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Tout ce qui a été posté par Plimsoll
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45, le réveil étant difficile je retourne me coucher, a dans deux heures......
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Ca depends je rentre dans la matinée donc a priori je dirais aux alentour de 8 mais je vais tester pour voir si en me connectant sur des ordi différents je peux voter plusieurs fois par tranche horaire.... Mais si c'est honnête
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Tonnerre, il va pas valoir que je me plante samedi, d'un autre cote depuis le temps je suis pas sur d etre un slogan publicitaire efficace donc disons que votez pour forum.fr : -Diminue le cholesterol -Apaise l'âme -Rend (un peu) moins con -Attire les nouvelles recrue(es) -Décrasse votre pc (presque scientifiquement prouvé) -teste votre connection internet -Calme votre instinct belisciste -préserve la couche d'ozone -préserve la couche d'eau jaune aussi d'ailleurs -est bon pour le moral -fait rire les oiseaux -fait danser les hirondelles -préserve (presque) les ours polaire -sauve les pompomgirls -et les canards -entretien votre souris -teste votre vision de loin comme de près -évalue aussi le QI, QE, QQ, QIQFD, et autre acronyme....... Bref que des avantages qui feront de vous un forumeur aguerri (mais loin d'etre guerri) et peut etre même le héros d'un jour, celui qui aura fait ravaler leurs aiguilles aux tricoteuses.... Or donc samedi, entre vendredi et dimanche, viendez donc manisfestez votre engagement envers votre forum favori qu'il est bien, et entre deux vote vous pourrez toujours boire un coup au bar, prendre une camisole a l'asile ou vaquez a d'autre occupations forumiques..... Comme on le dis mais jamais assez votons......
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merki (moi?) C est vrai que la tradition s etait perdu depuis le départ d'hiromess, ça fait plaisir de voir que le canard déchainée est bien décidé a plumer nos opposants.......
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Ouf j'arrive a temps, et heureusement samedi je n'ai rien de prevu,
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Point de club karaoké, de temps à autre je vocalisais sous la douche mais ça compte pas.... Hors du boulot voici a peu près comment ça se passait : Pendant midi c'était la sieste, pas tellement pour diggérer mais plutot pour pouvoir tenir la semaine... Après la journée de travail (et la douche nécessaire après avoir passé 4heures a 45-50degrés) je m'installais au carré avec un bon bouquin. Ceci dit ça m'ai déjà arriver de le faire avec un mauvais, dans ce cas je méditais sur la pipe... Après les merveilleux repas du soir, pour digérer la sempiternelle salade j'allais flaner sur le pont de la proue a la poupe avec de longue pause aux extrémités. Une fois ce rituel accompli je me replongais dans mes lectures ou m'installer devant un des nombreux dvd du bord (ceci dit quand on enlève les film coréen sous-titré chinois, les films volés, rayés et ceux qu'on a déjà vu il en reste beaucoup moins ) Il arrivait aussi que j'aille tailler une bavette avec le lieut de quart, juste une heure ou deux.. Le dimanche après midi, après la sieste dominicale au soleil (glander sur une chaise longue en février c'est jouissif), c'était tarot, échec ou tournoi de worms. On fait aussi des apéros, mais depuis qu'on a le choix qu'entre orangina et coca ils se font plus rare. Des fois aussi on fait des soirées déguisées... Oups j'ai confondu avec un exercice Les moments de détente ne sont pas rare mais ils ont toujours une durée très limitée que les alarmes machines viennent souvent écourter.
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Voilà qui clôt ce voyage (la fin est un peu baclée, je ferais mieux la prochaine fois, du moins j'essaierais ) Pour toute questions/remarques/insulte/apéro... je serais disponible jusque vendredi 6 (ou en 6 et non plus le 4 le navire ayant pris du retard). J'espère que la lecture vous a plu et pour finir je vous pose l'égnime artistique du carré : Quel est le sens caché de ce tableau (j'ai essayé de le regarder sous différent angles, de chercher une contrepéterie ou une figure cachée mais a part un torticoli et une migraine ophtalmique je n'ai rien vu d'autre qu'une pipe.... et vous ?)
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A la relecture je me suis aperçu que j'avais usité de moult termes anglosaxon (survey, loading master, stripping) ou barbarisme maritime (debottomage par exemple). J'ai rajouté des traductions et effectué quelque remplacement cependant il est possible que j'en ai oublié, tout comme il est possible que j'en fasse usage de nouveaux. En conséquence n'ayez pas peur de signalez quand un tel cas se présente¿ C'est une déformation professionnelle, a force de travailler en anglais on emplois certains raccourcis linguistique, on agrémente aussi nos bordée d'injure, du français saupoudré d'anglais avec une pincée de bulgare et quelque cris bestiaux¿..pas besoin de connaître le sens de chaque mot pour se faire une idée générale du propos¿.. L'prochaine fois je vous parlerais de notre voyage retours vers la chine, de la machine (avec pi etre un peu d'explication sur les moteurs si j'ai le temps de l'insérer...) et je vous poserais la question qui me taraude l'esprit depuis septembre... Les nouvelles sont tombées je prend l'avion le 4juin direction Singapour, du coup je devrais avoirs le temps d'achever ce récit avant de préparer le suivant...
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Ah ça m'dame c'est du au fait que ce coup-ci j'avions rédigé plus ou moins au jour le jour, du coup l'humeur est insconstante et transparait parfois pour le pire ou le meilleur..... Concernant le terme foultitude, après vérification dans moult dictionnaire il apparait que ce mot n'existe pas (enfin si vu qu'il existe ici mais disons qu'il n'est pas reconnu par robert et par la rousse...). J'aurais pu le remplacer par "foule" mais deux syllabes me semble bien peu pour qualifier un si grand nombre. D'autre part multitude me gênait par sa consonance donc j'ai improvisé.... La fois prochaine : -Préparez vos aspirines pour l'explication du déchargement (je pourrais la zapper mais ça déséquilibrerait le récit non ?) -On jettera les amarres avec un zoli dessin (j'espère..) -On mettra un pied a terre et même deux -On ira peut etre plus loin car le temps commence a me manquer mais je ne dirais pas jusqu'où nous irons car d'une part je l'ignore (pas vraiment mais ça fait un effet de style non ?) et d'autre part ça gacherait la surprise.
