces institutions, et dont Macron est la parfaite caricature monarchique.
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Donc tu mets une pièce sur quelle épuration ethnique ?
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Mais c'est dingue cette vision des choses. Tu as passé ta vie à changer de région ? Que certaines personnes aient cette envie et cette possibilité, ça ne me pose aucun problème. Mais la majorité des gens ont souvent bâti leur vie dans une région bien précise, y ont leur famille, leurs amis, un attachement à la région, et n'ont pas forcément envie de tout chambouler parce qu'il est impossible de se loger ou parce qu'ils se font virer de leur HLM. Encore une fois, c'est un discours hors sol.
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Ah bah voilà, cet argument est déjà plus recevable. (d'ailleurs, soyons francs, il manque tellement de place en HLM et les durées d'attentes sont tellement longue, qu'une large majorité de gens sont dans le privé par manque de place en HLM, et paient souvent bien plus du tiers de leurs revenus). Mais à ce compte là, tu auras accès à un plafond de 830 €. C'est déjà davantage possible, mais c'est loin d'être évident. J'ai pour ma part mis beaucoup de temps à trouver un logement (un 40m² à 760€ il y a 10 ans, mais les prix ont explosé depuis) dans ces eaux-là avec un peu moins que ces revenus, tant le marché est saturé en demandes. Et encore, je n'était pas le seul sur le coup le jour de la visite. Mais j'étais le seul blanc, je me demande jusqu'à quel point cela a joué. Bien sûr que si. Il y a des tas de logements vacants, et il y a la possibilité de construire davantage de HLM que de résidences de luxe ou à destinations des plus aisés : question de choix. Le principal ennemi du logement, c'est la spéculation.
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Et bien avec la prime d'activité, cela revient à un plafond de 520€ environ. Par contre la garantie des loyers se fout des remboursement de carburant. Surtout, même si tu arrives à remplir les conditions de revenus dans le privé, un bailleur choisira toujours le dossier le plus stable et sécure financièrement (sans parler d'autres critères arbitraires). Bref, à vous écouter, on a l'impression qu'il n'y a aucun problème de logement et du coût de celui-ci en France ! C'est assez ahurissant.
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C'est le cas dans la plupart des grandes villes et de leurs banlieues. Et en l'occurrence, quand tu as un boulot à Marseille ... tu ne déménages pas à Reims. En clair, si l'on suit tes raisonnements, c'est comme si les gens n'étaient attachés ou impliqués dans rien, qu'ils auraient tous : - le choix de télétravailler - le choix de la ville où emménager Tu es complètement à côté des réalités. Alors je me suis corrigé, c'est 466 € le montant max. Et donc, tout le monde ne cherche pas à vivre à Reims. Et sinon, tu ne touches quasiment pas d'APL lorsque tu es au SMIC.
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Oui tu as raison, j'ai pas fait gaffe au chiffre (il m'avait paru un peu élevé). Donc, c'est encore PIRE. C'est un loyer en dessous de 466 € auquel peut prétendre un SMICard dans le privé, à partir du moment où le bailleur passe par une assurance garantie des loyers impayés (ce qui est très globalement le cas, l'autre option étant d'avoir des garants solides). Or, à 466€ il est quasi impossible de trouver quoi que ce soit dans le privé dans les principales zones urbaines ou grandes villes françaises (ainsi que dans leurs banlieues).
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Il y a assez peu de jobs télétravaillables à 100% : nous ne sommes plus confinés, et même si le télétravail a fait une avancée majeure, c'est en général 2 ou 3 jours par semaine que les entreprises proposent. Et puis les boulots en télétravail concernent généralement des emplois du tertiaire, souvent mieux rémunérés que la moyenne, et donc des gens qui ne sont de toutes façons pas en HLM. Ce que t'explique Doïna c'est que tu ne peux pas faire une loi en te disant "c'est bon, 10 ou 20% d'entre eux pourront faire du télétravail, et les autres, qu'ils aillent se faire foutre".
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Montant net du SMIC : 1540 € Montant maximum du loyer couvert pour la garantie des loyers impayés pour quelqu'un gagnant le SMIC : 513 €. Je te laisse ouvrir un onglet sur SeLoger ou Leboncoin pour trouver les offres sur Marseille avec un loyer maximum de 513€. Bon courage ! Ah et par curiosité, tu me dis que quelqu'un qui travaille devra se montrer patient ... Mais patient où ? Sous un pont ?
