Jolane

J'allais dire que j'approuvais totalement le raisonnement, mais en fait je mange pas de cheval. Je mange pas beaucoup d'autres viande non plus d'ailleurs, mais du cheval jamais jamais. Après c'est une question d'habitude, le cheval on m'en a jamais servi, ça me manque pas de pas en manger. Les autres animaux, j'essaie d'arrêter parce que c'est quand même un peu mal (selon moi), ou je les mange bio et de petits producteurs. Mais dans les faits, oui je mange du boeuf, du porc et du lapin, mais pas de cheval... Je milite pas, mais si je militais ça serait autant pour les autres animaux que pour le cheval.

Il revient mi décembre. J'écris ici parce que je ne peux/veux pas lui dire à lui quand ça ne va pas. Je ne vais pas lui dire que j'ai l'impression de craquer, qu'est-ce qu'il ferait? Il ne peut de toutes façons pas tout abandonner et rentrer et même s'il le faisait je m'en voudrais de ne pas avoir été assez forte. C'est vrai, j'aime pas beaucoup parler de ça non plus, je ne passe plus mon temps à saouler mes amis avec ça, j'essaye de ne pas l'accabler. Mais écrire ici me permet d'ouvrir les vannes de temps en temps pour ne pas exploser. Et puis ça permet des échanges intéressants et rassurants aussi. Je suis contente d'avoir le témoignage d'un marin aussi =) Et c'est exactement ça, "laisser l'être aimé faire ce qu'il aime". Si un jour il veut changer de métier, je veux que ça vienne de lui, qu'il fasse ça autant pour lui que pour moi. A la rigueur si on a des enfants la question se posera peut-être autrement. Merci =) Eva, respect de réussir à ne jamais en parler =)

Hiii! De toutes façons, je peux pas faire autrement ... je l'aime. Et il m'aime et me le prouve assez à son retour et dans la confiance qu'il me fait quand il n'est pas là. Merci pour ton soutien Eva =) Et merci aussi Celsud, oui ça serait bien de réussir à passer au dessus de tout ça. Au fait, ça va mieux, il a pu m'appeler par téléphone satellite dimanche matin, on a pu recoudre le fil. Et sinon je fais quand même des choses de ma vie, des études, un métier, tout ça ^^. edit: et on vit ensemble quand même, je l'attends dans notre chez nous

Ca y est. C'est reparti, je le sens. Je n'arrive plus à parler. Les mots sonnent creux. A quoi ça sert de s'écrire des je t'aime? Tout est tellement vide. Je tenais le coup, avec des projets, des rêves. J'ai à nouveau l'impression que ton retour est quelque chose d'impalpable, d'impossible. Je vis en sursis. Je n'ai le courage de rien. Et maintenant, même si on se parle, on ne se parlera pas vraiment. Cette saleté de fil est encore coupé. Je n'ai même pas le coeur à pleurer. Le manque a ses avantages, je suis bien d'accord. C'est sûr, une semaine, deux sans l'autre, ça fait "du bien", ça fait se sentir vivant, ça fait que l'on se rend compte de ce que l'on a le reste du temps. Et je me dis que je tiens vraiment pas longtemps. Je pense à ces femmes qui attendaient le mari parti à la guerre plusieurs années, sans être sûres qu'il reviendrait. Moi je suis sûre que tu reviendras, mais cette absence me ronge. Je ne veux pas perdre la face et avouer à mes amis que, bordel, j'en peux plus de cette vie. Alors je fais semblant que tout va bien, que des mails c'est déjà bien. Même s'ils sont de plus en plus courts et vide. On a encore perdu le fil.

Après il faut aussi se demander, comme l'a fait femzi, jusqu'à quel âge on appelle un bébé un bébé. Parce qu'autant je suis d'accord sur le fait qu'un bébé de trois mois ne peut pas faire de "caprice" parce qu'il ne réalise pas et qu'il a juste peur (genre que sa maman ne soit pas là). Autant un bébé d'un an et demi / deux ans est tout à fait capable d'en faire pour avoir un jouet... Faut relativiser, et suivre son instinct, tout en prenant en compte les découvertes de la psychologie de la petite enfance.

Merci =) Et puis ces deux mois de retour étaient franchement bien, donc on va rester sur le positif et se dire qu'on évite la routine. Même si je l'ai pas ressentie une seule fois ces dernières semaines.

Iiiiiikkk Il vient de repartir pour deux mois. Je réalise pas encore.