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L'écume des jours de Boris Vian Voilà un livre dont je regrette d'avoir repoussé si longtemps la lecture....
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L'eau dort, dixième tomes des annales de la compagnie noire -Vais-je enfin percer le secret des Nyung Bao ? -Qu'est devenu la lance de passion ? -Que prépare la fille de la nuit ? -Comment délivrer Toubib, Madama, Murgen et les autres briscards da la compagnie emprissonés hors du temps dans la plaine scintillante ? -Comment se venger de la trahison de la radisha ? -Comment vaincre Volesprit ? -Quel est le secret de l'oncle Doj ? -Quelle est l'origine de la compagnie noire ? -Qu'un-oeil triche-t-il réellement au tonk ? Autant de questions dont j'espère trouver la réponse..... tout en redoutant le jour où j'aurai fini cette saga
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Ma dernière lecture en date : La troisième Oreska, cinquième tomes du Royaume de tobin par Lynn Flewelling La saga en bref : Le royaume de Skala vivait en paix depuis qu'une fille issue de la lignée de Thelatimos régnait. Mais à la mort de la reine folle Agnalain son fils Erius monte sur le trône au détriment de la jeune princesse Ariani. Pour asseoir sa légitimité il fait exécuter toute les filles de sa lignée a l'exception de sa soeur. Des années plus tards alors que le royaume est en proie a la sécheresse, a la guerre et a la famine, la princesse attends des jumeaux, le soir de l'accouchement deux magiciens et une nécromancienne assiste a la naissance et à l'aide d'un sortilège donne a la fille nouvellement née l'apparence de son frère décédé après avoir poussé son premier souffle.... Le petit Tobin grandit donc ignorant son véritable sexe, hanté par le fantôme de son frère assassiné et effrayé par la folie maternelle consécutif a cette lugubre nuit.... Le tome 5 : Ce tome a un rythme lent, on assiste a la mise en place de la cours de Tamir et a la déchéance de celle de Korin. Les fidélités sont incertaines de même que les trahisons. Il tourne essentiellement autours de la relation Tamir/Ki qui doit s'adapter aux changement survenus.... Cette série est plaisante a lire, les deux premiers tomes sont inquiétant a souhait. C'est une saga qui ne laisse pas de marbre, elle dérange mais pas dans le mauvais sens et j'ai hate de lire le sixième et dernier tome..
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Et oui j'ai fait trois ans a Marseille, j'avais le choix entre Le Havre et Marseille qui sont les deux seules écoles a former les officier de première classe. J'ai fait un choix météorologique mais point de vue sociabilité je l'ai regreté Concernant la bouée c'est une bouée, petit schéma pour expliquer la chose plus en détails : La fpso (pour Floating Production Storage and Offloading unit) est généralement un pétrolier géant reconverti, connecté au puit de forage il extrait le pétrole, le stocke en le traitant pour le transport puis charge les navires. La bouée (qu'on appelle aussi SBM pour Single Buoy Mooring) sur laquelle nous sommes ammaré par une ou deux chaînes ne sert que de point d'ancrage pour la manche de chargement et le navire. Pour le prix du barrils il est clair que le pétrole n'a jamais autant mérité son surnom d'or noir, on transporte communément 2 million de barrils soit 280.000.000$ de cargaison a peu près 191 millions d'euros, 8,2 milliards de francs..... Les pirates cherche de plus en plus les prises d'otages mais des navires disparaissent régulièrement sans donner de nouvelles. Pendant mon embarquement trois navires ont disparus et pas des barques loin de là.... Contre les pirates nos moyen sont dérisoire, nous ne pouvons pas accéllérer pour les distancer et nous ne sommes pas des soldats donc on essaie de les intimider avec les projecteurs et les lances incendie mais si ça suffit pas on se rend immédiatement. En conséquence j'accepte les cv et lettre de motivation aux candidatures de garde du corps Concernant les soins médicaux a bord des navires marchands de médecins il n'y a guère. Chaque officier a reçu une formation aux premiers secours avancé, aux piqûres, perfusion et aux consultation télémédicale (donc par radio). Il est clair qu'en cas de blessure nous ne pouvons que maintenir le type en vie jusqu'a son évacuation par hélico, navire suivant les moyens disponibles dans la zone. Autrement on peut envoyer les malades a terre quand nous sommes a quai mais les médecins ne sont pas d'égal compétence a travers le monde. Ainsi le cuisto débarquer en urgence a Antifer avait été consulté un médecin chinois qui lui avait dit qu'il mangeait trop de fruit frais.... Dans l'prochain épisode on finira notre traversée indienne par le passage du détroit de la sonde qui nous menera en mer de Chine que nous braverons pour toucher notre port de déchargement.
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C'est drôle ce besoin qu'ont les gens d'accuser les autres d'avoir gâché leur existence. Alors qu'ils y parviennent si bien eux-mêmes, sans l'aide de quiconque. Amélie Nothomb - Cosmétique de l'ennemi
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Pour le bleu blanc je pense que l'armateur s'est dit derrière son bureau un vendredi matin avant de partir en week-end que le blanc ferait classieux pour les officiers mais a du oublier que vu l'effectif qu'il y a bord si l'officier reste les mains dans les poches le navire n'avance pas... Ainisi le bleu est blanc, puis le temps et le fuel aidant vire sur le noir/gris avant de se stabiliser sur le noir/marron.. Pour la langue on parle "anglais", entre guillemets car nous parlons un anglais maritime donc fonctionnel, avec une prononciation aproximative et une grammaire approximative. Pour ma part je le parle avec un accent picards qui a découragé plus d'un prof de collège/lycée. Reprenons donc le récit ici : (j'ai trouvez comment faire des auto-citation pour differenciez le présent du passé, si ça c'est pas de la science tout de même !) La fois prochaine nous passerons le cap de bonne espérance et entrerons dans l'Indien (l'océan indien et non pas un indien zerbie a moitié à poil qui vient nous demander de refaire woodstock....). On recevra aussi de bonnes nouvelles et on parlera linguistique histoire de changer des tuyaux....