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En l'occurrence c'est surtout poser un mot sur l'idéologie sur tu développes, à faire un seul paquet des musulmans ou des immigrés. Ce serait surtout pour le coup complètement gratuit, car je n'ai jamais eu aucun propos pour essentialiser les juifs ou les dénigrer. Tout simplement parce que je ne considère pas "les juifs" comme un groupe homogène, pas plus que je ne considère "les musulmans" ou "les chrétiens" ainsi. Que je ne discrimine quiconque pour le choix de sa religion, que je combat justement ceux qui le font, et que je suis profondément laïc et antiraciste. Donc oui, tu pourrais affirmer des conneries (c'est à la mode d'accuser sans aucun argument, juste par incantation ces temps-là), mais elles n'auraient pas grande cohérence face à mes propos. Tu confonds beaucoup de choses. L'existence d'un parti qui porte et promeut des thèses d'extrême-droite est légale, ce n'est pas pour autant que l'application de ces thèses le serait, ni qu'elles seraient constitutionnelles. Je te donne un parallèle : tu peux avoir des partis monarchistes qui prônent le retour de la monarchie. Or la monarchie est totalement contraire à la constitution. Cela n'empêche pas l'existence ou la légalité de ces partis. Quant à l'extrême-droite, la fachosphère ne se limite pas au seul RN, parti qui cherche à paraître " raisonnable" par enfumage des plus niais. Et comme je l'ai rappelé, et contrairement à ce que tu affirmes, si, l'extrême-droite et ses idées font des morts au travers de violence politique ou d'agressions. Ou comme lors de l'attentat de la mosquée de Bayonne qui avait motivé la marche contre l'islamophobie. Ce n'est pas pour rien que les forces de sécurité de notre pays s'inquiètent tout autant des milieux islamistes que de ceux d'extrême-droite. Désolé encore de revenir aux faits, qui ne t'intéressent sans doute guère, mais LFI ce n'est toujours pas l'extrême-gauche. L'extrême-gauche, c'est toujours le NPA, Lutte Ouvrière et d'autres. Ensuite, ni la gauche ni l'extrême-gauche ne soutiennent l'Islam politique. Ça, c'est ton invention, ton fantasme teinté de racisme, qui n'accepte pas sur l'on puisse défendre aussi la cause de citoyens discriminés ou maltraités du fait de leur religion. Mais c'est une chose de dénoncer l'islamophobie ou l'antisémitisme (ce que fait la gauche) et une tout autre que de promouvoir une religion pour qu'elle prenne le pouvoir en France (ce que tu accuses calomnieusement la gauche de faire, et qu'elle n'a pourtant jamais fait, et pour cause puisque cela s'oppose à ses idées et les valeurs qu'elle défend). Bref, tu enfiles et affirmes des contre-vérités de confort, mais sans la moindre argumentation crédible derrière. Des vociférations creuses. Et je ne pense pas que le manque d'arguments soit dû à une quelconque paresse, mais juste à l'incapacité de fournir ce qui n'existe pas.
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Tu ne te moquerais pas du monde ? J'ai réagis sur les propos de pluc89 qui nous expliquait que le gouvernement avait été choisi par une majorité de Français, ou Flower qui nous disait que c'était par une majorité de votants. Je me suis contenté de rappeler que c'était factuellement faux, l'un et l'autre, que ces gouvernements n'ont jamais représenté le choix d'une majorité, qu'ils ne représentent pas les députés élus par les français à l'assemblée. Tu fais une fixette à contredire cette réalité ou à taper sur les abstentionnistes, mais ça n'est pas le sujet.
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Je te pose simplement la question : quelle autree solution vois-tu ?
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Mais en sociologie et en science en général, la distinction est faite depuis des décennies si ce n'est un siècle voire davantage : Simone de Beauvoir ne remonte pas à trois ou quatre décennies. Et quand bien même, il y a tout un tas de découvertes scientifiques qui sont devenues incontestables de nos jours et qui étaient inconnues il y a quelques décennies : du coup, l'argument d'une croyance ancestrale ou de la récence d'une évolution du savoir ou de la pensée me parait là aussi à minima contestable Bref, nos sociétés ont été sexistes pendant longtemps, conceptualisant les comportements sexuées comme allant de soit. Mais toute l'évolution de notre pensée a justement été de sortir de ces essentialisations stéréotypées, de ne plus assigner le sexe à des comportements préétablis : cette évolution suit d'ailleurs le même cheminement que la remise en cause des thèses racistes ou racialistes. Et donc, on a en sociologie différencier le sexe biologique du genre social construit par nos sociétés patriarcales. Tout cela devrait amener logiquement à remettre en cause la notion de genre, comme on a remis en cause la notion de race. Et pourtant, nos société tendent à promouvoir cette notion genre comme critère déterminant des individus, en en faisant un label, certes librement décidable par les individus, mais un label malgré tout. Un archétype. Un ensemble de stéréotypes. Donc je ne vois pas où est le progressisme d'une société qui permet à ses citoyens de nier une réalité biologique, et de la substituer par le choix individuel d'un archétype, le genre.