Vu. Mmhmh, on va dire que j'ai été impressionnée. C'était du cinéma. Une impression de suivre une histoire, d'être dedans, mais pas trop. Un peu comme en lisant une BD, avec la musique en plus. Des personnages haut en couleur, et des acteurs super bons (sauf le black, lui je trouve qu'il joue comme un pied). Une ambiance particulière, une France occupée où l'on mange des gâteaux à la crème, comme une absence de peur, sauf au début, une sensation de jeu. Un scénario surprenant. A voir avec un certain recul, je pense, mais un bon film dans l'ensemble.

Je sors d'un an à Lille 3, c'était pas mal, pas aussi impersonnel que je l'aurais cru. Par contre les couleurs sont moches mais bon on s'y fait. Et les bières sont pas chères au bar dès qu'on sort de la fac. Et les blocages, bon bin...

Je n'ai lu que la première page mais je partage l'avis de radhamante (dont j'ai toujours pas retenu où on mettait le h). Mon animal ça me touche s'il meurt, mais pas autant que quelqu'un dans le monde qui perdrait une mère ou un frère.

Je n'arrive plus à pleurer. Je me suis desséchée. Tu n'es pas là. Tu devais rentrer demain. A la place, aucune nouvelle. Je n'arrive plus à pleurer. D'un côté, tant mieux, je me donne l'air d'être assez forte. Je n'arrive plus à parler non plus. Aux autres, oui, on fait aller. A toi, non. Tu ne sais plus ce qui me traverse depuis des semaines. Je n'arrive plus à pleurer.

Oh! Bin oui, pourquoi pas. C'est la première fois que j'écris quelque chose, je prends ça plutôt bien. Ca ne me pose pas de problème.

Merci pour vos commentaires ça me fait plaisir =)

J'avais juste envie de vous faire partager ça. Pour une fois j'ai réussi à mettre des mots sur ce que je ressens. C'est ça. Faisons semblant d'être forts, comme toujours. Attendons, attendons, attendons. Je ferai semblant que c'est facile. Je dirai aux gens "Non, mais c'est qu'une question d'habitude". Je dirai que j'ai pas honte d'être dans l'attente, de regarder mon téléphone 25 fois par jour. Je dirai que l'amour, ça vaut bien ça, qu'après tout il y a des avantages. Je ne mentirai pas, j'essayerai juste de voir ça positivement. Je dirai qu'au moins on évite la monotonie. Je ressortirai tes phrases. Comme toujours. La monotonie de l'absence est peut-être plus difficile que la monotonie de l'habitude d'une présence. Je ne sais pas, je ne me suis jamais lassée de ta présence. Ni de t'attendre d'ailleurs, sinon je ne serais plus là. Je t'aime trop pour craquer. Je me force à être forte, il le faut bien. Et puis on réapprendra à s'apprivoiser, à créer des liens. A revivre des rites. A recréer notre vie, encore et encore. Ou alors on fera semblant de rien. Même entre nous. Genre c'était pas dur. On se mentira? Non, quand tu reviens, le plaisir de t'avoir à mes côtés efface presque entièrement la douleur de l'attente. Et pourtant, la douleur de t'attendre s'accumule chaque fois. Et je m'en veux déjà de bosser à ton retour. 5 jours. Je parviens à penser que je suis une sale égoïste, même si ces moments de travail étaient prévus à un moment où tu n'étais pas là, normalement. Mais je serai la mauvaise qui est partie quand le chat revient après une virée un peu trop longue. Je me force à ne pas dire que c'est dur, pour ne pas salir l'image de notre amour; pour ne pas la ternir. Mais j'ai besoin de toi. J'ai toujours joué la carte de l'indépendance, du mouton qui se prend pour un loup. Pour faire comme toi. Et je t'aime.

