konvicted

Parce qu'elles ont les seins à l'air, elles ne se respectent pas ?

"Une parade sexuelle" !? Les Femen ne sont certainement pas exhibitionnistes. Leur semi-nudité n'est pas gratuite, il y a un message derrière. On peut s'interroger sur l'efficacité d'une telle méthode étant donné que les destinataires dudit message ont peu de chances de le comprendre puisqu'ils ne voient pas plus loin que le bout de leurs nénés, mais ça a au moins le mérite de faire parler les non-comprenants.

Je ne sais pas si je suis un poète de qualité ou même un poète tout court, mais je sais que, si elle existe, Ma muse est légion (autoréférences à gogo :cool:). Merci en tout cas, je crois.

Je m'en inquiéterai quand j'en poserai un nouveau.

Tu ne me demandes pas comment elle s'appelle ? Je ne sais pas ce que tu entends par "là-dessous", mais si tu veux dire qu'elle est sous la poussière de quelques années à végéter dans un recoin de ma mémoire, effectivement, elle y est.

Jacob et Louise Attaque n'ont pas l'apanage des Léa.

J'aimerais introduire ce poème que j'aurais dû écrire il y a six ans par une citation de circonstance : « C'est à ce moment-là de ma vie que je me suis dit : quel bel appareil que la mémoire ! Quel mystère aussi ! Je veux dire, la mémoire en tant que... Marie, tu vois bien que papa est occupé ! Commence toute seule, j'arrive dans dix minutes. Pardon, où en étais-je ? Ah oui, je disais, une pepperoni et une quatre fromages, s'il vous plaît. » Pascal Zeimer, Enregistrements des mémoires d'un historien amnésique Léa, Ce n'est pas faute de vocabulaire, Je l'ai vérifié dans le dictionnaire, J'ai pas plus original en trois lettres. Z'êtes pas nombreux sur cette planète, J'imagine, à sortir la bicyclette Pour aller au lycée à deux cents mètres. Je comprends, moi non plus je n'aime guère Le sentiment d'avoir les pieds sur terre, C'est pourquoi quand la gravité me guette Je m'apesantis* sur un coup de tête. J'imagine mes doigts se gemeller Avec les tiens dans un avenir hâtif, Dans des gestes langoureux s'emmêler En boucle dans les boucles de tes tifs Et, maladroits, avoir des démêlés Avec les agrafes de tes soutifs. Léa, J'ai beau avoir épluché tous les vocables Et y en a un nombre considérable, J'ai pas plus envoûtant en deux syllabes. Tu es tellement plus qu'originale, L'humanité ne m'est point cardinale Sauf toi qui déroutes mon astrolabe. *Du verbe apesantir qui, n'existant pas, est à ne pas confondre avec appesantir qui est son antonyme. Voir Premier pas sur la Lune et Entre R et L.

Non, je crois pas. On décapiterait la statue de Hollande que je m'en tamponnerais le coquillard. M'enfin, je n'ai voté ni pour lui ni pour personne. Après, c'est vrai que si on commence à croire en la démocratie, toutes les fantaisies sont permises.

S'en prendre à la politique d'un État, c'est s'en prendre à son peuple ? Sérieusement ?

Analogie foireuse. Jusqu'à preuve du contraire, Poutine n'est pas une communauté à lui tout seul. Ne pas laisser ses opinions personnelles interférer dans son boulot, ce n'est pas manquer d'intégrité mais faire la part des choses.

Sauf que tu compares deux poids qui n'ont rien à voir. Si tu t'étonnes qu'on ne pèse pas un semi-remorque avec une microbalance, je ne peux rien pour toi. Enfin bref, si tu veux parler de Dieudonné, va voir ici si j'y suis (je n'y serai pas), mais la comparaison n'est absolument pas pertinente.

Oui, bien sûr, la seule différence entre Dieudonné et Bedos, c'est que le premier parle de juifs et le second de noirs. Et d'ailleurs, Bedos est à la botte des sionistes, c'est pour ça qu'on le laisse agir impunément. Et on peut plus parler des juifs et les sketchs de Desproges seraient censurés à notre époque et bla bla bla, on connaît la chanson. C'est une façon très partiale de le dire, et très faux-cul puisque tu sais bien que la vidéo de Rémi Gaillard n'avait pas vocation à dénoncer quoi que ce soit.