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Parmis mes lectures de ces derniers mois figure la trilogie des joyaux de David et Leigh Eddings, comprenant : -Le trône de diamant -Le chevalier de rubis -La rose de saphir L'histoire : Emouchet, chevalier déchu et expatrié de l'ordre religieux des Pandions, revient dans son royaume a la mort du roi afin de servir sa fille dont il fut le précepteur. seulement a son retour il la trouve endormie dans un bloc de glace ralentissant l'effet du poison dont elle a été victime.... S'ensuit une quête a la recherche du Belhiom, joyau forgé par les dieux des trolls a la puissance inimaginable..... Mon avis : Pour ceux ayant lu la belgariade et la mallorée, la déception est au rendez-vous. Si les dialogues sont assez bien tourné ils n'atteignent pas le niveau de son oeuvre précédente. Ceci est surement dut aux personnages que j'ai trouvé moins charismatique qu'un Silk ou un Belgarath. Et le coup du joyau puissant convoité par les force maléfique c'est un peu trop semblable a la Belgariade. Néanmoins cette trilogie permet de passer les longues soirée et se laissera lire du début a la fin sans être tenter d'abandonner mais ne donnera pas envie d'en savoir plus une fois achevée.
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Moi j'veux un baiser baveux, qu'on me dise que l'on m'aime Que la brute sans cheveux, me récite un poème J'veux couler des jours heureux près du calorifère Et boire ton café foireux dans une tasse en fer.....
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Salutation a toutes z'et a tous. Reviendus depuis peu et repartant bientot je passe plus ou moins en coup de vent vous livrer la suite (peut être attendue, dans tout les cas inédite) de ce journal de bord. N'ayant pas été victime d'aléa informatique ce coup-ci j'ai eu le temps de peaufiner le récits en conséquence cela risque d'être un chouïa plus long. Voici donc sans attendre ce que l'on pourrait appeller la première partie du livre II. Récit qui vous menera du cap d'Antifer jusqu'aux Emirats arabe Unis en passant par la Chine et d'autre contrées mais je ne vais pas m'étendre là car sinon il y aurait plus de surprise..... 20 Janvier « Bienvenue a bord » La lumière décline sur le cap d'Antifer balayé par les vents lorsque j'approche du navire. Je l'ai quitté il y a un mois a peine a Singapour et je le retrouve sous une autre latitude, toujours aussi imposant ses 332 mètres accostés à l'abris de la jetée; son enfoncement m'indique que le déchargement est commencé depuis peu. Traînant mes pesantes valises (le poids de mes valises s'explique de bien des façons : Partant pour un minimum de 80jours il faut emmener tout ce dont on aura besoin pendant ce temps car en mer point de supermarché ni de librairie. C'est ainsi que s'entassait pêle-mêle une douzaine de livre, un jeu de tarot, du matos informatique qui espérait que le pc ne plante pas cette fois, mes diplômes maritimes, des victuailles etc¿. Il existe des personnes qui arrive a voyager léger, seulement une petite valise où tout y est rangé au carré, pas un truc qui dépasse, pas une roue grinçante ou bloquée par une feuille. Je n¿en fais pas parti), je franchis la coupée, décline mon identité auprès du matelot de quart et dirige mes pas vers les aménagements. Au pc cargo où je me présente l'effervescence règne comme toujours pendant le déchargement. Je retrouve des têtes connues et lie connaissance avec les nouvelles. Le navire étant surpeuplé, 33 personnes sont a bord et nous ne disposons que de 29 cabines; je dépose mes valises dans la cabine double que j'occuperais avec le nouvel élève en attendant que nous reprenions la mer. On me remet l'équipement de sécurité habituel, bleus de travail blanc immaculés pour le moment, chaussure de sécu trop grandes et inodores là aussi pour le moment, casque antibruit, casque antichoc, gants de protection, et me voilà paré pour prendre mon poste une fois de plus. C'est la première fois que j'embarque deux fois sur le même navire, j'ai déjà parcouru ces ponts et coursives durant trois mois autant dire que je suis comme a la maison¿. Chaque marin qui passe sur un navire y laisse sa marque, pas un coeur gravé dans la peinture du gaillard avant a la petit cuillère mais plutot des petit arrangements, astuces qui facilite la tâche jusqu'a ce qu'ils tombent en désuétude...Ce fut assez rgiolo de retrouver les miens tantôt perfectionné, parfois abatardis... 21Janvier « Et ils pompaient, pompaient » Les Shadocks Enfer et dame nation ! Le cuistot débarque pour urgence médicale, pas de remplaçant en vue. Pour plomber d'avantage le moral le camion de vivre est en panne a 150 bornes du navire. Je parle souvent du cuistot car c'est un des éléments clef du navire, un estomac plein et des papilles heureuses rendent la vie a bord plus agréable. La réciproque est également vrai, passez trois mois a manger une tambouille infâme et un rien mettra le feu aux poudres (sur un pétrolier c'est plutôt gênant), sans compter des problèmes digestif que ça occasionne. Le déchargement se poursuit sans encombre. Et l'ascenseur est toujours en panne depuis 19mois¿Quoi ? Un ascenseur ? Sur un navire ? Quel intérêt ? Petit plan approximatif, ça fait quelque ponts (étages dirait-on a terre), 63m de haut a peu près, et vous passez votre temps a passer d'un pont a un autre. Pour info le mess c'est l'endroit où l'on se nourrit de l'infâme tambouille du cuisinier et le carré c'est l'endroit où l'on prend l'apéro imaginaire pour supporter le passage au mess..... A l'embarquement dernier après 95jours a me taper les échelles j'étais rincé j'espère que ce coup-ci il sera réparer avant que je débarque¿. 