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Titsta

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Tout ce qui a été posté par Titsta

  1. Titsta

    Qu’est ce que la dignité?

    Mais il faut arrêter de vouloir être comme les autres. C'est quoi cette quête de la "normalité" >_> Essayez de vivre heureux, c'est une quête quand même un peu plus noble et intéressante. De toute façon, personne n'est "normal"… et si on peut être "anormal" et heureux… on a plus réussi sa vie que quelqu'un de "normal" malheureux. Si on colle dans la tête des enfants (handicapé ou non d'ailleurs) que c'est la normalité le but… Tu m'étonnes que ça produise une génération de dépressif… Comment se développer comme individu avec ce genre d'objectif ? Là y a un problème sur le plan de l'éducation, oui, c'est sûr. Ce monde de débile qui pousse tout le monde à la compétitivité, ça crée du malheur. Mais je te fais remarquer qu'il n'y a pas besoin d'être handicapé pour ressentir ça… pleins de gens se suicident parce qu'ils n'arrivent pas à être à la hauteur de ce qu'on exige d'eux. Le problème, c'est qu'on hausse les exigences en même temps que les capacités… du coup, chacun vie à peu près les mêmes choses de ce point de vu là, en réalité. Il est là le problème, et je t'avoue qu'effectivement, les parents d'handicapée sont souvent les pires dans le domaine. J'en ai croisé tellement qui "dénie" le problème de leur enfant, et voient comme une quête absolue qu'il doivent à tout prix "être normal"… sans se soucier en réalité du bonheur et de l'épanouissement de l'enfant qu'ils sabordent avec leur idéologie à la con. Après, je comprend qu'on ne puisse pas en demander trop aux parents. Ils sont humain, et c'est un traumatisme aussi de faire naître un enfant handicapé. Ils devraient être aidés et accompagnés. (or ils ne le sont pas) Non seulement ils ne sont pas éduqué pour traiter ce genre de problème. Et surtout… le vrai problème une fois encore, c'est qu'il n'y a aucune structure éducative convenable, qui permettraient de suppléer les parents, et de réduire par ailleurs l'influence de leurs propres peurs et névroses sur leurs enfants. (parce que l'éducation, c'est ça aussi : offrir une alternative à l'éducation des parents, seuls) C'est peut être aussi pour ça qu'il y a tant de malheur parmi les handicapés. (et encore, je suis pas certain qu'il y en ai forcément plus) Mais c'est un problème d'éducation et de traitement, certainement pas un problème de laisser vivre ou non. Et là dessus, (l'accompagnement des parents, et l'éducation des handicapés) oui, l'état Français est calamiteux. Je la refais sur la même, parce qu'il y a un autre truc qui m'a indigné : Tout simplement ça n'est pas à moi de décider bordel. Si les gens n'aiment pas leur vie, ils peuvent se suicider. Mais tuer quelqu'un parce qu'on pense qu'il n'aura pas une bonne vie, c'est se foutre de la gueule du monde. En quoi ça nous regarde. Et en quoi on se prétend devin à savoir ce qu'il va advenir de la vie de cette personne, et surtout de comment lui, considèrera sa vie. Parce que c'est ça la seule chose importante. éliminer une vie parce qu'on considère qu'il ne sera pas satisfaisant pour la société… c'est à vomir. Et prétendre savoir ce que sa vie sera satisfaisante pour lui même, c'est de l'abus de pouvoir. Qu'on décide qu'on ne peut pas s'en occuper, et qu'on l'abandonne… ok, je comprend. Qu'on décide de tuer quelqu'un, sois disant pour son bien, désolé, je valide pas. Ceux qui tuent les gens (viables) "pour leur bien", c'est des malades qu'ils faut enfermer. Je précise clairement que je parle de personnes qui sont viables. Le problème de l'euthanasie en fin de vie, de quelqu'un qui a été adulte et capable de décider de son sort, et d'indiquer ce qu'il souhaitait avant. Et qui par ailleurs décrois en capacités, c'est un autre problème. Ha attention, je ne parle pas de l'avortement. Je parle d'assassiner un enfant de 3 ans, donc déjà né. Le cas de l'avortement me semble parfaitement légitime. Mais une fois que l'enfant est né, désolé, c'est une personne. Donc il a des droits fondamentaux, et en premier lieu celui de vivre. Et personne, personne, n'a le droit de lui enlever ces droits sur des motifs aussi farfelus que "Je suis un devin, et je sais que plus tard, il n'aimera pas sa propre vie…" >_>
  2. Titsta

    Qu’est ce que la dignité?

