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Pheldwyn

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Tout ce qui a été posté par Pheldwyn

  1. Le mec manque quand même pas de culot !
  2. Sauf que l'ordre et la sécurité ça passe par plus de moyens pour la police et la justice, bref l'opposé des programmes de droite et d'extrême-droite qui explique que simplement discriminer les étrangers suffiraient, par magie. Quant à tes 80%, cela paraît un peu compliqué face aux 30% du NFP. Et même donc dans les 70% qui n'ont pas voté NFP, tous ne sont pas sur la ligne que tu décris. Bref. A l'évidence ! Pourquoi veux tu que de sens de gauche acceptent d'aller dans un gouvernement de droite, pour mener une politique de droite ? Déjà que la gauche se voit privée du pouvoir par un déni de démocratie, tu nous explique qu'ils devraient aller faire de la figuration pour soutenir un gouvernement qui fait l'inverse de leur politique ? Si tu pouvais au moins faire preuve d'un peu de cohérence ! De quoi veux tu parler ? Si c'est des purgés de LFI, c'est une honte, mais cela ne concerne que LFI, pansle NFP dans son ensemble. Autain, Corbières, Simonet, Ruffin, ... sont toujours membres du NFP, parmi ceux qui l'ont d'ailleurs poussé au corps défendant de Mélenchon, et auraient même pu être ministres. Mélenchon n'est pas le NFP. Il n'y a même aucun voix en toute logique, c'est Bompard le représentant de LFI, et il doit composer avec les responsables des autres partis.
  3. Tu te fous réellement de la gueule du monde ? On a une droite et un centre-droit qui courent après l'extrême-droite depuis des années. Qui reprennent leur thématiques, leurs idées, les mettent au premier plan, contribuent à l'instrumentalisation, et reprennent même leur programme dans une loi qu'ils font voter, et que le conseil constitutionnel se retrouve obligé de censurer. Un président qui dissout au moment où tous les pronostics annoncent une élection de Bardella. Une porosité toujours plus manifeste de la droite avec le RN. Et alors que la gauche arrive en tête des élections, Macron nomme un premier ministre qui a déjà fait du racollage vers l'extrême droite, l'entoure de ministre réacs et sur les thèses de l'extrême-droite, et requiert la bienveillance de cette dernière. Et avec tout ça, tu oses venir nous expliquer que la gauche est responsable de la montée du RN ? Bonjour le toupet ! Y'en a vraiment qui n'ont peut de rien !
  4. Parce qu'il y a beaucoup à redire sur LFI, malheureusement. Personne n'a dit d'abandonner la bataille des idées. Mais refuser d'appeler terrorisme un acte terroriste, ce n'est pas ça la bataille idéologique. Ça c'est de la crétinerie. Tout ton sectarisme est contenu dans ce passage. Le seul fait d'utiliser le terme terroriste fait basculer dans la "fausse gauche" ? Revient à être dominé par l'extreme-droite ? Ce n'est même plus de la caricature, c'est réellement de l'obscurantisme intellectuel. Heureusement que tu n'es pas représentatif de LFI. Ce que tu viens de dire ? Oui, plutôt. Ma position n'a pas changé d'un iota depuis le premier jour. Oui, tergiverser sur l'usage du terme terroriste uniquement parce que ça vous faisez chier de donner cet argument à Neyanyahou, c'est toujours indécent, et c'est toujours faire peu de cas des victimes. Enfin, ce n'est même pas ça, car Netanyahou se fout bien de ce que raconte LFI, au final. Donc c'est pire : ce n'est même pas pour éviter de lui donner de quoi alimenter sa propagande puisque LFI n'a aucune portée, c'est juste une question de posture. Encore une fois, non. Aussi bien l'un que l'autre terme sont généraux et ne définissent pas un crime précisément où son ampleur. Ton argumentation est toujours autant déficiente sur ce point. Désinformation, et à nouveau technique de l'épouvantail. Parler de terrorisme CE N'EST PAS justifier les actions d'Israël. Là c'est qui reprend l'argumentation binaire de le pseudo légitimité d'Israël. Mais c'est ça que tu n'as pas compris : même face à un acte terroriste aucun état n'est légitime à organiser des crimes de guerre en réponse, ni une quelconque épuration, ni un quelconque génocide. A partir de là ton raisonnement à la con qui consiste à dire que quiconque reconnaîtrait un acte terroriste dans le 7 octobre appuierait de fait l'an politique d'Israël est à foutre aux ordures. C'est assez affligeant d'être aussi binaire. Et toujours pas de réponse : tu trouves que l'antisémitisme est résiduel en France ? Tu penses quoi d'un type - responsable politique - qui oserait déclarer ça, comme ça à la cool ?