22 Janvier « Parez a larguez ! » Fin de l'opération commerciale Nous quittons le quai, un dernier regard sur les falaises française tandis que nous contournons la digue et nous voilà de nouveau en mer en route vers l'Angola pour notre prochain chargement. Nous partons sans cuistot et sans nouvelle de son remplaçant, soirée sandwiches (curieusement ce fut agréable car le coq précédent n'était pas terrible) 23 Janvier « Qui voit Ouessant, voit son sang » Dicton breton Dans la matinée nous passons ouessant. Le service rata s'est organisé et nous mangeons de nouveau normalement, du moins selon les critères du bord (soupe en boite, viande hachée, frappée et cuite dans son jus et l'incontournable riz) éa y est j'ai réussi a dégeullasser mes bleus, j'ai beau essayer de les garder présentable je n'y arrive jamais, quand je pense qu'il y en a qui arrive a rester blanc immaculé j'ignore comment ils font. Depuis tout petit je n'arrive jamais a garder une tenue irréprochable plus de quelque heures, avant c'était l'herbe et la terre, maintenant l'huile, la graisse, la peinture et le pétrole. Tout change ou presque. 24 Janvier Le cap Finistère est derrière nous, la nouvelle tombe, un cuisinier nous attends aux canaris (le veinards, embarqué aux canaris c'est tout de même mieux que le havre non ?) En attendant le moment est venu (le grappin..!!! Non pas celui là voyons..) de faire une présentation en bon et due forme de l'équipage qu'on retrouve a bord des navires de commerce, histoire que vous voyez qui fait quoi. Je sais il me semble avoir déja fait un semblant de présentation il y a quelque mois mais ce coup-ci c'est définitif et en mieux (du moins j'espère.... ) -Le capitaine, qu'on appelle commandant lorsqu'on s'adresse à lui et pacha, singe, vieux, tonton lorsqu'il est hors de portée acoustique. Il est le « chef de l'expédition maritime », qu'on dit, en clair c'est lui qui dialogue avec la compagnie et qui nous dis où on charge et décharge. En cas de pépin c'est lui qui prends en premier. Le département pont : -Le second capitaine, c'est lui qu'on appelle capitaine a bord. Il dirige le service pont, prépare les plans de chargement, déchargement, dirige l'entretien du pont¿ -Les lieutenants, au nombre de trois, ils se répartissent le quart tant à la mer qu'en opération cargo. Un quart = 4 heures. Le 00 à 04 tient a jours les cartes marines et documents nautiques du bord, c'est également lui qui prépare les traversées, itinéraire, distance, rapport¿. Le 04 à 08 est en charge de tout ce qui a trait a la sécurité, ce qui se résume en deux groupes : le matériel incendie et le matériel abandon. Le 08 à 12 s'occupe de la maintenance des équipements radio, de l'hôpital et de la cave (sorte de superette détaxée) -Le bosco, maître d'équipage il supervise le travail des matelots sur le pont -Les matelots, à bord nous en avons 4, leur principale activité implique l'utilisation d'un pinceau. Durant les heures nocturne chaque lieut dispose d'un matelot a la passerelle pour la veille visuelle. -Le pompiste est en charge du circuit cargo, il dispose les vannes avant, pendant et après les opérations commerciales, effectue la reconnaissance de citerne avant et après les chargements/déchargement, entretien les canons de lavage¿. Le département machine -Le chef mécanicien, grand gourou du service machine. -Le second mécanicien qui est en charge du moteur principal et des ses auxiliaires -Le troisième méca est responsable des groupes électrogène ainsi que des circuit fuels, séparateurs et d'une manière générale de tout ce qui tache et salit¿. -Le quatrième méca gère les chaudières, l'incinérateur, les wc, le bouilleur qui produit l'eau douce et le dispositif de pompage et de traitement des eaux de cales -L'électricien, surnommé le fusible ou fufu simplement, dès qu'un truc électrique fait des siennes on lui refille¿ il est aussi responsable de la clim -Les ouvriers machines, deux sont disponible, l'un est sensé savoir tourner et l'autre souder, il aide au démontage, nettoyage, fabrique de pièce¿ -Le nettoyeur, il nettoie (étonnant non ?) la machine de haut en bas et de bas en haut et quand il a finit il recommence. -Les élèves. On distingue l'élève stagiaire de l'élève officier, l'un a obtenu le diplôme d'élève officier après trois années d'étude, de festivités et un examen composé de deux écrits, deux simulateurs, onze oraux et cinq tp le tout portant sur quatorze matières, l¿autre pas encore. Dans les deux cas on le surnomme le zef. Actuellement j'occupe la fonction d'élève officier polyvalent c'est-à-dire pont z'et machine. Le zef est chargé de préparer les crêpes une fois par semaines, le samedi après midi quand il est malin, le dimanche tandis que tout le monde fait la sieste quand il cherche les faveurs du tonton. J'ai opté pour le samedi après-midi car il faut quand même pas déconner. Et pour finir le service rata -Le cuisinier, fort d'une formation cuisine de six semaines en bulgarie, c'est de la grande cuisine, pas en qualité mais en quantité¿. -Les garçons, un pour l'équipage et un pour les officiers, ils servent a table, débarrassent, lavent la cuisine, les cabines officiers, les literies¿ 25 Janvier «éa gaz ? » Nous commençons a dégazer deux citernes afin de les inspecter (j'ai déjà parler du dégazage aussi n'ai-je pas a revenir dessus. Si jamais ce n'était pas assez clair n'hésitez pas a demander je ne râlerais pas (trop)). Pour se faire nous faisons tout d'abord circuler du gaz inerte, le laissant s'échapper par les panneaux ouvert. 