    Note que c'est exactement le cas de tout le monde, toi et l'autre intervenant que tu plébiscite : jugement à travers de ses propres idées, de ses propres choix… Après, l'autre intervenant que tu cites ne donne pas son jugement, justement. Il botte en touche et ne répond pas à la question qu'il pose. ^^ On peut donc aussi ne jamais donner son avis et son opinion… ça attire effectivement plus de plébicites Bref… Pour ce qui est du sujet, je fais justement partit des gens qui ont vécu avec un enfant handicapé lourd. Donc si, je sais ce que s'est ^^ Et tu as loupé un truc qui est capital : J'ai parlé de la possibilité de l'abandon. C'est cette possibilité qui transforme en meurtre tout ceux qui ne souhaitent pas s'occuper d'un enfant né et viable. Si l'abandon n'était pas possible, ça serait une autre histoire, et je trouverai plus légitimes les gens qui s'occupent que de l'épanouissement de leur propre vie. (et je suis tout à fait d'accord avec la légitimité de cet objectif… l'abandon me semble préférable à faire vivre l'enfant dans une famille qui ne l'aime pas, et qui lui reprochera toute sa vie leur propre malheur. ) Après, je précise un truc : on parlait d'un enfant poly-handicapé. Pas d'un enfant dans un état végétatif. ça n'a rien à voir. Si l'enfant n'avait plus de conscience, c'est un autre problème, mais il n'a pas été évoqué dans le post initial. Peut être que l'incompréhension de ma position provient de ma méconnaissance de détails qui n'étaient pas présent dans l'exposé de la situation. Mon jugement porte sur l'assasinat d'un enfant viable, donc parfaitement capable de vivre, même si lourdement handicapé.
  3. Ce ne sont pas mes propos qui sont abjects. Ni même la réalité que je décris simplement. C'est plutôt vos fantasmes qui le sont, et qui d'ailleurs se révèlent au fur et à mesure de vos écris… vous projetez sur moi des trucs complètement déguelasses (pour reprendre vos termes). Sauf que ce sont vos fantasmes, et qu'ils sont déconnecté de toute réalité. Je n'ai jamais rien dis d'abject, je n'ai jamais dis que violer était "normal"… mais clairement il y a une nuance que vous n'arrivez vraiment pas à capter. Jouer à se violer réciproquement dans un couple, ça n'est pas violer l'autre, c'est jouer. Et, j'insiste, beaucoup de couples jouent à une sexualité un peu "violente", s'attachent, mettent en scène un viol… vous savez quoi ? Juste pour s'amuser. Un peu comme des enfants jouent au gendarme et au voleur. Et il n'y a vraiment aucun mal à ça. Oui, j'insiste. J'ai envie de dire, je pense même que c'est plutôt ceux qui n'ont pas ce genre de jeux qui finissent vraiment par devenir malsain. Ce comportement me semble d'ailleurs beaucoup plus sain que de jouer à des jeux vidéos, car l'interaction avec l'autre dans des jeux à deux apprend justement l'altérité, les nuances, le respect de l'autre etc... Il ne s'agit PAS de violeur en latence. Il ne s'agit pas de violeur du tout. C'est même le contraire. Ils s'agit de gens très bien, qui ont une compréhension et une attention tellement supérieure de l'autre et de ses désirs, qu'ils n'ont pas de problèmes pour jouer avec ces notions. Mais passons sur vos fantasmes. Je comprend l'idée… mais cette insistance pour la manipulation mentale des individus : les enfermer dans une chape de plomb visant à manipuler leur esprit pour qu'aucune "pensée impure" ne leur viennent à l'idée… On a déjà vécu dans un monde ultra-religieux, avec une persistance permanente d'une chape de plomb religieuse visant à chasser toute idée impure où qu'elle se trouve… On sait ce que ça donne. Et moi je suis farouchement contre. Je comprend la méthode, prise par colère et dégout, mais elles sont mauvaises conseillères. à mon avis, c'est clairement cette méthode qui provoque le plus de violeurs. Les vrais, pas ceux qui jouent ou qui s'amusent, et comprennent les nuances les plus fines entre les désirs, le consentement etc… Votre rejet global et amalgamant des individus, sur la seule base d'une "pensée impure" qu'ils pourraient avoir, révèle surtout un fondamentalisme religieux qui m'effraie plutôt. Et je passe aussi sur la conséquence d'une lutte entre point de vu religieux et moralisateur… qui ne va pas non plus apaisé la société. ça ne m'étonne pas qu'on s'oppose sur les concepts. J'ai tendance à être assez anti-fondamentalistes, et je n'aime pas ceux qui veulent instrumentaliser une manipulation mentale de masse sur les individus, soutenu par la force de la répression légale, pour régler les problèmes… Plutôt que d'améliorer les échanges réels entre les intelligences des gens, et construire ensemble une société où on pourrait se respecter l'un l'autre, et s'éduquer réciproquement. ( s'éduquer = devenir adulte ) C'est certainement pas en essayant de manipuler les cerveaux qu'on respecte les individus. Non, je suis féministe, et je les soutiens (ceux qui cherchent l'émancipation des hommes et des femmes, et ceux qui prône l'égalité et le respect réels des différences). Le problème, (et je ne parle pas de vous hein) c'est que les vrais féministes ont cédée la place à des facho sexistes qui reprennent les idéologies machistes les plus dingues en revendiquant le titre de "féministe"… Prônant l'intolérance, la répression sexuée, et le sexisme partout où elles passent. Au point d'applaudir à tout rompre "Mine Campf" si on remplace juif par "mâle hétéro-cis-blanc"… effrayant et véridique. Ces pseudo féministes détruisent précisément ce qu'ont construit les féministes. Le pire étant que ce genre de mouvement provoqueront (et ont déjà provoqué) en réaction une radicalisation des hommes de l'autre côté… Et ont ouvert la voie au retours d'une vision religieuse extrêmement machiste elle aussi. C'est complètement dingue. Je suis pour l'éducation de la société. Toutefois, ce genre de comportement est rendu beaucoup plus difficile par la "libre circulation des marchandises sur un marché". C'est précisément si ce genre de chose est considéré comme un "bien de consommation", qu'ils vont trainer sur la banquette de l'oncle ou du cousin. Le passage par un service public non-libéral, permet justement d'effectuer un acte d'éducation important sur les individus, pour qu'ils ne considèrent précisément pas ça comme une simple "marchandise", mais bien comme un contenu auquel ils ont accès parce qu'ils sont adulte, mais qu'il ne doivent pas fournir aux enfants. Tant qu'on considèrera ça comme un "produit de consommation", les enfants ou certains adultes ne verront pas pourquoi les enfants ne pourraient pas "consommer" également. Je parle exclusivement des éléments censurés. Pas de l'ensemble des productions artistiques. Le Tarantino ne me semble pas censurable pour les -21 ans. Alors que ce jeu sur le viol, si. ça pourrait être intéressant de développer là dessus d'ailleurs. Ce qui nous semble censurable ou non. (même si vous prônez l'interdiction pur et simple, et moi la libre distribution aux adultes, contrôlée par un service public dé-monétisée ) Non le capitalisme vise le pouvoir de l'argent, et sa concentration en quelques mains. À ne pas confondre avec le libéralisme. Par ailleurs, les penseurs du libéralisme (j'en ai lu,mais je n'ai jamais lu de communistes d'ailleurs) ont toujours considéré que certaines choses ne devaient pas tomber dans un marché libre et non faussés. Si on souhaite aussi éduquer la population, comme vous, il faut bien considérer les gens comme autre chose que des clients et votre éducation comme autre chose qu'une marchandise. Sinon, je vous assure vite qu'il y aura un truc qui ne se connectera pas Je partage le point de vu sur l'éducation. Mais ma question c'est comment la mettre en place, dans le respect des individus, des morales qui peuvent être différentes (et qui ont le droit de l'être), et sans tomber dans un fascisme autoritaire. C'est pas évident. Donner une place plus importante aux échanges entre les parents et les enfants déjà, ça me semblerai un plus… mais (et vous allez me traiter de gauchiste avec la faucille entre les dents ^^), c'est peut être un peu la faute de l'ultra-libéralisme si les parents sur-exploités n'ont plus le temps de passer du temps avec leurs enfants. Je pense que le monde évolue dans le sens américain. Tu as en parallèle une liberté de plus en plus ouverte pour diffuser des contenus les plus immoraux, et de l'autre un puritanisme "bien pensant" ou "corporate", considérable. On pourrait dire qu'il y a renforcement de l'hypocrisie. Avec d'un côté des pratiques de plus en plus délurée, et de l'autre une morale de plus en plus oppressive. Sauf que dans le monde américain, il s'agit de communautés disjointes ce pays n'étant unifié que par l'argent et le marché. Pas nécessairement d'hypocrisie en tant que tel. Le fait que ce genre de choses se manifeste en France me semble révélateur d'un phénomène de communautarisation bien dangereuse.
  4. Titsta

    pour qui voteriez vous?

    Dans un système capitaliste, fermer des boites qui ne sont pas rentable est un bienfait… ça permet de ne préserver que celles qui offrent réellement une plus value. C'est marrant de te voir prendre, la larme à l'œuil, une position de gauchiste et de cracher sur la logique de droite :D Oui, le but de la taxe carbone était de faire fermer les entreprises de camion. C'était précisément le but. ^^ Parce qu'il est nécessaire de changer notre industrie, et notamment les transports, pour les préparer à la fin du pétrole dans quelques années maintenant. Elle fermeront de toute façon quand il n'y aura plus d'essence, les faire fermer avant, en permettant de limiter la casse, c'était exactement l'idée. Encore faut il avoir les capacités intellectuelle de faire de la stratégie à long terme. Le problème c'est que les gens de droite sont souvent des handicapés mentaux incapable de penser à plus long terme que les rendement à 3 ans… C'est précisément pour ça que si l'humanité allait s'éteindre dans 6 ans, on trouverai encore des imbéciles de droites pour essayer de rentabiliser leur système pour continuer la croissance de l'accélération pour foncer dans le mur encore plus vite.
  5. Titsta

    Qu’est ce que la dignité?