J'essaye de voir l'amour avec de la liberté, comme tu dis. J'aime bien tes deux derniers paragraphes. Je crois que la façon dont on voit le lien importe beaucoup. Prenons mon copain, il a un grand besoin de liberté. Il est marin, la moitié du temps sur l'eau. L'autre fois, il revient, au bout de deux jours la petite vie à la maison le rendait un peu fou, il avait envie de s'émerveiller, de voir encore des choses à travers le monde. Moi je devais rester là (études). C'est là que la question du lien intervient. Il me dit "je suis lié à toi c'est une contrainte". En fait il avait envie de rester avec moi, parce que s'il avait vraiment voulu partir et me laisser, il l'aurait fait. Je suis pas de celles qui se formatent pour ça, je lui ai dit, "tu sais bien que tu pars quand tu veux, je te préfère parti et heureux que "contraint" à rester avec moi". Lui "non mais je veux rester". Moi: alors ce lien n'est pas une contrainte, c'est une envie. Tout dépend de comment on veut le voir, et de comment on veut assumer ses choix. Les liens ne sont là que parce qu'on en veut bien, les chaînes aussi. Un peu plus tard dans la discussion, je lui dis "tu sais, je crois que le jour où je voudrai te mettre une laisse, te dire tu restes avec moi parce que je suis ta copine et que j'ai envie que tu restes... ce sera le début de la fin". Il m'a dit "ou au contraire le début d'une grande confiance" une acceptation du changement de lien peut-être? Je pense qu'il est important que le couple réfléchisse et évolue sur les liens qui les unissent. Edit: Et puis aussi, les liens rassurent, comme les bébés ont envie de toucher les bords du berceau, de se sentir "enfermés" pour être bien

Bizarrement, avec mon copain ça se passe mieux depuis qu'on vit ensemble. Moins de manque, plus de temps pour faire les choses, se découvrir, construire. Le couple sans vivre ensemble doit donner l'impression de "pas avancer". Après, c'est sûrement parce qu'on a la vingtaine et qu'on a envie d'accomplir des choses (famille etc...), plus tard ça doit être différent.

Ca me perturbe qu'ils aient mis la musique de Requiem for a dream mais on peut dire que ça correspond, allez. Il a l'air mieux réalisé que le précédent. J'ai aussi lu les 4, je les relis là, en français. C'est vrai que le style est un peu indigeste et qu'on en a parfois marre d'entendre parler des prunelles du beau Edward mais c'est une histoire attirante pleine de suspense et qui fait rêver. Je vais bientôt lire le cinquième inachevé... quand j'aurai terminé de les relire. Je crois que le 2 a été mon préféré [spoiler - quoi que on le voit dans la bande annonce - mais bon] Quand il se casse et qu'il laisse Bella toute seule j'ai lancé le bouquin à travers la pièce tellement j'étais dégoûtée ^^

C'est marrant, j'avais pensé au cri, comme Anariel. C'est un des rares tableaux qui a vraiment eu une empreinte sur moi, pas juste quelque chose que je regardais "comme ça".

Non. Justement, un enfant, ça parle le même langage que ses parents et ça peut donc comprendre énormément de choses. Maintenant si tu préfères que l'enfant ne refasse plus la bêtise parce qu'il a peur de recevoir une deuxième tape plutôt que parce qu'il a compris pourquoi il ne devait pas le faire... Maintenant, c'est vrai que Kinoton, dont je partage pourtant beaucoup l'avis est très militante. Perso, ayant reçu une éducation où les baffes (dans la mesure du "normal") se perdaient de temps à autre, je voyais pas où était le mal. On en a discuté avec mon copain et il était pas du tout de mon avis, maintenant après en avoir discuté, je pense également qu'il vaut mieux éviter, et qu'il y a d'autres moyens d'être ferme.

Il doit pas être amusant, ton monde.

Courage =) Tu as un caractère et une personnalité, c'est vraiment pas rien dans la vie. J'ai une amie qui est ronde aussi. Avant elle son copain sortait avec des filles belles, minces, stylées, des pures gonzesses quoi. N'empêche que du jour où il s'est mis avec elle, c'est sa personnalité qui a fait qu'il a changé, et qu'il l'aime de tout son coeur, même si ses potes ont tiré une drôle de tête au début. Je te souhaite autant de bonheur qu'à elle =)

Je trouve que c'est une blague qu'un enfant de 8 ans peut comprendre, a priori. C'est vrai que s'il avait pas eu de cutter en main ça aurait été mieux, genre s'il avait juste fait couic couic en mimant les ciseaux avec ses mains. Mais les parents auraient pu se contenter de lui en parler directement. Et MrLau a raison, on ne peut pas remonter comme ça le pantalon d'un enfant de 8 ans. Et lui dire simplement "remonte ton pantalon" aurait contribué à rendre "normal" le fait que l'enfant montre son zizi en classe. Maintenant je dis pas que l'instituteur a hyper bien réagi mais bon...

Sylvano, personne n'a dit qu'il ne devait pas être jugé. Juste que le jeter aux lions c'était peut-être un peu radical.