26 Janvier Les canaris, on stoppe juste au large le temps de hisser le cuistot a bord et c'est reparti. Il paraît que certaine touriste pratiquaient le bronzage intégral sur la plage mais me trouvant a la barre ben je ne peux pas vous le confirmer. Ce qui me permets de mettre fin a une autre idée reçue, la barre ce n'est plus le gros truc en bois bien cirée avec des dorures qu'il faut être a deux pour manoeuvrer (sauf dans les films où les acteurs sont assez balèze pour barrer en faissant un point astro sans astre tout en enlaçant l'héroïne de la noblesse qui a fuit un mariage forcé et se fera kidnapper au millieu du film histoire de relancer l'intrigue......) mais ce petit volant que vous pouvez voir. éa fait très volant de jeu vidéo sauf que au bout vous contrôlez un navire de 332 mètres sur 58, autant dire que ça ne réagit pas pareil, et pour l'héroïne c'est a l'eau aussi. Le dégazage se poursuit, nous mettons maintenant en place des ventilateurs actionner par des manches a incendies (encore une utilisation des manches !), pour oxygéner la citerne. 28 Janvier « Quand t'es dans le dessert.... » Ce que j'ai pris pour de la brume dans le petit matin c'est avéré être du sable charrié du Sahara par le vent. Nous sommes portant a 80 miles (150km environs) des côtes mais notre pont se recouvre peu à peu de sable. La visibilité en est réduite aussi passons nous le Cap vert sans le voir. éa y est une des citernes remplit les condition requises pour qu'on puisse rentrer dedans (21% d'oxygène, 0% d'explosivité, et pas de gaz nocif genre benzène....) aussi chaussons nous les bottes et c'est parti. Comme il n'est pas possible de photographier la visite (sauf si on est un aficionados de la roulette russe) je vais tenter de vous emmener avec moi. (mais non ce n'est pas un kidnapping ) Prêt ? Vous avez votre détecteur quatre gaz (oxygène, sulfide d'hydrogène, limite d'explosivité et carbone),vos bottes, votre talkie et votre lampe approuvée ? Vos poches sont vides ? Alors c'est partis, on enjambe l'écoutille et on se rattrape a l'échelle pour descendre d'un mètre. Attention dans l'escalier qui suit, des sédiments sont restés collé sur les barreaux constituant les marches et les ont rendu glissant. Une marche de loupée et on se retrouve dix mètres plus bas. L'odeur ? Tout va bien c'est normal on sent le pétrole brut, l'odeur est moins entêtante que le gazole mais plus tenace. éa y est la lumière du jour ne nous atteint plus, seul le faisceau de nos lampes coupe l'obscurité. En bas de l'escalier une couche de boue d'hydrocarbures, même texture que la boue mais plus visqueuse et noire, rien d'anormale le canon de lavage a du mal a atteindre les recoins et puis nous lavons au pétrole brut. Longeons la cloison et nous trouverons un autre escalier, le voilà, prenez garde celui ci est plus grand mais tout aussi traître, le ronronnement du ventilo vous accompagne dans la descente, si jamais il se coupe soyez prêt a remonter. Si votre détecteur sonne rejoignez dare-dare le pont. « CHIEF ? » Tout va bien c'est le matelot posté près de l'écoutille qui demande des nouvelles. Si il n'a pas de vos nouvelles pendant plus de cinq minutes il envoie la cavalerie. Vous vous étiez peut être demandez a quoi servait la civière et les appareils respiratoire a l'entrée ? Et bien maintenant vous savez....Nous voilà en bas de l'escalier, descendez l'echelle sur votre droite et vous vous retrouverez sur le fond de la citerne. Le pétrole vous arrive maintenant a mi-botte, normal nous somme sur l'arrière de la citerne et le navire a de l'assiette sur le cul (c'est a dire qu'il a un tirant d'eau plus fort a l'arrière qu'a l'avant). Vous voyez ce tuyau dont vous n'arrivez pas a faire le tour avec vos bras ? Et bien c'est celui qui sert a remplir et a vider cette citerne. N'approchez pas du petit ! Un puisard se trouve autours, rapprochez vous et on vous retrouve une soixantaine de centimètre plus bas avec une jambe en moins. Le petit ? Oui celui qui fait une quarantaine de centimètres de diamètre, il sert pour assécher la citerne, je vous expliquerais plus en détail une autre fois. Allons vers l'avant, le pétrole liquide fait place aux boues et aux sédiments, maintenant levez votre lampe. Vous distinguez le plafond ? C'est grand n'est-ce pas ? Ben oui 13169,7 m3 tout de même. Les structures apparaissent de ci de là mais moins que ce que l'on pourrait croire, elles sont plutôt dans les ballasts latéraux ou les double fonds. Tout est en bon état, une vingtaine de mètre cube de sédiments et de boues au total, ils seront enlevé au prochain passage en cale sèche. La corrosion ? Rien d'alarmant, un millimètre d'acier donne 13 millimètre de rouille. Ici nous avons moins d'un mm de rouille donc pas de soucis. On est repartis pour l'ascension, on fait le chemin en sens inverse, éclairé dans les échelles par celui qui vous suit, pas de bol quand vous êtes le dernier. L'air frais vous fouette le visage, ne courez pas partout ! Vous étés noir des pieds jusqu'à la tête, n'allez donc pas salopez le pont ! Laissez vos bottes dans le fut plein de sable et retourner dans votre cabine prendre une douche. Vous puez. Voila pour ce premier trait, dans l'épisodes/chapitre suivant nous continurons a affrontez le sable saharien, nous mettrons le feu au navire et je tenterais de vous refiler un ou deux tuyau sur le chargement d'un pétrolier......