    D'ailleurs, pour répondre plus profondément à la question posée. Je pense que la dignité, c'est précisément d'être considéré comme un être vivant, et ayant le droit à vivre. Même si nous ne somme pas "l'élite", même si nous sommes pauvres, avec des difficultés, nos problèmes, nos tares, ou nos handicaps. ( C'est donc le comble de tuer un être handicapé au nom de la dignité… ) La question de la dignité, portée récemment sur le devant de la scène par les Gilets jaunes, c'est celle là : le droit à vivre, indépendamment de la question de notre utilité sociale, ou de notre "rentabilité" dans le système économique et technique. C'est à dire, le droit à vivre et à être considéré comme un être humain (et un adulte), et non uniquement comme un agent économique et technique interchangeable et remplaçable dès qu'il cesse d'être le plus performant proposé. Je pense cette façon d'approcher le problème considérablement plus juste et intéressante. Oui, vivre dignement en étant handicapé est très difficile, voir impossible dans notre société. Mais la faute provient bien plus de l'organisation que nos oligarques ont décidé pour nous, le bas-peuple. La solution à ce problème me semble aussi bien mieux pointé du doigt. Avec le RIC, il est à peu près certains que nous pourrions faire vivre plus dignement tous ceux qui ne sont pas, ou plus, les agents économiques et techniques les plus performants de l'instant.
  6. Titsta

    Qu’est ce que la dignité?

    Parce que la question de la dignité, et de ce que c'est, est un sujet beaucoup plus large que simplement l'excuse de mauvaise foi employée par cette mère pour justifier son crime. Le débat sur est-ce que cette mère a bien ou mal agit, et les débats sur l'avortement ont de forte chance de contaminer la vraie question posée en titre : Qu'est-ce que c'est que la dignité ? Donc je dis que la question est très intéressante, mais que ça part mal si on reste sur le cadre de l'emplois détournée de ce mot par une criminelle. ( Après, je suis d'accord qu'un sujet un peu polémique peut entretenir un débat qui n'aurait pas forcément attiré grand monde s'il n'avait été abordé que par la question fondementale… mais c'est un peu jouer avec le feu quand même ^^ ) Par ailleurs, j'imagine que beaucoup vont simplement suspecter que c'est le titre qui est faussé, et que le vrai débat que tu souhaite aborder, c'est l'avortement, ou l'euthanasie… Mais je ne te connais pas assez pour me prononcer sur cette hypothèse. ^^
  7. Titsta

    Qu’est ce que la dignité?

    Tiens un troll… qui provoque quelqu'un qui lance un sujet par une phrase méchante et sans contenu, et qui l'accuse de faire de la provocation à deux balles quand elle lui demande seulement de développer son point de vu. ^^ La ficelle est un peu grosse quand même… franchement.
  8. Titsta

    Économie écologique

    Quand l'économie sera une vraie science, elle sera acceptable. Mais là il ne s'agit pas ni d'étudier, ni de modéliser les interactions entre la société humaine et les écosystème. Il s'agit clairement, c'est annoncé, d'assurer un développement durable. (donc la croissance hein. Développement durable = croissance de la production permanente. ) Il ne s'agit donc plus de science et d'intelligence. Mais d'un mouvement politique, qui essaye de se faire passer pour écolo, et pour scientifique… alors qu'il n'est ni l'un, ni l'autre. Est est en réalité un mouvement de propagande idéologique, visant à donner des armes aux lobbystes, pour enfumer les individus et leur imposer la destruction de la planète et de leur environnement pour maximiser les profits à 3 ans sur les investissements en "pointes". Entendez par là : fabriquer de toute pièce une "mode" sur des actions, pour les faire monter, et provoquer une bulle dont les premiers organisateurs seront les seuls à gagner de l'argent… quitte à chier sur la planète au passage et fermer à l'humanité toute porte de sortie viable et pas trop désastreuses. Le jour où l'économie essayera de chiffrer clairement (vous savez = science) les dégâts occasionné à l'environnement par la création de ces bulles. (et je parle même pas la destruction des richesses globale qu'elles occasionnes… ni même des dégâts sociaux) On comprendra mieux que ceux qui les organisent sont des criminels à enfermer d'urgence dans des camps de travaux forcé, où ils pourront enfin se rendre utile en nettoyant les plages polluées par leur "développement durable"
  9. Titsta

    Qu’est ce que la dignité?

