konvicted

Oui, c'est de sa faute si elle s'est fait violer, elle n'avait qu'à pas être aussi prude... Non, mais sérieusement, c'est moins grave de violer sa femme si elle refuse ce que beaucoup d'autres acceptent ?

Pourquoi nous répètes-tu que tu trouves que ce n'est pas assez grave pour mériter une plainte, alors ? C'est censé les excuser ? Je t'invite à revoir la définition du viol :

Non, regarde, tu t'exprimes et pourtant je te définis comme coupable de faute d'orthographe immonde. Je te condamne à recopier la page du dico de ton choix qui contient le mot innocent. :p

Effectivement, c'est du nivellement par le bas (du dos). :p Je ne sais pas si l'une ou l'autre des deux situations sont dégradantes, mais il y a quelque chose d'analogue à la prostitution dans le fait de "vendre" son corps pour en faire de la pub. La prostitution en elle-même n'est pas dégradante, mais le regard qu'on a dessus l'est souvent. Cela dit, il y a un lien réciproque indéniable entre l'hypersexualisation des médias que j'évoquais plus haut (qui renvoie l'imagine qu'il faut être une jeune femme fatale mince peinturlurée en talons hauts pour séduire) et le fait que beaucoup de femmes et de filles de plus en plus jeunes s'habillent légèrement pour aller en soirée. Ça n'engage que moi mais j'y vois un co-produit indésirable de la libération de la femme et plus généralement des mœurs pourtant globalement bénéfique. On banalise une image sexuelle de la femme (et dans une moindre mesure de l'homme), ce qui n'est pas mal en soi, mais dans le même temps on ne banalise pas ou très peu le sexe, donc on crée un désir qui ne sera pas assouvi et on cultive la frustration. Mais c'est peut-être une transition nécessaire avant qu'il soit commun de baiser à tout va.

Mais mon "relativement" a valeur d'euphémisme.

Non, je pensais que t'avais envoyé "love" au 8-32-32. Bienvenue au club de la 5e strophe !

Ouais, la plume est relativement incroyable et le reste aussi est excellent, chapeau !

Non, on peut très bien vivre sans aucune espèce d'empathie. :p

Continue de t'enfoncer surtout, à ce train-là tu vas nous trouver du pétrole avant la fin de la semaine.

Je vois, comprendre le principe de consentement est déjà au-dessus de tes capacités intellectuelles. Gné ?

Sacré beau parleur !

Je crois que si toutes les femmes réagissaient comme ça, certains connards y penseraient à deux fois avant de violer leur femme. Et il y a du potentiel : (d'après le lien que j'ai donné dans mon précédent message).

Le mariage ne rend pas le consentement facultatif. C'est triste de devoir rappeler pareille évidence. Un peu de lecture pour toi.

Saint putain de Valentin Au diable le radin qui se découvre Anti société de consommation Tous les ans le jour où Cupidon couvre Sa gueuse de roses rouge-passion. Bonjour bouquets, bijoux et ballotins, On fait fi des comptes d’apothicaire, Fume simplement la carte bancaire Et se ruine pour la Saint-Valentin. Exit l’adepte aigri de la branlette Fustigeant cet étalage indécent, Qui, sitôt sa solitude obsolète, Suivra le comportement qu’il descend. Nom d’une pipe on n’est pas calotins, On s’embrasse en public toute l’année Sans que cette engeance en soit chiffonnée, Pourquoi râler à la Saint-Valentin ? J’emmerde le snobinard romantique Qui ayant tant pensé plus que vécu Baise deux étages plus haut qu’son cul Pour obtenir un frisson authentique. Merde, on n’est pas des trous de balle hautains, On se prend le cul plutôt que la tête, On sait saisir l’occasion d’une fête Pour jouir à fond de la Saint-Valentin.

On n'aura pas le point de vue du mec donc d'une part ça ne sert à rien d'essayer de le juger et d'autre part ça me parait inévitable de supposer la bonne foi de l'auteure qui n'a de toute façon pas intérêt à mentir. Tu l'as jugée coupable dès le début, t'es juste en train de lui faire un procès.

Madame est servie. Il lui faut la définition de l'adjectif vieilli, aussi ? Bonus : la définition du Larousse.

Ce sens du mot physionomiste est désuet. En outre, depuis quand le fait d'être criminel est-il un trait de caractère ?

C'est tellement simple de juger les gens sur ce qu'on veut bien s'imaginer d'eux plutôt que sur ce qu'on en sait vraiment. Et ça vient donner des leçons...

Sauf que la société n'est pas une entité extérieure à la somme des individus qui la composent. Par ailleurs, je ne pense pas que les parents aient peu à voir avec l'éducation de leurs lardons, à moins d'avoir complètement échoué, et encore. Même les parents les plus minables peuvent servir d'exemples à ne pas suivre et ainsi inciter leurs enfants à tout faire pour ne pas leur ressembler, ou au contraire leur laisser une influence putride qu'ils répéteront bon gré mal gré sur leurs propres enfants.

Tout est permis dans la sphère privée. Le problème ici, c'est que le choix de certaines à, en quelque sorte, vendre leur corps pour la publicité a un impact sur la totalité, en cela que ça contribue à faire de la femme un simple objet de désir sexuel. (Évidemment, il existe un pendant pour les hommes, mais je le néglige parce qu'il est nettement moins représenté.) C'est en fait une problématique de sexualisation sexiste qu'on retrouve dans tous les médias et qui dépasse de loin la publicité ; la mode notamment y contribue pour beaucoup. C'est un cercle vicieux : la sexualisation des médias favorise la sexualisation de la façon dont on considère les femmes et vice versa.

Je ne parlais que du passage que lobo a cité, je maintiens le reste, ne va pas mouiller ta culotte pour si peu. :p Cela dit, le reste n'engage que moi.

Ça va prendre un moment pour que cette disparition du statut de mademoiselle soit effective au quotidien plutôt que simplement administrative, surtout si je ne suis pas le seul à oublier cette loi, mais j'ai effectivement raté une occasion de fermer ma gueule.

Si t'as envie d'acheter une fringue que tu viens de voir sur quelqu'un d'autre grâce à un logo, cette personne a peut-être fait indirectement de la pub pour ladite marque, mais c'est le produit qui t'en aura donné envie, pas son corps en tant que tel. Avoir Coca-Cola écrit sur le cul, par contre, ça relève de l'instrumentalisation du corps, de la manière que toutes les pubs qui consistent en des scènes sensuelles voire érotiques où les fonctions et qualités des produits sont secondaires si mentionnées, comme je ne sais plus quelle pub télé pour lunettes avec une femme à poil, les pubs de parfum elles aussi très dénudées, l'affiche de McCafé avec un décolleté tout à fait gratuit, etc.

Ou, pire, se rabattre sur leurs équivalents insipides estampillés "sans sucres".

C'est dommage de gâcher un message autrement tout à fait pertinent par une hyperbole aussi ridicule.