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Pitié ? mais,pas du tout ! pendant trois mois tu as l'occasion de te meler a la population locale tandis que de mon coté ce que je connais des pays traversé c'est plutot minime, quelque discusion avec le loading master (le type qui surveille qu'on charge bien) portant plus sur la quantité de petrole qu'on a a bord que sur l'histoire de son pays. Et sinon au risque de decevoir les eaux chinoise ressemblent fort aux eaux europeene ou angolaise, il n'y a bien que l'homme pour tracer des lignes et declarer sienne ce qui n'appartient a personne. Jolie chanson, quant a savoir si c'est l'homme qui prend la mer ou si c'est la mer qui prend l'homme je ne saurais dire Merci a toi, peu connu c'est vrai car nous sommes peu a exercer ce metier, partir loin et longtemps ça ne convient pas a tous, surtout que contrairement a ce que l'on pourrait penser un marin doit etre plus casanier qu'aventurier car une fois a bord on ne peut partir ailleur, même si on est bon nageur. Ca ne me l'a pas trop fait vu qu'on a pas eu de gros temps (sauf avant le cap de bonne esperance mais là encore ce n'etait pas du gros gros temps, juste un grain passager. Ce qui met mal a l'aise en debarquant c'est surtout : -L'absence de vibration (a bord c'est continuel) -La foule (ce qui m'a le plus indisposé, etrange non ?) -Le monde qui vous rattrappe, en effet pendant l'embarquement la santé du moteur et de la coque ont priorité sur la politique nationale ou internationale, exception faite des zones que l'on traverse, ce qui fait que quand on rentre on est surpris de tout ce qui a pu ce passer durant notre abescence. -La terre, fouler un sol qui ne se derobe pas sous vos pied c'est etrange. Sinon l'impresion d'ebrieté n'est pas toujours qu'une impresion Ben oui après trois mois où l'on a bu qu'une biere de temps en temps le premier apero ça vous met morzif rapidement. Je reviendrais vous narrer mes aventures, n'ayez craintes.
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Allez ce coup-ci je termine (peut etre) Mais avant tout je me suis aperçu que j'ai annoncé des sujets sans les aborder par la suite comme ici : Bon c'est pas que c'est essentiel mais faut bien y revenir sinon je perd en credibilité non ? Donc revenons en arrière erèirra ne snonever cnod ....:*:.:*:.:*:.:*:.:*:..... Au passage vous pouvez remarquez les sublimes effets speciaux que tout Oliwoud m'envie L'attaque au lieu dans le golfe de guinée, c'est en remontant de la machine aux alentours de 2h du mat suite a une alarme sur un separateur a huile, que l'eclaireur des gryllidés se fit entendre. Ne parlant pas grillon je n'ai rien compris, mais c'est le lendemain que j'ai compris qu'il devait passer une invitation et qu'il avait une famille nombreuse et bruyante (un grillon isolé c'est un soliste agréable mais plusieurs dizaine et ça se transforme en concert de kyo). Leurs cacophonie a peuplé la nuit jusqu'au cap de bonne esperance a peu près. Ceci fait revenons a la traversée de l'indien (ayant depensé tout le budget pour l'effet du flashback je ne ferais pas d'effet de come back, toutefois pour les plus exigeant il est toujours possible de loucher sur le texte, ça devient flou et ça peut passer pour un artifice au moins aussi convaincant que les effets speciaux de l'ancien godzilla ) Bref, la traversée fut donc calme pour les pontus, a la machine pas de problème, on etait a jour dans la maintenance et rien ne deconnait. C'est dans cette atmosphere sereine et paisible que par une belle nuit comme celle-ci (un pretexte encore ? euh pas totalement ) Qu'un bouchon de purge situé sur la traverse eau de mer sauta. Et alors ? Pour bien saisir les consequences il convient d'expliquer ce qu'est la traverse eau de mer (pour le bouchon ça ne me semble pas utile si ?). Cette traverse est le tuyau ou toutes les aspirations des pompes eau de mer (qui servent a refroidir ceux l'eau de refrigerations des moteurs, refroidir les turbos mais aussi alimenter le bouilleur qui transforme l'eau de mer en eau douce......)sont situées. Bref un circuit vital avec un debit important, c'est a dire que pendant que je vous explique ça la cale se remplit d'eau :p . Heureusement nous somme alerté a l'aide des alarmes puisard (le puisard comme son nom l'indique c'est un petit puit dans lequel est situé l'aspiration de la pompe d'assechement et un flotteur qui donne l'alerte en cas de montée. Il y en a deux a l'avant du compartiment machine et un a l'arrière). L'alarme resonant le quatrième qui etait de service ce soir là descendit et eu le bon reflexe d'aveugler la fuite pendant que j'allais chercher un bouchon de rechange. A tout casser la voie d'eau n'a durée qu'une demi-douzaine de minute mais ça a etait suffissant pour mettre 50cm de flotte dans la cale (quand je vous disais que c'etait un gros debit). Pour assecher la cale on ne peut pas balancer la flotte directement par dessus bord, elle contient en effet l'huile et la graisse qui se trouvait sur le parquet machine. Donc pour s'en debarrasser on met tout ça dans une caisse specifique, on decante et après on balance a la jaille en passant par le 15ppm.....que voilà : Le principe de fonctionnement n'est pas compliqué, on passe sucessivement par trois elements filtrant, a la sortie de l'appareil se trouve un capteur qui mesure la teneur en hydrocarbure (en se basant sur l'opacité ce qui fait qu'avec une eau boueuse ou contenant de la rouille ça merde) si celle-ci est inferieure a 15part par million (15ppm d'où son nom) il actionne la vanne de sortie pardessus bord, si elle est superieure la vanne de recirculation s'ouvre et celle de decharge se ferme. Autant dire que l'eau qui sort par dessus est tout a fait limpide. Ce qui m'amène a parler du degazage, quel rapport ? Et bien ce que les journaleux appelle, a tort, degazage c'est le rejet de cette eau sans passer par le 15ppm (ou aussi le rejet des eaux de lavage de la citerne sans passer par un dispositif similaire, dans le temps ils aplliquaient ça aussi au rejet de ballast sale mais depuis que tout les petroliers sont a ballast separé ça ne tient plus). Alors que le vrai degazage consiste a evacuer les gaz d'hydrocarbure present dans une citerne afin de pouvoir y penetrer et d'en sortir vivant. Pratique legale, qui se fait et pour laquelle le second capitaine a même une prime ! :p En esperant avoir fait le jour sur