    Faut arrêter de croire la mauvaise foi surtout. Essayer de faire passer le meurtre d'un enfant viable et qui ne souffre pas, pour un acte de bonté… tout ça parce que les ambitions des parents c'était un petit génie qui ferai normal-sup et deviendrait médecin et avocat… Et surtout sans avoir la mauvaise conscience d'avoir simplement abandonné son enfant. Parce que je suis désolé, mais on peut aussi abandonner son enfant hein… Ce qui change un peu la donne du problème. Mais faut avoir les couille d'assumer la réalité : "Je ne suis pas capable d'élever (et d'aimer surtout) cet enfant" ça va deux minutes la prise de tout le monde pour des couillons. C'est de l'irresponsabilité, de l'égocentrisme, et une incapacité à assumer sa propre imperfection… (ça va bien tien, avec l'idéologie visant a supprimer les "imparfaits"… ça pue pas qu'un peu… ) Le débat sur la dignité est intéressant. Mais s'il repose sur les bases de cet infanticide, ça part mal. Par ailleurs, la difficulté matérielle d'élever un enfant est aussi un signe important de culpabilité de notre société. Si élever un enfant était réellement une préoccupation nationale (légitime d'ailleurs… les enfants, c'est le pays de demain), peut être serait il plus facile de vivre avec un enfant handicapé, et certainement que ça provoquerai moins de problème comme ça. La responsabilité est donc pas mal politique aussi. ( je voulais dire "collective"… mais dans la mesure où nous sommes dans un pays totalitaire… c'est difficile de parler de responsabilité "collective" )
  10. En l'occurence, quand on sait manier les mots, on sait aussi s'en servir pour caricaturer un fait pour illustrer l'effet de ceux qui s'en servent mal. J'expliquais justement comment on faisait par propagande entrer dans les chiffres de la "déportation" commise par les russes, la colonisation qu'ils ont organisé sur leur territoire. Ce qui permet de faire gonfler considérablement les chiffres. J'ai donc, pour montrer ce que ça faisait, utilisé le terme appliqué à une autre grande colonisation actuelle, celle d'Israël. J'ai donc dis : regarde le nombre de juifs déporté dans le goulag d'Israël. Je parlais aussi du goulag d'Israël, car peu avant, j'essayais de désintoxiquer une autre propagande, qui assimilait les camps nazi avec les goulags russe. Or, si la vie y étaient dur, (car l'environnement était dur… on est quand même en Sibérie. Qu'on soit libre ou dans un camps de travail, la vie est dur en Sibérie), ils n'avaient quand même pas grand chose à voir. C'était des camps de travail pour la construction des colonies. Où les gens purgeaient leur peine, parfois quelques mois, un ou deux ans, et étaient libérés. C'est quand même pas tout à fait la même chose. D'autant moins que l'Amérique aussi, faisait faire des travaux forcé aux prisonniers… et on l'a jamais accusé de faire de la déportation dans des goulags. Le problème avec les vieux, c'est qu'ils ont souvent été tellement imprégné avec la propagande de leur époque qu'ils n'arrivent plus à en sortir. ^^ Beaucoup on aussi du mal avec le raisonnement par l'absurde. Je parallélise sur une situation récente bien connu un effet, pour montrer l'absurdité du procédé. Dire que mon résultat est absurde… bah c'est un peu ce que je veux montrer justement. Oui, c'est absurde de parler de déportation des juifs en Israël, autant que ça l'est quand on parle de la majeur partie des millions de personnes "déportée" en URSS.
  11. Les premières action du "communisme" implanté lors de la révolution russe était la bataille du blé, et ont précisément consisté à obtenir l'indépendance alimentaire. Et pour le coup a supprimer les famines courante à travers ce pays. Je pense qu'en chine, c'était également le cas. Pour ce qui est du capitalisme, la spéculation sur les denrées primaires sont les causes de très nombreuses famines dans le monde d'aujourd'hui. Et peut être une des plus grande cause de mort dans le monde, bien avant les épidémies (dont ils sont aussi responsable pour une bonne partie, par ailleurs… notamment lorsqu'il s'agit de commercialiser les médicaments, ou les transport à utiliser) Et là je te parle de cause directe du capitalisme dans les misères du monde. Tu as aussi des causes indirecte, quand on implante un dictateur corrompu, qui massacre et affame volontairement sa population, afin de pouvoir exploiter le pétrole (ou ses mines d'uranium) sur son territoire.
  12. Je ne retiens jamais les sources, j'ai tendance à ne pas aimer ceux qui donnent des sources pour défendre des idées (argument d'autorité) Les dictionnaires et la logique en premier lieu. Quand on dis que le marché doit être puissant sur les acteurs, on ne dis pas que les grandes entreprises doivent être puissante sur le marché, mais bien le contraire.. On peut lire Adam Smith, je ne sais plus quels penseurs considéraient que l'état devait être restreins au seuls fonction régalienne, et l'armée ne servir qu'à la défense du marché contre les puissances extérieur ou intérieure qui seraient capable de l'influencer. ( donc une grande entreprise, capable de l'influencer… ) Comme source intéressante, il y a aussi le type dont je ne retiens jamais le nom qui a introduit la notion de "concurrence libre et non faussée". Ce dernier c'est mon préféré, parce qu'il est pondu par tous les ultra-libéraux comme une référence, mais il dit clairement qu'il existait des secteurs qui se retrouvent nécessairement en monopole géographiques, c'est à dire principalement les grands réseaux, et il cite chemin de fer, les mine etc… On pourrait ajouter aujourd'hui les réseaux de télécommunication (Bouygues si tu m'entend…) Il s'agit de monopole de fait, car le réseau coûte très cher à poser, mais une fois posée, il est très facile de baisser radicalement les prix sur les lieux où se créeraient un autre réseau, empêchant de fait tout nouvel acteur de s'implanter. Sa préconisation, dans ce cas, pour ces secteurs, c'est la nationalisation pur et simple. (oui, tu as bien lu… le grand penseur qui a défini la concurrence libre et non faussé considère que les mines, le chemin de fer, les réseau de télécom… doivent absoluement être nationalisé. )
  13. Tiens, j'avais jamais tilté à quel point les pseudo-féministes récente pouvaient discréditer les thèses féministes en opposant aux pratiques religieuses leur modèle fasciste et sexiste. Il est difficile d'être quelqu'un qui respecte les principes (je vais pas dire un "modéré", mais un non-extrêmiste), ses principes comme ceux des autres. Tu aurais dis "à une religion", ça aurait été limite pertinent… mais si, porter une mini-jupe correspond bien très clairement, à une idéologie. Par ailleurs, qui que nous soyons, nos vêtements (ou notre coiffure) sont une façon de réclamer une appartenance sociale. Une identification sociale je dirais même. Une façon de se comporter, une personnalité, voir même des opinions politiques… donc une idéologie. Porter des dreadlocks, ça ne représente pas la même chose que s'habiller en goth, en punk, en basquet-jean trouée, ou en smoking… donc pourquoi il serait interdit aux croyantes de manifester leur identité et leur personnalité donc avec un style vestimentaire ? Après, de tout temps il y a eu des punks, s'opposant à l'idéologie consumériste courante, que les biens pensant ont toujours dénigré… Les femmes voilées d'aujourd'hui sont les punks d'hier. ^^ Heu… si. Il y a des extrémistes partout, mais le bouddhisme ou l'hindouisme se distingue d'autres religions comme le christianisme, ou l'Islam par le non-universalisme de leur doctrine. En gros, tu crois en ce que tu veux, ça fait partit de leur doctrine (alors que les chrétiens, c'est un peu tu finira en enfer si tu ne crois pas en Dieu… )
  14. D'un autre côté, as tu déjà vu passer beaucoup de jeux sexuels ?… Même les "convenables", je vois mal quelqu'un y jouer dans son salon avec du passage. Surtout s'il s'agit de viol, et qu'il y a une femme dans les parages. Le viol est un fantasme courant, et parfaitement normal ( d'ailleurs, pas mal de femmes rêvent aussi d'un esclave sexuel… C'est pas un fantasme particulièrement "sexuée". ) Jouer à se violer réciproquement, même dans le monde physique avec son partenaire, ça se fait sans que j'y vois d'inconvénients. (et là on ne parle que d'un jeu pas même réel… ) Vouloir transgresser l'interdit, c'est toujours intéressant. Se fantasmer dans un monde où son désir n'est freiné en rien, où il devient possible de le combler malgré l'autre, je ne vois pas le problème. C'est même une contre-réaction qui me semble naturelle, lorsque les individus sont particulièrement "castré•e" ou "brimé•e". ( Oui, j'inclus les femmes dans ces adjectifs ) Sociologiquement, si ce genre de pratiques se répandent (ce qui n'est pas forcément le cas, un fait divers n'est pas une étude statistique)… ça soulignerai plutôt la bridation sexuelle de plus en plus forte des individus. Ce qui ne m'étonnerai pas dans ce monde de plus en plus puritain. Et où les "pseudo" féministes virent de plus en plus en fasciste ( Je parle pas de vous… Je pense à une fausse étude-proposition politique ou on avait remplacé dans Mine Campf "juif" par "homme blanc-hétéro-cis-genre etc…" ça avait été approuvée avec applaudissement dans pas mal d'université de science politique. Effrayant… )
