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Tout ce qui a été posté par konvicted
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J'ai l'impression que vous faites tous les deux soit exprès soit semblant de ne pas comprendre que l'autre emploie le mot droit dans un sens différent. Zenalpha parle de textes de loi, tu parles d'applications de la loi (par opposition au "droit théorique" pour reprendre ta tautologie). Du coup, en caricaturant à peine, votre échange se résume à : "Les lois ne sont pas sexistes. -Si, regarde, certains juges sont sexistes."
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J'aime bien, je vais lui donner une chance, merci.
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Ce qui est évident après tout ce que tu as écrit, c'est que tu devrais faire des efforts pour mieux te faire comprendre à l'avenir. Ah, tout de suite, je comprends mieux cette question :
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Non, bien sûr, je n'insinuais rien de tel, je me suis moi-même permis d'utiliser des verbes finalistes entre guillemets simplement parce que c'est plus pratique, sans quoi il faut user de longues périphrases. Je voulais simplement dire que ce n'est pas à l'échelle de l'espèce qu'on peut véritablement parler d'égoïsme (même dans un sens non finaliste, évidemment) mais à l'échelle du gène (du moins dans la théorie du gène égoïste ; sinon, à l'échelle de l'individu). J'admets que cette précision n'est pas forcément très pertinente dans la discussion que je n'ai pas suivie, mais je n'ai pas eu le courage de me mettre à jour ; par contre, j'aime enculer les mouches. Oui, assez, mais je la trouve aussi intéressante.
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Une espèce n'est pas une entité égoïste. Les pires ennemis d'un individu quelconque sont bien souvent de sa propre espèce : ils sont en compétition pour les mêmes ressources alimentaires, pour le même territoire, pour les mêmes femelles. Évidemment, le fait qu'un individu "cherche" à avoir la descendance la plus nombreuse possible est plutôt bénéfique à son espèce, mais la sélection naturelle "place" l'intérêt du gène devant l'intérêt de l'espèce (ce qui explique notamment les infanticides chez les lions, les babouins, etc.), et même devant la survie de l'individu (ou plutôt devant la survie des mâles qui peuvent "se permettre" de prendre des risques énormes pour se reproduire, ou même de se faire bouffer par la femelle juste après l'accouplement*). Mais dans la perspective où chaque individu agit dans son propre intérêt, que cet intérêt soit génétiquement programmé pour assurer la plus grande descendance possible ou plus ou moins consciemment choisi pour assouvir quelque but que ce soit dans notre cas, l'espèce humaine ne fait toujours pas exception. *Voire pendant. Il se pourrait bien que le fait que la mante religieuse mâle se fasse bouffer par la femelle pendant l'acte améliore sa performance.
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Par solidarité avec ceux qui arrivent très bien à l'être tout seuls, tu veux dire ?
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Sa mère est une chatte de gouttière (en tout cas pas pure race), mais elle est sûrement à moitié maine coon par son père, en effet.
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Si, mais faut revoir son éducation biblique. "Tu es né(e) poussière et retourneras à la poussière", ce n'est pas à prendre au sens littéral ! ___________________ Z'avez-vu mon beau boudin de porte ?
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Pourquoi deux populations ? Il y a trois espèces. Et non, elles ne sont pas interfécondes. L'hybride a 60 chromosomes, les deux espèces "mères" en ont 40 (S. vulgaris) et 20 (S. squalidus) donc un individu hybride entre S. cambrensis et S. vulgaris ou S. squalidus serait stérile.
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Senecio cambrensis, une espèce de séneçon (plante de la famille des Asteracées dont les fleurs jaunes* ressemblent à des marguerites) observée en 1958 au Pays de Galles pour la première fois et issue de l'hybridation naturelle de S. vulgaris, une espèce native du Royaume-Uni, avec S. squalidus, introduite au Royaume-Uni en 1792 et apparue au Pays de Galles en 1910. Voir cet article pour quelques autres infos dessus. C'est l'un des quelques exemples de spéciations allopolyploïdes de mémoire d'hommes contemporains. (Quel rapport avec la "discussion" ?) *Édition : Ou plutôt les capitules pour être rigoureux.
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J'ai pris le temps de faire des recherches et de répondre en détail à une assertion vague et confuse que tu avais formulée sans source ni complément d'information. J'apprécierais que tu aies l'amabilité d'y répondre ou, à défaut, de préciser que tu n'as rien à ajouter à ce propos.
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Je cite l'article originel de 2001 auquel je faisais référence : Les seuls Métazoaires dont les génomes ont été comparés avec le génome humain dans cette étude sont une mouche et un ver. Donc les gènes transférés horizontalement dans le génome humain absents des génomes de ces deux espèces ont pu être transférés n'importe quand dans l'histoire évolutive entre l'époque du dernier ancêtre commun à H. sapiens, cette mouche et ce ver et notre époque. Enfin, c'est un peu plus compliqué que ça, l'absence d'un gène étranger chez la mouche et le ver pouvant être due à une perte de ce gène. Voici un extrait de l'article de cette année auquel j'ai également fait référence : Une autre partie de l'article confirme, comme on pouvait raisonnablement s'y attendre, que la majorité des gènes issus de transferts horizontaux qu'on retrouve chez les primates, dont l'homme, leurs sont communs : It's only logical.
