konvicted

Le puits est métaphorique. Ce que j'ai imaginé en écrivant ce poème, c'est quelqu'un qui a beaucoup de mal à digérer des propos vexants puisqu'effectivement narcissique. Après, tout le reste relève de la métaphore. Le puits est là pour l'idée de chute comme son ego s'est cassé la gueule et de difficulté d'en sortir comme il ne cesse de ruminer ce qui l'a vexé. La pluie, comme la nuit dans la première strophe, symbolise l'oubli comme en montant le niveau du puits, elle peut permettre au personnage de se sortir du puits, c'est-à-dire de passer outre la honte. Les deux derniers vers sont juste là pour donner une dimension suicidaire au personnage mais la métaphore n'est pas forcément très adaptée. Je trouve que tu as plutôt bien compris. D'autant que, pour être honnête, s'il y a des poèmes que je soigne particulièrement, ce n'est pas le cas de celui-ci que j'ai écrit vite.

Quelqu'un de bien, je ne sais pas ; mais je ne suis probablement pas le connard pour qui j'aime à me faire passer. :p Tout le monde n'aime pas mon humour, ce n'est pas forcément une question d'âge. Et c'est un style d'humour parfois borderline alors il suffit que ce soit mal fait pour sembler carrément méchant. Tu n'as pas vu le film King Kong ? Dedans, on lui balance du chloroforme à la gueule pour le capturer ; ça a un effet anesthésiant. Ne sois pas désolé. Tu n'as pas jugé trop vite, tu as jugé selon ce que tu as compris. Je suis au moins aussi responsable de n'avoir pas été assez clair que toi de ne pas avoir compris comme je l'aurais voulu. Ça tombe bien, je pense aussi être admirable. :cool: Non, sérieusement, ne t'emballe pas trop vite. C'est tout naturel que je ne t'envoie pas chier. Si je poste mes poèmes, c'est pour avoir un avis dessus ; je ne vois pas pourquoi je prendrais mal d'en avoir un. Tu n'auras qu'à préciser ce que tu n'as pas compris en commentant ledit poème, je tenterai de te l'expliquer.

Ah, ça fait plaisir d'avoir un commentaire de quelqu'un autre que Jedino. (Il est sympa mais faut voir ce qu'il raconte comme conneries !) Je suis désolé que tu lises de la méchanceté quand ce que j'écris se veut être de l'humour, de l'humour pince-sans-rire mais de l'humour quand même. Certes, ce n'est pas accompagné de smileys, de "lol" ou autres panneaux "applause" et ça peut être caustique mais ça n'est pas à prendre au pied de la lettre. Là, tu tombes sur un poème qui, effectivement, est symptomatique de mon style d'humour mais, même si j'écris souvent des textes sombres ou cyniques, j'en écris aussi des doux, Un peu, beaucoup et tout le tintouin en est un exemple. Là encore, je trouve dommage que tu y voies de la moquerie. Ce n'est pas forcément évident mais ce que j'ai voulu faire comprendre par les deux vers en italique à la fin, c'est que ce texte n'est pas une lettre adressée à quelqu'un qui vient de se suicider mais au contraire la lettre d'adieu de quelqu'un qui va se suicider. Au lieu de s'adresser directement à ses proches, il préfère écrire au nom de l'un d'eux et faire mine de s'adresser à lui-même pour faire de sa lettre d'adieu une sorte de testament : il n'a probablement jamais dit à ses amis qu'il voulait donner ses organes mais en leur faisant dire dans sa lettre qu'ils ont convaincu ses parents de les donner, il leur fait comprendre que c'est ce qu'il veut. Je ne sais pas si c'est très clair ce que je raconte ; si t'as des questions, je suis tout ouïe. Toujours est-il, que dans l'intention au moins, c'est de l'autodérision qu'il y a dans ce poème. Je te remercie pour ton commentaire.

epmd, t'es quand même un peu faux-cul. Tu fais une vendetta contre l'alcool et regarde combien de personnes tu soûles rien que sur ce topic ! :p

Adieu mon pote Certes, tu n'as jamais été un bon vivant Mais maintenant que t'es un plus vivant du tout, Je t'assure, tu fais moins la gueule que nous ; Si tu nous voyais, tu la ferais plus qu'avant, Histoire de paraître le plus malheureux, Je te jure, on te croirait cette fois, mon vieux. Tu nous avais dit que t'avais raté ta vie Et qu'avant tout la vie t'avait raté aussi, Que tu ne raterais sûrement pas ta mort ; Toi qui nous avais habitué à masquer Ta détresse infinie sous un humour musclé, Pensant que tu blaguais, on t'avait donné tort. Nous avons bien ri mais toi jaune, c'est probable, Quand on t'a dit que malgré ta vie à gerber, Tu n'aurais pas les cojones de te plomber ; On a été cons de ne pas te voir capable De te donner la mort en buvant un toxique, Y'avait des signes, t'avais été alcoolique. Comme tu l'aurais voulu, on a convaincu Les parents anéantis qui t'ont survécu De donner tes organes contre leurs principes ; Je sais que tu as toujours donné de bon cœur Mais je plains celui à qui on greffe ton cœur, Il ne pourra qu'être plus malheureux, ce type. Et puis, comme spécifié dans ton testament, On a versé tes cendres dans ton pot de fleurs, Et on l'a privé d'eau pour que vienne son heure ; Par pitié, on lui a mis le feu instamment Pour qu'il souffre moins longtemps, ce narcisse-là, Pour qu'il souffre moins longtemps, ce narcisse-là. Et une lettre d'adieu en bonne et due forme ! Maintenant, où est ma fiole de chloroforme ?

Être plus socialement ouvert, c'est accepter de laisser tomber sa savonnette dans les douches ?

Soit. La simulation, c'est pour les gonzesses et les joueurs de foot. Et tu ne m'as pas l'air d'être un joueur de foot.

Le titre de Jedino, il puduc'. Toi aussi t'auras le droit d'avoir un titre qui puduc' quand t'auras atteint 1 000 posts.

Quelle cruauté ? Je t'avais prévenu que j'en avais en stock.

Tombe la pluie ! Quatre vérités, ça en fait du bruit, Glissées à l'oreille de mon narcisse ; J'ai grand besoin que Morphée l'assourdisse, Que tombe la nuit, que tombe la nuit ! Sur l'ego vexé mais bien établi, Que tombe la nuit, ainsi que l'oubli ! Je suis attendu par le fond du puits, Poussé dans le dos par l'accès de honte ; Ne peux que prier que Zeus me remonte, Que tombe la pluie, que tombe la pluie ! Ou qu'il me descende, il a bien le choix, Que tombe la pluie, et qu'elle me noie !