  15. Non, je met sur le même plan deux droits : L'avortement, et jouer à un jeu. La question n'est pas autoriser ou interdir le viol, mais autoriser ou interdir un jeu. De mon point de vu, c'est précisément ne plus faire la différence entre jouer et commettre l'acte qui me semble "lunaire"… (voir inquiétant ) Il m'a rarement été reproché l'empathie, et pour vous rassurer, il n'est pas question de réclamer une loi à grands cris ou légiférer sur le sujet, puisque la loi existe déjà, il n'est pas question de lui injecter plus de morale encore, il suffit simplement de l'appliquer... ou pas. En ce qui concerne donc l'apologie des crimes (le viol ici), la loi prévoyait jusqu'à 5 ans d'emprisonnement ainsi qu'une amende, auparavant. Le crime était non différencié du plaidoyer. En outre, l'apologie pouvait être condamnée au même titre et à même hauteur que le crime en lui-même. Aujourd'hui le viol, est puni de 15 ans de réclusion criminelle (je ne sais trop si l'apologie a été réévaluée). Reste à savoir si le jeu entre dans une apologie et avant cela si quelqu'un a eu l'idée de saisir la Justice. Il n'y a pas apologie du viol dans un jeu sur le viol, de même qu'il n'y a pas apologie au crime dans un jeu qui vous fait débiter à la tronçonneuse tout ce qui passe. ( On pourrait le considérer, mais dans ce cas, on aurait beaucoup de monde à foutre en tôle, vus la popularité des jeux qui tuent… ) Ce jeu n'est pas un viol, et jouer à un jeu ou on tue et viole n'est pas tuer et violer. Personnellement je fais encore une différence. Je vous invite à la faire. D'ailleurs, au risque de vous choquer, et même si personnellement je ferais le contraire, inciter à jouer à de tel jeu ça n'est pas NON PLUS, inciter à tuer ou à violer. N'en déplaise à votre morale blessée. (à laquelle je compatis, croyez moi bien) Il est communément admis, reconnu, que le viol, c'est mal, pourrait-on décemment s'en désoler ? Jouer c'est mal ? Il n'est pas question ici de savoir si le viol est légal ou illégal. Tout le monde est d'accord là dessus il me semble. La question, c'est de savoir si jouer à un jeu est légal ou non, même s'il viole (sic) la morale. ( Ce qui est souvent le cas des jeux par ailleurs… ) La Justice est liée de façon inextricable à la morale (donc à la religion), par essence et même si cela vous déplaît. Du latin iustitia, dérivé lui-même de ius (le droit). "Justice", la déesse, existait déjà dans la mythologie romaine. Il est probable, qu'elle soit d'origine grecque. Si l'humain était réellement sage, bon, alors n'y aurait pas besoin de légiférer/sans conflits, il n'y aurait de toute façon aucunement besoin de saisir la Justice, et tout le monde serait babas (colliers de fleurs et élevage de chèvres dans le Larzac). L'être humain peut être atroce, mélange d'obscurité et de lumière. Les causes du viol peuvent être sociales, psychologiques, ou plus "physiques", selon différents chercheurs. Alors que l'éducation est insuffisante, inexistante parfois, des individus ont besoin d'un cadre, de savoir qu'ils ne peuvent agir, causer du tort, en toute impunité. Si non, vient la terreur, et avec elle, justice est faite par soi-même. Toute société évoluée, intelligente dispose d'un pouvoir juridique (a fortiori moral) et tend ainsi vers l'idéal, le bien vivre ensemble. Ce que nous pouvons espérer de la Justice, aujourd'hui, c'est qu'elle juge le moins mal possible et non seulement bien, autant pour les victimes, que les accusés. Argument de théologues. Je vous rappelle que par le passée que vous évoquez, on ne faisait pas non plus de différence entre la loi et la religion. Vous souhaitez revenir à une telle fusion ? Je suis désolé, mais je suis contre. Je suis pour un pluralisme religieux. Précisément parce que je considère que la morale doit être du domaine de l'intime, et non de la règle sociale et policière… Déjà les églises me hérissent le poil, même si je les concède. La morale est civilisatrice, structurante. C'est un cadre. oui, je suis d'accord, mais la loi en est un autre. ça n'est pas à la loi de dire ce qu'est un bon ou un mauvais comportement, c'est à la morale. Elle est nécessaire, mais pas législative. Réfléchissez à ce qu'implique un pays de pluralisme religieux : Que des gens dont la morale est différentes vivent ensemble. Dès lors, on ne peut plus évoquer notre morale comme fondement législatif. C'est dur, mais c'est un impératif pour ne pas vivre en théocratie. À condition d'arriver à en respecter le principe, c'est par ailleurs un outils puissant que nous pouvons opposer aux fondamentalistes religieux. (et c'est bien pour ça que je le défend ici… vous pensez bien que j'en ai pas grand chose à faire d'un jeu qui fait jouer au violeur… ) À partir de là, ça signifie qu'il faut accepter que des choses que nous trouvions immorales soient autorisée. Sinon, ça revient à considérer que notre religion est la seule vraie, et la seule qui doit être appliquée comme une règle… désolé, je suis totalement contre ce genre de pensée. Dans un pluralisme religieux, il faut être capable de mettre notre moral de côté, et se mettre d'accord sur une chose claire : la liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres. Ce que fais quelqu'un dans son intimité, même si je le juge débectant, ça ne me regarde pas. POINT. N'est légitimement recevable que les atteintes aux personnes. Quelqu'un qui joue à un jeu, aussi débectant le trouvez-vous, ne vous porte pas atteinte. Une demande législative cherchant à interdir ou contrôler ce qui ne vous porte pas atteinte n'est pas légitime, tout simplement. C'est de l'abus de pouvoir qui n'est pas justifié. ( Et il y a énormément d'abus de pouvoir dans notre législation. Mais c'est pas une raison ) En parallèle, il est nécessaire, d'informer, de démystifier, de sensibiliser, de conscientiser, soit d'éduquer. Nombre d'hommes n'ont par exemple, pas eu conscience de violer leur compagne, alors qu'elle était parfaitement inconsciente[…] Oui, il y a énormément de pédagogie à faire, et même de formation qu'on pourrait pourquoi pas rendre obligatoire d'ailleurs, pour informer sur ce que c'est qu'un viol. Et plus globalement sur ce que c'est que le consentement. Là je suis totalement d'accord. ( Même si c'est HS… par ailleurs, même le consentement me semble débectant. ça ne devrait se faire qu'entre personnes désirantes. Mais ce dernier point correspond surtout à ma morale. ) "Me préoccuper un peu plus des victimes" ? Je vous remercie pour cette suggestion. Effectivement. Pourquoi le soutiens au victime est autant absent des revendications des féministes ? C'est aussi une chose sur lequel il faudrait fortement insister. Et je pense que ça irai facilement dans le même sens d'une meilleure protection juridique, et d'une condamnation non pas plus forte législativement (je crois que le max est énorme), mais plus appliquée juridiquement quand il y a lieu de l'appliquer, sans sursis, et certainement pas réduite par rapport à ce que permet la législation. Il s'agit plus de l'application de la justice qui pose problème que la loi. Il est évident que l'on ne peut limiter les enfants à jouer à "Disney Universe" ad vitam aeternam. Entre "Disney Universe" et "Rape Day", il y a tout un abîme. Vous pensez, à l'instar de @Savonarolqu'un enfant (son neveu si je ne me trompe pas) de 12 ans a le recul nécessaire, la maturité pour jouer à un jeu PG 16 ou 18 ? Vous feriez jouer un enfant de 12 ans, à Rape Day, éventuellement ? Comment évaluez-vous ceci dès lors, grâce aux indications sur la jaquette ? Au doigt mouillé ? Shifumi ? Non, j'ai annoncé dès le début, mais comme c'est loin, je le rappel. Concernant les enfants, et même les moins de 21 ans, la censure devrait être totale. Mon opinion ne concernait que l'interdiction pour des personnes majeure, donc considéré comme des adultes responsables. Pour ces derniers je considère que la censure n'a pas lieu d'être. (mais je le considère même pour les textes ou idées anti-démocratique) En ce qui concerne la protection des mineurs, je déplore totalement la façon dont notre société gère la distribution des biens. Coller une étiquette -18 n'est pas une protection, c'est juste un moyen de dédouaner le vendeur, sans rogner en rien ses marges. Après, dans un système capitaliste, (à fortiori ultra-libéral) il me semble très difficile, voir impossible de contrôler un marché ( c'est à dire la distribution de marchandise ) Une solution pour ce genre de choses censurée, pourrait être de sortir ce genre de production du marché. Les jeux, livres, textes, œuvres et tout ça jugé interdit aux mineurs ne devraient pas pouvoir être commercialisée par une entreprise privée. Le marché devrait être entièrement contrôlée, et si possible distribuée gratuitement, à ceux qui en font la demande, de façon à ce qu'il n'y ai aucun intérêt à le diffuser illégalement. (Quitte à rendre un peu difficile administrativement la demande, pour éliminer les effets d'aubaine, ou "achat compulsionnel" ) Il existe des système de rémunération non-capitalistes, pour financer l'art ou les biens culturels, qui pourrait même dépendre de la demande, afin de rémunérer ceux qui y travaillent, sans qu'il ne s'agisse d'un marché (puisque, je le rappel, ce genre de bien doit être gratuit pour les utilisateurs, sinon il se créera un marché illégal parallèle, que les jeunes pourrons utiliser )