  5. Macron voulait une coalition derrière lui. Et encore une fois, c'était de sa responsabilité de nommer un membre du NFP, et à ce dernier (et à lui seul, pas au président) de composer un gouvernement et d'essayer de trouver des terrains d'entente à l'assemblée. Ah, c'est donc ça le problème : tu n'en n'est pas encore arrivé à l'étape qui était pourtant déjà claire le lendeman des résultats : il n'y a pas de majorité. Et il n'y en aura pas. Et il n'y en avait pas non plus en 2022. Encore une fois, c'est le choix de Macron de s'allier à la droite. Et c'est ce qu'il voulait depuis le début. Sans quoi il aurait des le départ chercher à trouver une issue avec les partis de gauche : il ne les a même pas contacté !! Bah Macron n'acceptait que de mener une politique de droite : c'était ça, sa ligne rouge. Il n'aurait jamais nommé un premier ministre pour mener une politique un tant soit peu de gauche. Car sinon, il suffisait de nommer Lucie Castets et de faire pression (puisque le NFP n'aurait tenu qu'avec l'approbation des Macronistes) pour peser sur les débats à l'assemblée. Plutôt que de laisser ce rôle au RN. Mais donc, c'était beaucoup plus simple pour Macron d'aller directement frapper chez les LR, compatible avec sa politique. Tout comme le RN d'ailleurs. Bah ce n'est pas un jugement de valeur, puisque j'ai laissé deux possibilités. Je ne sais pas vers laquelle tu tends. Il y avait plein d'autres personnalités par défaut. Tiens, y'avait même Ségolène Royal Il a mis sur le devant le nom de Cazeneuve pour une seule raison : fragmenter le PS et fragmenter le NFP. C'était son seul calcul. Ça a raté. Bah non. Je ne vois pas en quoi dire : bah on ne dit pas qu'on le censure, ça dépendra de sa politique, c'est mettre hors jeu quelqu'un ? Cela me paraît naturel. Si Cazeneuve avait suivi la même politique de droite que Macron, il aurait été normal que le NFP le censure : le PS ne pouvait donc pas s'engager là dessus. Non, je te le répète : Macron n'a jamais eu l'intention de nommer Cazeneuve. Car même lui remettait en cause la réforme des retraites. Bah oui : Lucie Castets. Non, ils peuvent s'en prendre à un président irresponsable qui bafoue la démocratie. Les deux partis arrivés en tête de ces élections sont le NFP et la Macronie (et la Macronie doit un gros tiers de ses sièges au front républicain orchestré par la gauche là où celle-ci a au final recueilli le nombre de sièges estimé dès les résultats du 1er tour : elle a donc à peine profité de ce front). Les deux possèdent à eux seuls une majorité absolue. Devant ce constat, il eut était logique que les deux puisent s'entendre, mais cela devait être sur la base de la ligne du NFP arrivé en tête, pas sur celle de Macron. Mais donc ce dernier a fait tout l'inverse, en décidant de piétiner l'élection.
  6. La question est plutôt inverse : pourquoi crois tu la nature divine ? Comment définis-tu le divin, et en quoi la nature s'y apparenterait ?
  7. Tu crois que s'il avait nommé Brigitte, tout le monde aurait applaudi la bouche en coeur ? Tu aurais compris que Chirac, lorsqu'il perd les législatives contre la gauche majoritaire en 1997, renomme De Villepin en Premier Ministre ? Bref, cela est implicite que le président a pour fonction de refléter le résultat des élections en nommant le représentant de la force arrivée en tête. C'est d'ailleurs ce qu'il a fait en 2022. La Constitution est un emmental : bourrée de trou. Pour une raison simple, elle part du principe - assez naïf - que le Président est un type sage, responsable, à la hauteur des fonctions qui lui sont confiées, et en surplomb des rivalités de partis. Qu'il est un arbitre loyal envers le peuple, respectueux des principes républicains et de la démocratie. Manque de pot, elle n'a pas prévu qu'il y aurait un roquet arrogant, idéologue, qui se fout bien de la démocratie, qui n'a aucun hauteur ou vue de chef d'Etat, et qui fait juste des combines pour défendre son idéologie et les intérêts qu'il sert. Un escroc. Ce n'est pas à moi qu'il faut le dire, mais au Monarc de l'Elysée. Non non : il préside, point. Le "Président". Et ceux qui gouvernent, ce sont les membres du gouvernement, mené par le Premier Ministre, et qui doivent rendre des comptes .... à l'Assemblée, dont ils en sont une émanation. Je vois les choses autrement : le gouvernement Barnier n'existe que par la bienveillance et l'alliance officieuse de la droite et de l'extrême-droite. C'est cela, et uniquement cela, la réalité du moment. En même temps, l'extrême-droite est le parfait complice : c'est grâce à elle que Macron a pu être élu, et réélu. Et qu'il peut continuer à poursuivre sa politique. A vrai dire, je n'espère qu'une chose : que les électeurs du RN se réveillent et constatent un peu quelle politique permet le parti pour lequel ils ont voté. Qu'ils se rendent compte de la grande fumisterie du RN. Car sinon, il ne tient qu'à la Macronie de laisser la gauche s'installer la gauche à Matignon, et faire pression pour des consensus. Au moins, dans cette configuration, la Macronie ne donnerait pas les dés au RN, qui serait de fait hors jeu. Et l'on pourrait faire avancer les dossiers et les réformes.