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Tu parles de gènes, pas de génomes ; le génome est l'ensemble du matériel génétique d'un individu ou d'une espèce. Par ailleurs, dans le transfert vertical, les gènes sont transmis d'un individu (ou plutôt de deux) à sa (leur) progéniture ; les gènes ne s'implantent donc pas verticalement, ils se transmettent verticalement. Enfin, l'insertion d'un gène n'est pas une mutation génétique. Tes interventions sont assez confuses, tu m'as l'air de réciter des pseudo-arguments que tu n'as pas compris. Je n'avais pas entendu parler de cette histoire des 223 gènes. En cherchant un peu, ça vient du premier séquençage du génome humain : voir le papier de 2001 publié dans Nature. Je n'ai pas le courage à cette heure-ci de fouiller pour voir quelles espèces ils ont utilisées, je lirai peut-être ça demain. En attendant, j'ai trouvé un article de l'époque qui dément ton assertion selon laquelle ces 223 gènes n'auraient été identifiés chez une aucune autre espèce : Non seulement il n'y en aurait eu que 41 en 2001, mais maintenant qu'on a séquencé bien davantage de génomes, il ne devrait plus y en avoir tant que ça, si ce n'est aucun ; la génétique progresse exponentiellement. J'ai trouvé cette publication de mars dernier traitant également du transfert latéral ; il y a peut-être la réponse dedans, je lirai ça demain aussi.
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Quel singe ? Un chimpanzé est plus proche d'un homme que d'un orang-outan donc va falloir être plus précis. Homo erectus est bipède, a un cerveau de 1000 cc (contre 1300-1400 pour l'homme moderne et seulement 400 pour un chimpanzé), une dentition ressemblant à la nôtre, etc. Je ne vois pas comment on pourrait décemment le considérer comme plus proche du chimpanzé que de notre espèce. Il n'y a pas de chaînon manquant. Imaginons qu'on puisse visualiser toute la lignée d'un Australopithecus afarensis par exemple jusqu'à un Homo sapiens qui en descend. En observant tous ces individus, on verrait des variations infinitésimales d'une génération sur l'autre, mais aucun changement brutal car chaque individu est nécessairement de la même espèce que ses enfants et ses parents. Si après disons dix mille générations on compare l'individu qu'on a sous les yeux avec celui qu'on voyait au départ, là, on risque de voir qu'il y a eu du changement. Dans cette lignée, il y a notamment des Homo habilis, mais on ne peut pas dire quand le premier Homo habilis a vécu puisqu'il n'y a pas eu de premier Homo habilis. En effet, si un individu est un Homo habilis, ses parents le sont aussi, et les parents de ses parents, et les parents des parents de ses parents, etc. ; et on peut remonter comme ça jusqu'à des Australopithecus afarensis si on veut et donc dire que ces derniers sont des Homo habilis... Donc il n'y a pas un chaînon manquant, ou deux, ou trois, ou mille entre A. afarensis et H. habilis ou entre H. habilis et H. sapiens, il y a toute une généalogie d'individus. Le fait d'attribuer des noms d'espèces à des fossiles n'a pas vraiment de sens et ce n'est possible que parce qu'on n'a qu'une infime quantité de fossiles. Deux individus fertiles de sexe opposé d'une même espèce peuvent avoir une descendance fertile, c'est ce qui définit une espèce. Cette notion n'est donc pleinement valable que si on compare des individus vivant à la même époque et donc susceptibles de se reproduire.
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Je ne sais pas où tu as pu lire ça alors que leur site indique : Ce mouvement me semble partir du postulat que les électeurs votent de manière sexiste : c'est parce que les hommes sont plus nombreux à voter qu'il y a plus d'hommes au Parlement et donc si les femmes se mobilisent davantage pour l'élection, la représentation au Parlement sera plus proche de la parité.
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Je pense que tout le monde pourra s'accorder là-dessus, à ceci près que le débat n'a peut-être pas même commencé. J'ai du mal à te croire quand tu prétends vouloir débattre alors que dans le même temps tu n'as aucun scrupule à expliquer pourquoi les opinions adverses seraient moins sincères ou auraient moins de valeur que les tiennes :
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Comment ne serait-ce pas là une contradiction ? Qu'est-ce donc que cette virilité ? Comment un homme peut-il s'y prendre pour "se féminiser" ?