  16. Le parallèle était avec le dégout de ce que fais l'autre, comme justifiant une action légale. Que vous exprimiez le dégout, pour changer les comportements des gens, c'est une chose. Et je serais le premier à décourager un individu jouant à ce genre de jeu à le faire. Tout comme j'essaye de décourager les gens à jouer à des jeux violents. Mais la différence entre ceux qui interviennent ici et moi, c'est que je considère que la loi n'est pas un instrument qui doit servir telle ou telle moralité. Ceux qui sont dégouté par le comportement des autres n'ont pas voie au chapitre, qu'ils soit des religieux dégouté, ou des … bien pensant comme tu l'es, dégoutée. On n'interdit pas quelque chose parce que ça en dégoute d'autre. On regarde si ça nui à quelqu'un. Violer quelqu'un, ça nui à quequ'un. Jouer à un jeux, ça ne nuit à personne. Mais ça dégoute les moralisateurs, religieux caché, qui détestent ceux qui transgresse leur morale. C'est précisément valider les comportements comme les tiens, qui favorise l'argument des religieux qui disent : il faudrait interdir ça ou ça parce que c'est immoral, parce que ça me dégoute, parce que c'est le mal etc… Non, la loi n'est pas là pour déterminer ce qu'est le bien ou le mal, et certainement pas pour déterminer ce qu'est un "bon" comportement ou un "mauvais" comportement. (ce qui est la même chose) La loi est là pour protéger des individus. Et là dessus, je suis d'accord, elle devrait être considérablement plus ferme. C'est ça le réel problème, la non protections des femmes contre le viol. ça n'est pas en ajoutant de la morale dans la loi que vous protégerer plus les femmes. C'est en vous mobilisant sur la réalité de la défense réel des cas réels d'agression, et en vous préoccupant des victimes un peu plus que de ceux qui ne sont même pas des coupables, pour leur faire adopter votre religion. Dis autrement, le problème des femmes actuelle n'a rien à voir avec imposer une religion aux homme et leur faire respecter la morale religieuse… ça a à voir avec les institutions qui ne prennent pas assez la défense des femmes, sur des faits et crimes réels. C'est que les institutions ne sont pas assez ferme, sur les actes réels. Pas qu'il n'y a pas assez de loi, ou qu'il faudrait transformer notre société en une nouvelle théologie qui se préoccupe du respect de LA morale. Toute ces préoccupations sur aller moraliser les hommes… c'est une vaste démagogie qui en faisant jouer la fibre sensible et moralisatrice, vise à vous détourner des acteurs réels sur lesquels il faudrait vous mobiliser vraiment. À savoir non pas les hommes, mais les institutions, les juges et les élus. Et le pire, c'est que ça marche.
  17. Bah déjà, si tu parle de l'Islam… (au singulier) et pas des islams, tu connais vraiment pas grand chose. Parce que l'Islam n'est pas une religion centralisée, mais des dizaines d'interprétation aussi différentes que serait pour le christianisme : le satanisme, le catholicisme, le protestantisme, les mormons, ou les témoins de Jéhovah et j'en passe… (interprétations très différentes de la même religion) Parce qu'entre l'Islam matriarcal pratiqué dans certains pays d'Afrique (ou les femmes ont tout le pouvoir et les hommes aucun… et où les femmes ne sont pas voilée par exemple) et les branches extrémistes immensément minoritaire et totalement nouvelle et révolutionnaires, (pratiquée dans les pays Islamique), qui essayent de se faire passer pour "L"'islam, ou les musulmans en inde, où seul les prostituées sont voilées (parce que c'était ça à l'origine, la règle… pays ou je peux te dire que les hommes préfèreraient se couper un bras plutôt que leur femme mettent un voile)… bref, y a pas grand chose à voir. Donc avant de parler de pays à majorité Musulmane, ou des "règles" de l'Islam… faudrait déjà savoir de quelles tradition on parle. Parce que les mormons, ils sont polygames, et les satanistes n'ont aucun problème avec le fait de baiser comme des lapins, les prêtre orthodoxes peuvent se marier etc… Donc les mettre dans le même sac que les catho… comme s'il y avait des "règles" du christianisme… C'est juste pas très pertinent. Après, il y a une branche extrêmiste qui essaye de se faire passer pour "L"'islam. (le seul, l'unique, les seules qui détiennent la vérité) et comme on est très con… plutôt que les dénigrer et de se foutre de leur gueule, on considère que c'est eux qui auraient raison et on les soutiens dans leur délire contre les autres pratiques… (et après on s'étonne que les autres se font envahir peu à peu…)
  18. Les femmes qui avortent provoquent aussi la nausée de certaines autres. La nausée n'est pas un argument légitime pour justifier d'une loi. L'argument reste le même, et est tout aussi valable. Chacun fait ce qu'il veux avec son corps, tant que ça ne nuit à personne. Ceux qui veulent interdire sont ceux qui veulent imposer aux autres leur propre morale, alors que ça ne concerne pas leur vie. Oui, là je plussois. Le viol et l'abus sur mineurs restent encore considérablement impunis, ou punis de façon dérisoire et disproportionnée comparée au mal produit. >_< (1 ou 2 mois de prison je crois, en pratique, pour un viol, la plupart du temps… voir parfois avec sursis… donc a ton premier viol, tu ressors libre après le jugement. >_< ) Le problème me semble considérablement plus là, que sur les jeux vidéos de provocateurs. Et les gens qui ont envie de s'amuser en inversant les valeurs. Mais là, ça mobilise visiblement moins de monde. Les gens préfèrent interdir des jeux vidéos, qu'est-ce que tu veux… L'apparence est primordiale, et les principes réels, on s'assoit dessus. C'est un peu à force de valoriser les comportement moralisateur, et "l'indignation conformiste socialisante", comme poncif de comportement (en mode pensée unique : réaction réflexe conditionnée). Plutôt que la défenses des principes réels, où là, il faut réfléchir un peu, et parfois oser se faire mal voir. En particulier quand il s'agit de rétablir une hiérarchie de priorités. La hiérarchie des priorités… c'est un peu le truc qui manque à notre époque, avec l'esprit critique. Probablement un effet "youtube", avec un accès aux fait divers permanent, tout azimut, et aucune classification de l'information. Les gens semblent ne plus arriver à proportionner leur réponses affectives et leur indignation.
  19. Merci pour la remarque. Au début, je voulais répondre : "un provocateur le type bonne idée, ça va faire râler les fachos-bien pensant" ^^ Mais c'était aussi un peu provocateur. Plus sérieusement, je pense que la question soulevée, c'est est-ce que les jeux vidéos (ou les films) influencent ceux qui y jouent, et abaissent les barrières mentales qui feraient passer à l'acte. Perso, je pense que oui. Mais tu as parfaitement raison, dans ce cas, il n'est simplement pas rationnel d'interdir ceux qui violent et pas ceux qui tuent, torturent, etc… Comme je pense qu'il y a influence, et c'est mon avis aussi pour les jeux vidéo, ça devrait être limité exclusivement aux adultes. ( voir aux plus de 21 ans… car le cerveau n'est pas fini avant 21 ans. Et je suis pour qu'on abaisse l'âge du vote à 16 ans ) Oui, actuellement interdir un jeu aux moins de 18 ans n'empêche pas les enfants de jouer avec. C'est un problème. Mais c'est peut être aussi parce que notre société ultra-commerciale se contente de coller une pastille -18 dessus, en pensant que ça sera suffisant. Je suis sûr qu'avec un peu moins d'idéologie libérale, on pourrait s'assurer d'effectuer une censure un peu plus efficace. Pour ce qui est d'une interdiction pure et simple, moi je suis totalement contre. Une fois adulte, il faut être ferme sur ce qui est permis ou interdit, mais les adultes sont des adultes. Ils ont le droit de choisir leur influences. ça s'appelle respecter les adultes comme des adultes. Je me méfie terriblement de cette tendance de fond "paternaliste" voir moralisatrice, à faire des lois considérant les adultes comme des enfants. Les lois sont faite par des adultes, pour les adultes. Le "législateur" n'est pas mon père, il n'a pas à me dire ce que je dois penser ou faire, si ça ne nuit à personne. Oui, ce genre de jeu est malsain, oui c'est dégeulasse… Je partage pleinement ce sentiment. Mais c'est un jugement de valeur. Je ne considère pas que les jugements de valeurs des gens doivent décider des lois. Sinon, si je débecte un viel islamiste, il a le droit de m'interdir quelque chose ? De quelle droit je dirais que mes sentiments de débectation seraient supérieure à ceux d'un autre. Les gens ont le droit d'être malsain ou dégueulasse. La sacatophilie, c'est aussi dégeulasse, mais les gens font ce qu'ils veulent tant que ça ne nuit à personne. OR c'est le cas, pour un jeu. Je pense donc que la loi n'a pas à intervenir sur ce genre de chose. La loi est là pour cadrer les débordements, en se basant sur les actions réelles. Point. Elle est pas là pour "moraliser" les individus. Je préfère nettement qu'un type joue à ce genre de jeux, et extériorise ses pulsions ainsi en simulation, plutôt qu'il ne le fasse en vrai. Après, je comprend que beaucoup ne partagerons pas mon point de vu. Chacun est libre d'avoir son opinion, et j'écris la mienne pour en discuter. Mais ma conclusion est issue de mes principes concernant la censure, ce que ça signifie pour moi être un adulte responsable. Et sur ce qui seul peut fonder la légitimité d'une loi. (à savoir : les actes, le respect des personnes, et le vivre ensembles… Pas les jugements moraux ou de valeurs )