  8. Qui a décider qu'il fallait une coalition gouvernementale ? Et qui a décidé sur quel programme, en tout cas quelles étaient les lignes rouges ? Macron. Avait-il ce droit ? Absolument pas. Il contrevient même à l'esprit de sa fonction : il n'a pas à se substituer à l'Assemblée et à décider à sa place. Ecouter un peu les constitutionnalistes, tous vous diront qu'il usurpe ses fonctions. Le "bloc central" est surtout central de droite. Il n'y a pas à hésiter à qualifier le RN d'extrêmiste : d'ailleurs, c'est bien sous la terminologie d'extrême-droite que ce mouvement est - à juste titre - dénommée par les acteurs du débat public, et qualifiée par le ministère de l'intérieur dans son classement des partis en tendances. L'instransigeance du NFP est justement au nom du pays. Le truc que je n'arrive pas à comprendre, c'est pourquoi vous voulez à tout prix que pour continuer à mener la même politique de droite, vous avez besoin d'avoir des figurants de gauche au gouvernement ? C'est pour vous donner bonne conscience et croire que cette politique très orientée idéologiquement aurait l'aval d'une frange majorité ? Ou que c'est cette politique qui ressort des élections ? Tu demandes qui a fait preuve d'intransigeance ? Simple : - qui ne voulait SURTOUT PAS nommé quelqu'un issu du NFP, pourtant arrivé en tête des élections ? - qui ne voulait SURTOUT pAS nommé quelqu'un qui remette la réforme des retraites en question ? - qui ne voulait SURTOUT PAS nommé quelqu'un qui remettrait en cause son bilan ou la politique menée depuis 7 ans ? Ca serait bien à un moment d'assumer et d'arrêter de nous prendre pour des cons !! Il faudrait déjà que Cazeneuve soit du "camp" de la gauche : il a toujours fermement dénoncé ET la NUPES, ET le NFP. On fait mieux comme "quelqu'un issu des rangs". C'est étrange, non, que Macron ait justement "pensé" à lui. Donc, tu m'expliqueras pourquoi un président qui serait réellement constructif chercherait à faire en ne nommant qui "le camp" en question a désigné comme représentante, mais en allant chercher au contraire quelqu'un en opposition avec ce camp ? Bref, soit tu es d'une totale mauvaise foi, soit tu es d'une naïveté politique assez confondante. Ensuite, à quel moment le NFP a censuré Cazeneuve ? Certes, sans doute LFI a clairement marquer sa désapprobation. Mais le PS ? Tu me redonnes l'élément sur lequel tu te bases pour dire qu'il aurait rejeté Cazeneuve ? Dans la réalité, ce qu'il s'est passé, c'est que l'aile droite du PS a voulu faire passer une motion, qui imposait de s'engager à ne pas censurer Cazeneuve s'il était nommé. Et cette motion a été rejetée : ce n'était donc pas un rejet de Cazeneuve en soit, mais juste de pouvoir alors juger sur pièces de son discours de politique générale, et de voir en fonction. Bref, comme le rappelle Olivier Faure, cette pseudo nomination de Cazeneuve a toujours été une fable. Macron n'a JAMAIS eu la moindre intention de nommer celui-ci. Et quand bien même, tu m'expliques par quelle magie il serait passé de Cazeneuve à Barnier ? Il n'y avait personne entre les deux ? S'il voulait vraiment quelqu'un apte à être accepté de le gauche et d'Ensemble, tu crois réellement qu'il n'aurait pas pu trouver quelqu'un d'autre que Cazeneuve ? Tu m'expliques comment on passe d'un type soi-disant de gauche à un autre qui est RN-compatible ? Tout simplement parce que Cazeneuve n'était qu'un coup politique pour désorganiser la gauche, mais que dans les faits Macron regardait dès le départ sur sa droite. Tu crois qu'il a dissout pour quoi ? Lorsqu'il l'a fait, la probabilité la plus forte était un Jordan Bardella à Matignon. Et Macron le savait parfaitement. Bref, l'union de la gauche, le Front Républicain et la victoire du NFP n'ont été pour lui que des contretemps gênants. Mais son but a toujours été de nommé un type de droite ou d'extrême droite, tout sauf la gauche. Pour la raison qu'il a lui même évoquée : son seul but, c'était d'avoir quelqu'un qui ne remettrait pas en question sa politique orientée vers les plus riches et les grands groupes. Le reste, il s'en contrefout. Surtout une déclaration des plus hypocrites lorsque ce même Darmanin a passé tout son mandat à nier ces réalités.