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Cela n'a aucun rapport avec le genre qui nous préoccupe dans cette discussion, à savoir la représentation sociale que l'on se fait de l'homme et de la femme, via des archétypes sur leurs comportements ou sentiments. Ce n'est pas le genre grammatical (qui n'a rien à voir avec le sujet, et qui n'a rien d'universel en linguistique, la plupart des langues étrangères n'appliquant pas cette notion aux êtres ou phénomènes) que je remet en cause, mais bien le genre en tant que construction sociale. C'est une conséquence dans notre référentiel qui est le Français (encore une fois, dans une majorité d'autres langues, cela n'a aucune incidence). Mais encore une fois, le problème n'est pas là : ce n'est pas le fait de nommer les choses qui est en question, c'est le fait de projeter sa propre subjectivité à l'ensemble d'une société (ce qui est indépendant de la langue). Si je fais 1m50, je ne peux pas décider seul dans mon coin qu'en fait ma taille est de 1m90, parce que c'est ainsi que je le ressens. Et je ne dois pas attendre non plus à ce que l'Etat se réforme pour marquer la taille qui me convient sur ma Carte d'Identité, ni imposer aux autres de se comporter comme si je faisais réellement 1m90 pour éviter de me froisser. Bref, on ne choisit pas plus sa taille que son sexe biologique. Mais aucun des deux ne doit impliquer d'être essentialisé ou discriminé.
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Je pense tout l'inverse : l'identité de genre est culturelle. Le genre est de toutes façons culturel., puisqu'il s'agit de la stéréotypisation sociale du sexe. A partir de là, je ne vois pas où la nature se trompe. Ce que l'on a, ce sont des individus qui ne supportent pas les cases identitaires où ils sont rangés. Mais ces cases identitaires n'ont rien de naturel. Elles sont liées à la notion de genre. Nos lois ne reconnaissent absolument pas le genre. Enfin du moins ne le reconnaissait pas, avant que le choix sur l'identité de genre invite cette notion dans nos textes.
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Personne ne se fait le porte-voix du Hamas ! Si dénoncer les victimes à gaza et prôner un cessez-le-feu et une paix durable entre israéliens et palestiniens revient pour toi à être le porte-voix du Hamas, tu as un sacré problème quand même. Donc tu es plutôt pour l'extermination totale des palestiniens ou la disparition d'Israël ? Quelle épuration ethnique a ta préférence ?
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Tu confonds peuple et majorité relative contextuelle. Le peuple, c'est l'ensemble de la population, c'est à dire aussi ceux que tu exècres par racisme. Je n'ai jamais dit le contraire. Le problème n'est pas de dénoncer l'islamisme : le problème c'est d'étendre l'islamisme à l'ensemble des musulmans, et de s'en prendre du coup à ses derniers, sans avoir au final d'autre programme. Il n'y a pas qu'une menace : et la menace d'extrême-droite est tout aussi inquiétante pour nos libertés. Encore une fois, je n'oppose personnellement pas les deux, je les rejettes tout autant.
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En effet, c'est assez étonnant de devoir rappeler un fait aussi évident. J'ai du mal a comprendre comment l'idée que le sexe relèverait de la décision individuelle ou du ressenti puisse prendre le dessus dans nos lois, sans qu'il y ait de réel débat à ce sujet. Il ne s'agit pas de contester la possibilité de changer de sexe pour un individu, ni lui interdire de s'identifier dans sa vie personnelle au "sexe" ( au final, davantage au genre) qu'il ou elle veut, mais le fait que cette identification subjective individuelle (et très souvent stéréotypées) prenne le pas sur une réalité objective, à savoir le sexe, biologique, qui elle ne devrait pas impliquer normalement de biais stéréotypés.