cette zone d'ombre. Où j'en etions avec tout ça ? ........Ah oui problème reglé, pas d'autre incident de ce genre durant le reste de l'indien. C'est vers debut decembre que nous passions le detroit de la sonde en ayant remis en place toute nos mesure anti pirate (les lance-incendie, les cadenas, le cd de lorie et sans doute le plus efficace dont k'ai oublié de parler : le bout tendu dans les echelles exterieurs, ça fait très "maman j'ai raté l'avion" non ?) Bref au soleil couchant nous etions pret a affronter le passage du detroit en evitant : -les pecheurs qui pêchent -les pirates qui flibustent -les pecheurs qui flibustent (ben oui certain pecheur travaille a mi-temps) D'après l'etat de la coque après la sonde on a reussi un sans-faute. Nous pouvions donc remonters vers la chine. La remontée fut un peu angoissante car je n'avais toujours pas reçu mon ordre de relève, et si je n'etais pas relevé lors de notre passage a singapour ça repoussait mon debarquement jusqu'au 26 decembre dans le golfe persique (autant dire que pour noel je me serais fait enguirlandé, les boules non ? ) C'est le 8 decembre dans le nuit que nous atteignimes Zhanjiang, port du sud de la chine situé a l'est du golf du tonkin et de l'ile d'hainan. Ce coup-ci le dechargement ce fit ammaré a quai en rivière. Je fut affecté au quart machine du troisième meca, de minuit a 6 et de midi a 18. Ce fut un long dechargement, d'une part parceque la cadence demandée par la terre etait faible mais aussi parceque nous eumes pas mal d'ennuis. Ceux-ci commencerent a la machine, la regulation du niveau d'eau d'une de nos chaudière s'envoya en l'air, sachant que la regulation du niveau d'eau est la chose la plus importante et donc la plus complexe sur une chaudière c'etait pas la joie. Aussi mon premier quart consista a remplacer cette regulation. C'est complexe en automatique mais en manuel il suffit d'avoir du doigté et une bonne communication avec la personne qui s'amuse avec les pompes de dechargement. Par la suite le chef trouva une astuce qui nous evita de laisser quelqu'un en place (le chef est malin et c'est bien pour ça qu'il est chef) Le second problème fut pour le service pont : une fissure sur le corps d'une des pompes, comme l'entente etait cordiale entre les deux service ils ont essayé de nous mettre ça sur le dos. Manque de bol la dernière ronde que nous avions menée sur la turbine associée a cette pompe (j'espère que je vous ai pas perdu sur ce passage là , la turbine entraine la pompe, la pompe est du coté du pont mais la turbine, elle, est dans la salle des machines, le pont controle les paramètres sur la pompe et nous sur la turbine) datée de moins de dix minute est tout etait normal. La consequence fut que nous n'avions plus que deux pompes pour decharger au lieu de trois. L'ultime problème survint a la fin du dechargement, lors de la deconexion du bras de chargement (de dechargement dans notre cas mais ne chipotons pas sur les mots), la terre avait oublié de souffler la ligne donc il restait encore du petrole....qui se deversa sur notre pont....et aussi un peu dans l'eau. Heureusement un peu seulement et a cause de la terre. Et la chine comment c'etait ? ben j'en sais rien, n'ayant que six heures entre mes quarts je n'ai pas pu descendre a terre, a la fin du dechargement j'etait sur les rotules, j'imagine pas ce que ça aurait donner avec 6 heures de sommeil en moins. Je n'ai même pas vu l'exterieur, quand je descendais a minuit il faisait noir (en chine aussi, curieux non ?), en remontant a six il faisait pas encore jour, a midi j'avais pas le temps et a 18 la nuit etait tombée. Le 12 nous repartions tout de même. Et ma relève fut annoncée ! En consequence j'assistais au phénomène de distorsion temporelle, en effet le temps semble se rallonger en debut et en fin d'embarquement, doit y avoir de la têtologie la dessous . Pour nous occuper on s'est refait un separateur avec le troisième (j'avais eu le malheur de dire que je n'en ferais plus de l'embarquement..) Le 14 nous nous arretions au large de singapour et je descendis la coupé vers la barcasse qui conduirait les debarquant a terre. Voici la dernière vue du navire donc Sans doute la plus agreable a voir. Après une heure de barcasse je touchais terre après 96jours de bord. Le mal de terre ? Pas eu, par contre la foule ça m'a mis dans mes petits souliers, sans etre agoraphobique quand vous avez vu la même vingtaine de personne pendant trois mois et que vous debarquez dans une foule c'est pas rassurant. La suite ? Aeroport, avion dans lequel j'ai recuperé un peu de sommeil (pas de grasse mat' pendant trois mois :p ) et ensuite le foyer familiale...et le fofo :p Ainsi se termine le recit de cet embarquement. Bientot je repartirais de nouveau, et reviendrais vous conter de nouvelle aventures. Mais d'ici là si vous avez des questions n'hesitez pas (si vous avez aussi une carte graphique, une choppe de bière ou un recueil de contes n'hesitez pas non plus :p), il me reste quelque jours a trainer sur le forum :D
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tu ne vas pas me faire croire qu'un matelot comme toi ne va pas réussir à défaire ces quelques noeuds ou alors tu le fais exprès je sais que la tradition veut que tout marin ai au moins sa b*te et son couteau mais j'ai oublié la moitié du materiel (je te laisse deviner laquelle )
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Ayant jetter l'encre en partant, j'ecris juste avant de poster, c'est pour cela que ça fait plusieur episodes au lieu d'un long metrage Merci La relève c'est le remplacement d'une partie de l'equipage, ainsi au cap nous avons changé le bosco, le quatrième mecaniciens, un ouvrier meca et une paire de matelots (il y avait bien une promotion deux matelots changé, le troisième offert mais on n'avais pas la carte de fidelité) Le roulis se traduisait pour nous par une oscilation ample (environs 20degré de chaque bord) mais lente donc une fois qu'on a reussi a se caller sur le rythme c'est tranquille (sauf pour tout ce qu'on a laissé trainer sur le bureau ) Les creux etaient de quatre mètre mais le soucis etait que nous recevions la houle de côté avec un vent de force 9 ( environ 80km/h) Je prend note Même pas, mais j'ai le savon gratuit ! Mon embarquement est prevu le 19, avec toute la ponctualité dont est capable un navire (A quatre jours près) D'accord....tu peux me detacher ?