  9. Aucune confusions : des crimes ignobles. De la barbarie. Du terrorisme. Lorsqu'un résistant se comporte en terroriste, effectivement, ce n'est pas neutre : cela en dit beaucoup sur son mouvement. Le nombre n'enlève rien au caractère terroriste. Bien au contraire. Comme il n'est pas neutre de vouloir à tout prix gommer le terme "terroriste" d'un acte qui l'est irrévocablement, simplement par idéologie, ou parce que l'on partage la cause défendue (et même si l'on remet en cause les méthodes). Effectivement. Je ne sais pas de quoi il est né, mais oui. La Terreur lors de la révolution est basée d'ailleurs quelque part sur le même principe : utiliser la barbarie et l'arbitraire pour instiller la peur. Allez, vas y, sort les rames, on te regarde. Et ? Que ce soit un acte de guerre, et d'ailleurs plutôt un crime de guerre, n'enlève rien au fait qu'il passe par une méthode terroriste. Des images ont été volontairement prises et partagées par les assaillants, dans le but d'envoyer une image de cette barbarie et d'instiller la peur. Que tu le veuilles ou non. Encore une fois, on a cité Nagasaki et Hiroshima, c'était la même chose : dévaster de manière horrible et barbare des populations civiles, dans le but de faire plier l'ennemi par la peur. Lorsque des résistants nationalistes font sauter des bombes, leur but est bien de compter sur cette peur, cette terreur, afin de voir leurs revendications acceptées. Ce sont des différences d'échelles, mais pas de méthode. Hiroshima est bien un acte de terrorisme d'Etat. J'ai l'impression que tu as un problème de vocabulaire : ce qui caractère le terrorisme, ce n'est encore une fois ni le nombre, ni l'arme utilisée, ni la portée ou le nombre de morts. Ce qui caractérise le terrorisme, c'est la violence et la barbarie envers des populations civiles, afin d'instaurer la terreur. Je vais reprendre ton argumentation : tu trouves terrorisme général ? Et tu crois que "crimes de guerre" l'est moins ? Entre dévaster une ville tout entière, exterminer sa population civile, et simplement tuer un prisonnier, tu as pourtant de la marge. Tu dit que le terme terroriste entraîne plus de dégoût ? C'est vrai, et pour une raison simple : il qualifie que le crime a été commis de manière particulièrement barbare volontairement pour instiller la peur. Qu'il y a donc une préméditation à l'horreur. C'est donc assez naturel que le terme ait davantage de portée. Et donc assez naturel qu'il ait été repris pour le 7 octobre. Comme la terminologie "crime de guerre" le fait tout autant. Ton argument n'en est pas un : tu veux à tout prix prouver que le terme n'est pas judicieux, car trop large. Mais selon quel précepte un terme ne pourrait être large et englober un large champ de réalités très différentes ? Encore une fois, le terme "crime" à lui tout seul peut englober une très grande variété d'actes. Le terme ne dis pas à lui seul la porté, les victimes ou les armes. Et plus important : le terme crime ne renferme l'intention préalable, la volonté morbide recherchée. Ce que le terme terrorisme inclue de fait. La situation de guerre ne définit en rien la gravité des crimes. Juste le contexte. Ils sont connoté par qui a décidé, arbitrairement, de les enfermer dans cette seule circonstance. Ce qui est assez inepte lorsque que l'on sait que les pays occidentaux sont loin d'être les plus touchés par le terrorisme. Non, l'enjeu est de faire passer les civils israéliens pour les victimes, ce qu'ils sont à l'évidence, et les assaillants du Hamas pours les montres de l'histoire, des terroristes islamistes, ce qu'ils sont assurément. Il y a un certain degré entre lutter pour la liberté de son peuple et aller démembrer des innocents à un festival pour la paix. Désolé si tu ne le vois pas. Ce qui rappelle et définit le contexte. Mais le crime terroriste du 7 octobre, même s'il s'inscrit dans ce contexte (et même si c'est un crime de guerre) reste un crime terroriste. Encore une fois, tout dépend de ces attaques. Il y a une différence entre une bataille qui voit mourir des civils autour, et le meurtre prémédité de civils, dans le but de répandre la terreur chez l'ennemi. Tu pense que l'IRA Véritable ou l'ETA ne rentrent pas de leur point de