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Le plus logique d'un point de vue idéologique ? Un premier ministre avec comme projet une coalition de Renaissance avec les LR, les deux groupes ayant ensemble la majorité à l'assemblée, et quasiment le même programme économique sur bien des points. Bref, c'est sans doute ce qui se serait passé chez nos voisins européens. Mais voilà, nous sommes en France et chaque parti vise bêtement et toujours la prochaine présidentielle, comme si faire tourner le pays ne les intéressait au final pas réellement, donc effectivement les LR n'auraient sans doute pas joué le jeu, cela les sortant de leur rôle d'opposition. Mais il faut noter que rien n'a été fait en ce sens de la part de la Macronie. L'autre solution était de faire un gouvernement plus ouvert aux oppositions, et donc un premier ministre qui cherche réellement des compromis de part et d'autre, donc sans vouloir appliquer bêtement le programme non-majoritaire de la Macronie. Ce qui n'a absolument pas été non plus la démarche de Borne qui a foncé tête baissé en passant en force des le départ. Bref, dans l'absolu la solution serait déjà de se dire qu'un système majoritaire n'a plus de sens aujourd'hui, vu l'éclatement du paysage politique, et les différentes dissensions mutli-thématiques. Qu'un parti ne peut avoir raison contre les autres. Qu'un parti ne doit pas pouvoir passer outre une majorité à l'assemblée lorsque celle-ci adopte en commun des lois ou amendements, ou en rejette d'autres. Bref, ce n'était pas la personne le problème, mais bien le projet et l'ouverture.
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Guillaume Meurice suspendu de l’antenne de France Inter
Pheldwyn a répondu à un(e) sujet de Kyoshiro02 dans France
Sans oublier Pétain et la collaboration. Et sans oublier les islamophobes d'aujourd'hui qui n'en rien à envier aux antisémites niveau haine obsessionnelle. En effet, c'est toujours affligeant de voir ce genre d'idées être aussi prégnantes, lorsque celles de tolérance et de solidarité marquent le pas. -
Encore faudrait-il que la dernière partie de ta phrase soit vraie : comment considère-t-on que les gens "ont les moyens" ? Sans encadrement des loyers dans le privé et suivant la contarction du marché, tu peux payer des surloyers en HLM (ce que je ne conteste pas) et être dans l'incapacité de trouver un logement dans le privé. Bref, cela revient à mettre des gens à la rue, sans garantie qu'ils retrouvent un logement, et sans rien faire pour permettre cela. Si encore l'état garantissait un logement derrière, je serais pour. Ce n'est absolument pas le cas. Mais tu n'es peut-être pas au courant des conditions drastiques pour obtenir un logement dans le privé ?? Ou la tension du marché dans certaines zones ? Mais c'est toujours la même logique : penser que c'est en tapant sur les gens que des solutions apparaissent par magie. Si tu veux que des gens passent du HLM vers le privé ou vers l'accession à la propriété, leur imposer sans que ce soit possible ne fait que les contraindre à davantage de difficultés quand cela ne les mets tout bonnement pas à la rue. Bref, la politique ne consiste pas à foutre les gens dans la merde, mais à construire des solutions. Celles que j'ai déjà en l'occurrence données : créer davantage de places en HLM (construction, conversion), faciliter le passage vers le privé (encadrement des loyers, salaires) ou la propriété. Et sinon, tu peux m'expliquer en quoi la réforme de la loi SRU qui va consister à permettre aux villes riches de pouvoir faire moins d'HLM va dans le bon sens ?
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Il y a toujours plus intelligent que de mettre les gens à la rue. Si tu es 8 et que tu n'as qu'une seule voiture à 5 places, tu peux toujours faire descendre les 3 passagers qui ont le permis ... Mais sans voiture ils resteront 3 piétons. Ce qu'il faut, c'est une autre voiture, il n'y a pas de miracle. Bref, le gouvernement fait une nouvelle fois dans la diversion : il fait mine d'agir, mais ne fait que déplacer un problème au lieu de le résoudre. Il faut investir pour transformer des bâtiments vides en logements, il faut construire, il faut répartir ces logements sur les territoires, entre les communes (bref l'inverse de ce que fait le gouvernement en détricotant la loi SRU), il faut promouvoir l'augmentation des salaires, il faut encadrer les loyers pour que ceux-ci pèsent moins dans le budget des ménages et que ceux qui ne le peuvent pas actuellement accèdent au parc privé. C'est exactement comme pour le chômage : on fait croire qu'en foutant davantage les demandeurs d'emploi dans la précarité, et alors qu'il n'y a même pas 1 emploi vacant pour 10 à 20 chômeurs, on allait résoudre le problème de l'emploi en France. C'est tout sauf de la politique. C'est au mieux de la comm', et c'est surtout dégueulasse car cela se fait contre les citoyens.