  20. Les adultes parlent au nom des mineurs, c'est le principe de la minorité. On considère qu'ils ne sont pas capable. C'est basé sur le fait que les enfants ne sont pas des adultes. Quelque chose qui doit t'échapper quelque part. Leur capacités intellectuelle ne sont pas encore terminée ( encore une fois, c'est aux alentours de 21 ans que le cerveau fini sa construction. Avant cet âge, il manque encore des zones importantes… comme celle de la perception du danger par exemple, ce qui fait que les "ado" ont considérablement plus de comportements à risque. ) Ensuite, je t'explique un principe : la loi s'applique à tout le monde. C'est con, je suis d'accord, parce que les cas particuliers sont légions, et que faire une loi implique forcément qu'il y aura un paquet de lésés et d'injustices. C'est pour cette raison qu'on utilise un juge pour adapter avec son jugement personnel la loi aux cas particulier présenté devant lui. Il y a donc ce qui est du ressort de la loi : le cas général. Et ce qui est du ressort de la justice : l'analyse des cas concrets particulier. ( Après, faire sauter le principe même de la loi, je pense pas que ça soit une bonne idée non plus pour éviter les lésés et les injustices. Sans loi, on serait mal. ) Là on parle loi, donc cas général, donc exit tes cas "exceptionnels" ça n'est pas à eux qu'il faut penser, on ne parle pas de la justice mais de la loi. Donc si tu parles loi, tu parles application générale. Et je suis désolé, mais ouvrir un permis pour sauter toutes les gamines de 11 ans… c'est n'importe quoi. Et, si, je penses qu'il est très facile de manipuler une gamine de 11 ans "moyenne" et d'obtenir d'elle son consentement. En particulier si on la fréquente assez longtemps. Donc oui, la gamine de 11 ans qui a envie de se faire sauter sera vachement frustrée de devoir attendre quelques années avant de pouvoir s'envoyer en l'air… Mais ça fait aussi partit d'un apprentissage important dans sa vie. C'est dur d'être un enfant… mais ça apprend des choses importantes. En attendant, si ça permet à l'immense majorité des gamines de 11 ans de ne pas se faire sauter par des libidineux manipulateur, je pense que ça vaux le coup que quelques unes supportent leur frustration quelques années de plus… Y a un moment où l'égoïsme et le comblement de ses envies ont des limites…
  21. Quiproquo. Je n'accuse pas les régionalistes de vouloir faire disparaître la France. Je serais même plutôt régionaliste. J'accuse Macron de vouloir faire disparaître la France, et de récupérer pour ce faire les régionalistes. Ce qui n'est pas du tout pareil. Macron n'agit pas dans le sens des régionalistes. Il se sert des régionalistes comme soutiens à son but à lui, qui est de faire disparaître la nation Française. Pour la dissoudre dans l'Europe, et dans le grand marché occidental.
  22. Je ne parle pas "à sa place", je parle au nom des mineurs. Parce qu'il faut bien parler au nom des mineurs, c'est le principe. De plus, je suis assertif car, non, une enfant de 11 ans n'a pas la capacité intellectuelle d'un adulte. Certains peuvent "faire semblant", mais ils n'ont pas la capacité à savoir ce que sera leur vie pendant à l'adolescence. Il faut arrêter de croire la télévision qui présente des "surdouée", ce sont des enfants-singe à qui on a apprit à "jouer la comédie" et à se comporter comme s'ils étaient adultes… devant les caméra, ou pendant quelques minutes en face à face… Et je suis super assertif parce que c'est un fait : Un enfant ne sait pas encore dans quel monde d'adulte il va vivre lorsqu'il sera adulte. C'est pas une question d'intelligence, c'est une question d'expérience. Or pour donner son conscentement, il faut savoir ce que cet acte va changer dans sa vie. Et un enfant est seulement capable de savoir s'il en a envie ou non dans le présent. ça n'est pas suffisant pour être conscentant. De plus, on parle de la loi. La loi ne fait pas de cas particulier. Elle est faite pour s'appliquer à tous. Si c'est un cas particulier, j'ai envie de dire dommage pour lui. Pas pour elle, pour lui. Les enfants à qui on refuse des choses c'est courant, et c'est pas dommage… Apprendre que dans la vie, on n'a pas toujours ce qu'on veux, c'est aussi un truc super important à apprendre, à moins de vouloir leur pourrir totalement la vie… Refuser une relation sexuelle à une gamine de 11 ans… même super évoluée mentalement, elle va pas en mourir… y a un moment faut quand même arrêter de penser en terme absolu, et regarder un peu ce qui est interdit… Si tu considères que c'est une pratique indigne de demander aux enfants d'attendre leur majorité sexuelle pour avoir des relations sexuelle… on ne vit pas dans le même monde. En l'occurence, en particulier s'il s'agit d'une petite fille très différentes des autres, la priorité des priorité, c'est de lui donner la même enfance (et donc culture) que les autres… histoire qu'elle ne soit pas recluse et ne se transforme pas en "monstre" par trop de décalage avec ce qu'on pu vivre les autres. Pense un peu à ce qu'elle va vivre à l'école quand elle arrivera dans les années collège-lycée et on en reparle… >_< Le problème, c'est pas les relations sexuelles, le problème, c'est les conséquences qu'un tel décalage va introduire dans sa vie par la suite.
  23. La jeune fille… de 11 ans. Donc n'étant pas en moyen de se "poser", ni même de réfléchir réellement à ce que signifie être consentant. Encore moins d'assumer que devant un tribunal la justice et la vérité doit primer sur son envie "d'être une gentille fille", de ne pas déplaire à "un grand", et de ne pas foutre en prison ou de faire du tors à quelqu'un qu'elle n'a pas forcément de raison de haïr. Elle n'est par ailleurs absolument pas en mesure de saisir à quel point ce qu'on lui a fait peu avoir comme conséquence dans sa vie et son adaptation et décalage vis à vis du monde dans lequel elle va évoluer. Ne serait-ce que par rapport aux autres enfants qu'elle cotoyera quand elle aura atteint la puberté. Car évidement que cet acte doit être mis en rapport avec les conséquences qu'il aura dans l'évolution de la vie de cette jeune fille. Rien que demander à un enfant de "prendre position" sur cet acte et de pouvoir avoir une quelconque "position" ou capacité de jugement là dessus est d'une connerie noire. Comment pourrait t'elle savoir ce que sera sa vie et ses rapports avec les autres quand elle atteindra la puberté ? Je rappelle que le cerveau humain ne fini sa formation qu'aux alentours de l'âge de 20-21 ans. En particulier l'esprit critique. Je rappel que le consentement, ça n'est pas simplement "être d'accord" ou "ne pas être d'accord". ça implique aussi la capacité à mesurer les conséquences et les implications de ce dans quoi on s'embarque. Acquérir l'accord de quelqu'un en lui cachant les conséquences de cet accord, ça s'appelle la duperie. Et duper quelqu'un, ça n'est pas obtenir son consentement. Les enfants, faut t'il le rappeler, ne sont pas en capacité intellectuelle de juger de leur situation. C'est ce qu'on appelle être mineur. Et il est de la responsabilité des adultes, responsable justement, de l'être aussi pour les mineurs… même s'ils sont en demande. Tout simplement parce qu'un enfant va très souvent être en demande de pleins choses (voir en situation de tester quelles sont les limites justement) que les adultes ont le devoir, dans son intérêt, lui refuser. Les enfants saisissent des choses subtiles, mais ne sont pas en mesure de "se poser" objectivement, dans des situations où même un adulte aurait de grande difficultés à affirmer sa "position". Et qu'on ne me sorte pas "les enfants sont intelligent"… ils sont capable de sentir pleins de choses, parfois même des détails subtils qu'on imaginerait pas. Mais restez lucide : si met face à vous quelqu'un qui a des réactions d'un enfant de 10-11 ans dans le corps d'un adulte de 30 ou 40 ans, vous seriez dégouté par ce genre de comportement. Vous crieriez immédiatement à l'handicapé mental, (voir au pédophile), ou vous seriez hébété devant tant de bêtise et d'incapacité mentale. Donc non, les enfants ne sont pas capables. Tant au sens commun qu'au sens légal du terme.
  24. ça me soule que Macron réussisse son œuvre de disparition de la nation Française, en tant que grande puissance politique, en récupérant les mouvements régionalistes. ça n'est pas parce qu'une minorité d'à peine 15% de Macroniste a réussi à prendre le pouvoir et à imposer sa vision et son idéologie à une très large majorité que la notion de Nation Française est à jeter à la poubelle. Les régionalistes auraient beaucoup à gagner à cultiver autant leur fibre Bretonne que leur fibre Française. Car au rythme où vont les trahisons des gouvernements successifs, c'est probablement plus l'idée de la France que l'idée de la Bretagne qui disparaitra en premier.
  25. Titsta