vue dans une résistance face à une force ou un pouvoir d'occupation ? Tu ne parlerais pas de terrorisme pour leurs opérations ? Et bien c'était donc du terrorisme. C'est sûr que si tu attends l'usage d'attentat à la voiture piégée, ta définition du terrorisme risque de ne pas remonter bien loin dans l'histoire. Ce n'est pas la bataille des mots en soit, c'est son usage en l'occurrence : lorsqu'elle passe avant des idées humanistes, il y a un grave problème pour celui qui se réclame de gauche. Se livrer à cette bataille devant l'horreur est juste indécent : par cette réaction, l'urgence chez LFI a plutôt été de dénoncé la propagande sémantique d'Israël que de d'abord et avant tout en priorité dénoncer les crimes barbares du Hamas.
  10. Il ne s'agit pas de tout confondre. Il s'agit de ne pas bêtement se braquer sur un mot que tout le monde utilise assez naturellement face à l'horreur. La "vraie" gauche ? Encore une fois, ce n'est certainement pas Mélenchon la "vraie" gauche. Tous les intellectuels de gauche qui se sont exprimés sur le sujet peuvent à le fois reconnaître l'utilisation du terme terroriste, tout en ayant conscience de son orchestration derrière. Mais encore une fois, seul la LFI a eut une réaction binaire et sectaire sur le sujet. Et je le répète, assez nauséabonde. Devant un massacre, on a d'autres attitudes que de faire de la polémique de sémantique stérile. L'hôpital qui se fout de la charité Encore une fois, ton mouvement a changé de pied depuis le 7 octobre. Il a enfin compris l'idiotie de son positionnement. Encore une fois, la question n'est pas une question juridique. La politique ne se limite pas au juridique. Bah non, à t'écouter c'est un crime de guerre, donc rien à voir avec du terrorisme. Ah ça, vous êtes peut être encore 3 ou 4. Ils ne sont ABSOLUMENT pas de ton côté. Tu m'avais toi même cité ici Bertrand Badie en exemple, alors qu'il contredisait tes propos et que j'étais à l'inverse en parfait accord avec son analyse. Bref, manipuler la parole des autres pour entendre ce que l'on veut, ce n'est pas avoir le droit international ou des experts avec soit. Ce dont on se fout bien au niveau national lorsqu'il s'agit de qualifier des faits. Tu confonds deux choses (mais je te l'ai déjà dit) : la définition juridique du terrorisme, qui certe n'a rien d'officiel le en droit international (mais qui n'est pas la question), et la définition commune, morale, celle que l'on utilise en tant qu'humain pour décrire la réalité. Et tu peux te contorsionner autant que tu veux, les actes du 7 octobre sont des actes terroristes. Tu peux les qualifier en parallèle de crime de guerre sur le plan juridique, c'est tout aussi correct. Mais nous ne qualifions et ne considérons pas tout uniquement à l'aune du juridique. Car sinon, Macron qui nomme Barnier ne serait pas un déni de démocratie, puisque c'est en soit légal. Et pourtant on sait bien que c'en est un, d'un point de vue moral et politique. Ah mais ce n'est pas que je refuse de l'intégrer à mon raisonnement : j'ai tout à fait compris tes raisons. Ce que tu n'as pas compris, c'est que je trouve ces raisons illégitimes face aux horreurs de la réalité. Tu ne peux pas remettre en question l'usage d'un mot qui décrit une réalité, sous le seul prétexte que ce mot va être instrumentaliser. Car ce faisant, tu places en priorité le combat de propagande, devant l'horreur de la situation. Et donc non, humainement, on ne peut pas, même si c'est pour contrecarrer une manipulation d'un camp ennemi, renier ce qui décrit l'horreur et la réalité d'un crime. C'est une insulte faite aux victimes, et c'est totalement indécent. Je suis assez surpris que quelqu'un qui censément adhère à un mouvement qui à la base se veut humaniste n'arrive pas à comprendre cette évidence : ne pas faire de concession morale au nom de la stratégie politique. Pardon ? Je te rappelle les propos crasses de ton vénéré chef (non, mais sérieux, le culte du chef... à gauche, ça devrait pourtant être un warning que c'est pas la bonne voie à prendre !), et c'est moi que tu accuses ? Mélenchon n'a pas dit que l'antisémitisme était résiduel en France ? L'antiraciste que tu es censé être n'a aucun malaise avec ça ?? Sérieusement ?
