konvicted

Non, justement. Source

Ah oui, au temps pour moi. J'avais lu : mais en fait il avait 14 ans.

Ce qui peut vouloir dire qu'il n'y a pas assez d'hommes parmi les féministes.

Ben si, et pas des moindres. Pour la loi française, la majorité sexuelle est à 15 ans. Un adulte peut coucher avec un mineur d'au moins 15 ans en toute légalité. En deçà de 15 ans, par contre, c'est forcément considéré comme un viol. Si cette enseignante était en infraction, ce n'est pas parce que son élève était mineur mais parce que, étant sa prof, elle avait une autorité sur lui.

What? Faudrait laisser la décision aux parents pour qu'ils se résolvent à prendre la bonne ? Parce qu'en fait s'ils sont opposés à l'évidence depuis tout ce temps, c'est par esprit de contradiction ? Les médecins sont mieux placés que les parents pour savoir où est l'intérêt de leurs patients (édition : du moins à un âge où ces derniers n'ont pas eu l'occasion d'exprimer une quelconque volonté) et aux dernières nouvelles l'autorité parentale ne confère pas le droit de vie ou de mort sur son enfant. Je ne vois même pas où est la discussion.

Ben voyons. Et les trois experts mandatés par le tribunal sont en cheville avec l'hôpital où la petite est "soignée" !

Putain que ça peut être con, un parent. On sait pas si elle souffre, dans le doute on va lui laisser la chance d'agoniser un peu plus longtemps. Les miracles, ça arrive, et si Dieu le veut elle aura le privilège de vivre une longue vie de légume ! Nul doute que ce qu'ils traversent est innommable, et c'est bien pour ça que leur avis n'a aucune valeur. S'ils étaient lucides, ils prendraient la décision qui s'impose, celle qui inflige le moindre mal à leur enfant compte tenu de sa situation réelle et non d'une éventuelle possibilité fantasmée, excusez le pléonasme.

Ce qui par ailleurs est sûrement la raison la plus rationnelle d'avoir un enfant, mais même en cas d'accident, la séance de crac-boum-hue le précédant relève, elle au moins, de l'union de deux égoïsmes, en général.

Je ne pensais même pas à ceux-là. Tu peux être généreux dans les actes et sincère dans tes intentions, ce n'est pas pour autant que le plaisir que tu éprouves à l'être n'est pas, même inconsciemment, le moteur de ta générosité. Pourquoi faudrait-il que ce soit l'un ou l'autre ? N'est-ce pas le ciment du couple que de se faire plaisir à faire plaisir à l'autre ? Et je ne parle pas de pipe. Ce n'est pas un acte tout court. Je serais curieux de connaître des raisons non égoïstes de faire des enfants en premier lieu.

Il n'y a pourtant aucune contradiction à être parfaitement égocentrique et à s'enorgueillir de vouloir faire passer sa partenaire avant soi, quoi que cela veuille dire, en cela qu'il est très gratifiant de satisfaire autrui. Jésus lui-même, que personne n'a jamais qualifié d'éjaculateur précoce, n'a-t-il pas dit : "Il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir" ? (Je précise que, bien qu'il fût connu pour distribuer des pains à tour de bras, en l'occurrence, il ne parlait même pas de donner des coups.) L'altruisme n'est pas l'antithèse de l'égoïsme, ce n'en est que la forme la plus acceptable.

Bah, tu sais, c'est quand t'as cassé ta tirelire pour inviter ta chère et tendre à un dîner hautement romantique en tête à tête et qu'en parfait gentleman tu lui tiens la porte du McDo en accompagnant d'un geste cette suave prière : "Après vous, ma chère".

Ça, je veux bien le croire, mais, du vœu pieux à la résolution en passant par l'objectif à long terme, l'emploi du conditionnel "j'aimerais" recouvre un très large spectre de nuances de volonté. Perso, j'aimerais que plus de femmes se jettent sur moi, à commencer par une première, mais concrètement ça ne se ressent aucunement dans mes actes. En dehors de mes achats de déodorants Axe, j'entends. "Miroir, miroir, tout ce que tu dis se retourne contre toi !" Pitié, même moi je suis trop vieux pour ce genre d'enfantillage. Et puis, tu ne fais que paraphraser mon propos : à une petite erreur près. Je n'ai pas l'honnêteté de me trimbaler une pancarte : "Regardez comme je suis unique", j'essaie plutôt de glisser sournoisement l'idée avec force entourloupes. Pour une fois que je te faisais un compliment, et sincère de surcroît, je suis vexé que tu le balaies ainsi ! Que diable, me voilà percé à jour ! Qu'est-ce qui te fait croire que je fais médecine ? Je pensais que tu aurais deviné que ce n'est certainement pas la perspective d'aider mon prochain qui me sort du lit. Le plus souvent, c'est simplement une envie de pisser.

