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    un jour... un poème

    Envers et contre tous Montre à tes amis ton cœur et ta bonne foi, Montre ton front à tous tes adversaires. Fidèle à ta nature et conforme à ta loi : Laisse dire les sots, écoute les sincères, Consulte les sensés et marche devant toi. Henri-Frédéric Amiel (1821-1881) La part du rêve
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    un jour... un poème

    Bacchus Viens, ô divin Bacchus, ô jeune Thyonée, Ô Dionyse, Évan, Iacchus et Lénée ; Viens, tel que tu parus aux déserts de Naxos, Quand ta voix rassurait la fille de Minos. Le superbe éléphant, en proie à ta victoire, Avait de ses débris formé ton char d’ivoire. De pampres, de raisins mollement enchaîné, Le tigre aux lares flancs de taches sillonné, Et le lynx étoilé, la panthère sauvage, Promenaient avec toi ta cour sur ce rivage. L’or reluisait partout aux axes de tes chars. Les Ménades couraient en longs cheveux épars Et chantaient Évius, Bacchus et Thyonée, Et Dionyse, Évan, Iacchus et Lénée, Et tout ce que pour toi la Grèce eut de beaux noms. Et la voix des rochers répétait leurs chansons ; Et le rauque tambour, les sonores cymbales, Les hautbois tortueux, et les doubles crotales Qu’agitaient en dansant sur ton bruyant chemin Le faune, le satyre et le jeune sylvain, Au hasard attroupés autour du vieux Silène, Qui, sa coupe à la main, de la rive indienne, Toujours ivre, toujours débile, chancelant, Pas à pas cheminait sur son âne indolent. (inachevé) André Chénier, Poésies Antiques
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    Un jour, un tableau!

    Rembrandt, La Ronde de nuit, 1642.
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    La citation du jour

    Il n’est rien au monde que je vomisse autant que le pessimisme, qui représente, pour l’horreur de ma pensée, toutes les impuissances imaginables. Je n’estime que le courage sans mesure et je n’accepterai jamais d’être vaincu … Léon Bloy
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    un jour... un poème

    Ballade contre les ennemis de la France Rencontré soit de bêtes feu jetant Que Jason vit, quérant la Toison d’or ; Ou transmué d’homme en bête sept ans Ainsi que fut Nabugodonosor ; Ou perte il ait et guerre aussi vilaine Que les Troyens pour la prise d’Hélène ; Ou avalé soit avec Tantalus Et Proserpine aux infernaux palus ; Ou plus que Job soit en grieve souffrance, Tenant prison en la tour Dedalus, Qui mal voudroit au royaume de France ! Quatre mois soit en un vivier chantant, La tête au fond, ainsi que le butor ; Ou au grand Turc vendu deniers comptants, Pour être mis au harnais comme un tor ; Ou trente ans soit, comme la Magdelaine, Sans drap vêtir de linge ne de laine ; Ou soit noyé comme fut Narcissus, Ou aux cheveux, comme Absalon, pendus, Ou, comme fut Judas, par Despérance ; Ou puist périr comme Simon Magus, Qui mal voudroit au royaume de France ! D’Octovien puist revenir le temps : C’est qu’on lui coule au ventre son trésor ; Ou qu’il soit mis entre meules flottant En un moulin, comme fut saint Victor ; Ou transglouti en la mer, sans haleine, Pis que Jonas ou corps de la baleine ; Ou soit banni de la clarté Phébus, Des biens Juno et du soulas Vénus, Et du dieu Mars soit pugni à outrance, Ainsi que fut roi Sardanapalus, Qui mal voudroit au royaume de France ! Prince, porté soit des serfs Eolus En la forêt où domine Glaucus, Ou privé soit de paix et d’espérance : Car digne n’est de posséder vertus, Qui mal voudroit au royaume de France ! François Villon, Poésies diverses
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    un jour... un poème

    Une larme Tombez, larmes silencieuses, Sur une terre sans pitié ; Non plus entre des mains pieuses, Ni sur le sein de l'amitié ! Tombez comme une aride pluie Qui rejaillit sur le rocher, Que nul rayon du ciel n'essuie, Que nul souffle ne vient sécher. Qu'importe à ces hommes mes frères Le cœur brisé d'un malheureux ? Trop au-dessus de mes misères, Mon infortune est si loin d'eux ! Jamais sans doute aucunes larmes N'obscurciront pour eux le ciel ; Leur avenir n'a point d'alarmes, Leur coupe n'aura point de fiel. Jamais cette foule frivole Qui passe en riant devant moi N'aura besoin qu'une parole Lui dise: " Je pleure avec toi ! " Eh bien ! ne cherchons plus sans cesse La vaine pitié des humains ; Nourrissons-nous de ma tristesse, Et cachons mon front dans mes mains. À l'heure où l'âme solitaire S'enveloppe d'un crêpe noir, Et n'attend plus rien de la terre, Veuve de son dernier espoir ; Lorsque l'amitié qui l'oublie Se détourne de son chemin, Que son dernier bâton, qui plie, Se brise et déchire sa main ; Quand l'homme faible, et qui redoute La contagion du malheur, Nous laisse seul sur notre route Face à face avec la douleur ; Quand l'avenir n'a plus de charmes Qui fassent désirer demain, Et que l'amertume des larmes Est le seul goût de notre pain ; C'est alors que ta voix s'élève Dans le silence de mon coeur, Et que ta main, mon Dieu ! soulève Le poids glacé de ma douleur. On sent que ta tendre parole À d'autres ne peut se mêler, Seigneur ! et qu'elle ne console Que ceux qu'on n'a pu consoler. Ton bras céleste nous attire Comme un ami contre son cœur, Le monde, qui nous voit sourire, Se dit : " D'où leur vient ce bonheur ? " Et l'âme se fond en prière Et s'entretient avec les cieux, Et les larmes de la paupière Sèchent d'elles-mêmes à nos yeux, Comme un rayon d'hiver essuie, Sur la branche ou sur le rocher, La dernière goutte de pluie Qu'aucune ombre n'a pu sécher. Alphonse de Lamartine.
  7. J'ai simplement voulu vous rendre hommage par le biais de cette chanson. J'ai déjà posté cet artiste auparavant , j'aimais bien à l'époque la façon dont il jouait le saxo et en vous lisant récemment , je me disais que peut-être cela pourrait vous plaire.^^
  8. goods

    La citation du jour

    “L’histoire est une galerie de tableaux où il y a peu d’originaux et beaucoup de copies.” Alexis de Tocqueville
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    Un jour, un tableau!

    Artémisia Gentileschi, La joueuse de luth,1626.
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