  11. Par simple esprit républicain. Tu risques d'attendre longtemps. Le NFP et le RN sont à 180° idéologiquement : le NFP promeut les valeurs de la république que le RN bafoue allègrement. Le véritable rapprochement qui s'opère, et qui était assez attendu, c'est celui de Macron et de la droite vers le RN.
  12. Qu'il est cohérent avec ce qu'il a présenté aux électeurs lors du scrutin ? Encore une fois, un gouvernement qui a une ligne politique n'implique pas que c'est forcément cette ligne qui en ressort : il y a le parlement entre, car, mais j'ai l'impression que les gens ont tendance à l'oublier, le rôle de l'Assemblée est bien de créer les lois. Castets représentait la ligne du NFP, donc pas la ligne mélenchoniste en particulier, mais des mesures partagées par tous les partis de gauche. Depuis QUAND ?? Enfin, je veux dire : les gouvernements Borne, Attal, Castex, Philippe, tu crois réellement qu'ils représentaient tous les français ? Les gouvernements Valls, Cazeneuve, Ayrault : ils te représentaient ? Le gouvernement Jospin qui a fait les 35H, tu dirais qu'il te représentait et représentait TOUS les français ? Lol, j'adore voir la droite inventer des nouvelles règles au fur et à mesure, du moment que cela va dans son sens. Parce qu'ils ont perdu, tout simplement. Donc soit ils laissaient la main à la gauche, soit à la droite tendance raciste. Macron a validé ce second choix. Il n'a jamais été question de faire une quelconque alliance avec le RN. Surtout que l'opposition du RN aux retraites n'est que de façade : j'attends juste le moment où ils la feront à l'envers aux électeurs qui votent pour eux, pour cette raison. D'ailleurs, l'opposition aux retraites dans la précédente législature réunissait plus que simplement le RN. Donc même une majorité sans le RN aurait été possible.
  13. Non, le résultat n'est pas le même : au premier tour il y avait quasiment des candidats NFP et RN dans chacun des 577 circonscriptions. Donc tu peux comparer. Au second tour, le RN était présent dans bien plus de circonscriptions, puisque le NFP s'était désisté dans nombres d'entre elles (et c'est pareil pour Ensemble) : mécaniquement, le RN obtient de fait forcément plus de voix, car plus de votants de fait. Si tu ne comprends pas ce simple fait, je t'invite à reprendre quelques cours de mathématiques. Effectivement, c'est le scrutin majoritaire. Que remet justement en cause le NFP. La grosse différence c'est que CE SONT LES REGLES en place avant cette élection. Encore une fois, le NFP promeut un scrutin proportionnel, mais ce n'est pas celui-ci qui est en place. Tu sais qu'au premier tour le NFP a obtenu 28% des voix, et Ensemble seulement 20%. Le RN seul a obtenu 29%, et 33% en comptant les Ciottiste. Tout cela pour dire que le NFP aurait pu même prétendre à gouverner dans ce schéma là, si au une partie d'Ensemble avait fait le choix de s'allier avec lui, plutôt que de laisser le RN gouverner.
  14. Là où c'est encore plus foutage de gueule, c'est lorsque l'on se rappelle le Macron de 2017 pointer justement à quel point c'était hypocrite de déplacer l'âge au delà des 62 ans, justement le faible taux d'emploi des séniors. Alors ok, il prend les gens pour des cons, mais j'ai malheureusement tendance à penser qu'il n'a beaucoup d'efforts à faire ...
  15. Ça ne fait toujours pas une majorité. Et encore une fois, il n'y a qu'au premier tour sur l'on peut réellement comparer le nombre de voix : ça n'a aucun sens au second tour. Les médias sont vraiment les complices du RN sur ce coup.