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Renard sort ça de l'Observatoire des inégalités si j'en crois ce post. Si on veut remonter à la source, les chiffres viennent d'une étude de l'Insee et de la Dares : voir cette publication (j'avais déjà donné ce lien sur ce topic, post #1644), et en particulier le tableau 7 où on lit que "l'écart de salaire horaire non expliqué" entre hommes et femmes est de 9%. Voir l'encadré 5 pour savoir ce que "non expliqué" signifie.
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L'homme-dieu ne peut être qu'une vue de l'esprit. Quant à ce supposé homme-gode, je ne pense pas que l'esprit soit l'endroit le plus approprié où l'introduire. Je te comprends : si tu te mets au gin, c'est ton pseudo qui en prendra un coup. Tu parles de mobilier ou d'anatomie ?
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Bien sûr qu'elles le veulent, tu n'as pas lu leur Mode d'emploi de la femme : manuel de séduction à l'usage des docteurs Love généralistes qu'elles ont fait écrire par pep-psy ?
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Pas de doute là-dessus, ce n'est pas leur volonté de rendre la science accessible au grand public qui ternit leur crédibilité ; des scientifiques très éminents comme Stephen Hawking, Richard Dawkins ou Cédric Villani sont également très connus et reconnus pour leurs œuvres de vulgarisation. Après, faut voir ce que les Bogdanov écrivent dans leurs bouquins. Je serais curieux de lire Avant le Big Bang : la création du monde mais je suis également réticent à claquer de l'argent dedans ; rien qu'au titre, j'ai le sentiment que ce livre a un fort potentiel d'escroquerie. :p
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Je n'en suis pas si sûr. Je ne leur donnerais pas une grande crédibilité en tant que vulgarisateurs, mais en tant que chercheurs, c'est pire encore : Source Alors, peut-être que toute la communauté scientifique s'est liguée contre eux pour ne pas citer leurs articles. Peut-être, mais l'explication la plus simple est encore que les Bogdanov sont tout bonnement incompétents (chacun, soit deux cons pétant au total). Bah, j'essaie juste d'être le plus objectif possible. Mais, et c'est peut-être pour ça que ça m'est facile, j'ai du mal à comprendre cette opposition entre athées et croyants sur la question du big bang et en particulier pourquoi on en parle sur ce topic. J'estime que cette théorie et l'hypothèse de l'existence de Dieu ne sont pas contradictoires (accidentellement, c'est aussi la position officielle du pape François) et qu'en conséquence ni le déisme ni l'athéisme ne sont menacés par la confirmation ou la réfutation du big bang. Le contraire serait franchement ironique, d'ailleurs, vu qu'on doit d'abord la théorie du big bang à Georges Lemaître, astrophycien et prêtre. Donc soyons pragmatiques, wait and see. En attendant, il y a suffisamment de sujets de discorde entre athées et croyants pour s'écharper sans invoquer le big bang.
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Un excellent article, par les Bogdanov ? Je pense que c'est grandement antinomique. Même moi je le trouve atrocement approximatif, si ce n'est volontairement trompeur ; je n'ose imaginer ce qu'un spécialiste en dirait. Et leur article a des relents créationnistes : La crédibilité des Bogdanov est sérieusement discutable, et discutée, par le CNRS notamment : voir cet article. Quant à savoir si le big bang est un fait ou non, je pense qu'il est bien trop tôt pour se prononcer. C'est une théorie sérieuse, disposant de preuves expérimentales (contrairement aux théories des supercordes par exemple), mais qui pose aussi de gros, gros problèmes théoriques (dont la singularité initiale hors de portée des lois physiques du modèle standard et l'invocation d'une énergie noire qui représenterait 70% de l'énergie de l'univers, qui ne reste qu'une hypothèse non prouvée, émise pour expliquer l'accélération de l'expansion). Que cette théorie soit la bonne ou non, elle n'a pas fini de s'expliquer. Là où je rejoins Maroudiji, c'est que les médias et souvent les physiciens eux-mêmes tendent à présenter le big bang comme une théorie merveilleuse et incontestable. On entend rarement dire que c'est une théorie jeune qui est loin d'être irréprochable, on parle très peu de la théorie de l'état stationnaire, ou des controverses qui entourent la théorie du big bang et l'engouement exagéré de la communauté scientifique à son égard (voir cet article par exemple).
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Maroudiji ne parle là que du terme "big bang", qui est effectivement trompeur, ce qui n'est pas étonnant vu qu'il a été donné en 1949 par Fred Hoyle, un astrophysicien défendant la thèse d'un univers statique et voulant caricaturer la théorie à laquelle il n'adhérait pas. Mais je ne vois pas où Maroudiji veut en venir. Qu'on garde le nom historique d'une théorie bien qu'il ne soit pas pertinent ne dit rien sur la pertinence de la théorie en elle-même. L'atome ne mérite absolument pas son nom puisqu'il n'est pas insécable mais possède bien une structure. Pour autant, personne ne nie plus le modèle atomique.