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Usagi aurais-tu travailler dans les service après vente ? C'est plus ou moins les tracas qu'ont eu mes parents en leur telephonant. Le service après vente ça me fait toujours penser a un album d'asterix, je ne sais plus lequel, celui où il y a le pavilon des fous et ses formulaires. Ou en etais-je ? Depart d'europe (je fais les questions et les reponses pour des raisons de rapidité) C'est lors de la descente vers l'angola que nous eumes des problemes avec les separateurs. Le separateurs est une machine disposée sur le circuit fuel entre la caisse de decantation (qui nous sert a purger le fuel de l'eau) et la caisse de service qui alimente les moteurs (en passant par des series de filtre, de rechauffeur...), elle est utilisé pour separer (d'où son nom) les impuretés solide (appellées boue) du fuel. Le principe repose sur celui du vase florentin (mais si vous savez ce que c'est, la saucière qui d'un côté donne le gras de l'autre le maigre) mais on utilise la force centrifuge qui est plus efficace que la gravité. Il existe different mode d'exploitation du separateur, dans notre cas il etait utilisé avec du fuel lourd (point de vue qualité c'est juste un peu au dessus du macadam), en simplifiant ça tournait, les solides s'acumule en peripherie et a intervale regulier le "bol" (la chambre où le fuel est contenu) s'ouvre et les boues sont evacuées dans une caisse specifique. Le problème que nous avons eu a été le suivant : Les assiettes qui servent a effectuer cette separation s'encrassaient plus vite que la normal, en consequence le separateur "degueullait", c'est a dire qu'il envoyait du fuel avec les boues, point de vue economie c'est pas terrible. Cet encrassement provenait du fuel que nous avons chargé a rotterdam qui etait plus degueu que d'habitude. Le remède consiste a nettoyer ces assiettes et a changer tout les joints du bol, le tout dans le local a 52 degrés En gros on fait la vaisselle Avec un gant car le produit ça picote D'une manière générale dès qu'un separateur deconne on demonte, on remplace les joints et on remonte. On a beau connaitre le fonctionnement on arrive jamais a trouver exactement la cause, mystique cette machine. Pendant ce temps le navire continuait sa route au sud, mais comme nous allions plus vite que prevu nous en profitions pour stopper en pleine mer afin de travailler sur le moteur principal ou la chaudière recuperatrice (chaudière constituée d'un faisceau de tube d'eau placé a l'echappement dumoteur de propulsion, elle fournit suffisament de vapeur pour alimenter les rechauffeurs et la clim, le tout sans utiliser de fuel) et même sur une des chaudières principales (bien qu'il ne soit pas necessaire de stopper pour travailler sur cette dernière) Voisi d'ailleur une photo de l'interieur, c'est spacieux et il y fait chaud Tout en haut on peut voir le bruleur a fuel lourd, a coté et non visible se trouve un bruleur a diesel qui sert a allumer ce dernier. Du côté de la cuisine, la première semaine après antifer, le cuisto fit des merveilles : diversité et saveur étaient au rendez vous. Un samedi nous fîmes un barbecue sur l'arrière du navire juste en dessous de la passerelle (donc c'est une realité et non une mite) et voici ce qu'il nous fit comme dessert : Malheureusement pour nous, deux semaines après avoir embarqué le cook perdis sa motivation et ne fis plus que du boeuf trop cuit et du porc saignant. Le soir il instaura une routine soupe/salade, quand mes dents atteignirent le plancher je pris la decision d'arretter la salade. Sur la route je vis un banc d'une cinquantaines de dauphin mais comme j'avais pas mon apparreils j'ai pas de photo Au passage de l'equateur j'ai tenté de ressoudre un des mystères qui me tarabusque : dans l'hemisphere sud l'eau du lavabo tourne dans le sens horaire, dans l'hemisphere nord il tourne dans le sens antihoraire (ou retrograde pour les disque-mondeux), qu'en est-il a l'equateur ? Et bien le mystère est levé : l'eau ne tombe pas droite mais tourne toujours (après quelque recherche internet il semblerait que le sens de rotation dans votre lavabo est plus du a la forme du lavabo qu'a la force de coriolis, a moins que vous n'ayez un lavabo d'une dizaine de km de diamètre , c'est expliqué ici) Le 5 novembre nous arrivions a girrasol (situé au large de la province angolaise de cabinda) pour charger un million de barril de petrole le tout sur bouée. La vue etait pas terrible Chargement sans encombre Le 8 de novembre nous achevions notre chargement a malongo, sans problème egalement (ça foire pas toujours heureusement) Notre prochaine destination : le cap de bonne esperance Nous eume gros temps avant le cap, le navire roulait comme une barrique ce qui etait inconfortable mais au bout de deux jours on s'y fait (pour ceux qui se demande "le roulis" c'est dans quel sens ?" j'ai fait un petit dessin que j'espère assez clair, si ce n'est pas le cas signalez le) Le 16 de novembre nous passions le cap, effectuant au passage une relève Après l'atlantique, retour en indien, traversée de 20 jours en croisant deux navires seulements (le chiffre a été donné par les pontus, a la machine on pense plutot qu'on n'a rien croisé et que le chiffre a été inventé pour donner l'impression que le pont ne se tournait pas les pouces) C'est lors de telle traversée que l'esprit gamberge, surtout quand on contemple l'horizon le soir après le service Jules Supervielle (aucun lien de parenté avec superman) a ecris : Il n'avait pas tort, quand on pense trop longtemps a ce qu'on a laissé a terre c'est la porte ouverte a la mélancolie. La prochaine fois j'essairais de terminer ce voyage, surtout que mes congés se rapproche de la fin et que j'ai horreur de laisser un travail inachevé, fut-ce-t-il vaint. Il reste donc a parler : -du passage du detroit de la sonde, ruche de pêcheur la jour, pirate la nuit -du dechargement en chine et de ses diverses complications -de la fin tout simplement