  16. Et selon quelle règle ? Qui a décidé qu'il ne fallait pas de ministre LFI, ou que le NFP ne pouvait pas tenter de trouver des majorités à l'assemblée sur la base de son programme ? Parce qu'au contraire, il semble que cette proposition est celle qui a ramené le plus de députés. Ce qui revient au final à l' "alliance" de deux blocs : le RN et Ensemble et LR. Car un gouvernement Ensemble+LR n'existe que par l'assentiment du RN. Là où l'autre option viable aurait été une "alliance" avec un NFP et l'assentiment d'Ensemble (car cela fait une majorité absolue, sans les LR, sans les RN). Donc je le répète : la Macronie préfère rechercher l'assentiment des racistes et des fachos, plutôt que d'offrir leur assentiment à la gauche. C'est un choix politique assumé. Et motivé, car encore une fois le plus important pour Macron est de poursuivre sa politique libérale, peu importe si c'est en promouvant l'extreme-droite et en appliquant ses idées ou son programme à côté. Parce qu'il s'en tape de ces considérations, tout simplement. Un type qui chie sur la république n'a que peu de considération pour des valeurs républicaines : rien d'étonnant, encore une fois. Ça va être au contraire assez simple, tant qu'il gardera sa ligne droitière. Et je ne vois pas pourquoi il en changerait vu le casting. A la limite, je dirais plutôt qu'il aura deux écueils : - laisser abroger la réforme des retraites, ou trouver un accord avec le RN pour que celui-ci puisse faire croire qu'il a permis de revenir dessus (car c'est le seul but du RN en la matière : de l'affichage). Car sinon le RN sera bloqué vis a vis de ses mensonges. - faire attention à ne pas trop appliquer le programme du RN ouvertement, sans quoi ça pourrait fracturer la Macronie et fournir éventuellement suffisamment de voix à une censure de gauche. Deux cas possibles : - Si c'est face à une opposition du RN, la censure sera votée - si c'est face à une opposition de gauche sur un projet de loi où le RN s'abstient, le RN ne votera sans doute pas plus la censure. Encore une fois, le seul cas où le RN serait du côté de la gauche pour paraître un tant soit peu cohérent face à ses promesses, c'est sur les retraites. Sinon le RN sera aligné sur la politique libérale des Macronistes, comme il l'a toujours été.
  17. 193 en tout à gauche. Et 193 qui se retrouvent sur un programme. Faudra m'expliquer où est le programme entre Ensemble et LR ? Parce qu'autant je ne vois aucune incompatibilité entre Macron et les LR (et sans doute une bonne partie de la Macronie), autant certains au sein de Ensemble sont sans doute plus enclins au NFP qu'à la droite dure de LR. Donc les rapports de force sont bien plus équilibrés. Encore plus si l'on s'intéresse aux exigences des français : majoritairement contre la réforme des retraites (je ne vois pas où Ensemble et LR portent cela), et surtout la volonté de rompre avec le Macronisme (pour une "majorité" sortante, ils ont subit une claque). Là non plus, je ne vois pas en quoi Ensemble et LR représentent cela. Bref, contrairement à ton mensonge, le NFP a toujours admis être minoritaire à l'assemblée. Tous le sont ! Mais le NFP a la légitimité d'être arrivé en tête de ces élections. Il a la légitimité d'être du côté des 2/3 des français qui rejettent la Macronie, et les 2/3 qui rejettent clairement l'extreme-droite. Et surtout il a la légitimité de ne pas avoir trompé les français avant l'élection : ils ont affiché leur union et leur programme. Alors que là, ta coalition, qui n'en est pas véritablement une, est plus qu'hétéroclyte. On dit que le RN serait maître du jeu, car apte à renverser les gouvernements. Je me permettrais une autre analyse : même une union des LR et des RN (même si je pense qu'il y a encore des gens chez les LR réellement vent debout contre le racisme de l'extrême-droite) ne serait pas majoritaire. Et au final, c'est bien où penche Ensemble qui fait ou défait ces gouvernements. Et je note qu'ils préfèrent pencher du côté des réacs et fachos que de la gauche. Que continuer à défendre les plus riches de ce pays peut se faire au détriment de nos valeurs républicaines. Mais encore une fois, ça n'a effectivement rien d'étonnant. Mais plutôt que de pointer la responsabilité de la gauche, il serait bon d'assumer l'idéologie Macroniste pour ce qu'elle est et a toujours été.
