Bonjour à tous
Tout d'abord, merci de vos réponses et points de vue assez différents^^
Ensuite, il me semble que c'est January qui l'a relevé mais je ne suis pas sûre, désolée si ca n'est pas Janu, mais effectivement, je ne sais pas si on peut vraiment parler d'enfermement.
Ici, l'avis de l'hosto:
Alice et son papa postent de nombreuses photos de sorties sur leur page Facebook. « Est-ce là une situation d’enfermement ? », questionne le CHU Brugmann.
BRUXELLES - Le CHU Brugmann, où Alice Cosyn suit actuellement une thérapie pour soigner son anorexie, affirme que la jeune fille n’y est pas enfermée. L’hôpital répète que la patiente y est soignée par décision judiciaire. Qu’il faut d’abord «l’empêcher de mourir». Puis que «les soins contraignants doivent, dans les processus de soin de ce type, faire le plus rapidement place à des thérapies les plus douces possibles».
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«Une thérapie la plus douce possible»
La question peut donc se poser: les méthodes des institutions sont-elles réellement condamnables, comme semblent le soutenir Alice et son entourage? Au CHU Brugmann, on n’en est pas convaincu. «Considérez-vous qu’il soit possible de torturer une jeune fille alors qu’une décision de justice nous impose de la protéger d’elle-même?», questionne le professeur Daniel Désir, directeur médical du CHU Brugmann. «Considérez-vous que toutes les institutions de la Communauté française par lesquelles est passée cette jeune fille et énumérées sur cette page Facebook, composent une ligue de tortionnaires? Si un juge, une substitute du procureur qui a bien étudié le dossier et trois magistrats réunis en chambre du conseil ont décidé sa "mise en observation médicale", c’est qu’il s’agit d’une chose sérieuse».
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«D’autres dangers que le poids»
Mais comment déterminer que la patiente se met elle-même en danger de mort? «Cela dépend du rapport poids/taille, évidemment, que les médecins déterminent au cas par cas. Mais il y a d’autres dangers que le poids. En sous-alimentation grave, les éléments chimiques du sang peuvent devenir dangereux».
Le barnum médiatique autour d’Alice laisse aussi penser que l’hôpital ne dialogue pas assez avec sa patiente. Ou qu’elle serait enfermée. «Je vous invite à nouveau à vous pencher sur la page Facebook», insiste le professeur Désir. «On y voit Mademoiselle Cosyn se promener dans Bruxelles, dans notre parc, au restaurant avec sa famille, à son domicile ou en voyage en Suède… Est-ce là une situation d’enfermement? Difficile de le prétendre puisque, dès que la faiblesse extrême qui met le patient en danger est levée, celui-ci déambule librement plusieurs heures par jour. Par ailleurs, des dizaines de thérapeutes sont en dialogue avec elle et son entourage. Leur mission n’est pas de donner à tout prix raison au papa.»
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Source: lavenir.net