    Fiers d’être français?

    "Paradoxe" de tocquville qui pourrait au contraire s'expliquer par l'existence d'une période de transition (donc de fanatisme) excessive. Excès provoqué par la coupure des racines idéologiques et des anciens repères, et le simple fait que le nouveau référentiel recherchée (l'égalité) n'ayant pas encore eu le temps de se construire de façon stable dans la pratique et la culture, par l'instauration de savoir faire réalistes et de "contre-excès" de bon sens. Période de transition qui arriverai naturellement à une situation plus stable et plus apaisée avec le temps, en laissant le temps à la société de se poser sur cette nouvelle idéologie, et de construire ses nouveaux repères et pratiques de bon sens. Il ne faudrait pas oublier que tocquville était un grand traditionnaliste et grand partisant de l'inégalités des individus. Son point de vue était biaisée, et son époque n'avait pas non plus conscience des mécanismes d'inerties culturelles et politiques dans les évolutions sociales. Il constatait des "présents", les pensant absolu. Sans prendre en comptes les tentions, résistances et inerties culturelles qui influent fortement sur le comportements des individus et la nature des "tendances" qu'on y observe. Une société qui vient de se libérer des inégalités, à grande coup d'action politique et idéologique, a forcément de grandes appréhensions sur leur éventuels retour, et génère nécessairement de grandes angoisses à son propos (par l'absences de repères). Aujourd'hui, l'égalité des droits entre les citoyens (car à cette époque, c'est bien de cela dont il s'agit, et non pas d'inégalité de propriété) n'est pas particulièrement une source d'angoisse. Tout comme on pourrait probablement projeter qu'une répartissions des richesses, si on la mettais en place aujourd'hui, ne provoquerai pas plus d'angoisses dans quelques siècles, et paraîtrait tout aussi naturelle que l'égalité des droits ne nous l'est présentement. Mais il s'agit bien d'une autre révolution à mettre en place. Identique à celle de la lutte contre la noblesse, mais à mener cette fois ci contre la grande bourgeoisie.
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