  18. Il nomme le premier ministre, il ne le choisit pas. Et encore moins la politique de ce dernier !! Je pense que beaucoup n'ont pas compris la philosophie de la 5ème République et le rôle du président ! Ce dernier est logiquement le président des français, et non celui d'un parti ou d'une ligne idéologique. Il est logiquement au dessus de la mêlée, et la en tant que sage et arbitre pour faire respecter le fonctionnement des institutions : reconnaître le résultat des élections est normalement sa fonction, et non pas d'essayer de tordre ceux-ci à la seule fin de poursuivre l'imposition de son dogme minoritaire. Bref, le président ne nomme pas le premier ministre, il nomme le premier ministre qui s'impose du fait de l'expression démocratique. Prendre un type qui ne représente personne, et un gouvernement de partis laminés aux législatives, ça ne s'appelle pas respecter l'expression démocratique
  19. Pour le coup, ce n'est certainement pas Macron qui a voulu le Front Républicain aux législatives. Pas sûr que ça l'arrangeait, quelle qu'ait été sa stratégie au départ.
  20. Bah voilà ! Donc c'est entièrement sa responsabilité, ne vas pas nous inventer d'autres coupables du forfait stp. Sources ? Ce qui est public, c'est que LFI acceptait de ne pas prendre part au gouvernement. Ensuite, la négociation ce n'est pas pour avoir une place et un chauffeur au gouvernement normalement, mais de négocier avec les autres groupes sur des compromis à l'assemblée : ce qu'a fait Lucie Castets cet été. Pour fonctionner un gouvernement doit être sur la même ligne. Mais après il doit la tordre à l'assemblée. Mais surtout, dans la 5ème République, CE N'EST PAS au président de décider de la ligne politique du gouvernement ou de l'assemblée. Ce n'est pas son rôle, c'est même un abus de pouvoir en total contradiction de son rôle, à savoir garantir les institutions et en tout premier lieu la séparation des pouvoirs. La réalité c'est que Macron n'accepte pas sa défaite, et a cherché tous les prétextes et toutes les combines possibles pour conserver le pouvoir (ça s'appelle du despotisme). Comme il l'a déjà fait par le passé pour faire passer sa loi indue, contre la France et les français. Il l'a même dit ouvertement : il ne nommerait pas un premier ministre qui viendrait remettre en cause son bilan, à commencer par sa réforme des retraites. Non mais hé ho, frérot, de QUEL droit ? Bref, le président a mis un droit de veto sur le peuple, qui a pourtant majoritairement rejeté sa politique. Mais personne n'a dit qu'il ne devait pas y avoir de négociations à l'assemblée !!! C'est l'évidence même ! Mais je le répète, tu ne peux pas avoir un gouvernement qui part dans tous les sens, il faut qu'il fixe des objectifs clairs, et charge à lui de trouver des compromis et des majorités ensuite. Au final, il y avait deux possibilités pour Macron : soit se tourner plus à gauche en acceptant de laisser gouverner des idées de justice sociale, soit se tourner vers sa droite pour conserver sa logique élitiste et verser dans la xénophobie. C'est bien évidemment vers le second choix qu'il s'est porté, voilà tout. La gauche n'a rien à voir dans ce pouvoir arbitraire, déterminé à appliquer sa politique pourtant rejetée dans les urnes.
  21. Bien sûr qu'on en serait strictement au même point. En clair tu voulais que le NFP soutiennent la politique qu'il a combattu depuis 7 ans ?? Explique-nous ça ? Politique qui va d'ailleurs continuer. Personne n'a obligé le président à nommer un premier ministre de droite : c'est sa seule volonté. Le fait du prince.
  22. Ou c'est juste un chat qui lui ressemble vaguement au leur qui s'est pointé par hasard : ohhhh c'est minou, mais je ne le reconnais pas... Ah mais c'est parce qu'il a maigri !
  23. Pour résumer : un remaniement. Ça valait le coup de faire des élections dis donc. Ça me rappelle un référendum de 2005 ...
  24. Et même hors cohabitation normalement, sauf que bien évidemment dans ce cas là ils sont censés être sur la même ligne. Mais bon, vu le nouveau gouvernement, qui peut raisonnablement parler de cohabitation ou d'alternance ??
  25. Par leur inexistence ? Si encore ces animaux avaient réellement fait le chemin aller, on pourrait parler de sens de l'orientation. Car oui, cela existe chez les chats de faire de "grandes distances". Mais à partir d'odeurs, ou d'éléments de leur environnement qu'ils peuvent percevoir. Mais enfermé dans une caisse à l'arrière d'une voiture après 1500 km ? Comment ils sauraient où aller ? Ils se repèrent avec les étoiles, tu penses ? Encore un truc qui grille leur couverture : en fait, les chats sont les véritables maîtres du monde.
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