Allez, tu me préviens quand tu seras prêt à discuter sérieusement.

Ne retourne pas le problème. C'est Dieudonné qui est un cas particulier, pas Nicolas Bedos. Des humoristes qui font de l'humour noir sans être emmerdés par la justice, il y en a à la pelle.

Ça n'a pas plu à des Antillais. En l'occurrence, les Antillais qui, comme toi, ne bittent rien au deuxième degré.

Attendre, c'est ce que je fais de mieux. Mais quand même, c'est chiant. Je crois que par l'amour, il voulait dire la baise, mais il est prude.

Ce n'est pas compliqué, en général après une demi-heure d'attente sans nouvelle, on se dit que c'est cuit.

Je ne comprends pas. Si c'est cuit en deux minutes, c'est du lapin, alors pourquoi tu nous parles de bœuf bourguignon ? D'où l'intérêt du bouquin !

Dois-je en conclure que tu ne seras pas de la partie pour notre suicide collectif sur le thème de la crucifixion selon l'enseignement de Jésus : "Suicidez-vous jeune, vous profiterez de la mort" ? :(

Trollolol. Que répondre face à tant d'éloquence ? Si ce n'est déjà fait, je t'encourage à garder un peu d'espace en mémoire pour faire de cette merveille de non-sens une litanie que tu pourras sortir à loisir faute de réponse constructive, ça marche dans toutes les situations.

Et (cette phrase répond également à babeth23) ce n'est pas parce qu'on est heureux que nos enfants le seront. L'un dans l'autre, s'ils n'existent pas, ils ne risquent pas d'être malheureux et s'ils existent, ils risquent d'être malheureux et sont certains d'en chier au moins ponctuellement, donc statistiquement ils s'en tirent mieux s'ils n'existent pas. C'est une sorte de pari de Pascal, mais en moins fallacieux. De toute façon, on n'est pas tenu à être altruiste du tout. (Petite parenthèse psychologie de comptoir. D'ailleurs, l'altruisme existe-t-il réellement ? "Il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir", dixit Jésus qui est certainement l'exemple le plus accompli d'altruisme. Pourtant, si ça me fait plaisir de donner, alors le don n'est-il pas à la fois altruiste dans le geste et égoïste dans l'intention ?) En tout cas, en ce qui me concerne, si je suis amené à ne pas faire de gosse, ce ne sera pas par altruisme.

Raison biologique ? Chez les saumons, je veux bien, mais j'ai du mal à concevoir une raison biologique à la procréation humaine. Je suis d'accord avec ton point de vue, sinon, que je résumerais en : il y a deux façons de faire des enfants, par accident ou par égoïsme, car il vaut mieux ne pas naître.

Cultivé ou culturiste ? Je n'ai pas honte d'écouter Pitbull, mais c'est l'un des rares titres que j'écoute de Booba que je ne félicite pas pour l'ensemble de son œuvre qui contribue à une mauvaise image du rap.

N'importe qui a parfaitement le droit de donner des conseils, leur légitimité n'engage que ceux qui les suivent. C'est sur ta motivation à les donner que je m'interroge. Pourquoi estimes-tu qu'ils fonctionnent ? Crois-tu qu'ils seront profitables à ceux qui les adopteront éventuellement ? Si oui, pourquoi et en quoi t'est-ce important ? C'est vrai, mais ils répondent à une demande, ce qui n'a pas la même prétention. Et, justement, quand beaucoup se contentent de donner leur avis en composant avec la situation qui leur est proposée, tu me donnes plutôt l'impression de vouloir imposer ta vision du couple, de la séduction, de l'amour, etc. Tes interventions sont souvent péremptoires et autoritaires, alors tu as beau dire que ce ne sont que des suggestions, elles n'en restent pas moins présomptueuses. Alors tes conseils sont peut-être bons (dans le tas, il doit bien y en avoir des pas mauvais, si tant est qu'on puisse considérer qu'il existe des généralités en séduction, ce qui m'étonnerait), mais ta manière de "ne rien affirmer" est assez douteuse.

En ce qui me concerne, je ne critique pas le contenu de tes conseils (sauf peut-être celui qui est adressé aux femmes), simplement la démarche. À partir de quel moment, de quel nombre de conquêtes en vient-on à penser qu'on en sait assez sur la gent féminine pour se proclamer gourou de la séduction ?