En supposant qu'il faille choisir entre les deux... Supposez qu'un de vous puisse être, Comme Marla, obligé de Baiser un beauf ou M'sieur mal-être, Lequel choisirait-il des deux ? Qu'cette alternative inhumaine, Un de ces quatre jours, m'échoie, C'est, j'en suis certain, l'âme en peine Qui sera l'objet de mon choix ! Gare à Marlaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa-ah ! Mouais, ta requête manque un peu de conviction. Je veux voir des sanglots et des supplications.

Les syndromes de Tourette ne passent même pas au Téléthon, ils n'ont aucune street cred. Sauf bien sûr ceux qui ont fait un atout de leur condition en se lançant dans le rap. Comme d'autres pourtant moins élitistes. Le cas échéant, lui l'aura au moins choisi, en quelque sorte. Et il y a du bon à garder la main sur ses orgasmes.

Je crois surtout qu'il aime à se croire hors du commun des mortels et qu'en conséquence cette infériorité numérique flatte son ego. M'enfin, ce n'est pas un reproche que je lui fais ; c'est on ne peut plus ordinaire de se vouloir exceptionnel et swam a au moins le mérite de l'afficher ouvertement. D'où il mitraille le mot "âme"* comme un syndrome de Tourette, le mot "pute". * Enfin, le mot "ame" dans le texte parce qu'en bon gentleman, swam ôte son chapeau devant ces dames.

Alléluia ! Si seulement j'avais eu la sagesse d'arrêter ma lecture à ce niveau !

Il y a comme une incohérence à louer la bravoure et la nature en même temps. Je partagerai ton dégoût de la lâcheté quand le babouin humilié s'en prendra au mâle alpha plutôt qu'à une femelle de bas rang pour exprimer sa frustration et que les lionnes chasseront les bons gros gnous vigoureux plutôt que les derniers nés du troupeau.

Les femmes occidentales sont trop ingrates, t'as vu. Tu ne les lapides pas, tu ne les excises pas, tu ne les prostitues même pas, tu ne les frappes pas plus que de raison, et elles ne sont toujours pas contentes !

Ah non, détrompe-toi. Je suis comme toi vis-à-vis de la dinde et de la mite, j'ai essayé de les serrer et, constatant qu'elles n'étaient pas moins myopes que la moyenne, je suis passé à autre chose. Si ce sujet m'intéresse, c'est que quand je lis ton pseudo à côté du titre d'un topic, je suis sûr d'y trouver des mots gargantuesques et des fleurs fanées lancés à tout va, ce qui n'est pas sans m'amuser. Soit dit en passant, faudra qu'on m'explique un jour ce que ça signifie d'être "soi-même" et en quoi c'est si important. De ce que j'en comprends, ce n'est qu'un lipome d'orgueil mal placé qui, sous le prétexte illusoire de vouloir ses choix indépendants des volontés extérieures, légitime l'immobilité et la médiocrité. J'espère avoir mal compris.

Non, ça, c'est ton proctologue.

Quel est l'analphabète qui a pondu cette daube ? Non content de faire des fautes d'orthographe et de donner une définition complètement à côté de la plaque du mot "associable" qui veut dire "qui peut être associé" et qui est donc bien loin d'être un antonyme de "sociable", il lui donne pour synonymes des mots ayant trait au champ sémantique du véritable sens du mot "associable" donc il n'est même pas cohérent dans sa connerie. C'est pourtant simple : la différence entre les mots asocial et insociable, c'est que insociable a le suffixe -able qui, les anglophones le savent bien, signifie "capable de". L'insociable est donc incapable de s'adapter à la vie en société. L'asocial, lui, ne s'y adapte pas, que ce soit parce qu'il est insociable ou parce qu'il pense à raison que ses congénères sont cons et parfaitement dénués d'intérêt.

Voilà, comme ça :